Maria Valtorta a écrit :
Tout ne mérite pas des reproches dans vos coutumes. Quand Rome était moins corrompue, ses femmes étaient chastes, laborieuses, et elles servaient la divinité par une vie de vertu et de foi. Même si leur condition misérable de païennes les faisait servir des faux dieux, l'idée était bonne.
Elles donnaient leur vertu à l'Idée de la religion, au besoin d'un respect pour une religion, pour une Divinité dont le vrai nom leur était inconnu, mais dont elles sentaient l'existence et qui était plus grand que l'Olympe licencieux, que les divinités avilies qui le peuplaient selon les légendes mythologiques.
Inexistant votre Olympe, inexistants vos dieux. Mais vos vertus antiques étaient le fruit de la conviction vraie qu'il fallait être vertueux pour pouvoir être regardé avec amour par les dieux; elles étaient le fruit du devoir que vous aviez le sentiment d'avoir envers les divinités que vous adoriez.
Aux yeux du monde, particulièrement de notre monde judaïque, vous paraissiez sots pour cet honneur que vous donniez à ce qui n'existe pas.
498> Mais pour la Justice éternelle et vraie, pour le Dieu Très-Haut, Unique et Tout Puissant Créateur de toutes les créatures et de toutes choses, ces vertus, ce respect, ce devoir n'étaient pas vains. Le bien est toujours le bien, la foi a toujours valeur de foi, la religion a toujours valeur de religion si celui qui les suit et les pratique est convaincu d'être dans le vrai.
Je t'exhorte à imiter vos antiques femmes, chastes, laborieuses et fidèles, en restant à ta place, colonne et lumière dans ta maison et de ta maison. Ne crois pas que les serviteurs aient pour toi moins de respect parce que tu es restée seule. Jusqu'à présent ils t'ont servie par crainte et parfois avec un sentiment caché de haine et de révolte. Dorénavant ils te serviront avec amour. Les malheureux aiment ceux qui sont malheureux. Tes esclaves connaissent la douleur. Ta joie était pour eux un aiguillon amer. Tes peines, en te dépouillant du froid éclat de maîtresse, au sens le plus odieux du mot, te revêtiront d'une lumière chaude de pitié. Tu seras aimée, Valeria, et par Dieu et par ta fille et par tes serviteurs. Et même si tu n'étais plus l'épouse, mais la divorcée, rappelle-toi (Jésus se lève) que la séparation légale ne supprime pas le devoir de la femme d'être fidèle à son serment d'épouse.
Tu voudrais entrer dans notre religion. Un de ses préceptes divins c'est que la femme est la chair de la chair de l'époux et que rien ni personne ne peut séparer ce que Dieu a fait une seule chair. Nous aussi, nous avons le divorce. Il est venu comme un fruit mauvais de la luxure humaine, du péché d'origine, de la corruption des hommes. Mais il n'est pas venu spontanément de Dieu. Dieu ne change pas sa parole. Et Dieu avait dit, en inspirant à Adam, innocent encore, et parlant par conséquent avec une intelligence que la faute n'avait pas offusquée, les paroles : que les époux, une fois unis, devaient être une seule chair [2]. La chair ne se sépare pas de la chair autrement que par le malheur de la mort ou de la maladie.
Le divorce mosaïque, accordé pour éviter des péchés atroces, n'accorde à la femme qu'une liberté bien mesquine. La divorcée est toujours une femme diminuée dans la pensée des hommes, soit qu'elle reste telle, soit qu'elle passe à des secondes noces. Dans le jugement de Dieu, c'est une malheureuse si elle devient divorcée par suite de la malveillance de l'époux et reste divorcée; mais elle n'est qu'une pécheresse, une adultère, si elle le devient par ses abjectes propres fautes et se remarie. Mais toi, si tu veux entrer dans notre religion, tu le fais pour Me suivre, et alors Moi, Verbe de Dieu, le temps de la religion parfaite étant venu, je te dis ce que je dis à beaucoup. Il n'est pas permis à l'homme de séparer ce que Dieu a uni et est toujours adultère celui ou celle qui du vivant de son conjoint passe à d'autres noces.
499> Le divorce est une prostitution légale, qui met l'homme et la femme en situation de commettre des péchés de luxure. La femme divorcée reste difficilement veuve d'un homme vivant, et veuve fidèle. L'homme divorcé ne reste jamais fidèle au premier mariage. Aussi bien l'un que l'autre, en passant à d'autres unions, descendent du niveau des hommes à celui des brutes, auxquelles il est permis de changer de femelle à tout appel des sens. La fornication légale, dangereuse pour la famille et la Patrie, est criminelle à l'égard des innocents. Les enfants des divorcés doivent juger leurs parents. Jugement sévère que celui des enfants ! Les enfants doivent condamner au moins un des deux parents. Et les enfants, à cause de l'égoïsme des parents, sont condamnés à une vie affective mutilée. Que si ensuite, aux conséquences familiales du divorce, qui prive du père ou de la mère des enfants innocents, s'ajoute le nouveau mariage du conjoint auquel ont été confiés les enfants, à la condamnation d'une vie affective mutilée de l'un des deux membres, s'ajoute l'autre mutilation : celle de la perte, plus ou moins totale, de l'affection de l'autre membre, séparé, ou totalement absorbé, par le nouvel amour et les enfants du nouveau mariage.
Parler de noces, de mariage, dans le cas d'une nouvelle union d'un divorcé ou d'une divorcée, c'est profaner le sens et la chose de ce qu'est le mariage. Seule la mort de l'un des conjoints et le veuvage qui en résulte pour l'autre, peut justifier les secondes noces, bien que je juge qu'il serait meilleur de s'incliner devant le verdict toujours juste de Celui qui règle les destinées des hommes, et de se renfermer dans la chasteté quand la mort a mis fin à l'état matrimonial, en se consacrant tout entier aux enfants et en aimant dans ses enfants le conjoint passé à l'autre vie. C'est un amour dépouillé de toute matérialité, saint et vrai.
Pauvres enfants ! Connaître après la mort ou l'écroulement du foyer, la dureté d'un second père ou d'une seconde mère et l'angoisse de voir les caresses partagées avec d'autres fils qui ne sont pas des frères !
Non. Dans ma religion le divorce n'existera pas. Et adultère et pécheur sera celui qui contractera le divorce civil pour contracter une nouvelle union. La loi humaine ne changera pas mon décret. Le mariage, dans ma religion, ne sera plus un contrat civil, une promesse morale, faite et sanctionnée par la présence de témoins préposés pour la chose. Mais ce sera un indissoluble lien rivé, soudé, sanctifié par la puissance sanctifiante que je donnerai au contrat, devenu Sacrement. 500> Pour te faire comprendre : rite sacré. Ce pouvoir aidera à pratiquer saintement tous les devoirs matrimoniaux, mais il sera aussi l'affirmation de l'indissolubilité du lien.
Jusqu'à présent, le mariage est un contrat réciproque naturel et moral entre deux personnes de sexe différent, À partir du moment où ma loi existera, il sera étendu à l'âme des conjoints. Il deviendra par conséquent aussi un contrat spirituel, sanctionné par Dieu par l'intermédiaire de ses ministres. Tu sais maintenant qu'il n'y a rien au-dessus de Dieu. Donc ce que Lui aura uni, aucune autorité, aucune loi ou caprice humain ne pourra le séparer.
Le "où tu es Caïus, je serai moi Caïa" de votre rite se perpétue dans l'au-delà, dans notre rite, dans mon rite, car la mort n'est pas la fin, mais la séparation temporaire de l'époux et de l'épouse, et le devoir d'aimer dure aussi au-delà de la mort. C'est pour cela que je dis que je voudrais la chasteté chez les veufs. Mais l'homme ne sait pas être chaste. Et c'est aussi pour cela que je dis que les conjoints ont le devoir de s'améliorer l'un l'autre.
Ne hoche pas la tête. Tel est le devoir, et il faut accomplir ce devoir si on veut vraiment Me suivre."
"Tu es dur, aujourd'hui, Maître."
"Non. Je suis Maître et j'ai en face de Moi une créature qui peut grandir dans la vie de la Grâce. Si tu n'étais pas ce que tu es, je t'imposerais moins. Mais tu as une bonne trempe et la souffrance purifie et trempe toujours plus ton métal. Un jour tu te souviendras de Moi et tu me béniras d'avoir été ce que je suis."
"Mon mari ne reviendra pas en arrière..."
"Et toi, tu iras de l'avant. En tenant par la main ton innocente, tu marcheras sur le chemin de la Justice sans haine, sans vengeance, et aussi pourtant sans attente inutile et sans regret pour ce qui est perdu."
"Tu le sais alors que je l'ai perdu !"
"Je le sais, mais ce n'est pas toi qui l'as perdu, c'est lui qui t'a perdue. Il ne te méritait pas. Maintenant écoute... C'est dur. Oui. Tu m'as apporté des roses et des sourires innocents pour me consoler, .. Moi... Je ne puis que te préparer à porter la couronne d'épines des épouses abandonnées...
SOURCE : www.maria-valtorta.org (Tome 7, nos 498 à 500).
Tout ne mérite pas des reproches dans vos coutumes. Quand Rome était moins corrompue, ses femmes étaient chastes, laborieuses, et elles servaient la divinité par une vie de vertu et de foi. Même si leur condition misérable de païennes les faisait servir des faux dieux, l'idée était bonne.
Elles donnaient leur vertu à l'Idée de la religion, au besoin d'un respect pour une religion, pour une Divinité dont le vrai nom leur était inconnu, mais dont elles sentaient l'existence et qui était plus grand que l'Olympe licencieux, que les divinités avilies qui le peuplaient selon les légendes mythologiques.
Inexistant votre Olympe, inexistants vos dieux. Mais vos vertus antiques étaient le fruit de la conviction vraie qu'il fallait être vertueux pour pouvoir être regardé avec amour par les dieux; elles étaient le fruit du devoir que vous aviez le sentiment d'avoir envers les divinités que vous adoriez.
Aux yeux du monde, particulièrement de notre monde judaïque, vous paraissiez sots pour cet honneur que vous donniez à ce qui n'existe pas.
498> Mais pour la Justice éternelle et vraie, pour le Dieu Très-Haut, Unique et Tout Puissant Créateur de toutes les créatures et de toutes choses, ces vertus, ce respect, ce devoir n'étaient pas vains. Le bien est toujours le bien, la foi a toujours valeur de foi, la religion a toujours valeur de religion si celui qui les suit et les pratique est convaincu d'être dans le vrai.
Je t'exhorte à imiter vos antiques femmes, chastes, laborieuses et fidèles, en restant à ta place, colonne et lumière dans ta maison et de ta maison. Ne crois pas que les serviteurs aient pour toi moins de respect parce que tu es restée seule. Jusqu'à présent ils t'ont servie par crainte et parfois avec un sentiment caché de haine et de révolte. Dorénavant ils te serviront avec amour. Les malheureux aiment ceux qui sont malheureux. Tes esclaves connaissent la douleur. Ta joie était pour eux un aiguillon amer. Tes peines, en te dépouillant du froid éclat de maîtresse, au sens le plus odieux du mot, te revêtiront d'une lumière chaude de pitié. Tu seras aimée, Valeria, et par Dieu et par ta fille et par tes serviteurs. Et même si tu n'étais plus l'épouse, mais la divorcée, rappelle-toi (Jésus se lève) que la séparation légale ne supprime pas le devoir de la femme d'être fidèle à son serment d'épouse.
Tu voudrais entrer dans notre religion. Un de ses préceptes divins c'est que la femme est la chair de la chair de l'époux et que rien ni personne ne peut séparer ce que Dieu a fait une seule chair. Nous aussi, nous avons le divorce. Il est venu comme un fruit mauvais de la luxure humaine, du péché d'origine, de la corruption des hommes. Mais il n'est pas venu spontanément de Dieu. Dieu ne change pas sa parole. Et Dieu avait dit, en inspirant à Adam, innocent encore, et parlant par conséquent avec une intelligence que la faute n'avait pas offusquée, les paroles : que les époux, une fois unis, devaient être une seule chair [2]. La chair ne se sépare pas de la chair autrement que par le malheur de la mort ou de la maladie.
Le divorce mosaïque, accordé pour éviter des péchés atroces, n'accorde à la femme qu'une liberté bien mesquine. La divorcée est toujours une femme diminuée dans la pensée des hommes, soit qu'elle reste telle, soit qu'elle passe à des secondes noces. Dans le jugement de Dieu, c'est une malheureuse si elle devient divorcée par suite de la malveillance de l'époux et reste divorcée; mais elle n'est qu'une pécheresse, une adultère, si elle le devient par ses abjectes propres fautes et se remarie. Mais toi, si tu veux entrer dans notre religion, tu le fais pour Me suivre, et alors Moi, Verbe de Dieu, le temps de la religion parfaite étant venu, je te dis ce que je dis à beaucoup. Il n'est pas permis à l'homme de séparer ce que Dieu a uni et est toujours adultère celui ou celle qui du vivant de son conjoint passe à d'autres noces.
499> Le divorce est une prostitution légale, qui met l'homme et la femme en situation de commettre des péchés de luxure. La femme divorcée reste difficilement veuve d'un homme vivant, et veuve fidèle. L'homme divorcé ne reste jamais fidèle au premier mariage. Aussi bien l'un que l'autre, en passant à d'autres unions, descendent du niveau des hommes à celui des brutes, auxquelles il est permis de changer de femelle à tout appel des sens. La fornication légale, dangereuse pour la famille et la Patrie, est criminelle à l'égard des innocents. Les enfants des divorcés doivent juger leurs parents. Jugement sévère que celui des enfants ! Les enfants doivent condamner au moins un des deux parents. Et les enfants, à cause de l'égoïsme des parents, sont condamnés à une vie affective mutilée. Que si ensuite, aux conséquences familiales du divorce, qui prive du père ou de la mère des enfants innocents, s'ajoute le nouveau mariage du conjoint auquel ont été confiés les enfants, à la condamnation d'une vie affective mutilée de l'un des deux membres, s'ajoute l'autre mutilation : celle de la perte, plus ou moins totale, de l'affection de l'autre membre, séparé, ou totalement absorbé, par le nouvel amour et les enfants du nouveau mariage.
Parler de noces, de mariage, dans le cas d'une nouvelle union d'un divorcé ou d'une divorcée, c'est profaner le sens et la chose de ce qu'est le mariage. Seule la mort de l'un des conjoints et le veuvage qui en résulte pour l'autre, peut justifier les secondes noces, bien que je juge qu'il serait meilleur de s'incliner devant le verdict toujours juste de Celui qui règle les destinées des hommes, et de se renfermer dans la chasteté quand la mort a mis fin à l'état matrimonial, en se consacrant tout entier aux enfants et en aimant dans ses enfants le conjoint passé à l'autre vie. C'est un amour dépouillé de toute matérialité, saint et vrai.
Pauvres enfants ! Connaître après la mort ou l'écroulement du foyer, la dureté d'un second père ou d'une seconde mère et l'angoisse de voir les caresses partagées avec d'autres fils qui ne sont pas des frères !
Non. Dans ma religion le divorce n'existera pas. Et adultère et pécheur sera celui qui contractera le divorce civil pour contracter une nouvelle union. La loi humaine ne changera pas mon décret. Le mariage, dans ma religion, ne sera plus un contrat civil, une promesse morale, faite et sanctionnée par la présence de témoins préposés pour la chose. Mais ce sera un indissoluble lien rivé, soudé, sanctifié par la puissance sanctifiante que je donnerai au contrat, devenu Sacrement. 500> Pour te faire comprendre : rite sacré. Ce pouvoir aidera à pratiquer saintement tous les devoirs matrimoniaux, mais il sera aussi l'affirmation de l'indissolubilité du lien.
Jusqu'à présent, le mariage est un contrat réciproque naturel et moral entre deux personnes de sexe différent, À partir du moment où ma loi existera, il sera étendu à l'âme des conjoints. Il deviendra par conséquent aussi un contrat spirituel, sanctionné par Dieu par l'intermédiaire de ses ministres. Tu sais maintenant qu'il n'y a rien au-dessus de Dieu. Donc ce que Lui aura uni, aucune autorité, aucune loi ou caprice humain ne pourra le séparer.
Le "où tu es Caïus, je serai moi Caïa" de votre rite se perpétue dans l'au-delà, dans notre rite, dans mon rite, car la mort n'est pas la fin, mais la séparation temporaire de l'époux et de l'épouse, et le devoir d'aimer dure aussi au-delà de la mort. C'est pour cela que je dis que je voudrais la chasteté chez les veufs. Mais l'homme ne sait pas être chaste. Et c'est aussi pour cela que je dis que les conjoints ont le devoir de s'améliorer l'un l'autre.
Ne hoche pas la tête. Tel est le devoir, et il faut accomplir ce devoir si on veut vraiment Me suivre."
"Tu es dur, aujourd'hui, Maître."
"Non. Je suis Maître et j'ai en face de Moi une créature qui peut grandir dans la vie de la Grâce. Si tu n'étais pas ce que tu es, je t'imposerais moins. Mais tu as une bonne trempe et la souffrance purifie et trempe toujours plus ton métal. Un jour tu te souviendras de Moi et tu me béniras d'avoir été ce que je suis."
"Mon mari ne reviendra pas en arrière..."
"Et toi, tu iras de l'avant. En tenant par la main ton innocente, tu marcheras sur le chemin de la Justice sans haine, sans vengeance, et aussi pourtant sans attente inutile et sans regret pour ce qui est perdu."
"Tu le sais alors que je l'ai perdu !"
"Je le sais, mais ce n'est pas toi qui l'as perdu, c'est lui qui t'a perdue. Il ne te méritait pas. Maintenant écoute... C'est dur. Oui. Tu m'as apporté des roses et des sourires innocents pour me consoler, .. Moi... Je ne puis que te préparer à porter la couronne d'épines des épouses abandonnées...
SOURCE : www.maria-valtorta.org (Tome 7, nos 498 à 500).