Fête de Sainte Paule Élisabeth Cerioli, Fondatrice de la « Congrégation de la Sainte Famille » (1816-1865).
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M-Odile
Marie du 85
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LE SAINT DU JOUR !!
Marie du 85- Messages : 423
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LE SAINT DU JOUR !!
Rappel du premier message :
Dimanche 24 Décembre 2017
Fête de Sainte Paule Élisabeth Cerioli, Fondatrice de la « Congrégation de la Sainte Famille » (1816-1865).
Fête de Sainte Paule Élisabeth Cerioli, Fondatrice de la « Congrégation de la Sainte Famille » (1816-1865).
https://nominis.cef.fr/contenus/saint/9774/Sainte-Paule-Elisabeth.html
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20171224&id=621&fd=0
AnneLéa- Messages : 262
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- Message n°341
Re: LE SAINT DU JOUR !!
https://nominis.cef.fr/
Saint Antoine Daniel
jésuite martyr au Canada ( 1648)
Saint Céran
évêque de Paris (7ème s.)
Saint Charles Garnier
martyr jésuite ( 1649)
Saint Etienne de Rossano
moine en Italie ( 1001)
Saint Eusèbe
Évêque de Bologne ( v. 400)
Saint Gabriel Lalemant
Martyr au Canada ( 1649)
Bienheureux Gaspar Stanggasinger
prêtre rédemptoriste ( 1899)
Saint Gédéon
Juge dans la tribu de Manassé (14ème s. av. J.C.)
Saint Jean de Brébeuf
Martyr au Canada ( 1649)
Saints Jean de Brébeuf, Isaac Jogues et leurs compagnons
Jésuites, martyrs au Canada (17ème s.)
Saint Jean de la Lande
martyr au Canada ( 1646)
Bienheureux Léon, Joseph, Marie, Raphaël, Crescence...
martyrs de la guerre civile espagnole ( 1936)
Bienheureux Louis Tezza
fondateur de la Congrégation des Filles de Saint-Camille ( 1923)
Bienheureuse Lucie de Caltagirone
religieuse ( 1400)
Saint Meginhard
( 1059)
Saint Nil de Rossano
Fondateur de l'abbaye de Grottaferrata ( 1005)
Saint Noël Chabanel
prêtre de la Compagnie de Jésus et martyr ( 1649)
Bienheureux Paul VI
Pape (262 ème) de 1963 à 1978 ( 1978)
Saints Sébastien Nam I-gwan et neuf compagnons
martyrs en Corée ( 1839)
Saint Sénateur
martyr à Albano dans le Latium (date ?)
Sainte Thérèse Couderc
Fondatrice de la congrégation de Notre-Dame du Cénacle ( 1885)
Saints Côme et Damien
Martyrs à Cyr (3ème s.)
Dès le Ve siècle, on trouve, en Orient et à Rome, des basiliques, des oratoires, de hôpitaux qui portent leurs noms. Il est très vraisemblable qu'ils soient morts ensemble pour la foi dans la ville de Cyr en Syrie. Peut-être même étaient-ils frères, selon ce que dit la légende. Venus d'Arabie pour exercer la médecine, ils soignaient les pauvres, délivraient les énergumènes, rendaient l'espoir aux pessimistes et la joie aux mélancoliques.Lysias, récemment nommé gouverneur de Cilicie,qu'ils avaient déjà soigné commença la persécution à Aegée. Il accusa Côme et Damien de séduire le peuple et de faire déserter les temples des dieux. Le préfet leur infligea une si longue et si rude flagellation, que les bourreaux n'en pouvaient plus de fatigue ; les deux martyrs bénissaient le Seigneur. À la vue d'une foule immense, ils furent précipités du haut d'un rocher dans les flots ; mais un ange plana au-dessus des eaux et transporta les martyrs au rivage. Alors Lysias leur dit : "Je vois que vous êtes très forts dans la magie; expliquez-nous cet art. - Nous sommes chrétiens, et non pas magiciens, répondirent-ils: c'est la puissance divine de Jésus-Christ qui se manifeste en nous. Devenez chrétien, et vous en ferez vous-même l'expérience". Les deux martyrs furent jetés dans une fournaise ardente ; mais ils s'y promenèrent comme sur des fleurs. On les crucifia, on les lapida, sans pouvoir les faire mourir; il fallut leur trancher la tête. Leurs trois frères Anthime, Léonce et Euprepius meurent en martyrs avec eux. L'exécution aurait eu lieu un 27 septembre, probablement en l'an 287 .
Les restes des martyrs furent enterrés à Cyr, ville épiscopale de Théodoret (en Syrie). Une autre partie des reliques des saints Côme et Damien fut transportée à Rome. Le pape Félix III éleva une église en l'honneur des deux martyrs (483-492), qu'Urbain VIII embellit au dix-septième siècle. Le pape Symmaque (498-514) leur dédia un oratoire, et Félix IV (526-530) une basilique au Forum, dont les mosaïques sont parmi les plus précieux vestiges de la cité. L'empereur Justinien (527-565) restaura somptueusement la cité en leur honneur. Ayant été guéri d'une dangereuse maladie par l'intercession de Côme et Damien, en remerciement, il reconstruisit et orna leur église à Constantinople, qui devint un lieu de pélerinage
Fêtés le 1er juillet ou le 1er novembre en Orient. Saint Côme et Saint Damien
L’histoire qui suit, résumé des légendes entourant ces saints jumeaux, justifie suffisamment qu’au Moyen Age, ils soient devenus les patrons des docteurs ainsi que d’une variété de professions associées à la médecine, comme, à un certain moment, les barbiers.
Côme et Damien sont les principaux et les plus connus de ces saints vénérés en Orient comme 'anargyroi', les 'sans argent'. Ils pratiquaient en effet la médecine sans demander de rémunérations à leurs patients. (Diocèse aux Armées françaises)
Illustration: Saint Côme et Saint Damien - Société d'Histoire de la Pharmacie
Le 26 septembre, le martyrologe romain fait mémoire des saints Côme et Damien, martyrs. Leur martyre fit d’eux des frères et les miracles fleurirent sur leur tombe, à Cyr en Syrie du nord, au point qu’ils furent considérés comme des médecins guérissant les malades gratuitement.
6 Le Seigneur a donné aux humains le savoir pour que ceux-ci célèbrent ses merveilles. 7 C'est de celles-ci que le pharmacien se sert pour faire des mélanges, et le médecin pour soulager la douleur. 8 Ceux que Dieu a créés restent ainsi en vie; sur toute la terre la santé vient de lui.
Saint Antoine Daniel
jésuite martyr au Canada ( 1648)
Saint Céran
évêque de Paris (7ème s.)
Saint Charles Garnier
martyr jésuite ( 1649)
Saint Etienne de Rossano
moine en Italie ( 1001)
Saint Eusèbe
Évêque de Bologne ( v. 400)
Saint Gabriel Lalemant
Martyr au Canada ( 1649)
Bienheureux Gaspar Stanggasinger
prêtre rédemptoriste ( 1899)
Saint Gédéon
Juge dans la tribu de Manassé (14ème s. av. J.C.)
Saint Jean de Brébeuf
Martyr au Canada ( 1649)
Saints Jean de Brébeuf, Isaac Jogues et leurs compagnons
Jésuites, martyrs au Canada (17ème s.)
Saint Jean de la Lande
martyr au Canada ( 1646)
Bienheureux Léon, Joseph, Marie, Raphaël, Crescence...
martyrs de la guerre civile espagnole ( 1936)
Bienheureux Louis Tezza
fondateur de la Congrégation des Filles de Saint-Camille ( 1923)
Bienheureuse Lucie de Caltagirone
religieuse ( 1400)
Saint Meginhard
( 1059)
Saint Nil de Rossano
Fondateur de l'abbaye de Grottaferrata ( 1005)
Saint Noël Chabanel
prêtre de la Compagnie de Jésus et martyr ( 1649)
Bienheureux Paul VI
Pape (262 ème) de 1963 à 1978 ( 1978)
Saints Sébastien Nam I-gwan et neuf compagnons
martyrs en Corée ( 1839)
Saint Sénateur
martyr à Albano dans le Latium (date ?)
Sainte Thérèse Couderc
Fondatrice de la congrégation de Notre-Dame du Cénacle ( 1885)
Saints Côme et Damien
Martyrs à Cyr (3ème s.)
Dès le Ve siècle, on trouve, en Orient et à Rome, des basiliques, des oratoires, de hôpitaux qui portent leurs noms. Il est très vraisemblable qu'ils soient morts ensemble pour la foi dans la ville de Cyr en Syrie. Peut-être même étaient-ils frères, selon ce que dit la légende. Venus d'Arabie pour exercer la médecine, ils soignaient les pauvres, délivraient les énergumènes, rendaient l'espoir aux pessimistes et la joie aux mélancoliques.Lysias, récemment nommé gouverneur de Cilicie,qu'ils avaient déjà soigné commença la persécution à Aegée. Il accusa Côme et Damien de séduire le peuple et de faire déserter les temples des dieux. Le préfet leur infligea une si longue et si rude flagellation, que les bourreaux n'en pouvaient plus de fatigue ; les deux martyrs bénissaient le Seigneur. À la vue d'une foule immense, ils furent précipités du haut d'un rocher dans les flots ; mais un ange plana au-dessus des eaux et transporta les martyrs au rivage. Alors Lysias leur dit : "Je vois que vous êtes très forts dans la magie; expliquez-nous cet art. - Nous sommes chrétiens, et non pas magiciens, répondirent-ils: c'est la puissance divine de Jésus-Christ qui se manifeste en nous. Devenez chrétien, et vous en ferez vous-même l'expérience". Les deux martyrs furent jetés dans une fournaise ardente ; mais ils s'y promenèrent comme sur des fleurs. On les crucifia, on les lapida, sans pouvoir les faire mourir; il fallut leur trancher la tête. Leurs trois frères Anthime, Léonce et Euprepius meurent en martyrs avec eux. L'exécution aurait eu lieu un 27 septembre, probablement en l'an 287 .
Les restes des martyrs furent enterrés à Cyr, ville épiscopale de Théodoret (en Syrie). Une autre partie des reliques des saints Côme et Damien fut transportée à Rome. Le pape Félix III éleva une église en l'honneur des deux martyrs (483-492), qu'Urbain VIII embellit au dix-septième siècle. Le pape Symmaque (498-514) leur dédia un oratoire, et Félix IV (526-530) une basilique au Forum, dont les mosaïques sont parmi les plus précieux vestiges de la cité. L'empereur Justinien (527-565) restaura somptueusement la cité en leur honneur. Ayant été guéri d'une dangereuse maladie par l'intercession de Côme et Damien, en remerciement, il reconstruisit et orna leur église à Constantinople, qui devint un lieu de pélerinage
Fêtés le 1er juillet ou le 1er novembre en Orient. Saint Côme et Saint Damien
L’histoire qui suit, résumé des légendes entourant ces saints jumeaux, justifie suffisamment qu’au Moyen Age, ils soient devenus les patrons des docteurs ainsi que d’une variété de professions associées à la médecine, comme, à un certain moment, les barbiers.
Côme et Damien sont les principaux et les plus connus de ces saints vénérés en Orient comme 'anargyroi', les 'sans argent'. Ils pratiquaient en effet la médecine sans demander de rémunérations à leurs patients. (Diocèse aux Armées françaises)
Illustration: Saint Côme et Saint Damien - Société d'Histoire de la Pharmacie
Le 26 septembre, le martyrologe romain fait mémoire des saints Côme et Damien, martyrs. Leur martyre fit d’eux des frères et les miracles fleurirent sur leur tombe, à Cyr en Syrie du nord, au point qu’ils furent considérés comme des médecins guérissant les malades gratuitement.
6 Le Seigneur a donné aux humains le savoir pour que ceux-ci célèbrent ses merveilles. 7 C'est de celles-ci que le pharmacien se sert pour faire des mélanges, et le médecin pour soulager la douleur. 8 Ceux que Dieu a créés restent ainsi en vie; sur toute la terre la santé vient de lui.
Claire- Admin
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- Message n°342
Re: LE SAINT DU JOUR !!
26 Septembre :
C'est l'anniversaire également du Bienheureux Paul VI
- Paul VI et Mgr Romero ainsi que Francesco Spinelli et Vincenzo Romano, Maria Katharina Kasper et Nazaire de Sainte-Thérèse-de-Jésus seront canonisés en la basilique Saint-Pierre le 14 octobre, lors du synode sur les jeunes.
- Paul VI et Mgr Romero seront bientôt canonisés (VaticanNews le 7 mars 2018)
- décret du 7 mars 2018 (en italien)
- 'Vainquons la peur face aux surprises de Dieu', le pape François lors de la béatification de Paul VI, webTV de la CEF.
Giovanni Battista Enrico Antonio Maria Montini: né le 26 septembre 1897 en Lombardie, ordonné prêtre le 29 mai 1920, archevêque de Milan en 1954, créé cardinal en 1958, élu pape le 21 juin 1963 à la mort de Jean XXIII, mort le 6 août 1978 à Castel Gandolfo.
Il a mené à bien le Concile Vatican II, commencé par Jean XXIII; sa conclusion du Concile Vatican II a laissé sa marque dans l'histoire de l'Eglise.
Sur le site du Vatican: Angelus/Regina Coeli, Audiences, Biographie, Constitutions Apostoliques, Discours, Encycliques, Exhortations Apostoliques, Homélies, Lettres, Lettres Apostoliques, Messages, Motu Proprio, Voyages...
Les encycliques
- Une commission médicale reconnaît un miracle au pape Paul VI - Info.catho.be
- 'Paul VI, le pape du dialogue', lors de la conférence intitulée 'Eglises du monde en dialogue', à Espelette – sa ville natale – le 26 août 2014, le cardinal Roger Etchegaray a brossé le portrait du pape Paul VI.
C'est l'anniversaire également du Bienheureux Paul VI
Pape (262 ème) de 1963 à 1978 (✝ 1978)
Pape Paul VI (Giovanni Battista Montini 1897 - 1978)
Béatification le 19 octobre 2014, décret du 10 avril 2014.
Béatification le 19 octobre 2014, décret du 10 avril 2014.
- Paul VI et Mgr Romero ainsi que Francesco Spinelli et Vincenzo Romano, Maria Katharina Kasper et Nazaire de Sainte-Thérèse-de-Jésus seront canonisés en la basilique Saint-Pierre le 14 octobre, lors du synode sur les jeunes.
- Paul VI et Mgr Romero seront bientôt canonisés (VaticanNews le 7 mars 2018)
- décret du 7 mars 2018 (en italien)
- 'Vainquons la peur face aux surprises de Dieu', le pape François lors de la béatification de Paul VI, webTV de la CEF.
Giovanni Battista Enrico Antonio Maria Montini: né le 26 septembre 1897 en Lombardie, ordonné prêtre le 29 mai 1920, archevêque de Milan en 1954, créé cardinal en 1958, élu pape le 21 juin 1963 à la mort de Jean XXIII, mort le 6 août 1978 à Castel Gandolfo.
Homme intellectuellement brillant, d'une grande profondeur spirituelle, humble, réservé et doux, d'une grande courtoisie, il est l'un des papes qui ont le plus voyagé et le premier à être allé sur les cinq continents.
Il a mené à bien le Concile Vatican II, commencé par Jean XXIII; sa conclusion du Concile Vatican II a laissé sa marque dans l'histoire de l'Eglise.
Sur le site du Vatican: Angelus/Regina Coeli, Audiences, Biographie, Constitutions Apostoliques, Discours, Encycliques, Exhortations Apostoliques, Homélies, Lettres, Lettres Apostoliques, Messages, Motu Proprio, Voyages...
Les encycliques
- Trentième anniversaire de la mort de Paul VI, Benoît XVI rend grâce pour la vie d'un grand pape - Eglise catholique en France
- Extraits du discours du Pape Paul VI pour l'ouverture de la 2eme session du concile Vatican II
- Une commission médicale reconnaît un miracle au pape Paul VI - Info.catho.be
- 'Paul VI, le pape du dialogue', lors de la conférence intitulée 'Eglises du monde en dialogue', à Espelette – sa ville natale – le 26 août 2014, le cardinal Roger Etchegaray a brossé le portrait du pape Paul VI.
https://nominis.cef.fr/contenus/saint/12868/Bienheureux-Paul-VI.html
AnneLéa- Messages : 262
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- Message n°343
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Saints Côme et Damien sont des Saints pour aujourd'hui et pour hier selon des liens différents.
https://nominis.cef.fr/
Saint Adérit
(3ème s)
Saints Adolphe et Jean
Martyrs à Cordoue ( v. 845)
Saint Anthime l'Ibère
martyr ( 1716)
Sainte Aquiline
( 1764)
Saint Bonfils
évêque ( v. 1115)
Saint Caïus
évêque de Milan (3ème s.)
Saint Callistrate
et ses compagnons martyrs (3ème s.)
Saint Elzéar de Sabran
et la bienheureuse Delphine, son épouse ( 1323)
Saints Florentin et Hilaire
Martyrs en Bourgogne (3ème s.)
Sainte Hiltrude
Moniale à Liessies, dans le Hainaut (9ème s.)
Bienheureux Jean-Baptiste Laborier du Vivier
diacre et martyr ( 1794)
Bienheureux Joseph, Fidèle, Françoise-Xavière, Hermie
martyrs de la guerre civile espagnole ( 1936)
Bienheureux Laurent de Ripafratta
dominicain ( v. 1456)
Saint Marc
(1er s.)
Vénérable Maurice Garrigou
fondateur de l'Institut Notre Dame de Compassion ( 1852)
Saint Sabbatios
ermite à Solovki ( 1435)
http://mobile.evangelizo.org/saintDetails.php?id=6852
Saint Vincent de Paul Prêtre, Fondateur d'Ordres (1581-1660)
Ce saint, dont le nom est devenu synonyme de charité, est l'une des plus pures gloires de la France et de l'humanité tout entière. Vincent naît à Pouy, près de Dax (France), le 24 avril 1581. Ses parents faisaient valoir une petite ferme et vivaient du travail de leurs mains. Les premières années de Vincent se passèrent à la garde des troupeaux. Un jour qu'il avait ramassé jusqu'à trente sous, somme considérable pour lui, il la donna au malheureux qui lui parut le plus délaissé. Quand ses parents l'envoyaient au moulin, s'il rencontrait des pauvres sur sa route, il ouvrait le sac de farine et leur en donnait à discrétion.
Son père, témoin de sa charité et devinant sa rare intelligence, résolut de s'imposer les plus durs sacrifices pour le faire étudier et le pousser au sacerdoce : « Il sera bon prêtre, disait-il, car il a le cœur tendre. » À vingt ans, il étudie la théologie à Toulouse et reçoit bientôt le grade de docteur.
Ordonné en 1600, à l’âge de 19 ans, un an après son ordination il se rend à Marseille pour recueillir un legs que lui a laissé un de ses amis. Au retour, voyageant par mer pour se rendre à Narbonne, il est pris par des pirates et emmené captif en Afrique. Sa captivité, d'abord très dure et accompagnée de fortes épreuves pour sa foi, se termina par la conversion de son maître, qui lui rendit la liberté.
Les circonstances le font nommer aumônier général des galères, et il se dévoue au salut de ces malheureux criminels avec une charité couronnée des plus grands succès. La Providence semble le conduire partout où il y a des plaies de l'humanité à guérir.
À une époque où la famine et les misères de toutes sortes exercent les plus affreux ravages, il fait des prodiges de dévouement; des sommes incalculables passent par ses mains dans le sein des pauvres, il sauve à lui seul des villes et des provinces entières. Ne pouvant se multiplier, il fonde - en 1617 en France, en 1634 en Italie -, puis en divers lieux, des Confréries de Dames de la Charité (devenues aujourd'hui les Équipes Saint-Vincent — AIC), puis l'ordre des Filles de la Charité (1623), plus connues sous le nom des Sœurs de Saint-Vincent-de-Paul. Nulle misère ne le laisse insensible ; il trouve le moyen de ramasser lui-même et de protéger partout des multitudes d'enfants exposés à l'abandon et à la mort, et mérite le nom de Père des enfants trouvés.
Il a formé des légions d'anges de charité ; mais il lui faut des légions d'apôtres, et il fonde les Prêtres de la Mission (1625), destinés à évangéliser la France et même les peuples infidèles.
En 1638 débute l'œuvre des « Enfants Trouvés ». Il créa pour cela un établissement pour les enfants trouvés. Son action ne s'arrêtait jamais. Il envoyait ses missionnaires dans tout le royaume et à l'étranger: - 1639 voit Vincent organisé les secours en Lorraine (ravagée par la guerre, la peste et la famine). - 1646 Fondation de la mission d'Alger. - 1648 Fondation de la mission de Madagascar. - 1649 Démarche de Saint Vincent auprès de la Reine et Mazarin en faveur de la paix. - 1651 Vincent organise des secours en Picardie, Champagne et Ile-de France, dévastées par la guerre. C'est l'année de la Fondation de la mission de Pologne.
Accablé d'infirmités et de souffrances à la fin de sa vie, il meurt à Saint-Lazare le 27 septembre 1660. Louise de Marillac était décédée peu de temps avant lui le 15 mars 1660. On lui fit des funérailles exceptionnelles. Toutes les œuvres qu'il avait créées étaient représentées, Les princes se mêlaient aux pauvres dans la foule venue honorer le bienfaiteur que l'on vénéra comme un saint.
Il fut béatifié par Benoît XIII (Pietro Francesco Orsini, 1724-1730) le 12 août 1729 et canonisé par Clément XII (Lorenzo Corsini, 1730-1740) le 16 juin 1737. Actuellement son corps est exposé dans la Chapelle des Lazaristes, 95, rue de Sèvres, à Paris-VIe.
https://nominis.cef.fr/
Saint Adérit
(3ème s)
Saints Adolphe et Jean
Martyrs à Cordoue ( v. 845)
Saint Anthime l'Ibère
martyr ( 1716)
Sainte Aquiline
( 1764)
Saint Bonfils
évêque ( v. 1115)
Saint Caïus
évêque de Milan (3ème s.)
Saint Callistrate
et ses compagnons martyrs (3ème s.)
Saint Elzéar de Sabran
et la bienheureuse Delphine, son épouse ( 1323)
Saints Florentin et Hilaire
Martyrs en Bourgogne (3ème s.)
Sainte Hiltrude
Moniale à Liessies, dans le Hainaut (9ème s.)
Bienheureux Jean-Baptiste Laborier du Vivier
diacre et martyr ( 1794)
Bienheureux Joseph, Fidèle, Françoise-Xavière, Hermie
martyrs de la guerre civile espagnole ( 1936)
Bienheureux Laurent de Ripafratta
dominicain ( v. 1456)
Saint Marc
(1er s.)
Vénérable Maurice Garrigou
fondateur de l'Institut Notre Dame de Compassion ( 1852)
Saint Sabbatios
ermite à Solovki ( 1435)
http://mobile.evangelizo.org/saintDetails.php?id=6852
Saint Vincent de Paul Prêtre, Fondateur d'Ordres (1581-1660)
Ce saint, dont le nom est devenu synonyme de charité, est l'une des plus pures gloires de la France et de l'humanité tout entière. Vincent naît à Pouy, près de Dax (France), le 24 avril 1581. Ses parents faisaient valoir une petite ferme et vivaient du travail de leurs mains. Les premières années de Vincent se passèrent à la garde des troupeaux. Un jour qu'il avait ramassé jusqu'à trente sous, somme considérable pour lui, il la donna au malheureux qui lui parut le plus délaissé. Quand ses parents l'envoyaient au moulin, s'il rencontrait des pauvres sur sa route, il ouvrait le sac de farine et leur en donnait à discrétion.
Son père, témoin de sa charité et devinant sa rare intelligence, résolut de s'imposer les plus durs sacrifices pour le faire étudier et le pousser au sacerdoce : « Il sera bon prêtre, disait-il, car il a le cœur tendre. » À vingt ans, il étudie la théologie à Toulouse et reçoit bientôt le grade de docteur.
Ordonné en 1600, à l’âge de 19 ans, un an après son ordination il se rend à Marseille pour recueillir un legs que lui a laissé un de ses amis. Au retour, voyageant par mer pour se rendre à Narbonne, il est pris par des pirates et emmené captif en Afrique. Sa captivité, d'abord très dure et accompagnée de fortes épreuves pour sa foi, se termina par la conversion de son maître, qui lui rendit la liberté.
Les circonstances le font nommer aumônier général des galères, et il se dévoue au salut de ces malheureux criminels avec une charité couronnée des plus grands succès. La Providence semble le conduire partout où il y a des plaies de l'humanité à guérir.
À une époque où la famine et les misères de toutes sortes exercent les plus affreux ravages, il fait des prodiges de dévouement; des sommes incalculables passent par ses mains dans le sein des pauvres, il sauve à lui seul des villes et des provinces entières. Ne pouvant se multiplier, il fonde - en 1617 en France, en 1634 en Italie -, puis en divers lieux, des Confréries de Dames de la Charité (devenues aujourd'hui les Équipes Saint-Vincent — AIC), puis l'ordre des Filles de la Charité (1623), plus connues sous le nom des Sœurs de Saint-Vincent-de-Paul. Nulle misère ne le laisse insensible ; il trouve le moyen de ramasser lui-même et de protéger partout des multitudes d'enfants exposés à l'abandon et à la mort, et mérite le nom de Père des enfants trouvés.
Il a formé des légions d'anges de charité ; mais il lui faut des légions d'apôtres, et il fonde les Prêtres de la Mission (1625), destinés à évangéliser la France et même les peuples infidèles.
En 1638 débute l'œuvre des « Enfants Trouvés ». Il créa pour cela un établissement pour les enfants trouvés. Son action ne s'arrêtait jamais. Il envoyait ses missionnaires dans tout le royaume et à l'étranger: - 1639 voit Vincent organisé les secours en Lorraine (ravagée par la guerre, la peste et la famine). - 1646 Fondation de la mission d'Alger. - 1648 Fondation de la mission de Madagascar. - 1649 Démarche de Saint Vincent auprès de la Reine et Mazarin en faveur de la paix. - 1651 Vincent organise des secours en Picardie, Champagne et Ile-de France, dévastées par la guerre. C'est l'année de la Fondation de la mission de Pologne.
Accablé d'infirmités et de souffrances à la fin de sa vie, il meurt à Saint-Lazare le 27 septembre 1660. Louise de Marillac était décédée peu de temps avant lui le 15 mars 1660. On lui fit des funérailles exceptionnelles. Toutes les œuvres qu'il avait créées étaient représentées, Les princes se mêlaient aux pauvres dans la foule venue honorer le bienfaiteur que l'on vénéra comme un saint.
Il fut béatifié par Benoît XIII (Pietro Francesco Orsini, 1724-1730) le 12 août 1729 et canonisé par Clément XII (Lorenzo Corsini, 1730-1740) le 16 juin 1737. Actuellement son corps est exposé dans la Chapelle des Lazaristes, 95, rue de Sèvres, à Paris-VIe.
Claire- Admin
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- Message n°344
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Je ne savais pas que St Vincent de Paul avait été enlevé par des pirates, comme quoi il est intéressant de relire la vie de ces grands saints !
AnneLéa- Messages : 262
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- Message n°345
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Saint Wenceslas
http://www.introibo.fr/28-09-St-Wenceslas-martyr
Né vers 907, mort en 929. Canonisé entre 976 et 996, fête en 1729.
Wenceslas, duc de Bohême, est né près de Libusin en région pragoise eut pour père Wratislas, qui était chrétien, était le prince Vratislav Ier de Bohème (fondateur de l’église Saint George et troisième régnant de la dynastie des Premyslid) et pour mère Drahomire, qui était païenne. Élevé pieusement par son aïeule Ludmille, femme d’une très grande sainteté, il se signala dans la pratique de toutes les vertus. Toute sa vie, il conserva avec le plus grand soin sa virginité sans tache. Sa mère parvenue à l’administration du royaume par le meurtre odieux de Ludmille, et vivant dans l’impiété ainsi que son plus jeune fils Boleslas, excita contre elle l’indignation des nobles,et ceux-ci, fatigués d’un règne tyrannique et impie, secouèrent le joug de la mère et du fils. Assemblés dans la ville de Prague, ils se choisirent pour roi Wenceslas.
. Celui-ci gouverna son royaume plus par sa bonté que par l’exercice de son autorité. Il secourait les orphelins, les veuves et les pauvres avec tant de charité, qu’on le vit parfois, durant la nuit, porter sur ses épaules du bois destiné aux indigents, assister fréquemment à leurs inhumations, délivrer les captifs, visiter les prisonniers par des nuits affreuses, et bien souvent les consoler par ses aumônes et ses conseils. Telle:tait la mansuétude de ce prince, qu’il déplorait amèrement d’avoir à prononcer la sentence de mort contre un coupable. Il avait pour les Prêtres une très grande vénération, et, de ses mains, il semait le froment et pressait les raisins qui devaient fournir la matière au saint Sacrifice de la Messe. La nuit, marchant pieds nus sur la neige et sur la glace, il faisait le tour des églises, ses pas restant marqués sur la terre par des empreintes chaudes et sanglantes.
. Les Anges se constituèrent les gardiens de son corps. Un jour, en effet, qu’il s’apprêtait à engager un combat singulier avec Radislas, duc de Gurime, dans le but de pourvoir au salut des siens, on vit des Anges lui apporter des armes, et on les entendit adresser à son adversaire ces paroles : « Ne le frappe pas. » Saisi de terreur, son ennemi se jeta humblement à ses pieds et lui demanda grâce. Un autre jour qu’il faisait un voyage en Germanie, l’empereur, à l’approche de Wenceslas, vit des Anges décorer ce Saint d’une croix d’or. Se levant alors aussitôt de son trône, il alla le recevoir dans ses bras, le revêtit des insignes royaux et lui fit don du bras de saint Vite. Cependant l’impie Boleslas, à l’instigation de sa mère, après l’avoir reçu à sa table, s’en alla, avec des complices le tuer dans l’église où il était en prière, car le Saint prévoyait bien la mort qu’on lui préparait. Son sang jaillit sur la muraille et l’on en voit encore aujourd’hui les traces. Dieu vengea ce meurtre : la terre engloutit cette mère dénaturée, et les meurtriers périrent misérablement de diverses manières.
Dès le XIème siècle, il est reconnu comme le patron national de la Bohème.
Il est le saint patron de la République tchèque, mais vous pouvez aussi à juste titre l'invoquer comme héritier de votre nation, vous lui demanderez de ne pas permettre qu'elle périsse, Wencesla est mort martyr pour le christ.
http://mobile.evangelizo.org/saintsList.php
St Wenceslas
St Simon de Rojas
Bx Luigi Monza
St Ennemond
Sts Chuniald et Gisilaire
Ste Lioba
Bx Bernardino de Feltre
BBx Jean Shozaburo et 5 compagnons
Bx François-Xavier Ponsa
Bse Amalie Abad Casasempere
Bx Joseph Tarrats Comaposada
Bx Nicétas Budka
St Laurent Ruiz et 15 comp.
Sts Alphée
St Chariton
St Zama
St Exupère
Ste Eustochium
St Salonius
St Fauste
http://www.introibo.fr/28-09-St-Wenceslas-martyr
Né vers 907, mort en 929. Canonisé entre 976 et 996, fête en 1729.
Wenceslas, duc de Bohême, est né près de Libusin en région pragoise eut pour père Wratislas, qui était chrétien, était le prince Vratislav Ier de Bohème (fondateur de l’église Saint George et troisième régnant de la dynastie des Premyslid) et pour mère Drahomire, qui était païenne. Élevé pieusement par son aïeule Ludmille, femme d’une très grande sainteté, il se signala dans la pratique de toutes les vertus. Toute sa vie, il conserva avec le plus grand soin sa virginité sans tache. Sa mère parvenue à l’administration du royaume par le meurtre odieux de Ludmille, et vivant dans l’impiété ainsi que son plus jeune fils Boleslas, excita contre elle l’indignation des nobles,et ceux-ci, fatigués d’un règne tyrannique et impie, secouèrent le joug de la mère et du fils. Assemblés dans la ville de Prague, ils se choisirent pour roi Wenceslas.
. Celui-ci gouverna son royaume plus par sa bonté que par l’exercice de son autorité. Il secourait les orphelins, les veuves et les pauvres avec tant de charité, qu’on le vit parfois, durant la nuit, porter sur ses épaules du bois destiné aux indigents, assister fréquemment à leurs inhumations, délivrer les captifs, visiter les prisonniers par des nuits affreuses, et bien souvent les consoler par ses aumônes et ses conseils. Telle:tait la mansuétude de ce prince, qu’il déplorait amèrement d’avoir à prononcer la sentence de mort contre un coupable. Il avait pour les Prêtres une très grande vénération, et, de ses mains, il semait le froment et pressait les raisins qui devaient fournir la matière au saint Sacrifice de la Messe. La nuit, marchant pieds nus sur la neige et sur la glace, il faisait le tour des églises, ses pas restant marqués sur la terre par des empreintes chaudes et sanglantes.
. Les Anges se constituèrent les gardiens de son corps. Un jour, en effet, qu’il s’apprêtait à engager un combat singulier avec Radislas, duc de Gurime, dans le but de pourvoir au salut des siens, on vit des Anges lui apporter des armes, et on les entendit adresser à son adversaire ces paroles : « Ne le frappe pas. » Saisi de terreur, son ennemi se jeta humblement à ses pieds et lui demanda grâce. Un autre jour qu’il faisait un voyage en Germanie, l’empereur, à l’approche de Wenceslas, vit des Anges décorer ce Saint d’une croix d’or. Se levant alors aussitôt de son trône, il alla le recevoir dans ses bras, le revêtit des insignes royaux et lui fit don du bras de saint Vite. Cependant l’impie Boleslas, à l’instigation de sa mère, après l’avoir reçu à sa table, s’en alla, avec des complices le tuer dans l’église où il était en prière, car le Saint prévoyait bien la mort qu’on lui préparait. Son sang jaillit sur la muraille et l’on en voit encore aujourd’hui les traces. Dieu vengea ce meurtre : la terre engloutit cette mère dénaturée, et les meurtriers périrent misérablement de diverses manières.
Dès le XIème siècle, il est reconnu comme le patron national de la Bohème.
Il est le saint patron de la République tchèque, mais vous pouvez aussi à juste titre l'invoquer comme héritier de votre nation, vous lui demanderez de ne pas permettre qu'elle périsse, Wencesla est mort martyr pour le christ.
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St Wenceslas
St Simon de Rojas
Bx Luigi Monza
St Ennemond
Sts Chuniald et Gisilaire
Ste Lioba
Bx Bernardino de Feltre
BBx Jean Shozaburo et 5 compagnons
Bx François-Xavier Ponsa
Bse Amalie Abad Casasempere
Bx Joseph Tarrats Comaposada
Bx Nicétas Budka
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AnneLéa- Messages : 262
Date d'inscription : 18/08/2014
Localisation : Québec
- Message n°346
Re: LE SAINT DU JOUR !!
[size=18]http://mobile.evangelizo.org/saintsList.php
Sts Michel
Bx Charles de Blois
St René Goupil
St Nicola de Forca
St Jan de Dukla
Sts Martyrs à Nagasaki
Bx Jacques Mestre Iborra
Bx Paul Bori Puig
Bx Vincent Sales Genovés
Bx Darius Hernandez Morato
Bx François de Paule Castello y Aleu
St Eutychès
Stes Ripsime
St Fraterne
St Cyriaque
St Litwin
St Alaric
St Maurice
Bx Jean de Montmir
[/size]
http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-10669752.html
29 septembre : Fête des Saints Archanges Michel, Gabriel et Raphaël
Avec les Saints Archanges, l'Église, en ce jour, honore tous les bons anges, dont Saint Michel a été le chef et le modèle au jour de la révolte de Lucifer et des mauvais anges. La Tradition - notamment la division opérée par le Pseudo-Denys l’Aréopagite - enseigne que les anges sont divisés en neuf Choeurs et en trois Hiérarchies : Les Anges, les Archanges et les Vertus; les Puissances, les Principautés et les Dominations; enfin, plus haut encore, les Trônes, les Chérubins et les Séraphins. Leur occupation est de contempler Dieu, de L'aimer, de Le louer et d'exécuter Ses Volontés pour la conduite de l'univers et pour le salut des hommes. Aussi les voyons-nous chargés de différentes missions sur la terre, auprès des personnes, des familles, des paroisses, des diocèses, des royaumes, de l'Église entière. Ceux dont l'Écriture fait une mention particulière sont, outre l'Archange Saint Michel, l'Archange Gabriel ("la force de Dieu"), à qui semble avoir été confié le soin de tout ce qui regarde le mystère de l'Incarnation, et l'Archange Raphaël ("Dieu qui guérit"), qui conduisit et ramena si merveilleusement le jeune Tobie. Saint Michel ("qui est comme Dieu ?") a été fait non seulement Prince des Anges, mais aussi Prince des âmes qui doivent remplir les places demeurées vides par la chute des démons. Les Saints lui attribuent la plupart des apparitions mentionnées dans l'Ancien Testament. C'est lui, disent-ils, qui retint la main d'Abraham prêt à immoler son fils Isaac; c'est lui qui apparut à Josué et le rendit maître de Jéricho par la chute de ses tours et de ses murailles; c'est lui qui dirigea l'arche de Noé par-dessus les eaux du déluge; c'est lui qui lutta contre Jacob et le bénit; c'est lui qui donna la Loi à Moïse sur la montagne du Sinaï; qui rendit David victorieux de Goliath et le préserva de la persécution de Saül, etc. Il a été le protecteur de la Synagogue; il est maintenant le protecteur de l'Église. L'Histoire nous rapporte tant de merveilles de cet Ange sublime, qu'on ne peut douter qu'il ne soit, dans les desseins de Dieu, l'un des principaux instruments de Sa puissance et de Sa bonté. L'assistance que la France a souvent reçue de lui le fait regarder comme le protecteur spécial de ce royaume.
Prière à St Michel, St Gabriel et St Raphaël
Glorieux saint Michel, prince de la milice céleste,
protecteur de l'Eglise universelle,
défendez-nous contre tous nos ennemis visibles et invisibles,
et ne permettez pas que nous tombions jamais sous leur cruelle tyrannie.
Saint Gabriel, vous qui êtes appelé à juste titre la force de Dieu,
puisque vous avez été choisi pour annoncer à Marie
le Mystère où le Tout-Puissant a déployé la force de son bras,
faites-nous connaître les trésors renfermés dans la personne du Fils de Dieu, et soyez notre protecteur auprès de son auguste Mère.
Saint Raphaël, guide charitable des voyageurs,
vous qui par la vertu divine, opérez des guérisons miraculeuses,
daignez nous guider dans le pèlerinage de cette vie,
et guérir les maladies de nos âmes et celles de nos corps.
Amen.
Sts Michel
Bx Charles de Blois
St René Goupil
St Nicola de Forca
St Jan de Dukla
Sts Martyrs à Nagasaki
Bx Jacques Mestre Iborra
Bx Paul Bori Puig
Bx Vincent Sales Genovés
Bx Darius Hernandez Morato
Bx François de Paule Castello y Aleu
St Eutychès
Stes Ripsime
St Fraterne
St Cyriaque
St Litwin
St Alaric
St Maurice
Bx Jean de Montmir
[/size]
http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-10669752.html
29 septembre : Fête des Saints Archanges Michel, Gabriel et Raphaël
Avec les Saints Archanges, l'Église, en ce jour, honore tous les bons anges, dont Saint Michel a été le chef et le modèle au jour de la révolte de Lucifer et des mauvais anges. La Tradition - notamment la division opérée par le Pseudo-Denys l’Aréopagite - enseigne que les anges sont divisés en neuf Choeurs et en trois Hiérarchies : Les Anges, les Archanges et les Vertus; les Puissances, les Principautés et les Dominations; enfin, plus haut encore, les Trônes, les Chérubins et les Séraphins. Leur occupation est de contempler Dieu, de L'aimer, de Le louer et d'exécuter Ses Volontés pour la conduite de l'univers et pour le salut des hommes. Aussi les voyons-nous chargés de différentes missions sur la terre, auprès des personnes, des familles, des paroisses, des diocèses, des royaumes, de l'Église entière. Ceux dont l'Écriture fait une mention particulière sont, outre l'Archange Saint Michel, l'Archange Gabriel ("la force de Dieu"), à qui semble avoir été confié le soin de tout ce qui regarde le mystère de l'Incarnation, et l'Archange Raphaël ("Dieu qui guérit"), qui conduisit et ramena si merveilleusement le jeune Tobie. Saint Michel ("qui est comme Dieu ?") a été fait non seulement Prince des Anges, mais aussi Prince des âmes qui doivent remplir les places demeurées vides par la chute des démons. Les Saints lui attribuent la plupart des apparitions mentionnées dans l'Ancien Testament. C'est lui, disent-ils, qui retint la main d'Abraham prêt à immoler son fils Isaac; c'est lui qui apparut à Josué et le rendit maître de Jéricho par la chute de ses tours et de ses murailles; c'est lui qui dirigea l'arche de Noé par-dessus les eaux du déluge; c'est lui qui lutta contre Jacob et le bénit; c'est lui qui donna la Loi à Moïse sur la montagne du Sinaï; qui rendit David victorieux de Goliath et le préserva de la persécution de Saül, etc. Il a été le protecteur de la Synagogue; il est maintenant le protecteur de l'Église. L'Histoire nous rapporte tant de merveilles de cet Ange sublime, qu'on ne peut douter qu'il ne soit, dans les desseins de Dieu, l'un des principaux instruments de Sa puissance et de Sa bonté. L'assistance que la France a souvent reçue de lui le fait regarder comme le protecteur spécial de ce royaume.
Prière à St Michel, St Gabriel et St Raphaël
Glorieux saint Michel, prince de la milice céleste,
protecteur de l'Eglise universelle,
défendez-nous contre tous nos ennemis visibles et invisibles,
et ne permettez pas que nous tombions jamais sous leur cruelle tyrannie.
Saint Gabriel, vous qui êtes appelé à juste titre la force de Dieu,
puisque vous avez été choisi pour annoncer à Marie
le Mystère où le Tout-Puissant a déployé la force de son bras,
faites-nous connaître les trésors renfermés dans la personne du Fils de Dieu, et soyez notre protecteur auprès de son auguste Mère.
Saint Raphaël, guide charitable des voyageurs,
vous qui par la vertu divine, opérez des guérisons miraculeuses,
daignez nous guider dans le pèlerinage de cette vie,
et guérir les maladies de nos âmes et celles de nos corps.
Amen.
AnneLéa- Messages : 262
Date d'inscription : 18/08/2014
Localisation : Québec
- Message n°347
Re: LE SAINT DU JOUR !!
http://mobile.evangelizo.org/saintsList.php
St Jérôme
St François Borgia
Bse Félicia Meda
Bx Jean-Nicolas Cordier
Bx Federico Albert
Ste Thérèse de l’Enfant-Jésus
St Antonin
Sts Ours et Victor
St Grégoire l'Illuminateur
Ste Eusébie de Marseille
St Honorius
St Simon
St Aimé
St Ismidon
https://viechretienne.catholique.org/saints/4752-saint-jerome
Saint Jérôme
Prêtre, Docteur de l’Église (340-420)
Saint Jérôme naquit en Dalmatie, de parents riches et illustres, qui ne négligèrent rien pour son éducation. Les séductions de Rome entraînèrent un instant Jérôme hors des voies de l’Évangile ; mais bientôt, revenant à des idées plus sérieuses, il ne songea plus qu’à pleurer ses péchés et se retira dans une solitude profonde, près d’Antioche, n’ayant pour tout bagage qu’une collection de livres précieux qu’il avait faite dans ses voyages.
L’ennemi des âmes poursuivit Jérôme jusque dans son désert, et là, lui rappelant les plaisirs de Rome, réveilla dans son imagination de dangereux fantômes. Mais, loin de se laisser abattre par ces assauts continuels, il redoubla d’austérités. Ses prières et ses larmes furent enfin victorieuses, et les attaques de Satan ne servirent qu’à faire mieux éclater la sainteté du jeune moine.
Avec des auteurs sacrés, Jérôme avait emporté au désert quelques auteurs profanes ; il se plaisait à converser avec Cicéron et Quintillien. Mais Dieu, qui réservait pour Lui seul les trésors de cet esprit, ne permit plus au solitaire de goûter à ces sources humaines, et, dans une vision célèbre, Il lui fit comprendre qu’il devait se donner tout entier aux études saintes : "Non, lui disait une voix pendant son sommeil, tu n’es pas chrétien, tu es cicéronien !" Et Jérôme s’écriait en pleurant : "Seigneur, si désormais je prends un livre profane, si je le lis, je consens à être traité comme un apostat."
Son unique occupation fut la Sainte Écriture. À Antioche, puis en Palestine, puis à Rome, puis enfin à Bethléem, où il passa les années de sa vieillesse, il s’occupa du grand travail de la traduction des Saints Livres sur le texte original, et il a la gloire unique d’avoir laissé à l’Église cette version célèbre appelée la Vulgate, version officielle et authentique, qu’on peut et doit suivre en toute sécurité.
Une autre gloire de saint Jérôme, c’est d’avoir été le secrétaire du concile de Constantinople, puis le secrétaire du Pape saint Damase. Après la mort de ce Pape, l’envie et la calomnie chassèrent de Rome ce grand défenseur de la foi, et il alla terminer ses jours dans la solitude, à Bethléem, près du berceau du Christ
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/jerome/index.htm
Sur le lien ci haut mentionné il y a une mine de détails sur ce Saint, très instructifs et super intéressants, aux intéressé d'aller consulter, il y a une lette qu'il a écrit qui nous parle de l’adultère et du mariage :et aussi beaucoup d'autres sujets d'actualité de nos jours qui ont été mis à l'oubliette pour adopter l'esprit mondain que Jésus rejette et condamne tant, lorsque il était sur la terre
Saint jérome docteur de l'eglise"
AU PRÊTRE AMANDUS. RÉPONSE A DIVERSES QUESTIONS. — DE L’ADULTÈRE. — DU MARIAGE.
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/jerome/index.htm
Lettre écrite du monastère de Bethléem, en 394
Il y a aussi Ste Thérèse de l'Enfant Jésus de la Ste Face qui est citée pour le 30 septembre , j'ai une panoplie de documents sur elle , car c'est la Sainte qui m'a choisi cette année , dans ma jeunesse on fêtait Ste Thérèse le 3 octobre c'était la patronne de ma mère , d'une de mes cousines et aussi une de mes amies et comme dans le missel romain de ma tendre enfance elle était fêtée le 3 octobre pour moi , ça demeure le 3 que je l'a fête , là est la raison du pourquoi je n'ai rien mentionné sur elle , mais rien n'empêche Claire ou une autre d'en faire mention car c'est une grande Sainte et accessible à tout le monde, comment ne pas l'aimer et la prier elle qui a dit qu'elle répandrait sur nous après sa mort des pluies de roses .
St Jérôme
St François Borgia
Bse Félicia Meda
Bx Jean-Nicolas Cordier
Bx Federico Albert
Ste Thérèse de l’Enfant-Jésus
St Antonin
Sts Ours et Victor
St Grégoire l'Illuminateur
Ste Eusébie de Marseille
St Honorius
St Simon
St Aimé
St Ismidon
https://viechretienne.catholique.org/saints/4752-saint-jerome
Saint Jérôme
Prêtre, Docteur de l’Église (340-420)
Saint Jérôme naquit en Dalmatie, de parents riches et illustres, qui ne négligèrent rien pour son éducation. Les séductions de Rome entraînèrent un instant Jérôme hors des voies de l’Évangile ; mais bientôt, revenant à des idées plus sérieuses, il ne songea plus qu’à pleurer ses péchés et se retira dans une solitude profonde, près d’Antioche, n’ayant pour tout bagage qu’une collection de livres précieux qu’il avait faite dans ses voyages.
L’ennemi des âmes poursuivit Jérôme jusque dans son désert, et là, lui rappelant les plaisirs de Rome, réveilla dans son imagination de dangereux fantômes. Mais, loin de se laisser abattre par ces assauts continuels, il redoubla d’austérités. Ses prières et ses larmes furent enfin victorieuses, et les attaques de Satan ne servirent qu’à faire mieux éclater la sainteté du jeune moine.
Avec des auteurs sacrés, Jérôme avait emporté au désert quelques auteurs profanes ; il se plaisait à converser avec Cicéron et Quintillien. Mais Dieu, qui réservait pour Lui seul les trésors de cet esprit, ne permit plus au solitaire de goûter à ces sources humaines, et, dans une vision célèbre, Il lui fit comprendre qu’il devait se donner tout entier aux études saintes : "Non, lui disait une voix pendant son sommeil, tu n’es pas chrétien, tu es cicéronien !" Et Jérôme s’écriait en pleurant : "Seigneur, si désormais je prends un livre profane, si je le lis, je consens à être traité comme un apostat."
Son unique occupation fut la Sainte Écriture. À Antioche, puis en Palestine, puis à Rome, puis enfin à Bethléem, où il passa les années de sa vieillesse, il s’occupa du grand travail de la traduction des Saints Livres sur le texte original, et il a la gloire unique d’avoir laissé à l’Église cette version célèbre appelée la Vulgate, version officielle et authentique, qu’on peut et doit suivre en toute sécurité.
Une autre gloire de saint Jérôme, c’est d’avoir été le secrétaire du concile de Constantinople, puis le secrétaire du Pape saint Damase. Après la mort de ce Pape, l’envie et la calomnie chassèrent de Rome ce grand défenseur de la foi, et il alla terminer ses jours dans la solitude, à Bethléem, près du berceau du Christ
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/jerome/index.htm
Sur le lien ci haut mentionné il y a une mine de détails sur ce Saint, très instructifs et super intéressants, aux intéressé d'aller consulter, il y a une lette qu'il a écrit qui nous parle de l’adultère et du mariage :et aussi beaucoup d'autres sujets d'actualité de nos jours qui ont été mis à l'oubliette pour adopter l'esprit mondain que Jésus rejette et condamne tant, lorsque il était sur la terre
Saint jérome docteur de l'eglise"
AU PRÊTRE AMANDUS. RÉPONSE A DIVERSES QUESTIONS. — DE L’ADULTÈRE. — DU MARIAGE.
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/jerome/index.htm
Lettre écrite du monastère de Bethléem, en 394
Il y a aussi Ste Thérèse de l'Enfant Jésus de la Ste Face qui est citée pour le 30 septembre , j'ai une panoplie de documents sur elle , car c'est la Sainte qui m'a choisi cette année , dans ma jeunesse on fêtait Ste Thérèse le 3 octobre c'était la patronne de ma mère , d'une de mes cousines et aussi une de mes amies et comme dans le missel romain de ma tendre enfance elle était fêtée le 3 octobre pour moi , ça demeure le 3 que je l'a fête , là est la raison du pourquoi je n'ai rien mentionné sur elle , mais rien n'empêche Claire ou une autre d'en faire mention car c'est une grande Sainte et accessible à tout le monde, comment ne pas l'aimer et la prier elle qui a dit qu'elle répandrait sur nous après sa mort des pluies de roses .
Claire- Admin
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- Message n°348
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Bonjour !
C'est vrai que sainte Thérèse est morte un 30 septembre mais chez nous elle est fêtée le 1er Octobre, mais certains aussi la fêtent le 3 Octobre, je ne sais pas pourquoi.....
Le 01 octobre 2018
10h Prière de Laudes en présence des reliques de sainte Thérèse, Basilique supérieure 10h30 Messe solennelle de sainte Thérèse, Basilique supérieure 14h15 Conférence « La prière chez sainte Thérèse », Père Patrick Lemoine, Centre Sainte Jean-Paul II 15h30 Messe des pèlerins, Basilique inférieure 18h Vêpres, Carmel 20h30 Spectacle en costumes d’époque «Je vous attendais… » Récréation pieuse comme […]
En savoir plus ...
https://www.therese-de-lisieux.catholique.fr/type-agenda/les-fetes-de-sainte-therese-fr/
C'est vrai que sainte Thérèse est morte un 30 septembre mais chez nous elle est fêtée le 1er Octobre, mais certains aussi la fêtent le 3 Octobre, je ne sais pas pourquoi.....
Solennité de Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus de la Sainte Face
Le 01 octobre 2018
10h Prière de Laudes en présence des reliques de sainte Thérèse, Basilique supérieure 10h30 Messe solennelle de sainte Thérèse, Basilique supérieure 14h15 Conférence « La prière chez sainte Thérèse », Père Patrick Lemoine, Centre Sainte Jean-Paul II 15h30 Messe des pèlerins, Basilique inférieure 18h Vêpres, Carmel 20h30 Spectacle en costumes d’époque «Je vous attendais… » Récréation pieuse comme […]
En savoir plus ...
https://www.therese-de-lisieux.catholique.fr/type-agenda/les-fetes-de-sainte-therese-fr/
AZUR- Messages : 1736
Date d'inscription : 31/10/2014
Localisation : France
- Message n°349
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Ah, j’ignorais qu’elle était allée au Ciel un 30 septembre!
Merci à vous 2 pour cette info!
Merci à vous 2 pour cette info!
AnneLéa- Messages : 262
Date d'inscription : 18/08/2014
Localisation : Québec
- Message n°350
Re: LE SAINT DU JOUR !!
http://mobile.evangelizo.org/saintsList.php
Ste Thérèse de l'Enfant Jésus
St Romain le Mélode
Bx Louis-Marie Monti
Bse Cecilia Eusepi
Bx Jean Robinson
BBx Gaspar Hikojiro et André Yoshida
Bse Florence Caerols Martinez
Bx Alvaro Sanjuan Canet
Bx Antoine Rewera
St Piaton
Sts Vérissime
St Nizier
St Bavon
St Wasnulphe
St Gérald Edwards
BBx Raoul Crockett et Édouard James
Bx Juan de Palafox y Mendoza
Petit rappel
1er octobre : Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face (1873-1897)
« Je ferai tomber une pluie de roses »
(Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus)
Vierge carmélite, Docteur de l'Eglise, Patronne Universelle des Missions et "Patronne secondaire" de la France :
1 - Moi, si j'avais commis, tous les crimes possibles,
Je garderais toujours la même confiance,
Car je sais bien que cette multitude d'offenses,
N'est qu'une goutte d'eau dans un brasier ardent. (bis)
2 - Oui, j'ai besoin d'un coeur, tout brûlant de tendresse,
Qui reste mon appui, et sans aucun retour,
Qui aime tout en moi, et même ma faiblesse
Et ne me quitte pas, ni la nuit ni le jour. (bis)
3 - Non, je n'ai pu trouver, nulle autre créature,
Qui m'aimât à ce point, et sans jamais mourir
Car il me faut un Dieu qui prenne ma nature
Qui devienne mon frère et qui puisse souffrir. (bis)
4 - Je ne sais que trop bien que toutes nos justices
N'ont devant ton regard pas la moindre valeur
Et pour donner du prix à tous mes sacrifices
Oui, je veux les jeter jusqu'en ton divin coeur. (bis)
5 - Non, tu n'as pas trouvé créature sans tache
Au milieu des éclairs tu nous donnas ta loi
Et dans ton Coeur Sacré ô Jésus je me cache
Non, je ne tremble pas car ma vertu c'est toi. (bis
https://sanctoral.com/fr/saints/saint_remi.html
1 Octobre
Saint Rémi
Archevêque de Reims, Apôtre des Francs
(438-533)
La naissance de saint Rémi fut prédite à ses parents déjà avancés en âge par un vieux moine aveugle. Les talents et les vertus de Rémi le firent consacrer archevêque de Reims, à l'âge de vingt-deux ans; sa consécration fut marquée par un prodige: le front de Rémi parut brillant de lumière et fut embaumé d'un parfum tout céleste.
Il montra dès l'abord toutes les vertus des grands pontifes. Les miracles relevèrent encore l'éclat de sa sainteté: pendant ses repas, les oiseaux venaient prendre du pain dans ses mains; il guérit un aveugle possédé du démon; il remplit de vin, par le signe de la Croix, un vase presque vide; il éteignit, par sa seule présence, un terrible incendie; il délivra du démon une jeune fille que saint Benoît n'avait pu délivrer.
L'histoire de sainte Clotilde nous apprend comment Clovis se tourna vers le Dieu des chrétiens, à la bataille de Tolbiac, et remporta la victoire. Ce fut saint Rémi qui acheva d'instruire le prince. Comme il lui racontait, d'une manière touchante, la Passion du Sauveur: "Ah! s'écria le guerrier, que n'étais-je là avec mes Francs pour Le délivrer!" La nuit avant le baptême, saint Rémi alla chercher le roi, la reine et leur suite dans le palais, et les conduisit à l'église, où il leur fit un éloquent discours sur la vanité des faux dieux et les grands mystères de la religion chrétienne. Alors l'église se remplit d'une lumière et d'une odeur célestes, et l'on entendit une voix qui disait: "La paix soit avec vous!"
Le Saint prédit à Clovis et à Clotilde les grandeurs futures des rois de France, s'ils restaient fidèles à Dieu et à l'Église. Quand fut venu le moment du baptême, il dit au roi: "Courbe la tête, fier Sicambre; adore ce que tu as brûlé, et brûle ce que tu as adoré." Au moment de faire l'onction du Saint Chrême, le pontife, s'apercevant que l'huile manquait, leva les yeux au Ciel et pria Dieu d'y pourvoir. Tout à coup, on aperçut une blanche colombe descendre d'en haut, portant une fiole pleine d'un baume miraculeux; le saint prélat la prit, et fit l'onction sur le front du prince. Cette fiole, appelée dans l'histoire la sainte Ampoule, exista jusqu'en 1793, époque où elle fut brisée par les révolutionnaires. Outre l'onction du baptême, saint Rémi avait conféré au roi Clovis l'onction royale. Deux soeurs du roi, trois mille seigneurs, une foule de soldats, de femmes et d'enfants furent baptisés le même jour.
Saint Rémi devint aveugle dans sa vieillesse. Ayant recouvré la vue par miracle, il célébra une dernière fois le Saint Sacrifice et s'éteignit, âgé de quatre-vingt-seize ans.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
Ste Thérèse de l'Enfant Jésus
St Romain le Mélode
Bx Louis-Marie Monti
Bse Cecilia Eusepi
Bx Jean Robinson
BBx Gaspar Hikojiro et André Yoshida
Bse Florence Caerols Martinez
Bx Alvaro Sanjuan Canet
Bx Antoine Rewera
St Piaton
Sts Vérissime
St Nizier
St Bavon
St Wasnulphe
St Gérald Edwards
BBx Raoul Crockett et Édouard James
Bx Juan de Palafox y Mendoza
Petit rappel
1er octobre : Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face (1873-1897)
« Je ferai tomber une pluie de roses »
(Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus)
Vierge carmélite, Docteur de l'Eglise, Patronne Universelle des Missions et "Patronne secondaire" de la France :
1 - Moi, si j'avais commis, tous les crimes possibles,
Je garderais toujours la même confiance,
Car je sais bien que cette multitude d'offenses,
N'est qu'une goutte d'eau dans un brasier ardent. (bis)
2 - Oui, j'ai besoin d'un coeur, tout brûlant de tendresse,
Qui reste mon appui, et sans aucun retour,
Qui aime tout en moi, et même ma faiblesse
Et ne me quitte pas, ni la nuit ni le jour. (bis)
3 - Non, je n'ai pu trouver, nulle autre créature,
Qui m'aimât à ce point, et sans jamais mourir
Car il me faut un Dieu qui prenne ma nature
Qui devienne mon frère et qui puisse souffrir. (bis)
4 - Je ne sais que trop bien que toutes nos justices
N'ont devant ton regard pas la moindre valeur
Et pour donner du prix à tous mes sacrifices
Oui, je veux les jeter jusqu'en ton divin coeur. (bis)
5 - Non, tu n'as pas trouvé créature sans tache
Au milieu des éclairs tu nous donnas ta loi
Et dans ton Coeur Sacré ô Jésus je me cache
Non, je ne tremble pas car ma vertu c'est toi. (bis
https://sanctoral.com/fr/saints/saint_remi.html
1 Octobre
Saint Rémi
Archevêque de Reims, Apôtre des Francs
(438-533)
La naissance de saint Rémi fut prédite à ses parents déjà avancés en âge par un vieux moine aveugle. Les talents et les vertus de Rémi le firent consacrer archevêque de Reims, à l'âge de vingt-deux ans; sa consécration fut marquée par un prodige: le front de Rémi parut brillant de lumière et fut embaumé d'un parfum tout céleste.
Il montra dès l'abord toutes les vertus des grands pontifes. Les miracles relevèrent encore l'éclat de sa sainteté: pendant ses repas, les oiseaux venaient prendre du pain dans ses mains; il guérit un aveugle possédé du démon; il remplit de vin, par le signe de la Croix, un vase presque vide; il éteignit, par sa seule présence, un terrible incendie; il délivra du démon une jeune fille que saint Benoît n'avait pu délivrer.
L'histoire de sainte Clotilde nous apprend comment Clovis se tourna vers le Dieu des chrétiens, à la bataille de Tolbiac, et remporta la victoire. Ce fut saint Rémi qui acheva d'instruire le prince. Comme il lui racontait, d'une manière touchante, la Passion du Sauveur: "Ah! s'écria le guerrier, que n'étais-je là avec mes Francs pour Le délivrer!" La nuit avant le baptême, saint Rémi alla chercher le roi, la reine et leur suite dans le palais, et les conduisit à l'église, où il leur fit un éloquent discours sur la vanité des faux dieux et les grands mystères de la religion chrétienne. Alors l'église se remplit d'une lumière et d'une odeur célestes, et l'on entendit une voix qui disait: "La paix soit avec vous!"
Le Saint prédit à Clovis et à Clotilde les grandeurs futures des rois de France, s'ils restaient fidèles à Dieu et à l'Église. Quand fut venu le moment du baptême, il dit au roi: "Courbe la tête, fier Sicambre; adore ce que tu as brûlé, et brûle ce que tu as adoré." Au moment de faire l'onction du Saint Chrême, le pontife, s'apercevant que l'huile manquait, leva les yeux au Ciel et pria Dieu d'y pourvoir. Tout à coup, on aperçut une blanche colombe descendre d'en haut, portant une fiole pleine d'un baume miraculeux; le saint prélat la prit, et fit l'onction sur le front du prince. Cette fiole, appelée dans l'histoire la sainte Ampoule, exista jusqu'en 1793, époque où elle fut brisée par les révolutionnaires. Outre l'onction du baptême, saint Rémi avait conféré au roi Clovis l'onction royale. Deux soeurs du roi, trois mille seigneurs, une foule de soldats, de femmes et d'enfants furent baptisés le même jour.
Saint Rémi devint aveugle dans sa vieillesse. Ayant recouvré la vue par miracle, il célébra une dernière fois le Saint Sacrifice et s'éteignit, âgé de quatre-vingt-seize ans.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
AnneLéa- Messages : 262
Date d'inscription : 18/08/2014
Localisation : Québec
- Message n°351
Re: LE SAINT DU JOUR !!
https://nominis.cef.fr/
Bienheureux Antoine Chevrier
Fondateur de l'Œuvre du Prado ( 1879)
Saint Bacchi
Légionnaire romain converti au christianisme (1er s.)
Saint Bérégise
abbé dans les Ardennes ( 724)
Saints Cyprien et Justine
( 304)
Sainte Damaris
(1er s.)
Saints David et Constantin
( 740)
Saint Eleuthère
et ses compagnons militaires martyrs à Nicomédie ( 303)
Bienheureux François, Isidore, Elie, Jean-B., Marie-Françoise
martyrs de la guerre civile espagnole ( 1936)
Saint Georges de Philadelphie
martyr ( 1794)
Bienheureux Georges-Edmond René
prêtre et martyr ( 1794)
Saint Gérin
martyr ( 677)
Bienheureux Jean Beyzym
missionnaire jésuite ( 1912)
Sainte Jeanne Émilie de Villeneuve
fondatrice de la congrégation de Notre Dame de l’Immaculée Conception ( 1854)
Bienheureux Jesús Emilio Jaramillo
archevêque d'Arauca et martyr ( 1989)
Saint Léger
Evêque d'Autun ( 679)
Bienheureux Louis, Lucie, André et François Yakichi
martyrs à Nagasaki, au Japon ( 1622)
Saint Lycomède
(1er s.)
Bienheureuse Marie-Antonine Kratochwil
martyre ( 1942)
Saint Prime
martyr (date ?)
Bienheureux Raimundo Joaquín et José María
prêtres espagnols dominicains martyrs de la révolution ( 1936)
Sainte Ruth
Ancien Testament
Saint Saturio
ermite en Espagne ( 606)
Sainte Scariberge
Épouse de saint Arnoult (6ème s.)
Saint Théodore Gavra
martyr ( v. 1180)
Saint Théophile
moine ( v. 795)
Saint Ursicin
Abbé du monastère de Disentis puis évêque de Coire ( 760)
https://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Jaud_Saints/calendrier/Vies_des_Saints/10-02.htm
LES SAINTS ANGES GARDIENS
C'est une vérité de foi que les Anges, tout bienheureux qu'ils sont, reçoivent une mission de Dieu auprès des hommes; les paroles de Notre-Seigneur, l'enseignement des Docteurs et des Saints, l'autorité de l'Église, ne nous permettent pas d'en douter. Si les démons, en légions innombrables, rôdent autour de nous comme des lions prêts à nous dévorer, selon la parole de saint Pierre, il est consolant pour nous de songer que Dieu nous a donné des défenseurs plus nombreux et plus puissants que les démons.
C'est au plus tard dès sa naissance que tout homme venant au monde est confié à la garde d'un esprit céleste; les païens, les hérétiques, les pécheurs eux-mêmes, ne sont pas privés de ce bienfait de Dieu. Il est même certain que divers personnages, en raison de leur situation, comme les rois, les pontifes, ou en raison des vues spéciales de Dieu sur eux, comme nombre de saints, ont parfois plusieurs Anges gardiens. Il semble indubitable que non seulement les individus, mais les sociétés et les institutions, sont confiées aussi spécialement à la garde des Anges; l'Église, les royaumes, les provinces, les diocèses, les paroisses, les familles, les ordres religieux, les communautés, ont leurs angéliques protecteurs.
Les Anges nous préservent d'une foule de maux et de dangers, ils éloignent de nous les occasions du péché; ils nous inspirent de saintes pensées et nous portent à la vertu, nous soutiennent dans les tentations, nous fortifient dans nos faiblesses, nous animent dans nos découragements, nous consolent dans nos afflictions. Ils combattent avec nous contre le démon et nous prémunissent contre ses pièges; si nous tombons, par fragilité ou par malice, ils nous relèvent par le remords, par les pensées de la foi, par la crainte des jugements de Dieu, et nous procurent divers moyens de conversion: ils portent nos bonnes oeuvres et nos prières à Dieu, réparent nos fautes, intercèdent pour nous auprès de la divine miséricorde, suspendent la vengeance céleste au-dessus de nos têtes; enfin ils nous éclairent et nous soutiennent dans la maladie et à l'heure de la mort, nous assistent au jugement de Dieu, visitent les âmes du purgatoire.
Saint Bernard résume nos devoirs en trois mots: "Quel respect, quel amour, quelle confiance de notre part ne méritent pas les anges! Respect pour leur présence, amour à cause de leur bienveillance, confiance en leur protection." Ajoutons un quatrième devoir, la docilité à leur bonnes inspirations.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-10670804.html
2 octobre : Mémoire obligatoire des Saints Anges Gardiens
Le 2 Octobre, la Liturgie de l'Église nous invite à faire mémoire de nos Saints Anges Gardiens. C'est une Vérité de Foi que les Anges, tout bienheureux qu'ils sont, reçoivent une mission de Dieu auprès des hommes. Les paroles de Notre-Seigneur, l'enseignement des Docteurs et des Saints, l'autorité de l'Église, ne nous permettent pas d'en douter. Si les démons, en légions innombrables, rôdent autour de nous comme des lions prêts à nous dévorer (cf : 1 Pierre 5, 8), il est consolant pour nous de songer que Dieu nous a donné des défenseurs plus nombreux et plus puissants que les démons. Les Anges nous préservent d'une foule de maux et de dangers, ils éloignent de nous les occasions du péché, ils nous inspirent de saintes pensées et nous portent à la vertu, nous soutiennent dans les tentations, nous fortifient dans nos faiblesses, nous animent dans nos découragements, nous consolent dans nos afflictions. Ils combattent avec nous contre le démon et nous prémunissent contre ses pièges. « Ah ! mes frères, si nous avions la pensée, lorsque nous venons à l’église, que nos anges marchent devant nous, avec quel respect n’y viendrions-nous pas !... Avec quelle modestie nous assisterions à la Sainte Messe en pensant que nous sommes à côté d’un ange gardien prosterné devant le Dieu de toute grandeur ! » (St Curé d'Ars)
Il nous est doux, chaque année, de voir arriver (après les Sts Archanges au 29/09, NDLR) la fête des saints Anges gardiens, car elle nous donne une occasion toute particulière de dire un mot sur la dignité, les fonctions, le crédit de nos bons Anges, sur les services qu'ils nous rendent et sur nos devoirs envers eux. C'est en nous pénétrant bien de tout cela, au moins une fois dans l'année, que nous comprendrons mieux ce que nous valons aux yeux de Dieu et combien le ciel est beau, puisque, pour nous y conduire à travers les orages de la vie, Dieu donne à chacun de nous, en la personne de notre Ange gardien, un pilote habile, un défenseur invincible, un ami tendre et fidèle. Hélas ! que de chrétiens oublient que Dieu les aime au point qu'il leur a donné un Ange, au moment de leur naissance, pour les garder, les préserver de tout mal, les diriger dans les difficultés et les tourments de la vie, les guérir, les sauver ! Oui, Dieu a voulu qu'un Ange soit continuellement à notre service, un Ange de son beau paradis, un Ange pour nous servir de trait d'union entre Sa Majesté et notre petitesse, pour nous couvrir de ses grandeurs et de sa gloire en ce monde où tout est misérable et vil. Quel honneur divin en notre faveur ! Comme saint Jérôme a raison de s'écrier : « Quelle est donc la dignité des âmes, puisque chacune d'elles reçoit à son entrée dans la vie un Ange chargé par Dieu lui-même de veiller à sa garde ? ». « Nos Anges gardiens, dit saint Bernard, nous aident et nous protègent dans toutes les positions, toutes les circonstances de notre vie. Ils travaillent à notre salut avec une sollicitude active, infatigable, que rien ne peut décourager. Ils le font en nous montrant la voie à suivre, en écartant les obstacles, en combattant avec nous, en nous fortifiant dans les dangers ». « Ils portent au pied du trône de Dieu, ajoute Bossuet, nos prières, nos bonnes œuvres, nos désirs, nos pensées, et surtout nos larmes, notre repentir, nos souffrances endurées pour l'amour de Dieu avec humilité et patience. » Enfin, quand la mort arrive, dans ces derniers combats où va se décider notre sort éternel, enseignent les théologiens, ils redoublent de vigilance pour réprimer la fureur des démons, pour ramener dans notre cœur abattu l'esprit de componction, de pénitence et de ferveur. La mission des Anges gardiens se continue même au delà du tombeau. Ils nous visitent en purgatoire, ils nous consolent, ils nous rendent plus douce l'espérance de jouir bientôt des délices du ciel, ils obtiennent des suffrages en notre faveur, ils négocient auprès de Dieu la grande affaire de notre délivrance.
Quelle récompense est digne de tant de bienfaits, et comment ne pas aimer les bons Anges ? Nous les aimerons et nous reconnaîtrons dignement leurs services si nous contribuons, selon notre pouvoir, à l'accroissement du culte de ces célestes protecteurs, si nous nous efforçons surtout à leur rendre amour pour amour. Oh ! respectons toujours leurs chastes regards ; ne les forçons point à rougir de notre conduite ou à fuir loin de notre âme, couverte de la lèpre du péché. Comme la mauvaise odeur chasse les colombes, et la fumée les abeilles, ainsi le péché fait fuir les bons Anges. Ayons une confiance sans bornes en leur protection, car ils sont puissants, prudents et fidèles. Invoquons-les souvent et suivons leurs saintes inspirations. Ne passons jamais un jour sans réciter pieusement cette petite prière à notre bon Ange : « Ange de Dieu qui êtes mon gardien et à qui j'ai été confié par la Bonté divine, éclairez-moi, défendez-moi, conduisez-moi et dirigez-moi ». Le souverain Pontife Pie VI (bref du 2 octobre 1795) a accordé à tous les fidèles : I° une indulgence de 100 jours, chaque fois que, de cœur au moins contrit et avec dévotion, ils réciteront cette prière ; 2° une indulgence plénière, en la fête des saints Anges gardiens, à ceux qui l'auront récitée, matin et soir, toute l'année, pourvu que, confessés et communiés, ils visitent en ce jour une église ou un oratoire public et y prient pour le Souverain Pontife ; 3° enfin, une indulgence plénière à l'article de la mort (bref du 11 juin 1796). Ayons donc à cœur de propager le culte des saints Anges gardiens, et honorons-les par notre piété. Quand la mort, déployant sur nous ses ailes funèbres, après une lutte cruelle, aura imprimé le cachet de sa victoire sur notre corps, notre bon Ange gardien lui-même prendra notre âme et la portera dans les cieux, où nous jouirons à jamais, avec lui, avec tous les Anges et les saints, de l'éternelle félicité.
P. Angély - Extrait de la revue "L'Ange Gardien" n°6 - Octobre 1899
Combien l'Eglise tient à ce que nous ayons une grande dévotion envers les anges. Au mois d'octobre, chaque année, elle fait une fête en l'honneur des saints anges, et en particulier des saints anges gardiens. Il existe encore une pieuse pratique, c'est de consacrer les mardis en l'honneur des saints anges gardiens. Comment, pouvons-nous oublier ces anges protecteurs, qui sont toujours à côté de nous, et qui ne nous quittent pas un seul instant ?
Tâchons de remercier souvent le bon Dieu de cette grâce, et d'avoir souvent recours à eux dans nos peines, dans nos maladies, dans nos chagrins et afflictions. Ils sont nos meilleurs amis, ils nous aiment, et ne nous quittent jamais qu'ils ne nous aient conduits dans le ciel. Tâchons de faire de temps en temps quelques prières, une aumône, de faire dire une messe en leur honneur ; que les pères et les mères surtout fassent cela, pour attirer la protection des anges sur leurs enfants, leurs domestiques.
Oh ! s'ils y sont fidèles, ils verront bientôt régner dans leur famille la paix, l'union entre tous les membres, mais surtout la religion, qui les rendra heureux dans ce monde, en attendant qu'ils le soient dans l'autre. C'est le bonheur que je vous souhaite."
St Curé d'Ars
Bienheureux Antoine Chevrier
Fondateur de l'Œuvre du Prado ( 1879)
Saint Bacchi
Légionnaire romain converti au christianisme (1er s.)
Saint Bérégise
abbé dans les Ardennes ( 724)
Saints Cyprien et Justine
( 304)
Sainte Damaris
(1er s.)
Saints David et Constantin
( 740)
Saint Eleuthère
et ses compagnons militaires martyrs à Nicomédie ( 303)
Bienheureux François, Isidore, Elie, Jean-B., Marie-Françoise
martyrs de la guerre civile espagnole ( 1936)
Saint Georges de Philadelphie
martyr ( 1794)
Bienheureux Georges-Edmond René
prêtre et martyr ( 1794)
Saint Gérin
martyr ( 677)
Bienheureux Jean Beyzym
missionnaire jésuite ( 1912)
Sainte Jeanne Émilie de Villeneuve
fondatrice de la congrégation de Notre Dame de l’Immaculée Conception ( 1854)
Bienheureux Jesús Emilio Jaramillo
archevêque d'Arauca et martyr ( 1989)
Saint Léger
Evêque d'Autun ( 679)
Bienheureux Louis, Lucie, André et François Yakichi
martyrs à Nagasaki, au Japon ( 1622)
Saint Lycomède
(1er s.)
Bienheureuse Marie-Antonine Kratochwil
martyre ( 1942)
Saint Prime
martyr (date ?)
Bienheureux Raimundo Joaquín et José María
prêtres espagnols dominicains martyrs de la révolution ( 1936)
Sainte Ruth
Ancien Testament
Saint Saturio
ermite en Espagne ( 606)
Sainte Scariberge
Épouse de saint Arnoult (6ème s.)
Saint Théodore Gavra
martyr ( v. 1180)
Saint Théophile
moine ( v. 795)
Saint Ursicin
Abbé du monastère de Disentis puis évêque de Coire ( 760)
https://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Jaud_Saints/calendrier/Vies_des_Saints/10-02.htm
LES SAINTS ANGES GARDIENS
C'est une vérité de foi que les Anges, tout bienheureux qu'ils sont, reçoivent une mission de Dieu auprès des hommes; les paroles de Notre-Seigneur, l'enseignement des Docteurs et des Saints, l'autorité de l'Église, ne nous permettent pas d'en douter. Si les démons, en légions innombrables, rôdent autour de nous comme des lions prêts à nous dévorer, selon la parole de saint Pierre, il est consolant pour nous de songer que Dieu nous a donné des défenseurs plus nombreux et plus puissants que les démons.
C'est au plus tard dès sa naissance que tout homme venant au monde est confié à la garde d'un esprit céleste; les païens, les hérétiques, les pécheurs eux-mêmes, ne sont pas privés de ce bienfait de Dieu. Il est même certain que divers personnages, en raison de leur situation, comme les rois, les pontifes, ou en raison des vues spéciales de Dieu sur eux, comme nombre de saints, ont parfois plusieurs Anges gardiens. Il semble indubitable que non seulement les individus, mais les sociétés et les institutions, sont confiées aussi spécialement à la garde des Anges; l'Église, les royaumes, les provinces, les diocèses, les paroisses, les familles, les ordres religieux, les communautés, ont leurs angéliques protecteurs.
Les Anges nous préservent d'une foule de maux et de dangers, ils éloignent de nous les occasions du péché; ils nous inspirent de saintes pensées et nous portent à la vertu, nous soutiennent dans les tentations, nous fortifient dans nos faiblesses, nous animent dans nos découragements, nous consolent dans nos afflictions. Ils combattent avec nous contre le démon et nous prémunissent contre ses pièges; si nous tombons, par fragilité ou par malice, ils nous relèvent par le remords, par les pensées de la foi, par la crainte des jugements de Dieu, et nous procurent divers moyens de conversion: ils portent nos bonnes oeuvres et nos prières à Dieu, réparent nos fautes, intercèdent pour nous auprès de la divine miséricorde, suspendent la vengeance céleste au-dessus de nos têtes; enfin ils nous éclairent et nous soutiennent dans la maladie et à l'heure de la mort, nous assistent au jugement de Dieu, visitent les âmes du purgatoire.
Saint Bernard résume nos devoirs en trois mots: "Quel respect, quel amour, quelle confiance de notre part ne méritent pas les anges! Respect pour leur présence, amour à cause de leur bienveillance, confiance en leur protection." Ajoutons un quatrième devoir, la docilité à leur bonnes inspirations.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-10670804.html
2 octobre : Mémoire obligatoire des Saints Anges Gardiens
Le 2 Octobre, la Liturgie de l'Église nous invite à faire mémoire de nos Saints Anges Gardiens. C'est une Vérité de Foi que les Anges, tout bienheureux qu'ils sont, reçoivent une mission de Dieu auprès des hommes. Les paroles de Notre-Seigneur, l'enseignement des Docteurs et des Saints, l'autorité de l'Église, ne nous permettent pas d'en douter. Si les démons, en légions innombrables, rôdent autour de nous comme des lions prêts à nous dévorer (cf : 1 Pierre 5, 8), il est consolant pour nous de songer que Dieu nous a donné des défenseurs plus nombreux et plus puissants que les démons. Les Anges nous préservent d'une foule de maux et de dangers, ils éloignent de nous les occasions du péché, ils nous inspirent de saintes pensées et nous portent à la vertu, nous soutiennent dans les tentations, nous fortifient dans nos faiblesses, nous animent dans nos découragements, nous consolent dans nos afflictions. Ils combattent avec nous contre le démon et nous prémunissent contre ses pièges. « Ah ! mes frères, si nous avions la pensée, lorsque nous venons à l’église, que nos anges marchent devant nous, avec quel respect n’y viendrions-nous pas !... Avec quelle modestie nous assisterions à la Sainte Messe en pensant que nous sommes à côté d’un ange gardien prosterné devant le Dieu de toute grandeur ! » (St Curé d'Ars)
Il nous est doux, chaque année, de voir arriver (après les Sts Archanges au 29/09, NDLR) la fête des saints Anges gardiens, car elle nous donne une occasion toute particulière de dire un mot sur la dignité, les fonctions, le crédit de nos bons Anges, sur les services qu'ils nous rendent et sur nos devoirs envers eux. C'est en nous pénétrant bien de tout cela, au moins une fois dans l'année, que nous comprendrons mieux ce que nous valons aux yeux de Dieu et combien le ciel est beau, puisque, pour nous y conduire à travers les orages de la vie, Dieu donne à chacun de nous, en la personne de notre Ange gardien, un pilote habile, un défenseur invincible, un ami tendre et fidèle. Hélas ! que de chrétiens oublient que Dieu les aime au point qu'il leur a donné un Ange, au moment de leur naissance, pour les garder, les préserver de tout mal, les diriger dans les difficultés et les tourments de la vie, les guérir, les sauver ! Oui, Dieu a voulu qu'un Ange soit continuellement à notre service, un Ange de son beau paradis, un Ange pour nous servir de trait d'union entre Sa Majesté et notre petitesse, pour nous couvrir de ses grandeurs et de sa gloire en ce monde où tout est misérable et vil. Quel honneur divin en notre faveur ! Comme saint Jérôme a raison de s'écrier : « Quelle est donc la dignité des âmes, puisque chacune d'elles reçoit à son entrée dans la vie un Ange chargé par Dieu lui-même de veiller à sa garde ? ». « Nos Anges gardiens, dit saint Bernard, nous aident et nous protègent dans toutes les positions, toutes les circonstances de notre vie. Ils travaillent à notre salut avec une sollicitude active, infatigable, que rien ne peut décourager. Ils le font en nous montrant la voie à suivre, en écartant les obstacles, en combattant avec nous, en nous fortifiant dans les dangers ». « Ils portent au pied du trône de Dieu, ajoute Bossuet, nos prières, nos bonnes œuvres, nos désirs, nos pensées, et surtout nos larmes, notre repentir, nos souffrances endurées pour l'amour de Dieu avec humilité et patience. » Enfin, quand la mort arrive, dans ces derniers combats où va se décider notre sort éternel, enseignent les théologiens, ils redoublent de vigilance pour réprimer la fureur des démons, pour ramener dans notre cœur abattu l'esprit de componction, de pénitence et de ferveur. La mission des Anges gardiens se continue même au delà du tombeau. Ils nous visitent en purgatoire, ils nous consolent, ils nous rendent plus douce l'espérance de jouir bientôt des délices du ciel, ils obtiennent des suffrages en notre faveur, ils négocient auprès de Dieu la grande affaire de notre délivrance.
Quelle récompense est digne de tant de bienfaits, et comment ne pas aimer les bons Anges ? Nous les aimerons et nous reconnaîtrons dignement leurs services si nous contribuons, selon notre pouvoir, à l'accroissement du culte de ces célestes protecteurs, si nous nous efforçons surtout à leur rendre amour pour amour. Oh ! respectons toujours leurs chastes regards ; ne les forçons point à rougir de notre conduite ou à fuir loin de notre âme, couverte de la lèpre du péché. Comme la mauvaise odeur chasse les colombes, et la fumée les abeilles, ainsi le péché fait fuir les bons Anges. Ayons une confiance sans bornes en leur protection, car ils sont puissants, prudents et fidèles. Invoquons-les souvent et suivons leurs saintes inspirations. Ne passons jamais un jour sans réciter pieusement cette petite prière à notre bon Ange : « Ange de Dieu qui êtes mon gardien et à qui j'ai été confié par la Bonté divine, éclairez-moi, défendez-moi, conduisez-moi et dirigez-moi ». Le souverain Pontife Pie VI (bref du 2 octobre 1795) a accordé à tous les fidèles : I° une indulgence de 100 jours, chaque fois que, de cœur au moins contrit et avec dévotion, ils réciteront cette prière ; 2° une indulgence plénière, en la fête des saints Anges gardiens, à ceux qui l'auront récitée, matin et soir, toute l'année, pourvu que, confessés et communiés, ils visitent en ce jour une église ou un oratoire public et y prient pour le Souverain Pontife ; 3° enfin, une indulgence plénière à l'article de la mort (bref du 11 juin 1796). Ayons donc à cœur de propager le culte des saints Anges gardiens, et honorons-les par notre piété. Quand la mort, déployant sur nous ses ailes funèbres, après une lutte cruelle, aura imprimé le cachet de sa victoire sur notre corps, notre bon Ange gardien lui-même prendra notre âme et la portera dans les cieux, où nous jouirons à jamais, avec lui, avec tous les Anges et les saints, de l'éternelle félicité.
P. Angély - Extrait de la revue "L'Ange Gardien" n°6 - Octobre 1899
Combien l'Eglise tient à ce que nous ayons une grande dévotion envers les anges. Au mois d'octobre, chaque année, elle fait une fête en l'honneur des saints anges, et en particulier des saints anges gardiens. Il existe encore une pieuse pratique, c'est de consacrer les mardis en l'honneur des saints anges gardiens. Comment, pouvons-nous oublier ces anges protecteurs, qui sont toujours à côté de nous, et qui ne nous quittent pas un seul instant ?
Tâchons de remercier souvent le bon Dieu de cette grâce, et d'avoir souvent recours à eux dans nos peines, dans nos maladies, dans nos chagrins et afflictions. Ils sont nos meilleurs amis, ils nous aiment, et ne nous quittent jamais qu'ils ne nous aient conduits dans le ciel. Tâchons de faire de temps en temps quelques prières, une aumône, de faire dire une messe en leur honneur ; que les pères et les mères surtout fassent cela, pour attirer la protection des anges sur leurs enfants, leurs domestiques.
Oh ! s'ils y sont fidèles, ils verront bientôt régner dans leur famille la paix, l'union entre tous les membres, mais surtout la religion, qui les rendra heureux dans ce monde, en attendant qu'ils le soient dans l'autre. C'est le bonheur que je vous souhaite."
St Curé d'Ars
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
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3 Octobre
1 Octobre
Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face
Vierge, Carmélite
(1873-1897)
Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-FaceSainte Thérèse de l'Enfant-Jésus
O.D.M. pinxit
Peu de Saints ont excité autant d'admiration et d'enthousiasme aussitôt après leur mort; peu ont acquis une plus étonnante popularité dans le monde entier; peu ont été aussi rapidement élevés sur les autels, que cette jeune sainte Carmélite.
Thérèse Martin naquit à Alençon, en Normandie, de parents très chrétiens, qui regardaient leurs neuf enfants comme des présents du Ciel et les offraient au Seigneur avant leur naissance. Elle fut la dernière fleur de cette tige bénie qui donna quatre religieuses au Carmel de Lisieux, et elle montra, dès sa plus petite enfance, des dispositions à la piété qui faisaient présager les grandes vues de la Providence sur elle.
Atteinte, à l'âge de neuf ans, d'une très grave maladie, elle fut guérie par la Vierge Marie, dont elle vit la statue s'animer et lui sourire auprès de son lit de douleur, avec une tendresse ineffable.
Thérèse eût voulu, dès l'âge de quinze ans, rejoindre ses trois soeurs au Carmel, mais il lui fallut attendre une année encore (1888). Sa vie devint alors une ascension continuelle vers Dieu, mais ce fut au prix des plus douloureux sacrifices toujours acceptés avec joie et amour; car c'est à ce prix que Jésus forme les âmes qu'Il appelle à une haute sainteté.
Elle s'est révélée ingénument tout entière elle-même dans les Mémoires qu'elle a laissés par ordre de sa supérieure: "Jésus, comme elle l'a écrit, dormait toujours dans Sa petite nacelle." Elle pouvait dire: "Je n'ai plus aucun désir, si ce n'est d'aimer Jésus à la folie." C'est, en effet, sous l'aspect de l'amour infini que Dieu Se révélait en elle.
La voie de l'Amour, telle fut, en résumé, la voie de la "petite Thérèse de l'Enfant-Jésus"; mais c'était en même temps la voie de l'humilité parfaite, et par là, de toutes les vertus. C'est en pratiquant les "petites vertus", en suivant ce qu'elle appelle sa "petite Voie", Voie d'enfance, de simplicité dans l'amour, qu'elle est parvenue en peu de temps à cette haute perfection qui a fait d'elle une digne émule de sa Mère, la grande Thérèse d'Avila.
Sa vie au Carmel pendant neuf ans seulement fut une vie cachée, toute d'amour et de sacrifice. Elle quitta la terre le 30 septembre 1897, et, brûlant les étapes, fut béatifiée en 1923 et canonisée en 1925. Comme elle l'a prédit, "elle passe son Ciel à faire du bien sur la terre."
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
https://nominis.cef.fr/
Bienheureux Adalgott
abbé en Suisse ( 1160)
Saints Ambrosio Francesco Ferro et ses compagnons
martyrs ( 1645)
Sainte Bianca ou Candide
Martyre à Rome (date ?)
Saint Chrodegang
37e evêque de Metz ( 766)
Bienheureux Crescence Garcia Pobo
prêtre et martyr de la guerre civile espagnole ( 1936)
Saint Cyprien de Toulon
Evêque de Toulon (6ème s.)
Saint Denys d'Alexandrie
Evêque ( 265)
Saint Denys de Kiev
(5ème s.)
Saint Denys l’aréopagite
évêque d'Athènes (1er s.)
Saint Ewald
Prêtre et martyr, bénédictin, disciple de Saint Willibrord ( 695)
Saints Fauste, Caïus, Pierre, Paul, Eusèbe, Chérémon
Fauste, Caïus, Pierre, Paul, Eusèbe, Chérémon, Lucius et deux autres martyrs à Alexandrie (3ème s.)
Saint François de Borgia
Duc de Gandie, général de la Compagnie de Jésus ( 1572)
Saint Hésychius
moine à Maïouma en Palestine (4ème s.)
Bienheureux Josef Mayr-Nusser
martyr en Allemagne ( 1945)
Saint Juvin
dans le diocèse de Reims (9ème s.)
Sainte Klervi
Fille de Saint Fragan (5ème s.)
Saint Lumier
évêque de Châlons ( v. 621)
Bienheureux Martyrs du Brésil
( 1645)
Saint Maximien
évêque en Numidie (5ème s.)
Saint Méloir
martyr ( 798)
Sainte Menne
ermite (4ème s.)
Saint Pathus
Evêque de Meaux (7ème s.)
Bienheureux Szilárd Ignác Bogdánffy
évêque roumain martyr ( 1953)
Bienheureux Utton
fondateur et abbé du monastère de Metten ( 820)
Saint Widrad
2e abbé de Flavigny ( v. 748)
Saint Gérard de Brogne
Fondateur de l'Abbaye de Brogne ( 959)
Saint Gérard de BrogneIl commença d'abord par la carrière des armes, mais quand son père mourut, il décida de se faire bénédictin, s'initia à la vie monastique à Saint Denis près de Paris et fonda une abbaye sur son domaine familial. Pendant vingt ans, à la demande du comte de Flandre, il réforma de nombreuses abbayes qui étaient sous la juridiction du duc de Lotharingie ou Lorraine. On ne sait s'il y parvint, mais du moins s'endormit-il en paix en l'abbaye de Brogne dans la province de Namur à quelques kms au nord-est de Maredsous. C'est au XVIIe siècle que la localité de Brogne prend le nom de Saint-Gérard: ce moine doux et conciliant avait été canonisé en 1131, lors du concile de Reims.
Illustration: Statue moderne de Saint Gérard de Brogne, fondateur de l'abbaye de Saint-Gérard (se trouvant sur la place de Saint-Gérard, Belgique)
Voir aussi le site de l'Abbaye saint Gérard de Brogne.
Au pays de Namur, en 959, saint Gérard, premier abbé du monastère de Brogne, qu’il avait construit. Il travailla à restaurer la discipline monastique en Flandre et en Lotharingie, et ramena plusieurs monastères à l’observance primitive de la Règle.
Ne soyez ni trop riches ni trop nombreux, mes fils. Souciez-vous de la qualité plus que du nombre ! Croyez-moi, la richesse et la prospérité attirent infailliblement la convoitises des princes.
Saint Gérard à ses frères
http://mobile.evangelizo.org/saintsList.php
St Denys l'aréopagite
Saint Denys l’Aréopagite Disciple de saint PaulÉvêque d'Athènes (Ier s.)
Martyrologe Romain : commémoraison de saint Denys l’Aréopagite, qui donna son adhésion au Christ après le discours de l’Apôtre saint Paul devant l’Aréopage et fut établi premier évêque des Athéniens.
Denys l’aréopagite fut converti à la foi de J.-C. par l’apôtre saint Paul. On l’appelle aréopagite du quartier de la ville où il habitait. L'aréopage était le quartier de Mars, parce qu'il y avait un temple dédié à ce Dieu. Les Athéniens donnaient aux différentes parties de la ville le nom du dieu qui était honoré; ainsi celle-ci était appelée Aréopage parce que Ares est un des noms de Mars : ainsi le quartier où Pan était adoré se nommait Panopage, et ainsi des autres.. Or, l’Aréopage était le quartier le plus remarquable, puisque c'était celui de la noblesse et des écoles des arts libéraux. C'était donc là que demeurait Denys très grand philosophe, qui, à raison de sa science et de la connaissance parfaite qu'il avait des noms divins, était surnommé Théosophe, ami de Dieu. Le 3 octobre, commémoraison de saint Denys l’Aréopagite, qui donna son adhésion au Christ après le discours de l’Apôtre saint Paul devant l’Aréopage et fut établi premier évêque des Athéniens
http://voiemystique.free.fr/denys_areopagite_extrait.htm
DENYS L'ARÉOPAGITE
auteur mystique
1er et 2e siècles
● ● ●
EXTRAIT BIOGRAPHIQUE
La pensée de Denys exerça au Moyen Âge une véritable fascination. Le fait qu’on tienne Denys pour un converti de Paul et pour un témoin de quelque enseignement apostolique secret y contribuait. Mais la raison de la profonde influence de l’Aréopagite est à chercher dans la richesse de sa doctrine mystique. Hugues de Saint-Victor, Robert Grosseteste, Albert le Grand, Bonaventure, Thomas d’Aquin n’ont jamais cessé de faire fond sur son œuvre — traduite en latin par Hilduin puis par Jean Scot Érigène.
Denys représente une des tentatives les plus radicales de réconcilier le message évangélique et la tradition néoplatonicienne, tentative séduisante pour une Église jeune encore qui n’a guère cessé de platoniser tout en se méfiant de Platon... De plus, malgré les difficultés de son système, il rapproche les démarches non réfléchies du simple fidèle des symboliques du mystique: le premier attribue spontanément à Dieu les noms dont use l’Écriture, le second, conscient de leur impropriété, en use en les dépassant, mais tous deux doivent finalement reconnaître que le dernier mot de la science de Dieu est le silence et la négation de tout ce qui est.
Une énigme historique
Auteur non identifié, Denys se donne lui-même pour le converti de saint Paul lors de sa prédication devant l’Aréopage (Actes des Apôtres, XVII, 16-34). La Passio sanctissimi Dionysii d’Hilduin (Patrologie latine, CVI, 23-50) accrédita pour de longs siècles la légende de son apostolicité et en fit même le premier évêque d’Athènes et le premier évêque martyr de Paris. Mais le contenu du corpus dionysien, les influences patristiques, et surtout néoplatoniciennes, qu’il manifeste, le fait qu’il n’est jamais cité ni mentionné durant les cinq premiers siècles invitent à lui assigner une date assez tardive et, en conséquence, à ne plus voir en lui le converti de saint Paul. Tour à tour, on a proposé des identifications ou de simples rapprochements avec Denys d’Alexandrie, Basile de Césarée, Ammonius Sakkas, Étienne Bar Sudaïli, Sévère d’Antioche, Pierre l’Ibérien, Serge de Reshaina, Jean de Scythopolis, Pierre le Foulon. Aucun de ces rapprochements ne manque d’intérêt, mais aucun non plus ne parvient à identifier avec certitude le pseudo-Aréopagite, dont il semble que l’activité littéraire puisse être située dans les toutes dernières années du Ve siècle et dans le premier quart du VIe siècle.
Le corpus dionysien comprend dix lettres et quatre traités : Noms divins, Théologie mystique, Hiérarchie céleste, Hiérarchie ecclésiastique. La pensée contenue dans ces écrits, dont l’influence doctrinale et spirituelle fut grande au Moyen Âge et jusque dans les temps modernes, peut être globalement rassemblée sous trois chefs : théologie des noms divins, structures hiérarchiques de l’univers, divinisation des intelligences. Il importe toutefois de garder très vif à l’esprit le sentiment de l’intime conjonction de ces trois aspects, aussi bien dans les exposés de Denys que dans la vie réelle des intelligences hiérarchiques.
Nommer Dieu
C’est de l’Écriture que Denys prétend tirer son enseignement sur Dieu, comme d’ailleurs la totalité de sa doctrine (Noms divins). Il « expliquera » donc les dénominations empruntées à l’ordre de l’intelligence (nocta) et à l’ordre des sens (aisjcta) que la Bible applique à Dieu. Or, si pour ces dernières Denys semble bien s’en tenir en fait aux images bibliques, il n’en va pas de même pour les dénominations intelligibles. À des noms incontestablement bibliques (unité et trinité, justice, salut, rédemption, tout-puissant, ancien des jours, saint des saints, roi des rois, seigneur des seigneurs, etc.) se joignent ou se mêlent des noms encore bibliques sans doute, mais dont telles philosophies ont déjà proposé des commentaires complaisamment retenus par Denys (bien, lumière, beau, amour, eryv, agapc, efesiv indistinctement; être, vie, sagesse, intelligence, raison, vérité). Denys propose en outre comme noms divins des couples de termes sur lesquels semble s’être exercée presque exclusivement la spéculation philosophique: égal et inégal, grand et petit, même et autre, semblable et dissemblable, repos et mouvement. Enfin, le dernier chapitre des Noms divins (XIII : « Du Parfait et de l’Un ») présente Dieu comme l’Un, dans des développements de caractère à peu près exclusivement néoplatonicien.
Quelles que soient la provenance et l’histoire de ces divers noms, Denys leur applique un traitement identique. Et son « exégèse » se fonde, d’une part, sur ce double enseignement biblique que le Dieu créateur est dans son œuvre et se révèle par elle (cf. Romains, I, 20), mais que personne n’a jamais vu Dieu ni ne le verra (cf. Exode, XXXIII, 20 ; Jean, I, 18 ; I Jean, IV, 12) ; et, d’autre part, sur la double dialectique des néoplatoniciens qui, dans le sens de la procession, affirme tout de Dieu et lui donne une multiplicité (poluynumov), voire une infinité de noms (apeirynumov), et qui, au contraire, dans le sens de la conversion, nie tout de lui et lui refuse tout nom: Dieu est « sans nom », « anonyme », anynumov; il est « au-delà de tout nom » (uperynumov). Ainsi, notamment, l’unité et la trinité de Dieu seront à la fois considérées comme des noms véritables et parfaitement appropriés (alcjyv, kuriytata) et comme des appellations que doit contester, « réduire » et rejeter la théologie négative :
« La divinité qui est au-delà de tout (uper panta) n’est ni monade (monav) ni triade (triav)...; ni nombre (arijmov), ni unité (enotcv), ni fécondité (gonimotcv), ni rien d’autre qui appartienne aux êtres (allo ti tyn ontyn) ou soit connu de ces êtres (sunegnysmenyn). » « Dieu n’est ni un, (en) ni unité (enotcv), ni divinité (jeotcv), ni bonté (agajotcv), ni esprit (pneuma) au sens où nous entendons ces termes ; il n’est ni fils (uiotcv), ni père (patrotcv), ni rien d’autre que nous-mêmes ou tout autre pourrions connaître. »
Il semble que le pseudo-Denys, fidèle à cette ligne d’explication que lui proposait le néoplatonisme, ait voulu éviter un certain nombre de termes techniques et d’exposés classiques dans la théologie trinitaire traditionnelle, pour leur substituer une autre problématique où l’opposition dialectique entre unité et trinité les réduirait l’une et l’autre dans une « surunité » :
« Pour que nos louanges disent en toute vérité (alcjyv) que Dieu dépasse toute unité (to upercnymenon) et qu’il est divinement fécond (to jeogonon), nous lui donnons à la fois un nom divin qui exprime la trinité et l’unité, à lui qui est au-delà de tous les noms. »
On peut faire des remarques analogues concernant la présentation dionysienne de l’incarnation du Verbe, conçue comme une expansion de l’Un « suressentiel » dans le multiple qu’il doit « réduire » comme multiple et ramener à l’Un.
Les hiérarchies
L’univers créé a son origine dans les paradigmes que les Noms divins placent en Dieu : « Nous appelons paradigmes (paradeigmata) les raisons divines créatrices des êtres et qui leur préexistent dans l’unité que l’Écriture appelle prédéfinitions (proorismouv), vouloirs divins et bons (kai jeia kai agaja jelcmata) qui produisent les êtres en les établissant dans leurs limites (Noms divins, V, 824 c; cf. Ro., VIII, 29-30 ; I Cor., II, 7 ; Éph., I, 5 et 11) ». À l’inverse de Jean Scot qui, s’inspirant, entre autres, de ce passage, donnera tant d’ampleur à sa théorie des causes primordiales, Denys ne développe guère sa doctrine des paradigmes ou des raisons divines créatrices. Il ne s’attarde pas davantage au problème de la création proprement dite et l’on chercherait en vain chez lui la moindre esquisse d’un Hexaméron (l’« œuvre des six jours »). Il s’intéresse uniquement aux structures et aux lois hiérarchiques dans lesquelles sont insérées les intelligences vouées à la divinisation, c’est-à-dire les anges et les membres de l’Église. Ne trouvent donc aucune place dans l’univers dionysien: les anges déchus; toutes les conditions et attitudes humaines qui, d’une manière ou d’une autre, rejettent la révélation avec ses exigences dogmatiques, éthiques, spirituelles, « sacramentelles » et hiérarchiques : toute réalité créée dont l’existence et la connaissance sont étrangères à l’action « analogique » et divinisatrice de la hiérarchie.
Dans ces limites très strictes, Denys présente ses deux hiérarchies comme « un ordre sacré (taxiv iera), une science (epistcmc) et une activité (energeia), qui s’assimilent à la forme divine autant qu’il leur est possible ». L’ordre est essentiellement calqué sur la disposition ternaire que les derniers néoplatoniciens, Proclus notamment, ont imposée à leurs univers intelligibles. Ainsi, les anges constituent trois triades. Les membres de la hiérarchie ecclésiastique en constituent deux. La place hiérarchique de chaque triade détermine sa fonction dans la médiation descendante (procession, proodov ; théophanie, jeofaneia ; providence, pronoia ; illumination, ellamqiv) et dans la médiation ascendante (remontée, anagygc ; conversion, epistrofc ; divinisation, jeysiv), qui rattachent toute la série des intelligences à la théarchie (Jearhia, principe de divination). Cette double fonction médiatrice s’exerce également à l’intérieur de chaque triade, selon ces mêmes lois divines. Il faut ajouter que la division triadique, avec ses médiations nécessaires, régit même la structure interne de chaque intelligence.
La divinisation
La divinisation des intelligences est à la fois connaissance et activité, et elle revêt trois aspects : purification (kajarsiv), illumination (ellamqiv), perfection ou union (teleiysiv, enysiv), avec cette réserve que, chez les anges, la purification, simple élimination d’une ignorance antérieure, ne comporte rien de matériel, nulle référence à des fautes passées. Ces trois aspects ne sont absents d’aucun niveau de la hiérarchie, mais ils sont plus particulièrement répartis, selon leur propre hiérarchie interne, entre des triades de qualité équivalente et, dans chaque triade, entre ses trois ordres, de même qu’ils le sont entre les trois divisions de chaque intelligence ; le baptême constitue le « sacrement » de lumière (fytisma, fytismov) ou de la « naissance divine » (jeia genncsiv) qui introduit les néophytes dans le « peuple saint » des « illuminés » (ierov laov, fytizomenoi) ; les « sacrements » de l’union, de l’huile sainte et, plus encore, des consécrations épiscopales et monacales confèrent la perfection de l’unité.
Cette divinisation par l’action « sacramentelle » est inséparable d’un progrès dans la connaissance, qui est elle-même divinisatrice et doit s’achever dans l’« inconnaissance » de l’extase dont la théologie mystique rappelle avec une énergique et dense brièveté les conditions négatives. Cette démarche de négativité constitue, en effet, la règle universelle de l’accès à Dieu que rappellent et décrivent, d’autre part, les Noms divins, la Hiérarchie céleste et la Hiérarchie ecclésiastique.
Dans l’ordre des symboles, l’intelligence doit interpréter, corriger, redresser, « réduire » les images, formes et schèmes dans lesquels sont représentées des réalités qui leur échappent. Et, à ce propos, Denys développe la théorie d’un double symbolisme, ressemblant et dissemblable : le premier est mieux adapté à l’éducation des simples ou des commençants, au lieu que le second, par son refus implicite des formes, oriente plus directement dans le sens de la négativité et s’avère « plus analogique ». Dans l’ordre des concepts ou des « noms » intelligibles de Dieu et des réalités divines, nous savons déjà que la préférence est donnée à la théologie négative (rapprochée du symbolisme dissemblable), dont la démarche est ascendante et qui progresse dans le sens de la contraction, de la raréfaction et, au terme, de la suppression du langage, ce qui doit permettre à l’intelligence l’union la plus étroite avec l’« Ineffable ». Mais cette dialectique apophatique ne peut pas s’entendre, malgré les termes qui la décrivent, en un sens privatif. Elle est réellement négation de négations et de déterminations, ou, en renversant la formule, suraffirmation d’une transcendance unique que rien ne saurait définir. Le terme d’une telle démarche négative (qui élimine toute représentation partielle et tout faux absolu) est l’union à Dieu par l’extase, qui s’accomplit au-delà de l’intelligence et de ses activités ordinaires. En rigueur de termes, on n’en peut rien dire, mais seulement l’évoquer par un vocabulaire négatif: silence, « ligature » de la parole et de la vue, « inconnaissance
3 Octobre
1 Octobre
Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face
Vierge, Carmélite
(1873-1897)
Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-FaceSainte Thérèse de l'Enfant-Jésus
O.D.M. pinxit
Peu de Saints ont excité autant d'admiration et d'enthousiasme aussitôt après leur mort; peu ont acquis une plus étonnante popularité dans le monde entier; peu ont été aussi rapidement élevés sur les autels, que cette jeune sainte Carmélite.
Thérèse Martin naquit à Alençon, en Normandie, de parents très chrétiens, qui regardaient leurs neuf enfants comme des présents du Ciel et les offraient au Seigneur avant leur naissance. Elle fut la dernière fleur de cette tige bénie qui donna quatre religieuses au Carmel de Lisieux, et elle montra, dès sa plus petite enfance, des dispositions à la piété qui faisaient présager les grandes vues de la Providence sur elle.
Atteinte, à l'âge de neuf ans, d'une très grave maladie, elle fut guérie par la Vierge Marie, dont elle vit la statue s'animer et lui sourire auprès de son lit de douleur, avec une tendresse ineffable.
Thérèse eût voulu, dès l'âge de quinze ans, rejoindre ses trois soeurs au Carmel, mais il lui fallut attendre une année encore (1888). Sa vie devint alors une ascension continuelle vers Dieu, mais ce fut au prix des plus douloureux sacrifices toujours acceptés avec joie et amour; car c'est à ce prix que Jésus forme les âmes qu'Il appelle à une haute sainteté.
Elle s'est révélée ingénument tout entière elle-même dans les Mémoires qu'elle a laissés par ordre de sa supérieure: "Jésus, comme elle l'a écrit, dormait toujours dans Sa petite nacelle." Elle pouvait dire: "Je n'ai plus aucun désir, si ce n'est d'aimer Jésus à la folie." C'est, en effet, sous l'aspect de l'amour infini que Dieu Se révélait en elle.
La voie de l'Amour, telle fut, en résumé, la voie de la "petite Thérèse de l'Enfant-Jésus"; mais c'était en même temps la voie de l'humilité parfaite, et par là, de toutes les vertus. C'est en pratiquant les "petites vertus", en suivant ce qu'elle appelle sa "petite Voie", Voie d'enfance, de simplicité dans l'amour, qu'elle est parvenue en peu de temps à cette haute perfection qui a fait d'elle une digne émule de sa Mère, la grande Thérèse d'Avila.
Sa vie au Carmel pendant neuf ans seulement fut une vie cachée, toute d'amour et de sacrifice. Elle quitta la terre le 30 septembre 1897, et, brûlant les étapes, fut béatifiée en 1923 et canonisée en 1925. Comme elle l'a prédit, "elle passe son Ciel à faire du bien sur la terre."
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
https://nominis.cef.fr/
Bienheureux Adalgott
abbé en Suisse ( 1160)
Saints Ambrosio Francesco Ferro et ses compagnons
martyrs ( 1645)
Sainte Bianca ou Candide
Martyre à Rome (date ?)
Saint Chrodegang
37e evêque de Metz ( 766)
Bienheureux Crescence Garcia Pobo
prêtre et martyr de la guerre civile espagnole ( 1936)
Saint Cyprien de Toulon
Evêque de Toulon (6ème s.)
Saint Denys d'Alexandrie
Evêque ( 265)
Saint Denys de Kiev
(5ème s.)
Saint Denys l’aréopagite
évêque d'Athènes (1er s.)
Saint Ewald
Prêtre et martyr, bénédictin, disciple de Saint Willibrord ( 695)
Saints Fauste, Caïus, Pierre, Paul, Eusèbe, Chérémon
Fauste, Caïus, Pierre, Paul, Eusèbe, Chérémon, Lucius et deux autres martyrs à Alexandrie (3ème s.)
Saint François de Borgia
Duc de Gandie, général de la Compagnie de Jésus ( 1572)
Saint Hésychius
moine à Maïouma en Palestine (4ème s.)
Bienheureux Josef Mayr-Nusser
martyr en Allemagne ( 1945)
Saint Juvin
dans le diocèse de Reims (9ème s.)
Sainte Klervi
Fille de Saint Fragan (5ème s.)
Saint Lumier
évêque de Châlons ( v. 621)
Bienheureux Martyrs du Brésil
( 1645)
Saint Maximien
évêque en Numidie (5ème s.)
Saint Méloir
martyr ( 798)
Sainte Menne
ermite (4ème s.)
Saint Pathus
Evêque de Meaux (7ème s.)
Bienheureux Szilárd Ignác Bogdánffy
évêque roumain martyr ( 1953)
Bienheureux Utton
fondateur et abbé du monastère de Metten ( 820)
Saint Widrad
2e abbé de Flavigny ( v. 748)
Saint Gérard de Brogne
Fondateur de l'Abbaye de Brogne ( 959)
Saint Gérard de BrogneIl commença d'abord par la carrière des armes, mais quand son père mourut, il décida de se faire bénédictin, s'initia à la vie monastique à Saint Denis près de Paris et fonda une abbaye sur son domaine familial. Pendant vingt ans, à la demande du comte de Flandre, il réforma de nombreuses abbayes qui étaient sous la juridiction du duc de Lotharingie ou Lorraine. On ne sait s'il y parvint, mais du moins s'endormit-il en paix en l'abbaye de Brogne dans la province de Namur à quelques kms au nord-est de Maredsous. C'est au XVIIe siècle que la localité de Brogne prend le nom de Saint-Gérard: ce moine doux et conciliant avait été canonisé en 1131, lors du concile de Reims.
Illustration: Statue moderne de Saint Gérard de Brogne, fondateur de l'abbaye de Saint-Gérard (se trouvant sur la place de Saint-Gérard, Belgique)
Voir aussi le site de l'Abbaye saint Gérard de Brogne.
Au pays de Namur, en 959, saint Gérard, premier abbé du monastère de Brogne, qu’il avait construit. Il travailla à restaurer la discipline monastique en Flandre et en Lotharingie, et ramena plusieurs monastères à l’observance primitive de la Règle.
Ne soyez ni trop riches ni trop nombreux, mes fils. Souciez-vous de la qualité plus que du nombre ! Croyez-moi, la richesse et la prospérité attirent infailliblement la convoitises des princes.
Saint Gérard à ses frères
http://mobile.evangelizo.org/saintsList.php
St Denys l'aréopagite
Saint Denys l’Aréopagite Disciple de saint PaulÉvêque d'Athènes (Ier s.)
Martyrologe Romain : commémoraison de saint Denys l’Aréopagite, qui donna son adhésion au Christ après le discours de l’Apôtre saint Paul devant l’Aréopage et fut établi premier évêque des Athéniens.
Denys l’aréopagite fut converti à la foi de J.-C. par l’apôtre saint Paul. On l’appelle aréopagite du quartier de la ville où il habitait. L'aréopage était le quartier de Mars, parce qu'il y avait un temple dédié à ce Dieu. Les Athéniens donnaient aux différentes parties de la ville le nom du dieu qui était honoré; ainsi celle-ci était appelée Aréopage parce que Ares est un des noms de Mars : ainsi le quartier où Pan était adoré se nommait Panopage, et ainsi des autres.. Or, l’Aréopage était le quartier le plus remarquable, puisque c'était celui de la noblesse et des écoles des arts libéraux. C'était donc là que demeurait Denys très grand philosophe, qui, à raison de sa science et de la connaissance parfaite qu'il avait des noms divins, était surnommé Théosophe, ami de Dieu. Le 3 octobre, commémoraison de saint Denys l’Aréopagite, qui donna son adhésion au Christ après le discours de l’Apôtre saint Paul devant l’Aréopage et fut établi premier évêque des Athéniens
http://voiemystique.free.fr/denys_areopagite_extrait.htm
DENYS L'ARÉOPAGITE
auteur mystique
1er et 2e siècles
● ● ●
EXTRAIT BIOGRAPHIQUE
La pensée de Denys exerça au Moyen Âge une véritable fascination. Le fait qu’on tienne Denys pour un converti de Paul et pour un témoin de quelque enseignement apostolique secret y contribuait. Mais la raison de la profonde influence de l’Aréopagite est à chercher dans la richesse de sa doctrine mystique. Hugues de Saint-Victor, Robert Grosseteste, Albert le Grand, Bonaventure, Thomas d’Aquin n’ont jamais cessé de faire fond sur son œuvre — traduite en latin par Hilduin puis par Jean Scot Érigène.
Denys représente une des tentatives les plus radicales de réconcilier le message évangélique et la tradition néoplatonicienne, tentative séduisante pour une Église jeune encore qui n’a guère cessé de platoniser tout en se méfiant de Platon... De plus, malgré les difficultés de son système, il rapproche les démarches non réfléchies du simple fidèle des symboliques du mystique: le premier attribue spontanément à Dieu les noms dont use l’Écriture, le second, conscient de leur impropriété, en use en les dépassant, mais tous deux doivent finalement reconnaître que le dernier mot de la science de Dieu est le silence et la négation de tout ce qui est.
Une énigme historique
Auteur non identifié, Denys se donne lui-même pour le converti de saint Paul lors de sa prédication devant l’Aréopage (Actes des Apôtres, XVII, 16-34). La Passio sanctissimi Dionysii d’Hilduin (Patrologie latine, CVI, 23-50) accrédita pour de longs siècles la légende de son apostolicité et en fit même le premier évêque d’Athènes et le premier évêque martyr de Paris. Mais le contenu du corpus dionysien, les influences patristiques, et surtout néoplatoniciennes, qu’il manifeste, le fait qu’il n’est jamais cité ni mentionné durant les cinq premiers siècles invitent à lui assigner une date assez tardive et, en conséquence, à ne plus voir en lui le converti de saint Paul. Tour à tour, on a proposé des identifications ou de simples rapprochements avec Denys d’Alexandrie, Basile de Césarée, Ammonius Sakkas, Étienne Bar Sudaïli, Sévère d’Antioche, Pierre l’Ibérien, Serge de Reshaina, Jean de Scythopolis, Pierre le Foulon. Aucun de ces rapprochements ne manque d’intérêt, mais aucun non plus ne parvient à identifier avec certitude le pseudo-Aréopagite, dont il semble que l’activité littéraire puisse être située dans les toutes dernières années du Ve siècle et dans le premier quart du VIe siècle.
Le corpus dionysien comprend dix lettres et quatre traités : Noms divins, Théologie mystique, Hiérarchie céleste, Hiérarchie ecclésiastique. La pensée contenue dans ces écrits, dont l’influence doctrinale et spirituelle fut grande au Moyen Âge et jusque dans les temps modernes, peut être globalement rassemblée sous trois chefs : théologie des noms divins, structures hiérarchiques de l’univers, divinisation des intelligences. Il importe toutefois de garder très vif à l’esprit le sentiment de l’intime conjonction de ces trois aspects, aussi bien dans les exposés de Denys que dans la vie réelle des intelligences hiérarchiques.
Nommer Dieu
C’est de l’Écriture que Denys prétend tirer son enseignement sur Dieu, comme d’ailleurs la totalité de sa doctrine (Noms divins). Il « expliquera » donc les dénominations empruntées à l’ordre de l’intelligence (nocta) et à l’ordre des sens (aisjcta) que la Bible applique à Dieu. Or, si pour ces dernières Denys semble bien s’en tenir en fait aux images bibliques, il n’en va pas de même pour les dénominations intelligibles. À des noms incontestablement bibliques (unité et trinité, justice, salut, rédemption, tout-puissant, ancien des jours, saint des saints, roi des rois, seigneur des seigneurs, etc.) se joignent ou se mêlent des noms encore bibliques sans doute, mais dont telles philosophies ont déjà proposé des commentaires complaisamment retenus par Denys (bien, lumière, beau, amour, eryv, agapc, efesiv indistinctement; être, vie, sagesse, intelligence, raison, vérité). Denys propose en outre comme noms divins des couples de termes sur lesquels semble s’être exercée presque exclusivement la spéculation philosophique: égal et inégal, grand et petit, même et autre, semblable et dissemblable, repos et mouvement. Enfin, le dernier chapitre des Noms divins (XIII : « Du Parfait et de l’Un ») présente Dieu comme l’Un, dans des développements de caractère à peu près exclusivement néoplatonicien.
Quelles que soient la provenance et l’histoire de ces divers noms, Denys leur applique un traitement identique. Et son « exégèse » se fonde, d’une part, sur ce double enseignement biblique que le Dieu créateur est dans son œuvre et se révèle par elle (cf. Romains, I, 20), mais que personne n’a jamais vu Dieu ni ne le verra (cf. Exode, XXXIII, 20 ; Jean, I, 18 ; I Jean, IV, 12) ; et, d’autre part, sur la double dialectique des néoplatoniciens qui, dans le sens de la procession, affirme tout de Dieu et lui donne une multiplicité (poluynumov), voire une infinité de noms (apeirynumov), et qui, au contraire, dans le sens de la conversion, nie tout de lui et lui refuse tout nom: Dieu est « sans nom », « anonyme », anynumov; il est « au-delà de tout nom » (uperynumov). Ainsi, notamment, l’unité et la trinité de Dieu seront à la fois considérées comme des noms véritables et parfaitement appropriés (alcjyv, kuriytata) et comme des appellations que doit contester, « réduire » et rejeter la théologie négative :
« La divinité qui est au-delà de tout (uper panta) n’est ni monade (monav) ni triade (triav)...; ni nombre (arijmov), ni unité (enotcv), ni fécondité (gonimotcv), ni rien d’autre qui appartienne aux êtres (allo ti tyn ontyn) ou soit connu de ces êtres (sunegnysmenyn). » « Dieu n’est ni un, (en) ni unité (enotcv), ni divinité (jeotcv), ni bonté (agajotcv), ni esprit (pneuma) au sens où nous entendons ces termes ; il n’est ni fils (uiotcv), ni père (patrotcv), ni rien d’autre que nous-mêmes ou tout autre pourrions connaître. »
Il semble que le pseudo-Denys, fidèle à cette ligne d’explication que lui proposait le néoplatonisme, ait voulu éviter un certain nombre de termes techniques et d’exposés classiques dans la théologie trinitaire traditionnelle, pour leur substituer une autre problématique où l’opposition dialectique entre unité et trinité les réduirait l’une et l’autre dans une « surunité » :
« Pour que nos louanges disent en toute vérité (alcjyv) que Dieu dépasse toute unité (to upercnymenon) et qu’il est divinement fécond (to jeogonon), nous lui donnons à la fois un nom divin qui exprime la trinité et l’unité, à lui qui est au-delà de tous les noms. »
On peut faire des remarques analogues concernant la présentation dionysienne de l’incarnation du Verbe, conçue comme une expansion de l’Un « suressentiel » dans le multiple qu’il doit « réduire » comme multiple et ramener à l’Un.
Les hiérarchies
L’univers créé a son origine dans les paradigmes que les Noms divins placent en Dieu : « Nous appelons paradigmes (paradeigmata) les raisons divines créatrices des êtres et qui leur préexistent dans l’unité que l’Écriture appelle prédéfinitions (proorismouv), vouloirs divins et bons (kai jeia kai agaja jelcmata) qui produisent les êtres en les établissant dans leurs limites (Noms divins, V, 824 c; cf. Ro., VIII, 29-30 ; I Cor., II, 7 ; Éph., I, 5 et 11) ». À l’inverse de Jean Scot qui, s’inspirant, entre autres, de ce passage, donnera tant d’ampleur à sa théorie des causes primordiales, Denys ne développe guère sa doctrine des paradigmes ou des raisons divines créatrices. Il ne s’attarde pas davantage au problème de la création proprement dite et l’on chercherait en vain chez lui la moindre esquisse d’un Hexaméron (l’« œuvre des six jours »). Il s’intéresse uniquement aux structures et aux lois hiérarchiques dans lesquelles sont insérées les intelligences vouées à la divinisation, c’est-à-dire les anges et les membres de l’Église. Ne trouvent donc aucune place dans l’univers dionysien: les anges déchus; toutes les conditions et attitudes humaines qui, d’une manière ou d’une autre, rejettent la révélation avec ses exigences dogmatiques, éthiques, spirituelles, « sacramentelles » et hiérarchiques : toute réalité créée dont l’existence et la connaissance sont étrangères à l’action « analogique » et divinisatrice de la hiérarchie.
Dans ces limites très strictes, Denys présente ses deux hiérarchies comme « un ordre sacré (taxiv iera), une science (epistcmc) et une activité (energeia), qui s’assimilent à la forme divine autant qu’il leur est possible ». L’ordre est essentiellement calqué sur la disposition ternaire que les derniers néoplatoniciens, Proclus notamment, ont imposée à leurs univers intelligibles. Ainsi, les anges constituent trois triades. Les membres de la hiérarchie ecclésiastique en constituent deux. La place hiérarchique de chaque triade détermine sa fonction dans la médiation descendante (procession, proodov ; théophanie, jeofaneia ; providence, pronoia ; illumination, ellamqiv) et dans la médiation ascendante (remontée, anagygc ; conversion, epistrofc ; divinisation, jeysiv), qui rattachent toute la série des intelligences à la théarchie (Jearhia, principe de divination). Cette double fonction médiatrice s’exerce également à l’intérieur de chaque triade, selon ces mêmes lois divines. Il faut ajouter que la division triadique, avec ses médiations nécessaires, régit même la structure interne de chaque intelligence.
La divinisation
La divinisation des intelligences est à la fois connaissance et activité, et elle revêt trois aspects : purification (kajarsiv), illumination (ellamqiv), perfection ou union (teleiysiv, enysiv), avec cette réserve que, chez les anges, la purification, simple élimination d’une ignorance antérieure, ne comporte rien de matériel, nulle référence à des fautes passées. Ces trois aspects ne sont absents d’aucun niveau de la hiérarchie, mais ils sont plus particulièrement répartis, selon leur propre hiérarchie interne, entre des triades de qualité équivalente et, dans chaque triade, entre ses trois ordres, de même qu’ils le sont entre les trois divisions de chaque intelligence ; le baptême constitue le « sacrement » de lumière (fytisma, fytismov) ou de la « naissance divine » (jeia genncsiv) qui introduit les néophytes dans le « peuple saint » des « illuminés » (ierov laov, fytizomenoi) ; les « sacrements » de l’union, de l’huile sainte et, plus encore, des consécrations épiscopales et monacales confèrent la perfection de l’unité.
Cette divinisation par l’action « sacramentelle » est inséparable d’un progrès dans la connaissance, qui est elle-même divinisatrice et doit s’achever dans l’« inconnaissance » de l’extase dont la théologie mystique rappelle avec une énergique et dense brièveté les conditions négatives. Cette démarche de négativité constitue, en effet, la règle universelle de l’accès à Dieu que rappellent et décrivent, d’autre part, les Noms divins, la Hiérarchie céleste et la Hiérarchie ecclésiastique.
Dans l’ordre des symboles, l’intelligence doit interpréter, corriger, redresser, « réduire » les images, formes et schèmes dans lesquels sont représentées des réalités qui leur échappent. Et, à ce propos, Denys développe la théorie d’un double symbolisme, ressemblant et dissemblable : le premier est mieux adapté à l’éducation des simples ou des commençants, au lieu que le second, par son refus implicite des formes, oriente plus directement dans le sens de la négativité et s’avère « plus analogique ». Dans l’ordre des concepts ou des « noms » intelligibles de Dieu et des réalités divines, nous savons déjà que la préférence est donnée à la théologie négative (rapprochée du symbolisme dissemblable), dont la démarche est ascendante et qui progresse dans le sens de la contraction, de la raréfaction et, au terme, de la suppression du langage, ce qui doit permettre à l’intelligence l’union la plus étroite avec l’« Ineffable ». Mais cette dialectique apophatique ne peut pas s’entendre, malgré les termes qui la décrivent, en un sens privatif. Elle est réellement négation de négations et de déterminations, ou, en renversant la formule, suraffirmation d’une transcendance unique que rien ne saurait définir. Le terme d’une telle démarche négative (qui élimine toute représentation partielle et tout faux absolu) est l’union à Dieu par l’extase, qui s’accomplit au-delà de l’intelligence et de ses activités ordinaires. En rigueur de termes, on n’en peut rien dire, mais seulement l’évoquer par un vocabulaire négatif: silence, « ligature » de la parole et de la vue, « inconnaissance
AnneLéa- Messages : 262
Date d'inscription : 18/08/2014
Localisation : Québec
- Message n°353
Re: LE SAINT DU JOUR !!
https://nominis.cef.fr/
Saint Amoun
Fondateur de Nitrie, à l'ouest du delta du Nil (4ème s.)
Vénérable Ante Antić
prêtre capucin croate ( 1965)
Saint Audacte et Callisthène
(4ème s.)
Sainte Aure
Abbesse à Paris ( 666)
Sainte Domnine
martyre en Syrie ( 302)
Saint Etienne de Serbie
( 1540)
Bienheureux François-Xavier Seelos
prêtre de la Congrégation du Très Saint Rédempteur ( 1867)
Saint Gouria
évêque de Kazan ( 1563)
Saint Hiérothée
évêque d'Athènes (1er s.)
Saint Jean Lampadiste
(10ème s.)
Bienheureux Joseph, Henri, Alfred
martyrs de la guerre civile espagnole ( 1936)
Saint Madalvé
évêque de Verdun ( v. 777)
Saint Pétrone
Evêque de Bologne ( 450)
Saint Quintin
martyr (6ème s.)
Saint Vladimir de Novgorod
( 1050)
http://mobile.evangelizo.org/saintDetails.php?id=7009
Saint François d'Assise Fondateur
"Ordre des frères mineurs" (o.f.m.)
La vie de saint François d'Assise est la condamnation des sages du monde, qui regardent comme un scandale et une folie l'humilité de la croix.
« Surgit au monde un soleil ». À travers ces paroles, dans la Divine Comédie (Paradis, chant XI), le plus grand poète italien Dante Alighieri évoque la naissance de François.
François naît à Assise, en Ombrie, à la fin de 1181 ou au début de 1182. Sa mère voulait l'appeler Jean, mais son père - qui était marchand - de retour d'un voyage de France, le fit appeler François.
Sa naissance avait été marquée par une merveille : d'après un avis du Ciel, sa mère le mit au monde sur la paille d'une étable. Dieu voulait qu'il fût, dès le premier moment, l'imitateur de Celui qui eut pour berceau une crèche et est mort sur une croix.
Les premières années de François se passèrent pourtant dans la dissipation ; il aimait la beauté des vêtements, recherchait l'éclat des fêtes, traitait comme un prince ses compagnons, avait la passion de la grandeur ; au milieu de ce mouvement frivole, il conserva toujours sa chasteté.
Il avait une grande compassion pour les pauvres. Ayant refusé un jour l'aumône à un malheureux, il s'en repentit aussitôt et jura de ne plus refuser à quiconque lui demanderait au nom de Dieu. Après des hésitations, François finit par comprendre la volonté de Dieu sur lui et se voua à la pratique de cette parole qu'il a réalisée plus que tout autre saint : « Si quelqu'un veut venir à ma suite, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix chaque jour et qu'il me suive ! » (Lc 9,23).
Sa conversion fut accompagnée de plus d'un prodige : un crucifix lui adressa la parole ; un peu plus tard, il guérit plusieurs lépreux en baisant leurs plaies. Son père fit une guerre acharnée à cette vocation extraordinaire, qui avait fait de son fils, si plein d'espérance, un mendiant jugé fou par le monde. François se dépouilla de tous ses vêtements, ne gardant qu'un cilice, et les remit à son père en disant : « Désormais je pourrai dire avec plus de vérité : Notre Père, qui êtes aux cieux. »
Un jour, il entendit, à l'évangile de la messe, ces paroles du sauveur : « N'emportez ni or ni argent, ni aucune monnaie dans votre bourse, ni sac, ni deux tuniques, ni souliers, ni bâtons. » (Mt 10,9-10). Dès lors, il commença cette vie tout angélique et tout apostolique dont il devait lever l'étendard sur le monde. On vit, à sa parole, des foules se convertir ; bientôt les disciples affluèrent sous sa conduite ; il fonda un ordre de religieux qui porta son nom, et un ordre de religieuses qui porte le nom de sainte Claire, la digne imitatrice de François.
En 1224, dans l'ermitage de la Verna, François vit le Crucifié sous la forme d'un séraphin et de cette rencontre avec le séraphin crucifié, il reçut les stigmates ; il devint ainsi un avec le Christ crucifié : un don qui exprime donc son intime identification avec le Seigneur.
La mort de François - son transitus - advint le soir du 3 octobre 1226, à la Portioncule. Après avoir béni ses fils spirituels, il mourut, étendu sur la terre nue.
Deux années plus tard, le pape Grégoire IX (Ugolino dei Conti di Segni, 1227-1241) l'inscrivit dans l'album des saints. Peu de temps après, une grande basilique fut élevée en son honneur, à Assise, destination encore aujourd'hui de nombreux pèlerins, qui peuvent vénérer la tombe du saint et jouir de la vision des fresques de Giotto, le peintre qui a illustré de manière magnifique la vie de François
Prière de Saint François D'Assise
« Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix,
Là où est la haine, que je mette l’amour.
Là où est l’offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l’union.
Là où est l’erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu’à consoler,
à être compris qu’à comprendre,
à être aimé qu’à aimer.
Car c’est en se donnant qu’on reçoit,
c’est en s’oubliant qu’on se retrouve,
c’est en pardonnant qu’on est pardonné,
c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie. »
Le cantique des créatures - st François d'Assise
Très haut tout-puissant, bon Seigneur,
à toi sont les louanges, la gloire et l’honneur et toute bénédiction.
À toi seul, Très-haut, ils conviennent
Et nul homme n’est digne de te mentionner.
Loué sois-tu, mon Seigneur, avec toutes tes créatures,
spécialement, monsieur frère Soleil,
lequel est le jour et par lui tu nous illumines.
Et il est beau et rayonnant avec grande splendeur,
de toi, Très-Haut, il porte la signification.
Loué sois-tu, mon Seigneur, par sœur Lune et les étoiles,
dans le ciel tu les as formées claires, précieuses et belles.
Loué sois-tu, mon Seigneur, par frère Vent
et par l’air et le nuage et le ciel serein et tout temps,
par lesquels à tes créatures tu donnes soutien.
Loué sois-tu, mon Seigneur, par sœur Eau,
laquelle est très utile et humble et précieuse et chaste.
Loué sois-tu, mon Seigneur, par frère feu
par lequel tu illumines dans la nuit,
et il est beau et joyeux et robuste et fort.
Loué sois-tu, mon Seigneur, par sœur notre mère Terre,
laquelle nous soutient et nous gouverne
et produit divers fruits avec les fleurs colorées et l’herbe.
Loué sois-tu, mon Seigneur, par ceux qui pardonnent pour ton amour
et supportent maladies et tribulations.
Heureux ceux qui les supporteront en paix,
car par toi, Très-Haut, ils seront couronnés.
Loué sois-tu, mon Seigneur, par sœur notre mort corporelle,
à laquelle nul homme vivant ne peut échapper.
Malheur à ceux qui mourront dans les péchés mortels.
Heureux ceux qu’elle trouvera dans tes très saintes volontés,
car la seconde mort ne leur fera pas mal.
Louez et bénissez mon Seigneur,
et rendez-lui grâce et servez-le avec grande humilité.
saint François d’Assise (1182-1226)
Saint Amoun
Fondateur de Nitrie, à l'ouest du delta du Nil (4ème s.)
Vénérable Ante Antić
prêtre capucin croate ( 1965)
Saint Audacte et Callisthène
(4ème s.)
Sainte Aure
Abbesse à Paris ( 666)
Sainte Domnine
martyre en Syrie ( 302)
Saint Etienne de Serbie
( 1540)
Bienheureux François-Xavier Seelos
prêtre de la Congrégation du Très Saint Rédempteur ( 1867)
Saint Gouria
évêque de Kazan ( 1563)
Saint Hiérothée
évêque d'Athènes (1er s.)
Saint Jean Lampadiste
(10ème s.)
Bienheureux Joseph, Henri, Alfred
martyrs de la guerre civile espagnole ( 1936)
Saint Madalvé
évêque de Verdun ( v. 777)
Saint Pétrone
Evêque de Bologne ( 450)
Saint Quintin
martyr (6ème s.)
Saint Vladimir de Novgorod
( 1050)
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Saint François d'Assise Fondateur
"Ordre des frères mineurs" (o.f.m.)
La vie de saint François d'Assise est la condamnation des sages du monde, qui regardent comme un scandale et une folie l'humilité de la croix.
« Surgit au monde un soleil ». À travers ces paroles, dans la Divine Comédie (Paradis, chant XI), le plus grand poète italien Dante Alighieri évoque la naissance de François.
François naît à Assise, en Ombrie, à la fin de 1181 ou au début de 1182. Sa mère voulait l'appeler Jean, mais son père - qui était marchand - de retour d'un voyage de France, le fit appeler François.
Sa naissance avait été marquée par une merveille : d'après un avis du Ciel, sa mère le mit au monde sur la paille d'une étable. Dieu voulait qu'il fût, dès le premier moment, l'imitateur de Celui qui eut pour berceau une crèche et est mort sur une croix.
Les premières années de François se passèrent pourtant dans la dissipation ; il aimait la beauté des vêtements, recherchait l'éclat des fêtes, traitait comme un prince ses compagnons, avait la passion de la grandeur ; au milieu de ce mouvement frivole, il conserva toujours sa chasteté.
Il avait une grande compassion pour les pauvres. Ayant refusé un jour l'aumône à un malheureux, il s'en repentit aussitôt et jura de ne plus refuser à quiconque lui demanderait au nom de Dieu. Après des hésitations, François finit par comprendre la volonté de Dieu sur lui et se voua à la pratique de cette parole qu'il a réalisée plus que tout autre saint : « Si quelqu'un veut venir à ma suite, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix chaque jour et qu'il me suive ! » (Lc 9,23).
Sa conversion fut accompagnée de plus d'un prodige : un crucifix lui adressa la parole ; un peu plus tard, il guérit plusieurs lépreux en baisant leurs plaies. Son père fit une guerre acharnée à cette vocation extraordinaire, qui avait fait de son fils, si plein d'espérance, un mendiant jugé fou par le monde. François se dépouilla de tous ses vêtements, ne gardant qu'un cilice, et les remit à son père en disant : « Désormais je pourrai dire avec plus de vérité : Notre Père, qui êtes aux cieux. »
Un jour, il entendit, à l'évangile de la messe, ces paroles du sauveur : « N'emportez ni or ni argent, ni aucune monnaie dans votre bourse, ni sac, ni deux tuniques, ni souliers, ni bâtons. » (Mt 10,9-10). Dès lors, il commença cette vie tout angélique et tout apostolique dont il devait lever l'étendard sur le monde. On vit, à sa parole, des foules se convertir ; bientôt les disciples affluèrent sous sa conduite ; il fonda un ordre de religieux qui porta son nom, et un ordre de religieuses qui porte le nom de sainte Claire, la digne imitatrice de François.
En 1224, dans l'ermitage de la Verna, François vit le Crucifié sous la forme d'un séraphin et de cette rencontre avec le séraphin crucifié, il reçut les stigmates ; il devint ainsi un avec le Christ crucifié : un don qui exprime donc son intime identification avec le Seigneur.
La mort de François - son transitus - advint le soir du 3 octobre 1226, à la Portioncule. Après avoir béni ses fils spirituels, il mourut, étendu sur la terre nue.
Deux années plus tard, le pape Grégoire IX (Ugolino dei Conti di Segni, 1227-1241) l'inscrivit dans l'album des saints. Peu de temps après, une grande basilique fut élevée en son honneur, à Assise, destination encore aujourd'hui de nombreux pèlerins, qui peuvent vénérer la tombe du saint et jouir de la vision des fresques de Giotto, le peintre qui a illustré de manière magnifique la vie de François
Prière de Saint François D'Assise
« Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix,
Là où est la haine, que je mette l’amour.
Là où est l’offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l’union.
Là où est l’erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu’à consoler,
à être compris qu’à comprendre,
à être aimé qu’à aimer.
Car c’est en se donnant qu’on reçoit,
c’est en s’oubliant qu’on se retrouve,
c’est en pardonnant qu’on est pardonné,
c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie. »
Le cantique des créatures - st François d'Assise
Très haut tout-puissant, bon Seigneur,
à toi sont les louanges, la gloire et l’honneur et toute bénédiction.
À toi seul, Très-haut, ils conviennent
Et nul homme n’est digne de te mentionner.
Loué sois-tu, mon Seigneur, avec toutes tes créatures,
spécialement, monsieur frère Soleil,
lequel est le jour et par lui tu nous illumines.
Et il est beau et rayonnant avec grande splendeur,
de toi, Très-Haut, il porte la signification.
Loué sois-tu, mon Seigneur, par sœur Lune et les étoiles,
dans le ciel tu les as formées claires, précieuses et belles.
Loué sois-tu, mon Seigneur, par frère Vent
et par l’air et le nuage et le ciel serein et tout temps,
par lesquels à tes créatures tu donnes soutien.
Loué sois-tu, mon Seigneur, par sœur Eau,
laquelle est très utile et humble et précieuse et chaste.
Loué sois-tu, mon Seigneur, par frère feu
par lequel tu illumines dans la nuit,
et il est beau et joyeux et robuste et fort.
Loué sois-tu, mon Seigneur, par sœur notre mère Terre,
laquelle nous soutient et nous gouverne
et produit divers fruits avec les fleurs colorées et l’herbe.
Loué sois-tu, mon Seigneur, par ceux qui pardonnent pour ton amour
et supportent maladies et tribulations.
Heureux ceux qui les supporteront en paix,
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Loué sois-tu, mon Seigneur, par sœur notre mort corporelle,
à laquelle nul homme vivant ne peut échapper.
Malheur à ceux qui mourront dans les péchés mortels.
Heureux ceux qu’elle trouvera dans tes très saintes volontés,
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Louez et bénissez mon Seigneur,
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saint François d’Assise (1182-1226)
AnneLéa- Messages : 262
Date d'inscription : 18/08/2014
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- Message n°354
Re: LE SAINT DU JOUR !!
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Ste Marie-Faustine Kowalska
Bx Alberto Marvelli
Ste Anne Schäffer
Sts Martyrs de Trèves
Bx Pierre
Ste Fleur
Bx Sanctès
Bx Raymond de Capoue
BBx Guillaume Hartley et Jean Hewett
St Tranquilino Ubiarco Robles
Ste Charitine
Bx Marien Skrzypczak
Ste Mamlacha
St Apollinaire
Sts Maur et Placide
St Jérôme
St Meinulphe
St Froilan
St Attila
Sainte Faustine Kowalska « Apôtre de la Miséricorde Divine »
Faustine Kowalska, apôtre de la Miséricorde Divine, compte aujourd'hui parmi les Saints les plus célèbres de l'Église. Par son intermédiaire, le Seigneur Jésus transmet au monde entier Son grand message de la Miséricorde Divine et montre un modèle de perfection chrétienne fondée sur la confiance en Dieu et sur une attitude miséricordieuse envers le prochain.
Faustine naît le 25 août 1905, troisième des dix enfants de Marianna et Stanisław Kowalski, agriculteurs dans le village de Głogowiec. Au baptême, dans l'église paroissiale de Świnice Warckie, elle reçoit le prénom d'Hélène. Depuis son enfance, elle se distingua par l'amour de la prière, l'assiduité, l'obéissance et par une grande sensibilité à la misère des hommes.
À neuf ans, elle fait sa Première Communion qu'elle a profondément vécue, consciente de la présence de l'Hôte Divin dans son âme. Elle fréquente l'école pendant moins de trois ans. Adolescente, elle quitte la maison familiale pour gagner sa vie et pour aider ses parents comme servante dans des familles aisées à Aleksandrów, Łódź et Ostrówek.
Elle a senti la vocation dans son âme dès l'âge de sept ans, mais ses parents n'étant pas d'accord pour qu'elle entre dans les ordres, elle a essayé d'étouffer cette voix intérieure. Cependant, exhortée par la vision du Christ souffrant, elle est partie pour Varsovie où, le 1er août 1925, elle a rejoint la Congrégation des Sœurs de Notre Dame de la Miséricorde.
Devenue sœur Marie-Faustine, elle a passé au couvent treize ans, en remplissant les fonctions de cuisinière, de jardinière et de sœur portière dans plusieurs maisons de la Congrégation, le plus souvent à Płock, Wilno et Cracovie.
Rien ne trahissait à l'extérieur sa vie mystique d'une extrême richesse. C'est avec zèle qu'elle remplissait toutes ses tâches, elle observait fidèlement les règles, recueillie et silencieuse, mais en même temps naturelle, pleine d'un amour bienveillant et désintéressé. Sa vie, très ordinaire, monotone et grise en apparence, cachait la profondeur extraordinaire de l'union à Dieu.
Sa spiritualité reposait sur la Miséricorde Divine à laquelle elle réfléchissait et qu'elle contemplait dans la parole de Dieu et dans l'aspect quotidien de sa vie. La connaissance et la contemplation du mystère de la Miséricorde Divine développaient chez elle une attitude de confiance d'enfant face à Dieu et de miséricorde envers les autres.
« Ô mon Jésus, chacun de Tes saints reflète en sa personne l'une de tes vertus, moi, je désire refléter Ton Cœur compatissant et plein de miséricorde, je veux le glorifier. Que Ta miséricorde, ô Jésus, soit imprimée dans mon cœur et dans mon âme, tel un sceau, ce sera là mon emblème en cette vie et en l'autre » (P.J. 1242). Sœur Marie Faustine était une fidèle fille de l'Église qu'elle aimait comme une Mère et comme le Corps Mystique de Jésus Christ. Consciente de son rôle au sein de cette l'Église, elle a collaboré avec la Miséricorde Divine dans l'œuvre du salut des âmes égarées. Sur le souhait et en suivant l'exemple du Seigneur Jésus, elle a sacrifié sa vie en holocauste. Dans sa vie spirituelle, elle se distinguait aussi par son amour de l'Eucharistie et par sa dévotion profonde pour Notre Dame de la Miséricorde.
Les années passées au couvent abondaient en grâces extraordinaires : révélations, visions, stigmates cachés, participation à la Passion du Seigneur, don de bilocation, de pénétrer le cœur des autres, de la prophétie, ou bien le don rarissime de fiançailles et d'épousailles mystiques. Le vif contact avec Dieu, Notre Dame, les anges, les saints, les âmes au purgatoire - tout cet univers surnaturel - lui apparaissait comme étant non moins réel et vrai que celui qu'elle percevait par ses sens. Malgré cette abondance de grâces extraordinaires accordées, elle savait que celles-ci ne décidaient pas de l'essence de la sainteté. « Ce ne sont ni les grâces, ni les apparitions, ni les ravissements, ni aucun don accordé qui la rendent parfaite, mais l'union intérieure de mon âme avec Dieu. Ces dons ne sont que des ornements de l'âme, mais ils ne constituent ni le contenu, ni la perfection. Ma sainteté et ma perfection consistent en une étroite union de ma volonté avec celle de Dieu » (P.J. 1107).
Sœur Marie-Faustine a été élue par le Seigneur Jésus secrétaire et apôtre de sa Miséricorde pour transmettre au monde entier son grand message. « Dans l'Ancien Testament, lui dit-Il, j'ai envoyé à mon peuple des prophètes et avec eux la foudre. Aujourd'hui, je t'envoie vers toute l'humanité avec ma miséricorde. Je ne veux pas punir l'humanité endolorie, mais je désire la guérir en l'étreignant sur mon cœur miséricordieux » (P.J. 1588).
La mission de sœur Marie Faustine consistait en trois tâches :
1) rendre proche et annoncer au monde entier la vérité révélée dans les Écritures Saintes sur l'amour miséricordieux de Dieu envers tout homme.
2) implorer la Miséricorde Divine pour le monde entier, en particulier pour les pécheurs, notamment par la pratique des formes nouvelles, annoncées par le Seigneur Jésus, du culte de la Miséricorde Divine, qui sont les suivantes :
> le tableau du Christ avec l'inscription Jésus, j'ai confiance en Toi,
> la Fête de la Miséricorde Divine le premier dimanche après Pâques,
> >>> Chapelet de la Miséricorde Divine (audio) [À dire à 15 heures].
Le Seigneur Jésus liait à ces formes du culte, ainsi qu'à la propagation de la dévotion à la Miséricorde, de grandes promesses à condition de se fier à Dieu et de pratiquer un amour actif envers le prochain.
3) la troisième tâche que comportait la mission de sœur Marie-Faustine consistait à inspirer le mouvement apostolique de la Miséricorde, qui est chargé de propager et d'obtenir par la prière la Miséricorde Divine pour le monde et qui tend à la perfection sur le chemin montré par sœur Faustine. Ce chemin est celui d'une confiance d'enfant en Dieu, laquelle s'exprime dans l'accomplissement de Sa volonté et dans une attitude de miséricorde envers les autres. À l'heure actuelle, ce mouvement au sein de l'Église concerne des millions de personnes à travers le monde, à savoir : des congrégations, des instituts laïques, des prêtres, des confréries, des associations, différentes communautés d'apôtres de la Miséricorde Divine et des particuliers qui se chargent, à titre individuel, des tâches transmises par le Seigneur Jésus par l'intermédiaire de sœur Marie-Faustine.
Le message de sœur Faustine a été noté dans son Petit Journal (>>> « Petit Journal » de Sœur Faustine en PDF) qu'elle rédigea par la volonté du Seigneur Jésus et de ses confesseurs. Elle y a fidèlement noté tous les souhaits de Jésus, de même qu'elle a décrit l'union intime de son âme avec Dieu. « Secrétaire de mon plus profond mystère, disait le Seigneur Jésus à sœur Faustine, ton devoir est d'écrire tout ce que je te fais connaître à propos de ma miséricorde au profit des âmes qui en lisant ces écrits seront consolés et auront le courage de s'approcher de moi (P.J. 1693). Cet ouvrage nous rend proche d'une manière extraordinaire le mystère de la Miséricorde Divine. Il enchante non seulement les gens simples, mais aussi les scientifiques qui y découvrent une source supplémentaire de recherche théologique. Le Petit Journal a été traduit en plusieurs langues, entre autres en anglais, allemand, italien, espagnol, français, portugais, russe, hongrois, tchèque et slovaque.
Ravagée par la maladie et par de nombreuses souffrances qu'elle a supportées en tant que sacrifice bénévole pour les pécheurs, entièrement épanouie spirituellement et unie à Dieu, sœur Marie-Faustine est morte à Cracovie le 5 octobre 1938, âgée à peine de 33 ans. La gloire de la sainteté de sa vie a crû rapidement avec la propagation de la dévotion pour la Miséricorde Divine et au fur et à mesure des grâces obtenues par son intercession. De 1965 à 1967, à Cracovie s'est déroulé le procès diocésain sur sa vie et ses vertus et en 1968, à Rome, a été ouvert le procès de béatification, clos en décembre 1992.
Marie-Faustine Kowalska a été béatifiée le 18 avril 1993 et canonisée le 30 avril 2000, sur la Place Saint-Pierre de Rome, par saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) qui institua, au cours de la célébration, la Fête de la Miséricorde Divine (le premier dimanche après Pâques).
Les reliques de sainte Faustine reposent au sanctuaire de la Miséricorde Divine de Cracovie-Łagiewniki ; une partie est dispersée dans le monde entier.
Pour un approfondissement biographique : >>> Sainte Faustine - Cracovie, Pologne
https://eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/temoigner/figures-de-saintete/370006-sainte-faustine-1905-1938/
Première sainte canonisée en l’an 2000, au début du XXIe siècle, par le Pape Jean-Paul II, sainte Faustine Kowalska est née le 25 août 1905 dans un petit village de Pologne. Sœur Marie-Faustine meurt à Cracovie le 5 octobre 1938, âgée d’à peine 33 ans.
Si nous demandions à sainte Faustine : dis-nous quel est ton secret, le secret de ta vie, de ton cheminement spirituel, je pense qu’elle répondrait immédiatement : l’amour de Jésus.
Faustine est une personne équilibrée, réaliste, vive et joyeuse, qui ne sait pas mentir. Celui qui devait devenir son père spirituel et confesseur, le Bienheureux Michel Sopocko, écrivait : « Elle a attiré mon attention par sa conscience délicate et par son union étroite avec Dieu».
Ce qui caractérise, me semble-t-il, la figure spirituelle de sainte Faustine, c’est sa simplicité, sa transparence et sa profondeur théologale, c’est-à-dire son union à Dieu. Hélène Kowalska, qui deviendra sœur Marie Faustine en entrant dans la Congrégation des Sœurs de Notre Dame de la Miséricorde, est une âme simple et droite, consciente de ses limites et de ses faiblesses et qui, progressivement, se laisse éduquer et transformer par Jésus jusqu’à la plus haute union mystique.
Si elle se laisse ainsi conduire, c’est qu’elle est humble et généreuse. Elle ne rechigne pas au travail manuel malgré sa santé déficiente, elle mourra de tuberculose comme sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. Elle ne renâcle pas non plus au travail sur elle-même. Avec l’aide constante de Jésus et de Marie, elle vainc ses répugnances, ses craintes de la souffrance, sa timidité, ses détresses. Sa générosité, son amour de Jésus, son zèle pour le salut des âmes, la feront passer par de très grandes souffrances intérieures et physiques. Son âme si lumineuse connaîtra d’épaisses et douloureuses ténèbres.
Si elle s’efforce, de tout son cœur, de transmettre le message de la Miséricorde divine que lui enseigne Jésus, personne autour d’elle, en dehors de ses supérieurs et de ses confesseurs, n’est au courant de ses révélations et de son intense vie mystique. Elle a un vrai rayonnement, surtout auprès des petits et des pauvres, mais ce sont sa simplicité, son jugement équilibré, sa charité, son obéissance, qui seules pouvaient laisser pressentir l’action de Dieu en elle.
Ces quelques traits de la personnalité spirituelle de sainte Faustine seraient incomplets si je ne soulignais son grand amour pour Marie et sa constante proximité avec elle. « Marie m’enseigne toujours comment vivre pour Dieu. Mon esprit s’épanouit dans Ta douceur et Ton humilité, ô Marie » (Petit Journal 620).
Mgr Albert-Marie de Monléon
Evêque de Meaux
Coordinateur du Congrès national de la Miséricorde en France
https://sanctoral.com/fr/saints/saint_placide_et_ses_compagnons.html
5 Octobre
Saint Placide et ses Compagnons
Martyrs
(518-542)
Saint Placide et ses CompagnonsSaint Placide
sauvé par saint Maur
Saint Placide appartenait par sa naissance à une des plus anciennes et des plus célèbres familles de Rome. Il fut confié, âgé de sept ans, à saint Benoît, pour être élevé à Subiaco, sous sa conduite. On le voit dès lors pratiquer rigoureusement les exercices de la vie monastique. L'obéissance l'ayant envoyé un jour chercher de l'eau dans le lac voisin, il tombe et est entraîné par les flots. Benoît, du fond de son monastère, a la connaissance miraculeuse de ce malheur; il appelle son disciple Maur: "Courez vite, mon frère, lui dit-il, l'enfant est tombé à l'eau." Maur s'élance, muni de la bénédiction de l'abbé, marche sur les eaux, saisit par les cheveux l'enfant, qui surnage encore, et le ramène sur le bord.
Depuis ce temps, Placide fit des progrès plus grands encore, au point que saint Benoît lui-même en était dans l'admiration. Le saint abbé envoya plus tard son bien-aimé disciple en Sicile pour y établir un monastère. Son austérité y devint de plus en plus étonnante et allait beaucoup au-delà des prescriptions de la Règle; il ne buvait jamais que de l'eau, faisant Carême en tout temps et souvent ne mangeant que trois fois la semaine et du pain seulement. Pour vêtement il portait un cilice; son siège était son unique lit de repos; son silence n'était interrompu que par les saintes exigences de la charité. Par sa vertu d'humilité, il attirait à lui tous les coeurs.
Ses innombrables miracles le rendirent presque l'égal de saint Benoît: un jour, en particulier, il guérit par sa bénédiction tous les malades de son île réunis près de lui.
Placide et ses religieux furent faits prisonniers, dans leur couvent, par des pirates cruels qui les maltraitèrent affreusement. Le Saint animait ses compagnons à la persévérance. Le tyran, outré de dépit à la vue de l'inébranlable constance des martyrs, les fit, à différentes reprises, fustiger très cruellement; mais Notre-Seigneur vint fermer et guérir leurs plaies. Placide exhortait le tyran et ses bourreaux à se convertir au christianisme; c'est alors qu'on lui brisa les lèvres et les mâchoires à coups de pierres et qu'on lui coupa la langue jusqu'à la racine. Mais le martyr parla aussi bien qu'auparavant. Le bourreau, n'étant nullement touché du prodige, inventa un nouveau supplice; il fit coucher le saint moine à terre et lui laissa toute une nuit sur les jambes des ancres de navire avec d'énormes pierres. Tous ses efforts vinrent échouer devant cet invincible défenseur de la foi. Placide et ses compagnons eurent enfin la tête tranchée.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
Ste Marie-Faustine Kowalska
Bx Alberto Marvelli
Ste Anne Schäffer
Sts Martyrs de Trèves
Bx Pierre
Ste Fleur
Bx Sanctès
Bx Raymond de Capoue
BBx Guillaume Hartley et Jean Hewett
St Tranquilino Ubiarco Robles
Ste Charitine
Bx Marien Skrzypczak
Ste Mamlacha
St Apollinaire
Sts Maur et Placide
St Jérôme
St Meinulphe
St Froilan
St Attila
Sainte Faustine Kowalska « Apôtre de la Miséricorde Divine »
Faustine Kowalska, apôtre de la Miséricorde Divine, compte aujourd'hui parmi les Saints les plus célèbres de l'Église. Par son intermédiaire, le Seigneur Jésus transmet au monde entier Son grand message de la Miséricorde Divine et montre un modèle de perfection chrétienne fondée sur la confiance en Dieu et sur une attitude miséricordieuse envers le prochain.
Faustine naît le 25 août 1905, troisième des dix enfants de Marianna et Stanisław Kowalski, agriculteurs dans le village de Głogowiec. Au baptême, dans l'église paroissiale de Świnice Warckie, elle reçoit le prénom d'Hélène. Depuis son enfance, elle se distingua par l'amour de la prière, l'assiduité, l'obéissance et par une grande sensibilité à la misère des hommes.
À neuf ans, elle fait sa Première Communion qu'elle a profondément vécue, consciente de la présence de l'Hôte Divin dans son âme. Elle fréquente l'école pendant moins de trois ans. Adolescente, elle quitte la maison familiale pour gagner sa vie et pour aider ses parents comme servante dans des familles aisées à Aleksandrów, Łódź et Ostrówek.
Elle a senti la vocation dans son âme dès l'âge de sept ans, mais ses parents n'étant pas d'accord pour qu'elle entre dans les ordres, elle a essayé d'étouffer cette voix intérieure. Cependant, exhortée par la vision du Christ souffrant, elle est partie pour Varsovie où, le 1er août 1925, elle a rejoint la Congrégation des Sœurs de Notre Dame de la Miséricorde.
Devenue sœur Marie-Faustine, elle a passé au couvent treize ans, en remplissant les fonctions de cuisinière, de jardinière et de sœur portière dans plusieurs maisons de la Congrégation, le plus souvent à Płock, Wilno et Cracovie.
Rien ne trahissait à l'extérieur sa vie mystique d'une extrême richesse. C'est avec zèle qu'elle remplissait toutes ses tâches, elle observait fidèlement les règles, recueillie et silencieuse, mais en même temps naturelle, pleine d'un amour bienveillant et désintéressé. Sa vie, très ordinaire, monotone et grise en apparence, cachait la profondeur extraordinaire de l'union à Dieu.
Sa spiritualité reposait sur la Miséricorde Divine à laquelle elle réfléchissait et qu'elle contemplait dans la parole de Dieu et dans l'aspect quotidien de sa vie. La connaissance et la contemplation du mystère de la Miséricorde Divine développaient chez elle une attitude de confiance d'enfant face à Dieu et de miséricorde envers les autres.
« Ô mon Jésus, chacun de Tes saints reflète en sa personne l'une de tes vertus, moi, je désire refléter Ton Cœur compatissant et plein de miséricorde, je veux le glorifier. Que Ta miséricorde, ô Jésus, soit imprimée dans mon cœur et dans mon âme, tel un sceau, ce sera là mon emblème en cette vie et en l'autre » (P.J. 1242). Sœur Marie Faustine était une fidèle fille de l'Église qu'elle aimait comme une Mère et comme le Corps Mystique de Jésus Christ. Consciente de son rôle au sein de cette l'Église, elle a collaboré avec la Miséricorde Divine dans l'œuvre du salut des âmes égarées. Sur le souhait et en suivant l'exemple du Seigneur Jésus, elle a sacrifié sa vie en holocauste. Dans sa vie spirituelle, elle se distinguait aussi par son amour de l'Eucharistie et par sa dévotion profonde pour Notre Dame de la Miséricorde.
Les années passées au couvent abondaient en grâces extraordinaires : révélations, visions, stigmates cachés, participation à la Passion du Seigneur, don de bilocation, de pénétrer le cœur des autres, de la prophétie, ou bien le don rarissime de fiançailles et d'épousailles mystiques. Le vif contact avec Dieu, Notre Dame, les anges, les saints, les âmes au purgatoire - tout cet univers surnaturel - lui apparaissait comme étant non moins réel et vrai que celui qu'elle percevait par ses sens. Malgré cette abondance de grâces extraordinaires accordées, elle savait que celles-ci ne décidaient pas de l'essence de la sainteté. « Ce ne sont ni les grâces, ni les apparitions, ni les ravissements, ni aucun don accordé qui la rendent parfaite, mais l'union intérieure de mon âme avec Dieu. Ces dons ne sont que des ornements de l'âme, mais ils ne constituent ni le contenu, ni la perfection. Ma sainteté et ma perfection consistent en une étroite union de ma volonté avec celle de Dieu » (P.J. 1107).
Sœur Marie-Faustine a été élue par le Seigneur Jésus secrétaire et apôtre de sa Miséricorde pour transmettre au monde entier son grand message. « Dans l'Ancien Testament, lui dit-Il, j'ai envoyé à mon peuple des prophètes et avec eux la foudre. Aujourd'hui, je t'envoie vers toute l'humanité avec ma miséricorde. Je ne veux pas punir l'humanité endolorie, mais je désire la guérir en l'étreignant sur mon cœur miséricordieux » (P.J. 1588).
La mission de sœur Marie Faustine consistait en trois tâches :
1) rendre proche et annoncer au monde entier la vérité révélée dans les Écritures Saintes sur l'amour miséricordieux de Dieu envers tout homme.
2) implorer la Miséricorde Divine pour le monde entier, en particulier pour les pécheurs, notamment par la pratique des formes nouvelles, annoncées par le Seigneur Jésus, du culte de la Miséricorde Divine, qui sont les suivantes :
> le tableau du Christ avec l'inscription Jésus, j'ai confiance en Toi,
> la Fête de la Miséricorde Divine le premier dimanche après Pâques,
> >>> Chapelet de la Miséricorde Divine (audio) [À dire à 15 heures].
Le Seigneur Jésus liait à ces formes du culte, ainsi qu'à la propagation de la dévotion à la Miséricorde, de grandes promesses à condition de se fier à Dieu et de pratiquer un amour actif envers le prochain.
3) la troisième tâche que comportait la mission de sœur Marie-Faustine consistait à inspirer le mouvement apostolique de la Miséricorde, qui est chargé de propager et d'obtenir par la prière la Miséricorde Divine pour le monde et qui tend à la perfection sur le chemin montré par sœur Faustine. Ce chemin est celui d'une confiance d'enfant en Dieu, laquelle s'exprime dans l'accomplissement de Sa volonté et dans une attitude de miséricorde envers les autres. À l'heure actuelle, ce mouvement au sein de l'Église concerne des millions de personnes à travers le monde, à savoir : des congrégations, des instituts laïques, des prêtres, des confréries, des associations, différentes communautés d'apôtres de la Miséricorde Divine et des particuliers qui se chargent, à titre individuel, des tâches transmises par le Seigneur Jésus par l'intermédiaire de sœur Marie-Faustine.
Le message de sœur Faustine a été noté dans son Petit Journal (>>> « Petit Journal » de Sœur Faustine en PDF) qu'elle rédigea par la volonté du Seigneur Jésus et de ses confesseurs. Elle y a fidèlement noté tous les souhaits de Jésus, de même qu'elle a décrit l'union intime de son âme avec Dieu. « Secrétaire de mon plus profond mystère, disait le Seigneur Jésus à sœur Faustine, ton devoir est d'écrire tout ce que je te fais connaître à propos de ma miséricorde au profit des âmes qui en lisant ces écrits seront consolés et auront le courage de s'approcher de moi (P.J. 1693). Cet ouvrage nous rend proche d'une manière extraordinaire le mystère de la Miséricorde Divine. Il enchante non seulement les gens simples, mais aussi les scientifiques qui y découvrent une source supplémentaire de recherche théologique. Le Petit Journal a été traduit en plusieurs langues, entre autres en anglais, allemand, italien, espagnol, français, portugais, russe, hongrois, tchèque et slovaque.
Ravagée par la maladie et par de nombreuses souffrances qu'elle a supportées en tant que sacrifice bénévole pour les pécheurs, entièrement épanouie spirituellement et unie à Dieu, sœur Marie-Faustine est morte à Cracovie le 5 octobre 1938, âgée à peine de 33 ans. La gloire de la sainteté de sa vie a crû rapidement avec la propagation de la dévotion pour la Miséricorde Divine et au fur et à mesure des grâces obtenues par son intercession. De 1965 à 1967, à Cracovie s'est déroulé le procès diocésain sur sa vie et ses vertus et en 1968, à Rome, a été ouvert le procès de béatification, clos en décembre 1992.
Marie-Faustine Kowalska a été béatifiée le 18 avril 1993 et canonisée le 30 avril 2000, sur la Place Saint-Pierre de Rome, par saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) qui institua, au cours de la célébration, la Fête de la Miséricorde Divine (le premier dimanche après Pâques).
Les reliques de sainte Faustine reposent au sanctuaire de la Miséricorde Divine de Cracovie-Łagiewniki ; une partie est dispersée dans le monde entier.
Pour un approfondissement biographique : >>> Sainte Faustine - Cracovie, Pologne
https://eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/temoigner/figures-de-saintete/370006-sainte-faustine-1905-1938/
Première sainte canonisée en l’an 2000, au début du XXIe siècle, par le Pape Jean-Paul II, sainte Faustine Kowalska est née le 25 août 1905 dans un petit village de Pologne. Sœur Marie-Faustine meurt à Cracovie le 5 octobre 1938, âgée d’à peine 33 ans.
Si nous demandions à sainte Faustine : dis-nous quel est ton secret, le secret de ta vie, de ton cheminement spirituel, je pense qu’elle répondrait immédiatement : l’amour de Jésus.
Faustine est une personne équilibrée, réaliste, vive et joyeuse, qui ne sait pas mentir. Celui qui devait devenir son père spirituel et confesseur, le Bienheureux Michel Sopocko, écrivait : « Elle a attiré mon attention par sa conscience délicate et par son union étroite avec Dieu».
Ce qui caractérise, me semble-t-il, la figure spirituelle de sainte Faustine, c’est sa simplicité, sa transparence et sa profondeur théologale, c’est-à-dire son union à Dieu. Hélène Kowalska, qui deviendra sœur Marie Faustine en entrant dans la Congrégation des Sœurs de Notre Dame de la Miséricorde, est une âme simple et droite, consciente de ses limites et de ses faiblesses et qui, progressivement, se laisse éduquer et transformer par Jésus jusqu’à la plus haute union mystique.
Si elle se laisse ainsi conduire, c’est qu’elle est humble et généreuse. Elle ne rechigne pas au travail manuel malgré sa santé déficiente, elle mourra de tuberculose comme sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. Elle ne renâcle pas non plus au travail sur elle-même. Avec l’aide constante de Jésus et de Marie, elle vainc ses répugnances, ses craintes de la souffrance, sa timidité, ses détresses. Sa générosité, son amour de Jésus, son zèle pour le salut des âmes, la feront passer par de très grandes souffrances intérieures et physiques. Son âme si lumineuse connaîtra d’épaisses et douloureuses ténèbres.
Si elle s’efforce, de tout son cœur, de transmettre le message de la Miséricorde divine que lui enseigne Jésus, personne autour d’elle, en dehors de ses supérieurs et de ses confesseurs, n’est au courant de ses révélations et de son intense vie mystique. Elle a un vrai rayonnement, surtout auprès des petits et des pauvres, mais ce sont sa simplicité, son jugement équilibré, sa charité, son obéissance, qui seules pouvaient laisser pressentir l’action de Dieu en elle.
Ces quelques traits de la personnalité spirituelle de sainte Faustine seraient incomplets si je ne soulignais son grand amour pour Marie et sa constante proximité avec elle. « Marie m’enseigne toujours comment vivre pour Dieu. Mon esprit s’épanouit dans Ta douceur et Ton humilité, ô Marie » (Petit Journal 620).
Mgr Albert-Marie de Monléon
Evêque de Meaux
Coordinateur du Congrès national de la Miséricorde en France
https://sanctoral.com/fr/saints/saint_placide_et_ses_compagnons.html
5 Octobre
Saint Placide et ses Compagnons
Martyrs
(518-542)
Saint Placide et ses CompagnonsSaint Placide
sauvé par saint Maur
Saint Placide appartenait par sa naissance à une des plus anciennes et des plus célèbres familles de Rome. Il fut confié, âgé de sept ans, à saint Benoît, pour être élevé à Subiaco, sous sa conduite. On le voit dès lors pratiquer rigoureusement les exercices de la vie monastique. L'obéissance l'ayant envoyé un jour chercher de l'eau dans le lac voisin, il tombe et est entraîné par les flots. Benoît, du fond de son monastère, a la connaissance miraculeuse de ce malheur; il appelle son disciple Maur: "Courez vite, mon frère, lui dit-il, l'enfant est tombé à l'eau." Maur s'élance, muni de la bénédiction de l'abbé, marche sur les eaux, saisit par les cheveux l'enfant, qui surnage encore, et le ramène sur le bord.
Depuis ce temps, Placide fit des progrès plus grands encore, au point que saint Benoît lui-même en était dans l'admiration. Le saint abbé envoya plus tard son bien-aimé disciple en Sicile pour y établir un monastère. Son austérité y devint de plus en plus étonnante et allait beaucoup au-delà des prescriptions de la Règle; il ne buvait jamais que de l'eau, faisant Carême en tout temps et souvent ne mangeant que trois fois la semaine et du pain seulement. Pour vêtement il portait un cilice; son siège était son unique lit de repos; son silence n'était interrompu que par les saintes exigences de la charité. Par sa vertu d'humilité, il attirait à lui tous les coeurs.
Ses innombrables miracles le rendirent presque l'égal de saint Benoît: un jour, en particulier, il guérit par sa bénédiction tous les malades de son île réunis près de lui.
Placide et ses religieux furent faits prisonniers, dans leur couvent, par des pirates cruels qui les maltraitèrent affreusement. Le Saint animait ses compagnons à la persévérance. Le tyran, outré de dépit à la vue de l'inébranlable constance des martyrs, les fit, à différentes reprises, fustiger très cruellement; mais Notre-Seigneur vint fermer et guérir leurs plaies. Placide exhortait le tyran et ses bourreaux à se convertir au christianisme; c'est alors qu'on lui brisa les lèvres et les mâchoires à coups de pierres et qu'on lui coupa la langue jusqu'à la racine. Mais le martyr parla aussi bien qu'auparavant. Le bourreau, n'étant nullement touché du prodige, inventa un nouveau supplice; il fit coucher le saint moine à terre et lui laissa toute une nuit sur les jambes des ancres de navire avec d'énormes pierres. Tous ses efforts vinrent échouer devant cet invincible défenseur de la foi. Placide et ses compagnons eurent enfin la tête tranchée.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
AnneLéa- Messages : 262
Date d'inscription : 18/08/2014
Localisation : Québec
- Message n°355
Re: LE SAINT DU JOUR !!
http://mobile.evangelizo.org/saintsList.php
St Bruno
Ste Marie-Françoise des Cinq-Plaies
Bx Bartolo Longo
Bse Marie-Rose
Ste Foy de Conques
Bx Adalbéron
St Arthaud
Bx François Hunot
St François Phan Van Trung
Bx Isidore de Saint-Joseph
St Sagaris
St René
St Romain
St Magne
St Ivi
St Jean
Bx Diego Luis de San Vitores
St Pardoux
http://missel.free.fr/Sanctoral/10/06.php
Vie de Saint Bruno
Bruno qui appartenait à une famille noble (celle, croit-on, des Hartenfaust, de duro pugno), né à Cologne entre 1030 et 1035. Il commença ses études dans sa ville natale, à la collégiale de Saint-Cunibert, et fit ensuite des études de philosophie et de théologie à Reims et, peut-être aussi à Paris. Vers 1055, il revint à Cologne pour recevoir de l’archevêque Annon, avec la prêtrise, un canonicat à Saint-Cunibert.
En 1056 ou 1057, il fut rappelé à Reims par l’archevêque Gervais pour y devenir, avec le titre d'écolâtre, professeur de grammaire, de philosophie et de théologie ; il devait garder une vingtaine d'années cette chaire, où il travailla à répandre les doctrines clunisiennes et, comme on allait dire bientôt, grégoriennes ; parmi ses élèves, étaient Eudes de Châtillon, le futur Urbain II, Rangérius, futur évêque de Lucques, Robert, futur évêque de Langres, Lambert, futur abbé de Pothières, Pierre, futur abbé de Saint-Jean de Soissons, Mainard, futur prieur de Cormery, et d'autres personnages de premier plan. Maître Bruno dont on conserve un commentaire des psaumes et une étude sur les épitres de saint Paul est précis, clair et concis en même temps qu’affable, bon et souriant « il est, dire ses disciples, éloquent, expert dans tous les arts, dialecticien, grammairien, rhéteur, fontaine de doctrine, docteur des docteurs. »
Sa situation devint difficile quand l'archevêque Manassès de Gournay, simoniaque avéré, monta en 1067 sur le siège de Reims ; ce prélat qui n'ignorait pas l'opposition de Bruno, tenta d'abord de se le concilier, et le désigna même comme chancelier du Chapitre (1075), mais l'administration tyrannique de Manassès, qui pillait les biens d'Eglise, provoqua des protestations, auxquelles Bruno s'associa ; elles devaient aboutir à la déposition de l'indigne prélat en 1080 ; en attendant, Manassès priva Bruno de ses charges et s'empara de ses biens qui ne lui furent rendus que lorsque l'archevêque perdit son siège[1].
Bruno, réfugié d'abord au château d'Ebles de Roucy, puis, semble-t-il, à Cologne, chargé de mission à Paris, et redoutant d'être appelé à la succession de Manassès, décida de renoncer à la vie séculière. Cette résolution aurait été fortifiée en lui, d'après une tradition que répètent les historiens chartreux, par l'épisode parisien (1082) des funérailles du chanoine Raymond Diocrès qui se serait trois fois levé de son cercueil pour se déclarer jugé et condamné au tribunal de Dieu[2].
En 1083, Bruno se rendit avec deux compagnons, Pierre et Lambert, auprès de saint Robert de Molesme, pour lui demander l'habit monastique et l'autorisation de se retirer dans la solitude, à Sèche-Fontaine. Mais ce n'était pas encore, si près de l'abbaye, la vraie vie érémitique. Sur le conseil de Robert de Molesme et, semble-t-il, de l'abbé de la Chaise-Dieu, Seguin d'Escotay, Bruno se rendit, avec six compagnons[3] auprès du saint évêque Hugues de Grenoble qui accueillit avec bienveillance la petite colonie. Une tradition de l'Ordre veut que saint Hugues ait vu les sept ermites annoncés dans un songe sous l'apparence de sept étoiles. Il conduisit Bruno et ses compagnons dans un site montagneux d'une sévérité vraiment farouche, le désert de Chartreuse (1084)[4]. En 1085 une première église s'y élevait. Le sol avait été cédé en propriété par Hugues aux religieux qui en gardèrent le nom de Chartreux. Quant à l'appartenance spirituelle, il paraît que la fondation eut d'abord quelque lien avec la Chaise-Dieu, à qui Bruno la remit quand il dut se rendre en Italie ; mais l'abbé Seguin restitua la Chartreuse au prieur Landuin quand celui-ci, pour obéir à saint Bruno, rétablit la communauté, et il reconnut l'indépendance de l'ordre nouveau (1090)[5].
Au début de cette année 1090, Bruno avait été appelé à Rome par un de ses anciens élèves, le pape Urbain II, qui voulait s'aider de ses conseils et qui lui concéda, pour ceux de ses compagnons qui l'avaient suivi, l'église de Saint-Cyriaque. Le fondateur fut à plusieurs reprises convoqué à des conciles[6]. Le pape eût voulu lui faire accepter l'archevêché de Reggio de Calabre, mais Bruno n'abandonnait pas son rêve de vie érémitique. Il avait reçu en 1092 du comte Roger de Sicile un terrain boisé à La Torre, près de Squillace, où Urbain II autorisa la construction d'un ermitage et où une église fut consacrée en 1094. Roger aurait affirmé, dans un diplôme de 1099, que Bruno l'aurait averti dans un songe d'un complot durant le siège de Padoue en 1098.
Bruno, le 27 juillet 1101, recevait du pape Pascal II la confirmation de l'autonomie de ses ermites. Le 6 octobre suivant, après avoir émis une profession de foi et fait devant les frères sa confession générale, il rendit l'âme à la chartreuse de San Stefano in Bosco, filiale de La Torre, où il fut enseveli. Les cent soixante-treize rouleaux des morts, circulant d'abbaye en abbaye et recevant des formules d'éloges funèbres, attestent précieusement, dès le lendemain de sa mort, sa réputation de sainteté, accrue par les miracles attribués à son intercession. Son corps, transféré en 1122 à Sainte-Marie du Désert, la chartreuse principale de La Torre, y fut l'objet d'une invention en 1502 et d'une récognition en 1514. Le culte fut autorisé de vive voix dans l'ordre des Chartreux par Léon X, le 19 juillet 1514. La fête, introduite en 1622 dans la liturgie romaine et confirmée en 1623 comme semi-double ad libitum, est devenue de précepte et de rite double en 1674 à la date anniversaire de sa mort, le 6 octobre ; saint Bruno n'a donc été l'objet que d'une canonisation équipollente.
Il y a actuellement 17 chartreuses de moines et 5 de moniales, toutes situées en Europe sauf un monastère aux Etats-Unis. (Une fondation est en cours en Amérique Latine). Les moines sont environ 400, les moniales une centaine.
En 1257, saint Louis demanda des moines au prieur de la Grande Chartreuse, qui lui envoya Dom Jean de Jossaram, prieur du Val-Sainte-Marie, près de Valence, et quatre autres religieux. Ils habitèrent d'abord Gentilly, puis vinrent près de Paris, au château de Vauvert, dès 1258. Saint Louis fit commencer leur grande église, qui ne fut dédiée qu'en 1325, à la Sainte Vierge et à saint Jean-Baptiste. Elle avait sept chapelles latérales dans la clôture et une huitième chapelle extérieure, dont l'accès était permis aux femmes. Vingt-huit cellules, chacune composée de deux ou trois pièces et accompagnée d'un jardin, étaient groupées autour du grand cloître. Il y vivait quarante religieux, sans compter les Frères. Le petit cloître était décoré des fameux tableaux de la vie de saint Bruno d'Eustache Lesueur : il n'y en avait que trois, disait-on, de sa main. La Révolution détruisit ce monastère pour faire passer des rues et agrandir le jardin du Luxembourg.
Les Chartreux de Paris achetèrent une rente sur des biens sis à Saulx que saint Louis leur confirma en 1263. L’année suivante, les Chartreux achètent à Saulx la dîme du blé avec une partie du fief des Tournelles où était le four banal. En 1265, les Chartreux achètent à Saulx la dime du vin. En 1285, les Chartreux achètent le fief des Tournelles avec le four banal. En 1657 le prieuré Notre-Dame de Saulx est cédé aux Chartreux et ils nomment le curé de la paroisse.
Le 14 mai 1984, l'occasion du neuvième centenaire de la fondation de leur Ordre le Saint-Père adressait aux Chartreux la lettre Silentio et solitudini, rappelant qu’en l'an 1084, aux alentours de la fête de saint Jean-Baptiste, Bruno de Cologne, au terme d’une brillante carrière ecclésiastique, marquée notamment par un courage indomptable dans la lutte contre les abus de l'époque, entrait avec six compagnons au désert de Chartreuse. Il s’agit d’une vallée étroite et resserrée des Préalpes, à 1175 mètres d'altitude, où de grands sapins laissent à peine pénétrer la lumière, et que les neiges isolent presque complètement du monde extérieur durant l'hiver interminable. Ce cadre austère paraissait approprié à la forme de vie entièrement centrée sur Dieu qu'ils désiraient chercher par le moyen de la solitude. Le monastère fut fait de petits ermitages, reliés par une galerie pour se rendre en toute saison à l'église. Les moines ne se rencontraient habituellement qu’aux Matines et aux Vêpres, parfois à la messe qui n’était pas alors quotidienne, mais ils prenaient ensemble le repas du dimanche, suivi du chapitre. Saint Bruno avait en propre de savoir unir une soif intense de la rencontre de Dieu dans la solitude, avec une capacité exceptionnelle de se faire des amis, et de faire naître parmi eux un courant d'intense affection.
Parmi les six compagnons de saint Bruno figuraient deux laïcs ou convers ; leur solitude devait incorporer un certain travail hors de la cellule, principalement agricole. Aujourd'hui encore un monastère cartusien comporte des moines du cloître, voués à la solitude de la cellule, et des moines convers, qui partagent leur temps entre cette solitude et la solitude du travail dans les obédiences : on pratique ainsi deux manières, étroitement solidaires et complémentaires, de vivre la vie de chartreux ou de chartreuse.
Les historiens de la vie monastique ont relevé la sagesse qui a su unir les différents aspects de la vie cartusienne en un équilibre harmonieux : le soutien de la vie fraternelle aide à affronter l'austérité de l'érémitisme ; la coexistence de deux manières de vivre l'érémitisme (moines du cloître et moines convers) permet à chacune des deux de trouver sa formule la meilleure ; un facteur équilibrant, aussi, est joué par l'importance de l'office liturgique de Matines, célébré à l'église au cours de la nuit. Ou encore, liberté spirituelle et obéissance sont étroitement unies... Cette sagesse de vie, les chartreux la doivent à saint Bruno lui-même, et c'est elle qui a assuré la persévérance de leur Ordre à travers les siècles. Sagesse et équilibre.
Il reste vrai qu'une telle vie n'a de sens qu'en référence à Dieu. Le Saint-Père, dans sa lettre, rappelait aux Chartreux que c'est là leur responsabilité, leur fonction propre dans le Corps mystique, au sein duquel ils doivent exercer un rayonnement invisible : ils sont, disait-il, des témoins de l'absolu, spécialement utiles aux hommes d'aujourd'hui, souvent profondément troublés par le tourbillon des idées et l'instabilité qui caractérisent la culture moderne. Pour l'Eglise elle-même, ajoute le Pape, en tant qu'elle est absorbée dans les difficultés du labeur apostolique, les solitaires signifient la certitude de l'Amour immuable de Dieu ; et c'est au nom de toute l'Eglise qu'ils font monter vers Lui un hymne de louange ininterrompue.
Il y a actuellement 17 chartreuses de moines et 5 de moniales, toutes situées en Europe sauf un monastère aux Etats-Unis. (Une fondation est en cours en Amérique Latine). Les moines sont environ 400, les moniales une centaine.
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[1] Quelques clercs de Reims avaient porté plainte contre Manassès de Gournay auprès de Hugues de Die, légat du pape Grégoire VII, qui le cita à comparaître au concile d’Autun (1077). Manassès ne parut pas au concile d’Autun qui le déposa, mais s’en fut se plaindre à Rome où il promit tout ce que l’on voulut. C’est alors qu’il priva de leurs charges et de leurs biens tous ses accusateurs dont Bruno. Voyant que Manassès de Gournay ne s’amendait pas, Hugues de Die le cita à comparaître au concile de Lyon (1080) ; l’archevêque écrivit pour se défendre mais, cette fois, il fut déposé et, le 27 décembre 1080, Grégoire VII ordonna aux clercs de Reims de procéder à l’élection d’un nouvel archevêque. Manassès s’enfuit et ses accusateurs rentrèrent en possession de leurs charges et de leurs biens.
[2] Jean Long d'Ypres : Chronique de Saint-Bertin.
[3] Les six compagnons de Bruno étaient le toscan Landuin, théologien réputé, qui lui succéda comme prieur de la Chartreuse, Etienne de Bourg et Etienne de Die, chanoines de Saint-Ruf en Dauphiné, le prêtre Hugues qui fut leur chapelain, André et Guérin. Les deux derniers des six compagnons de saint Bruno étaient deux laïcs ou convers ; leur solitude devait incorporer un certain travail hors de la cellule, principalement agricole. Aujourd'hui encore un monastère cartusien comporte des moines du cloître, voués à la solitude de la cellule, et des moines convers, qui partagent leur temps entre cette solitude et la solitude du travail dans les obédiences : on pratique ainsi deux manières, étroitement solidaires et complémentaires, de vivre la vie de chartreux ou de chartreuse.
[4] Il s’agit d’une vallée étroite et resserrée des Préalpes, à 1175 mètres d'altitude, où de grands sapins laissent à peine pénétrer la lumière, et que les neiges isolent presque complètement du monde extérieur durant l'hiver interminable. Ce cadre austère paraissait approprié à la forme de vie entièrement centrée sur Dieu qu'ils désiraient chercher par le moyen de la solitude. Le monastère fut fait de petits ermitages, reliés par une galerie pour se rendre en toute saison à l'église. Les moines ne se rencontraient habituellement qu’aux Matines et aux Vêpres, parfois à la messe qui n’était pas alors quotidienne, mais ils prenaient ensemble le repas du dimanche, suivi du chapitre. Saint Bruno avait en propre de savoir unir une soif intense de la rencontre de Dieu dans la solitude, avec une capacité exceptionnelle de se faire des amis, et de faire naître parmi eux un courant d'intense affection.
[5] Les historiens de la vie monastique ont relevé la sagesse qui a su unir les différents aspects de la vie cartusienne en un équilibre harmonieux : le soutien de la vie fraternelle aide à affronter l'austérité de l'érémitisme ; la coexistence de deux manières de vivre l'érémitisme (moines du cloître et moines convers) permet à chacune des deux de trouver sa formule la meilleure ; un facteur équilibrant, aussi, est joué par l'importance de l'office liturgique de Matines, célébré à l'église au cours de la nuit. Ou encore, liberté spirituelle et obéissance sont étroitement unies... Cette sagesse de vie, les chartreux la doivent à saint Bruno lui-même, et c'est elle qui a assuré la persévérance de leur Ordre à travers les siècles. Sagesse et équilibre. Il reste vrai qu'une telle vie n'a de sens qu'en référence à Dieu. Le Saint-Père, dans sa lettre, rappelait aux Chartreux que c'est là leur responsabilité, leur fonction propre dans le Corps mystique, au sein duquel ils doivent exercer un rayonnement invisible : ils sont, disait-il, des témoins de l'absolu, spécialement utiles aux hommes d'aujourd'hui, souvent profondément troublés par le tourbillon des idées et l'instabilité qui caractérisent la culture moderne. Pour l'Eglise elle-même, ajoute le Pape, en tant qu'elle est absorbée dans les difficultés du labeur apostolique, les solitaires signifient la certitude de l'Amour immuable de Dieu ; et c'est au nom de toute l'Eglise qu'ils font monter vers Lui un hymne de louange ininterrompue.
St Bruno
Ste Marie-Françoise des Cinq-Plaies
Bx Bartolo Longo
Bse Marie-Rose
Ste Foy de Conques
Bx Adalbéron
St Arthaud
Bx François Hunot
St François Phan Van Trung
Bx Isidore de Saint-Joseph
St Sagaris
St René
St Romain
St Magne
St Ivi
St Jean
Bx Diego Luis de San Vitores
St Pardoux
http://missel.free.fr/Sanctoral/10/06.php
Vie de Saint Bruno
Bruno qui appartenait à une famille noble (celle, croit-on, des Hartenfaust, de duro pugno), né à Cologne entre 1030 et 1035. Il commença ses études dans sa ville natale, à la collégiale de Saint-Cunibert, et fit ensuite des études de philosophie et de théologie à Reims et, peut-être aussi à Paris. Vers 1055, il revint à Cologne pour recevoir de l’archevêque Annon, avec la prêtrise, un canonicat à Saint-Cunibert.
En 1056 ou 1057, il fut rappelé à Reims par l’archevêque Gervais pour y devenir, avec le titre d'écolâtre, professeur de grammaire, de philosophie et de théologie ; il devait garder une vingtaine d'années cette chaire, où il travailla à répandre les doctrines clunisiennes et, comme on allait dire bientôt, grégoriennes ; parmi ses élèves, étaient Eudes de Châtillon, le futur Urbain II, Rangérius, futur évêque de Lucques, Robert, futur évêque de Langres, Lambert, futur abbé de Pothières, Pierre, futur abbé de Saint-Jean de Soissons, Mainard, futur prieur de Cormery, et d'autres personnages de premier plan. Maître Bruno dont on conserve un commentaire des psaumes et une étude sur les épitres de saint Paul est précis, clair et concis en même temps qu’affable, bon et souriant « il est, dire ses disciples, éloquent, expert dans tous les arts, dialecticien, grammairien, rhéteur, fontaine de doctrine, docteur des docteurs. »
Sa situation devint difficile quand l'archevêque Manassès de Gournay, simoniaque avéré, monta en 1067 sur le siège de Reims ; ce prélat qui n'ignorait pas l'opposition de Bruno, tenta d'abord de se le concilier, et le désigna même comme chancelier du Chapitre (1075), mais l'administration tyrannique de Manassès, qui pillait les biens d'Eglise, provoqua des protestations, auxquelles Bruno s'associa ; elles devaient aboutir à la déposition de l'indigne prélat en 1080 ; en attendant, Manassès priva Bruno de ses charges et s'empara de ses biens qui ne lui furent rendus que lorsque l'archevêque perdit son siège[1].
Bruno, réfugié d'abord au château d'Ebles de Roucy, puis, semble-t-il, à Cologne, chargé de mission à Paris, et redoutant d'être appelé à la succession de Manassès, décida de renoncer à la vie séculière. Cette résolution aurait été fortifiée en lui, d'après une tradition que répètent les historiens chartreux, par l'épisode parisien (1082) des funérailles du chanoine Raymond Diocrès qui se serait trois fois levé de son cercueil pour se déclarer jugé et condamné au tribunal de Dieu[2].
En 1083, Bruno se rendit avec deux compagnons, Pierre et Lambert, auprès de saint Robert de Molesme, pour lui demander l'habit monastique et l'autorisation de se retirer dans la solitude, à Sèche-Fontaine. Mais ce n'était pas encore, si près de l'abbaye, la vraie vie érémitique. Sur le conseil de Robert de Molesme et, semble-t-il, de l'abbé de la Chaise-Dieu, Seguin d'Escotay, Bruno se rendit, avec six compagnons[3] auprès du saint évêque Hugues de Grenoble qui accueillit avec bienveillance la petite colonie. Une tradition de l'Ordre veut que saint Hugues ait vu les sept ermites annoncés dans un songe sous l'apparence de sept étoiles. Il conduisit Bruno et ses compagnons dans un site montagneux d'une sévérité vraiment farouche, le désert de Chartreuse (1084)[4]. En 1085 une première église s'y élevait. Le sol avait été cédé en propriété par Hugues aux religieux qui en gardèrent le nom de Chartreux. Quant à l'appartenance spirituelle, il paraît que la fondation eut d'abord quelque lien avec la Chaise-Dieu, à qui Bruno la remit quand il dut se rendre en Italie ; mais l'abbé Seguin restitua la Chartreuse au prieur Landuin quand celui-ci, pour obéir à saint Bruno, rétablit la communauté, et il reconnut l'indépendance de l'ordre nouveau (1090)[5].
Au début de cette année 1090, Bruno avait été appelé à Rome par un de ses anciens élèves, le pape Urbain II, qui voulait s'aider de ses conseils et qui lui concéda, pour ceux de ses compagnons qui l'avaient suivi, l'église de Saint-Cyriaque. Le fondateur fut à plusieurs reprises convoqué à des conciles[6]. Le pape eût voulu lui faire accepter l'archevêché de Reggio de Calabre, mais Bruno n'abandonnait pas son rêve de vie érémitique. Il avait reçu en 1092 du comte Roger de Sicile un terrain boisé à La Torre, près de Squillace, où Urbain II autorisa la construction d'un ermitage et où une église fut consacrée en 1094. Roger aurait affirmé, dans un diplôme de 1099, que Bruno l'aurait averti dans un songe d'un complot durant le siège de Padoue en 1098.
Bruno, le 27 juillet 1101, recevait du pape Pascal II la confirmation de l'autonomie de ses ermites. Le 6 octobre suivant, après avoir émis une profession de foi et fait devant les frères sa confession générale, il rendit l'âme à la chartreuse de San Stefano in Bosco, filiale de La Torre, où il fut enseveli. Les cent soixante-treize rouleaux des morts, circulant d'abbaye en abbaye et recevant des formules d'éloges funèbres, attestent précieusement, dès le lendemain de sa mort, sa réputation de sainteté, accrue par les miracles attribués à son intercession. Son corps, transféré en 1122 à Sainte-Marie du Désert, la chartreuse principale de La Torre, y fut l'objet d'une invention en 1502 et d'une récognition en 1514. Le culte fut autorisé de vive voix dans l'ordre des Chartreux par Léon X, le 19 juillet 1514. La fête, introduite en 1622 dans la liturgie romaine et confirmée en 1623 comme semi-double ad libitum, est devenue de précepte et de rite double en 1674 à la date anniversaire de sa mort, le 6 octobre ; saint Bruno n'a donc été l'objet que d'une canonisation équipollente.
Il y a actuellement 17 chartreuses de moines et 5 de moniales, toutes situées en Europe sauf un monastère aux Etats-Unis. (Une fondation est en cours en Amérique Latine). Les moines sont environ 400, les moniales une centaine.
En 1257, saint Louis demanda des moines au prieur de la Grande Chartreuse, qui lui envoya Dom Jean de Jossaram, prieur du Val-Sainte-Marie, près de Valence, et quatre autres religieux. Ils habitèrent d'abord Gentilly, puis vinrent près de Paris, au château de Vauvert, dès 1258. Saint Louis fit commencer leur grande église, qui ne fut dédiée qu'en 1325, à la Sainte Vierge et à saint Jean-Baptiste. Elle avait sept chapelles latérales dans la clôture et une huitième chapelle extérieure, dont l'accès était permis aux femmes. Vingt-huit cellules, chacune composée de deux ou trois pièces et accompagnée d'un jardin, étaient groupées autour du grand cloître. Il y vivait quarante religieux, sans compter les Frères. Le petit cloître était décoré des fameux tableaux de la vie de saint Bruno d'Eustache Lesueur : il n'y en avait que trois, disait-on, de sa main. La Révolution détruisit ce monastère pour faire passer des rues et agrandir le jardin du Luxembourg.
Les Chartreux de Paris achetèrent une rente sur des biens sis à Saulx que saint Louis leur confirma en 1263. L’année suivante, les Chartreux achètent à Saulx la dîme du blé avec une partie du fief des Tournelles où était le four banal. En 1265, les Chartreux achètent à Saulx la dime du vin. En 1285, les Chartreux achètent le fief des Tournelles avec le four banal. En 1657 le prieuré Notre-Dame de Saulx est cédé aux Chartreux et ils nomment le curé de la paroisse.
Le 14 mai 1984, l'occasion du neuvième centenaire de la fondation de leur Ordre le Saint-Père adressait aux Chartreux la lettre Silentio et solitudini, rappelant qu’en l'an 1084, aux alentours de la fête de saint Jean-Baptiste, Bruno de Cologne, au terme d’une brillante carrière ecclésiastique, marquée notamment par un courage indomptable dans la lutte contre les abus de l'époque, entrait avec six compagnons au désert de Chartreuse. Il s’agit d’une vallée étroite et resserrée des Préalpes, à 1175 mètres d'altitude, où de grands sapins laissent à peine pénétrer la lumière, et que les neiges isolent presque complètement du monde extérieur durant l'hiver interminable. Ce cadre austère paraissait approprié à la forme de vie entièrement centrée sur Dieu qu'ils désiraient chercher par le moyen de la solitude. Le monastère fut fait de petits ermitages, reliés par une galerie pour se rendre en toute saison à l'église. Les moines ne se rencontraient habituellement qu’aux Matines et aux Vêpres, parfois à la messe qui n’était pas alors quotidienne, mais ils prenaient ensemble le repas du dimanche, suivi du chapitre. Saint Bruno avait en propre de savoir unir une soif intense de la rencontre de Dieu dans la solitude, avec une capacité exceptionnelle de se faire des amis, et de faire naître parmi eux un courant d'intense affection.
Parmi les six compagnons de saint Bruno figuraient deux laïcs ou convers ; leur solitude devait incorporer un certain travail hors de la cellule, principalement agricole. Aujourd'hui encore un monastère cartusien comporte des moines du cloître, voués à la solitude de la cellule, et des moines convers, qui partagent leur temps entre cette solitude et la solitude du travail dans les obédiences : on pratique ainsi deux manières, étroitement solidaires et complémentaires, de vivre la vie de chartreux ou de chartreuse.
Les historiens de la vie monastique ont relevé la sagesse qui a su unir les différents aspects de la vie cartusienne en un équilibre harmonieux : le soutien de la vie fraternelle aide à affronter l'austérité de l'érémitisme ; la coexistence de deux manières de vivre l'érémitisme (moines du cloître et moines convers) permet à chacune des deux de trouver sa formule la meilleure ; un facteur équilibrant, aussi, est joué par l'importance de l'office liturgique de Matines, célébré à l'église au cours de la nuit. Ou encore, liberté spirituelle et obéissance sont étroitement unies... Cette sagesse de vie, les chartreux la doivent à saint Bruno lui-même, et c'est elle qui a assuré la persévérance de leur Ordre à travers les siècles. Sagesse et équilibre.
Il reste vrai qu'une telle vie n'a de sens qu'en référence à Dieu. Le Saint-Père, dans sa lettre, rappelait aux Chartreux que c'est là leur responsabilité, leur fonction propre dans le Corps mystique, au sein duquel ils doivent exercer un rayonnement invisible : ils sont, disait-il, des témoins de l'absolu, spécialement utiles aux hommes d'aujourd'hui, souvent profondément troublés par le tourbillon des idées et l'instabilité qui caractérisent la culture moderne. Pour l'Eglise elle-même, ajoute le Pape, en tant qu'elle est absorbée dans les difficultés du labeur apostolique, les solitaires signifient la certitude de l'Amour immuable de Dieu ; et c'est au nom de toute l'Eglise qu'ils font monter vers Lui un hymne de louange ininterrompue.
Il y a actuellement 17 chartreuses de moines et 5 de moniales, toutes situées en Europe sauf un monastère aux Etats-Unis. (Une fondation est en cours en Amérique Latine). Les moines sont environ 400, les moniales une centaine.
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[1] Quelques clercs de Reims avaient porté plainte contre Manassès de Gournay auprès de Hugues de Die, légat du pape Grégoire VII, qui le cita à comparaître au concile d’Autun (1077). Manassès ne parut pas au concile d’Autun qui le déposa, mais s’en fut se plaindre à Rome où il promit tout ce que l’on voulut. C’est alors qu’il priva de leurs charges et de leurs biens tous ses accusateurs dont Bruno. Voyant que Manassès de Gournay ne s’amendait pas, Hugues de Die le cita à comparaître au concile de Lyon (1080) ; l’archevêque écrivit pour se défendre mais, cette fois, il fut déposé et, le 27 décembre 1080, Grégoire VII ordonna aux clercs de Reims de procéder à l’élection d’un nouvel archevêque. Manassès s’enfuit et ses accusateurs rentrèrent en possession de leurs charges et de leurs biens.
[2] Jean Long d'Ypres : Chronique de Saint-Bertin.
[3] Les six compagnons de Bruno étaient le toscan Landuin, théologien réputé, qui lui succéda comme prieur de la Chartreuse, Etienne de Bourg et Etienne de Die, chanoines de Saint-Ruf en Dauphiné, le prêtre Hugues qui fut leur chapelain, André et Guérin. Les deux derniers des six compagnons de saint Bruno étaient deux laïcs ou convers ; leur solitude devait incorporer un certain travail hors de la cellule, principalement agricole. Aujourd'hui encore un monastère cartusien comporte des moines du cloître, voués à la solitude de la cellule, et des moines convers, qui partagent leur temps entre cette solitude et la solitude du travail dans les obédiences : on pratique ainsi deux manières, étroitement solidaires et complémentaires, de vivre la vie de chartreux ou de chartreuse.
[4] Il s’agit d’une vallée étroite et resserrée des Préalpes, à 1175 mètres d'altitude, où de grands sapins laissent à peine pénétrer la lumière, et que les neiges isolent presque complètement du monde extérieur durant l'hiver interminable. Ce cadre austère paraissait approprié à la forme de vie entièrement centrée sur Dieu qu'ils désiraient chercher par le moyen de la solitude. Le monastère fut fait de petits ermitages, reliés par une galerie pour se rendre en toute saison à l'église. Les moines ne se rencontraient habituellement qu’aux Matines et aux Vêpres, parfois à la messe qui n’était pas alors quotidienne, mais ils prenaient ensemble le repas du dimanche, suivi du chapitre. Saint Bruno avait en propre de savoir unir une soif intense de la rencontre de Dieu dans la solitude, avec une capacité exceptionnelle de se faire des amis, et de faire naître parmi eux un courant d'intense affection.
[5] Les historiens de la vie monastique ont relevé la sagesse qui a su unir les différents aspects de la vie cartusienne en un équilibre harmonieux : le soutien de la vie fraternelle aide à affronter l'austérité de l'érémitisme ; la coexistence de deux manières de vivre l'érémitisme (moines du cloître et moines convers) permet à chacune des deux de trouver sa formule la meilleure ; un facteur équilibrant, aussi, est joué par l'importance de l'office liturgique de Matines, célébré à l'église au cours de la nuit. Ou encore, liberté spirituelle et obéissance sont étroitement unies... Cette sagesse de vie, les chartreux la doivent à saint Bruno lui-même, et c'est elle qui a assuré la persévérance de leur Ordre à travers les siècles. Sagesse et équilibre. Il reste vrai qu'une telle vie n'a de sens qu'en référence à Dieu. Le Saint-Père, dans sa lettre, rappelait aux Chartreux que c'est là leur responsabilité, leur fonction propre dans le Corps mystique, au sein duquel ils doivent exercer un rayonnement invisible : ils sont, disait-il, des témoins de l'absolu, spécialement utiles aux hommes d'aujourd'hui, souvent profondément troublés par le tourbillon des idées et l'instabilité qui caractérisent la culture moderne. Pour l'Eglise elle-même, ajoute le Pape, en tant qu'elle est absorbée dans les difficultés du labeur apostolique, les solitaires signifient la certitude de l'Amour immuable de Dieu ; et c'est au nom de toute l'Eglise qu'ils font monter vers Lui un hymne de louange ininterrompue.
AnneLéa- Messages : 262
Date d'inscription : 18/08/2014
Localisation : Québec
- Message n°356
Re: LE SAINT DU JOUR !!
http://mobile.evangelizo.org/saintsList.php?day=07&month=10&year=2018
Bx Joseph Toniolo
Ste Justine)
St Marc
Bx Joseph Llosa Balaguer
St Marcel
Sts Serge et Bacchus
St Auguste
St Palais
Bx Martin
Bx Jean Hunot
http://www.versdemain.org/articles/eglise-catholique-romaine/item/la-bienheureuse-chiara
Le 29 octobre 1971, après onze ans de mariage, Ruggero et Maria Teresa Badano
voient enfin se réaliser leur vœu le plus cher, avec l’arrivée de leur premier et unique enfant: Chiara, née à Sassello, petite ville de Ligurie, au-dessus du golfe de Gênes. «Quand elle est arrivée, témoignera son père, cela nous a tout de suite paru être un don. Je l’avais demandé à la Vierge dans un sanctuaire de notre diocèse. Cette enfant complétait notre union.» Sa mère ajoutera: «Elle grandissait bien, sainement, et nous donnait beaucoup de joie. Mais nous ressentions qu’elle n’était pas seulement notre fille. Elle était avant tout enfant de Dieu, et nous devions l’éduquer ainsi, en respectant sa liberté.» Tandis que Ruggero sillonne l’Italie au volant de son camion, Maria Teresa quitte son emploi pour se consacrer à l’éducation de leur fille: «J’ai compris, dira-t-elle, l’importance de rester constamment auprès de ses enfants, pas tellement en parlant, mais en étant mère, c’est-à-dire en aimant, et en leur apprenant à aimer.»
Chiara Luce avec ses parents«Non! Ils sont à moi!»
Dès sa tendre enfance, Chiara est invitée à écouter dans son cœur “une petite voie”; on lui explique que c’est la voix de Jésus, et on lui fait comprendre qu’il est important de l’écouter pour pouvoir agir selon le bien. C’est une enfant ordinaire, joyeuse et sociable, mais dotée d’un fort caractère: quand on lui demande un service ou un effort, bien souvent la première réponse est un “non” catégorique, comme ce jour où sa mère lui propose de donner quelques jouets pour les pauvres: «Non! Ils sont à moi!» Peu après, dans le silence, on perçoit une petite voix qui répète, en triant ses jouets: «Celui-ci oui, celui-là non…» Elle explique à sa mère les raisons de son choix: «Je ne peux tout de même pas donner des jouets cassés à des enfants qui n’en ont pas!» À une autre occasion, Chiara manifeste sa joie de comprendre la parabole évangélique du père qui demande à ses deux fils d’aller travailler à sa vigne (Mt 21, 28-30); et elle avoue se reconnaître dans le premier qui, après avoir refusé, décide de faire la volonté de son père. Ses parents privilégient le dialogue et l’affection; mais ils savent aussi demander des renoncements, de peur que la petite ne devienne capricieuse: «Nous étions conscients de ce risque, dira sa mère, aussi avons-nous voulu dès les premières années mettre les choses au clair. Nous ne perdions aucune occasion pour lui rappeler qu’elle avait au Ciel un Papa plus grand que nous deux.» Ruggero se réserve un rôle ferme dans l’éducation de leur fille: «Il me semblait que pour l’éduquer correctement je devais exiger quelque chose de sa part; mais je le faisais toujours par amour, jamais par dépit, par fatigue ou pour une autre raison.»
S’adressant aux familles et aux jeunes de Sicile, le Pape Benoît XVI soulignait les époux Badano «ont été les premiers à allumer dans l’âme de leur fille la petite flamme de la foi, et ils ont aidé Chiara à la garder toujours allumée, même dans les moments difficiles de sa croissance et surtout dans la grande et longue épreuve de la souffrance… La relation entre parents et enfants est fondamentale; mais pas seulement en raison d’une bonne tradition. Il y a quelque chose de plus que Jésus lui-même nous a enseigné: c’est la flamme de la foi qui se transmet de génération en génération, cette flamme qui est présente également dans le rite du baptême, lorsque le prêtre dit: “Recevez la lumière du Christ… C’est à vous que cette lumière est confiée. Veillez à l’entretenir”. La famille est fondamentale parce que c’est en son sein que germe, dans l’âme humaine, la première perception du sens de la vie. Elle germe dans la relation avec la mère et avec le père, qui ne sont pas les maîtres de la vie des enfants, mais les premiers collaborateurs de Dieu pour la transmission de la vie et de la foi. C’est ce qui s’est passé de manière exemplaire dans la famille de la bienheureuse Chiara Badano» (3 octobre 2010).
Sa première communion
Peu après sa première Communion, Chiara participe à une rencontre d’enfants organisée par les Focolari, en septembre 1980. Ce Mouvement, appelé aussi “Œuvre de Marie”, a été fondé en 1944 par Chiara Lubich (1920-2008), une jeune institutrice originaire de Trente. Chiara Badano y découvre une manière de vivre et de penser qui répond à sa soif de Dieu. La spiritualité des Focolari repose sur Dieu-Amour «C’est cette foi dans l’amour que Dieu a pour nous, écrit la fondatrice, qui nous a poussées à chercher tous les moyens pour y répondre par notre propre amour. Faire la volonté de Dieu: voilà la meilleure façon d’aimer Dieu.» Les autres piliers de cette spiritualité sont: la présence de Jésus au milieu de ses disciples (cf. Mt 18, 20), la quête de l’unité, qui est le but particulier du Mouvement né en vue de “l’unité des hommes avec Dieu et entre eux”, la Passion de Jésus, la Parole de Dieu, l’Eucharistie et la dévotion envers Marie, Mère du Mouvement.
Jésus abandonné
La vie de Chiara change: elle devient très pieuse, participe à la Messe presque chaque jour, médite, récite le chapelet, et met Dieu à la première place. Ses parents adhèrent à leur tour à cet idéal. L’enfant découvre aussi ce que Chiara Lubich appelle le mystère de “Jésus abandonné” sur la Croix. En 1983, elle participe à un congrès du Mouvement près de Rome. Quelques mois après, alors qu’elle vient d’avoir douze ans, elle écrit à la fondatrice: «J’ai découvert que Jésus abandonné est la clé de l’unité avec Dieu, je veux le choisir comme mon premier Époux et me préparer à sa venue. Le préférer! J’ai compris que je peux Le trouver dans ceux qui sont loin, dans les athées, et que je dois les aimer d’une manière toute spéciale, sans rien attendre un retour.» Chiara offre ses petites croix quotidiennes en union avec celle de Jésus, et compatit activement à celles de ses proches. Elle prend ainsi l’initiative de passer beaucoup de temps avec une voisine âgée et esseulée, ou de veiller toute une nuit ses grands-parents malades. Un de ses cousins témoignera: «Elle avait une relation tellement belle avec nos grands-parents. Elle s’entretenait longuement et affectueusement avec eux. Elle les a assistés de manière remarquable pour son âge.» Chiara considère aussi l’Évangile comme son plus cher trésor; elle le médite et souhaite le connaître à fond: «J’ai compris que je n’étais pas une chrétienne authentique, écrit-elle en 1984, parce que je ne le vivais pas jusqu’au bout. Maintenant, je veux faire de ce livre magnifique le seul but de ma vie. Je ne peux pas rester analphabète de cet extraordinaire message. Comme il m’est facile d’apprendre l’alphabet, il doit en être de même pour moi d’apprendre à vivre l’Évangile.» Sa correspondance régulière avec la fondatrice des Focolari est vitale pour l’enfant. Entre elles se noue une profonde amitié spirituelle. Elle dira qu’elle doit tout à Dieu et à Chiara Lubich.
La jeune fille possède une très belle voix, aime la musique et aussi la danse. De plus, elle a une passion pour les promenades en montagne, pour le sport, le tennis et la natation. Toujours entourée d’amis, garçons et filles, elle sait se faire apprécier: tous sont frappés par la profondeur de sa pensée, sa maturité et l’énergie spirituelle qui émane d’elle. Très à l’aise autant avec les jeunes qu’avec les adultes, Chiara est capable de s’entretenir de sujets importants et profonds sans jamais cacher ses convictions chrétiennes. Le secret d’une telle maturité se trouve dans son union avec Dieu. Elle entretient avec Lui un dialogue constant, naturel, simple, vraie relation filiale, alimentée par une confiance extrême. En Jésus, elle voit l’Ami, le Frère et l’Époux. Elle cherche son visage dans tous les événements de sa vie: mais c’est surtout dans l’Eucharistie qu’elle sait Le retrouver. Cette union à Dieu est la source où elle puise la force de maîtriser son tempérament ardent. Par exemple, entendant des propos qu’elle n’approuve pas, elle apprend à se dominer pour ne pas bondir, et suspend un moment son jugement personnel pour que l’Esprit Saint lui suggère la bonne réponse.
«Belle au-dedans»
Chiara n’aime pas parler d’elle; elle cherche moins encore à attirer les regards. Grande et élancée, elle ne passe pourtant pas inaperçue. Son regard est pur et limpide, son sourire ouvert et sincère, ses traits fins et délicats. Mais elle ne tire aucun orgueil de sa beauté physique. Elle éprouve plutôt de la gêne quand on la flatte ou qu’on lui fait des compliments. Ce qui compte pour elle, c’est d’être ordonnée et propre, «belle au-dedans». Dans ses manières et son habillement, elle suit les orientations reçues de sa famille et du Mouvement. Il lui arrive d’avoir des gestes décidés si on porte atteinte à sa pureté. Le garçon qui un jour, dans un bus, ose un geste déplacé, reçoit une gifle magistrale. Éduquée en famille au respect de la pudeur et à la délicatesse de conscience en matière de chasteté, elle s’aperçoit très vite que pour rester fidèle à ces valeurs, «il faut aller à contre-courant».
Chiara Luce BadanoCette disposition intérieure courageuse rappelle celle de saint Antonio de Sant’Anna Galvao (1739-1822), qui s’était consacré à Notre-Dame en ces termes: «Ôte-moi plutôt la vie, avant que je n’offense ton Fils béni, mon Seigneur!» Lors de la canonisation de ce religieux brésilien, le 11 mai 2007, Benoît XVI commentait ainsi ces paroles: «Elles retentissent de manière actuelle pour nous qui vivons à une époque si chargée d’hédonisme. Ce sont des paroles fortes, d’une âme passionnée, des paroles qui devraient faire partie de la vie normale de chaque chrétien, qu’il soit consacré ou non, et qui réveillent des désirs de fidélité à Dieu, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du mariage. Le monde a besoin de vies transparentes, d’âmes claires, d’intelligences simples, qui refusent d’être considérées comme des créatures de plaisir. Il est nécessaire de dire non à ces moyens de communication sociale qui tournent en ridicule la sainteté du mariage et la virginité avant le mariage. C’est précisément là que nous est donnée dans la Vierge la meilleure défense contre les maux qui affligent la vie moderne; la dévotion mariale est la garantie certaine de protection maternelle et de tutelle à l’heure de la tentation.»
Le courant ne passe pas
À l’automne de 1985, Chiara poursuit ses études au lycée classique, afin de réaliser son rêve: faire des études de médecine et partir en Afrique soigner les enfants. La famille déménage alors à Savone où elle possède un appartement. En fin de semaine, à la plus grande joie de tous, on revient au village. L’année scolaire est éprouvante pour la jeune fille, et malgré sa grande application, les résultats sont décevants: le courant ne passe pas avec l’une des enseignantes, qui la note de façon imméritée et la fera redoubler. Dans cette situation particulièrement difficile, la charité de Chiara se manifeste. L’incompréhension de ce professeur la fait beaucoup souffrir, mais jamais aucun jugement ou propos désobligeant à son égard ne sort de ses lèvres. Un épisode, en particulier, révèle sa charité. Un jour, des élèves observent que cette enseignante est sur le point d’emprunter un escalier; en un clin d’œil, ils se précipitent derrière elle dans le but de la faire tomber, car beaucoup ont des griefs contre elle! Chiara s’empresse de les arrêter et les détourne de cet acte de vengeance. Réalisant ce qui vient de se passer, l’enseignante tourne vers Chiara un regard de reconnaissance.
À la même époque, quelques difficultés surgissent dans le groupe de jeunes des Focolari, en raison d’une nouvelle assistante, plus austère, avec laquelle Chiara a bien du mal à s’accorder. Elle s’interroge même sur l’opportunité de poursuivre son chemin dans le Mouvement. Elle prie et offre à Jésus cette nouvelle souffrance, sans rien laisser voir aux autres membres du groupe. Seule une amie remarque à quel point Chiara prend sur elle pour ne pas faire peser sur ses compagnes les difficultés qu’elle rencontre, y compris ses échecs scolaires. «Elle est constamment occupée à vivre pour les autres, pour la bonne marche du groupe. Elle se montre sereine et souriante, malgré ce qu’elle est en train de vivre», témoigne-t-elle. À la fin de l’année scolaire, Chiara écrit à une autre amie: «Tu as peut-être déjà appris que je suis recalée. Pour moi, ce fut une douleur bien grande. Je n’ai pas réussi tout de suite à donner cette douleur à Jésus. Il m’a fallu beaucoup de temps pour me ressaisir, et aujourd’hui encore, quand j’y pense, j’ai envie de pleurer un peu. Mais c’est Jésus abandonné!»
Béatification de Chiara Luce Badano
Les deux années scolaires suivantes sont plus faciles, mais la croix, déjà présente dans la vie de Chiara, se révèle bientôt avec tout son réalisme. Jésus abandonné, qu’elle choisit comme son Époux, la prend au mot. Dès juin 1988, la pâleur gagne souvent son visage, et son sourire s’estompe. Elle ressent parfois une douleur à l’épaule gauche, mais ni elle ni sa famille n’en font cas. Cependant, vers la fin de l’été, tandis qu’elle joue au tennis, la douleur se manifeste avec violence au point que la raquette lui échappe. Les médecins tentent des traitements qui s’avèrent inutiles. Finalement, Ruggero et Maria Teresa apprennent les premiers les résultats des examens approfondis: leur fille est atteinte d’un ostéosarcome, forme particulièrement douloureuse du cancer des os. Commence alors l’interminable chemin de croix des examens, hospitalisations, thérapies, interventions, Chiara espère guérir et garde son merveilleux sourire; son attention aux autres ne faiblit pas, en particulier à cette jeune droguée qui occupe, à l’hôpital, la chambre voisine. Elle l’accompagne pour de longues promenades dans les couloirs. Ses parents l’invitent à ménager ses forces, mais elle leur répond: «J’aurai bien le temps de dormir plus tard.» Au mois de mars suivant, lors de sa première séance de chimiothérapie, elle réalise pleinement la gravité de sa maladie. Rentrant chez elle, livide, elle s’isole, refusant de parler, et demeure prostrée sur son lit. Vingt-cinq minutes plus tard, elle se tourne vers sa mère, souriante: «Maintenant, tu peux parler.» Chiara vient de participer à l’agonie de Jésus au jardin des Oliviers; son “oui” sans réserve à la volonté de Dieu est donné et elle ne regardera jamais plus en arrière. Le sourire qui la caractérisait depuis toujours revient sur ses lèvres.
Chiara reste heureuse même dans la maladie: «Si tu le veux, Jésus, moi aussi je le veux!»
Chiara Luce sur son lit d'hôpitalBlanche comme neige
Sachant désormais où elle va, Chiara commence une ascension spirituelle, fruit de toute sa vie passée. Malgré sa souffrance permanente, elle ne se plaint pas. Au cours de ces dix-sept mois de calvaire, elle redit constamment son “oui” à Jésus abandonné, dont elle garde l’image près de son lit: «“Si tu le veux, Jésus, moi aussi je le veux!”… Jésus me nettoie à l’eau de Javel juqu’aux plus petits points noirs, et l’eau de Javel, elle brûle. Ainsi, quand j’arriverai au paradis, je serai blanche comme neige.» Il lui arrive de reconnaître: «Il est difficile de vivre le christianisme jusqu’au bout… mais c’est la seule façon.» Cette sportive a beaucoup de mal à accepter la paralysie progressive de ses jambes, mais elle en viendra à dire: «Si on me demandait si je voulais recommencer à marcher, je dirais non, parce que c’est ainsi que je suis plus proche de Jésus.» Elle répète souvent à ses parents: «Chaque instant est précieux, il ne faut pas le gâcher; en vivant ainsi, tout acquiert un sens. Chaque chose trouve ses justes dimensions, même aux heures les plus terribles, si elle est offerte à Jésus. La douleur, il ne faut pas la gaspiller, elle a un sens si on en fait une offrande à Jésus.»
«Nous pouvons chercher à limiter la souffrance, affirme le pape Benoît XVI, à lutter contre elle, mais nous ne pouvons pas l’éliminer. Ce n’est pas le fait d’esquiver la souffrance, de fuir devant la douleur, qui guérit l’homme, mais la capacité d’accepter les tribulations et de mûrir par elles, d’y trouver un sens par l’union au Christ, qui a souffert avec un amour infini» (Encyclique Spe salvi, 30 novembre 2007, 37).
Le souci missionnaire ne quitte pas Chiara. Des centaines de personnes lui rendent visite et sont frappées par sa charité rayonnante. Sa chambre devient le théâtre de rencontres joyeuses, voire charmantes. Mgr Maritano, évêque d’Acqui, dont dépend Sassello, la rencontre plusieurs fois; ensemble, ils recommandent à Dieu les jeunes du diocèse. «Elle faisait preuve, dira-t-il, d’une maturité humaine et chrétienne au-dessus de la norme… La diminution de ses forces physiques donnait plus de relief à sa force d’âme indomptable, soutenue sans aucun doute par la grâce. Cette grâce lui donnait la certitude de la vraie vie, de la rencontre avec le Seigneur, sans hésiter, tout au long de l’évolution de la maladie. Chiara a vraiment vécu l’espérance chrétienne.» Des proches ont témoigné aussi de l’ascension spirituelle des parents; entraînés par leur enfant, unis avec elle dans un même idéal, ils reconnaissent, au-delà de la douleur, l’amour de Dieu. Ils provoquent l’étonnement des médecins: «Nous n’arrivions pas à comprendre, dira l’un d’eux, pourquoi ils n’étaient pas désespérés. Ils étaient trois, mais je ne voyais qu’une seule personne.»
Un nom nouveau
À cette époque, Chiara Lubich lui donne, selon l’usage des Focolari, un nouveau nom: Chiara Luce. Sa lumière, en effet, rayonne au loin: elle qui avait rêvé de soigner les enfants africains, se passionne maintenant pour le projet d’un ami parti forer des puits au Bénin. Elle lui donne tout l’argent reçu pour ses dix-huit ans: c’est le début d’une belle aventure qui verra la construction d’un dispensaire pour les orphelins et d’un “Centre d’accueil Chiara Luce”. Enfin, elle utilise ses dernières forces pour préparer avec sa mère et ses amis la «fête de ses noces». Après avoir choisi les lectures, les chants et la robe blanche avec la ceinture rose qu’elle désire revêtir pour ses «épousailles» avec Jésus, elle s’éteint paisiblement le 7 octobre 1990, entourée de ses parents. Elle n’a pas encore dix-neuf ans. Ses dernières paroles sont pour sa mère: «Ciao (“au revoir”), sois heureuse, parce que je le suis!», puis elle étreint la main de son père. Alors les parents s’agenouillent, récitent le Credo et ajoutent : «Dieu nous l’a donnée, Dieu nous l’a reprise, béni soit son saint Nom!» Deux mille personnes assistent à ses obsèques célébrées par Mgr Maritano. Très vite, le rayonnement de Chiara dépasse les frontières de l’Italie: des grâces de plus en plus nombreuses sont attribuées à son intercession, si bien que le procès en vue de sa béatification a été ouvert dès 1999. Elle a été béatifiée à Rome, le 25 septembre 2010.
Chiara quitte cette terre le 7 octobre 1990Le 7 octobre 1990, Chiara quitte cette terre pour rejoindre son divin Époux.
Chiara Luce avait la certitude d’être immensément aimée de Dieu; sa confiance inébranlable en la bonté divine lui donnait l’assurance que Dieu ne peut choisir pour nous que le bien. Selon le témoignage de son évêque, «elle savait que le plus important est de s’abandonner à la volonté de Dieu, et elle le faisait». Qu’à son exemple, nous puissions en toute circonstance reconnaître l’Amour de Dieu et Lui faire confiance, persuadés que tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu (Rm 8, 28)!
Dom Antoine Marie
Reproduit avec la permission de l’Abbaye Saint Joseph de Clairval, en France, qui publie chaque mois une lettre spirituelle sur la vie d’un saint. Adresse postale: Abbaye Saint-Joseph de Clairval, 21150 Flavigny sur Ozerain, France. Site internet: www.clairval.com.
https://sanctoral.com/fr/saints/le_tres_saint_rosaire.html
7 Octobre
Le Très Saint Rosaire
Le Très Saint Rosaire Notre-Dame du Saint Rosaire
En action de grâces de la décisive victoire remportée à Lépante par la flotte chrétienne sur la flotte turque, le premier dimanche d'octobre 1571, le saint Pape Pie V institua une fête annuelle sous le titre de Sainte Marie de la Victoire; mais peu après, le Pape Grégoire XII changea le nom de cette fête en celui de Notre-Dame-du-Rosaire.
Le Rosaire avait été institué par saint Dominique au commencement du XIIIe siècle. Par le zèle des Papes, et aussi par les fruits abondants qu'il produisait dans l'Église, il devenait de plus en plus populaire. Au XVe siècle, le bienheureux Alain de La Roche, Dominicain, fut suscité par Marie pour raviver cette dévotion si excellente.
Plus tard, dans les premières années du XVIIIe siècle, parut un homme extraordinaire appelé à bon droit le Dominique des temps modernes, et qui fut le grand propagateur, l'apôtre de la dévotion au saint Rosaire; c'est saint Louis-Marie Grignion de Montfort. Depuis saint Dominique, il n'y a pas eu d'homme plus zélé que ce grand missionnaire pour l'établissement de la confrérie du Rosaire: il l'érigeait dans tous les lieux où elle ne l'était pas; c'est le moyen qu'il jugeait le plus puissant pour établir le règne de Dieu dans les âmes. Il composa lui-même une méthode de réciter le Rosaire, qui est restée la meilleure entre toutes, la plus facile à retenir, la plus instructive et la plus pieuse. L'Apôtre de l'Ouest récitait tous les jours son Rosaire en entier, suivant sa méthode, et le faisait de même réciter publiquement tous les jours dans ses missions, et il a fait un point de règle à ses disciples de suivre son exemple.
Par son Rosaire quotidien, Montfort convertissait les plus grands pécheurs et les faisait persévérer dans la grâce et la ferveur de leur conversion; il pouvait dire: "Personne ne m'a résisté une fois que j'ai pu lui mettre la main au collet avec mon Rosaire!" Il avait mille industries pour propager et faire aimer le Rosaire: là, c'étaient quinze bannières représentant les quinze mystères du Rosaire; ailleurs, d'immenses Rosaires qu'on récitait en marchant, dans les églises ou autour des églises, à la manière du chemin de la Croix. Il exaltait le Rosaire dans ses cantiques; un tonnerre de voix répondait à la sienne, et tous les échos répétaient, de colline en colline, les gloires de cette dévotion bénie.
Son oeuvre a continué après lui; c'est le Rosaire à la main que la Vendée, en 1793, a défendu ses foyers et ses autels; c'est aussi le Rosaire ou le chapelet à la main que les populations chrétiennes paraissent dans toutes les cérémonies religieuses.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
Bx Joseph Toniolo
Ste Justine)
St Marc
Bx Joseph Llosa Balaguer
St Marcel
Sts Serge et Bacchus
St Auguste
St Palais
Bx Martin
Bx Jean Hunot
http://www.versdemain.org/articles/eglise-catholique-romaine/item/la-bienheureuse-chiara
Le 29 octobre 1971, après onze ans de mariage, Ruggero et Maria Teresa Badano
voient enfin se réaliser leur vœu le plus cher, avec l’arrivée de leur premier et unique enfant: Chiara, née à Sassello, petite ville de Ligurie, au-dessus du golfe de Gênes. «Quand elle est arrivée, témoignera son père, cela nous a tout de suite paru être un don. Je l’avais demandé à la Vierge dans un sanctuaire de notre diocèse. Cette enfant complétait notre union.» Sa mère ajoutera: «Elle grandissait bien, sainement, et nous donnait beaucoup de joie. Mais nous ressentions qu’elle n’était pas seulement notre fille. Elle était avant tout enfant de Dieu, et nous devions l’éduquer ainsi, en respectant sa liberté.» Tandis que Ruggero sillonne l’Italie au volant de son camion, Maria Teresa quitte son emploi pour se consacrer à l’éducation de leur fille: «J’ai compris, dira-t-elle, l’importance de rester constamment auprès de ses enfants, pas tellement en parlant, mais en étant mère, c’est-à-dire en aimant, et en leur apprenant à aimer.»
Chiara Luce avec ses parents«Non! Ils sont à moi!»
Dès sa tendre enfance, Chiara est invitée à écouter dans son cœur “une petite voie”; on lui explique que c’est la voix de Jésus, et on lui fait comprendre qu’il est important de l’écouter pour pouvoir agir selon le bien. C’est une enfant ordinaire, joyeuse et sociable, mais dotée d’un fort caractère: quand on lui demande un service ou un effort, bien souvent la première réponse est un “non” catégorique, comme ce jour où sa mère lui propose de donner quelques jouets pour les pauvres: «Non! Ils sont à moi!» Peu après, dans le silence, on perçoit une petite voix qui répète, en triant ses jouets: «Celui-ci oui, celui-là non…» Elle explique à sa mère les raisons de son choix: «Je ne peux tout de même pas donner des jouets cassés à des enfants qui n’en ont pas!» À une autre occasion, Chiara manifeste sa joie de comprendre la parabole évangélique du père qui demande à ses deux fils d’aller travailler à sa vigne (Mt 21, 28-30); et elle avoue se reconnaître dans le premier qui, après avoir refusé, décide de faire la volonté de son père. Ses parents privilégient le dialogue et l’affection; mais ils savent aussi demander des renoncements, de peur que la petite ne devienne capricieuse: «Nous étions conscients de ce risque, dira sa mère, aussi avons-nous voulu dès les premières années mettre les choses au clair. Nous ne perdions aucune occasion pour lui rappeler qu’elle avait au Ciel un Papa plus grand que nous deux.» Ruggero se réserve un rôle ferme dans l’éducation de leur fille: «Il me semblait que pour l’éduquer correctement je devais exiger quelque chose de sa part; mais je le faisais toujours par amour, jamais par dépit, par fatigue ou pour une autre raison.»
S’adressant aux familles et aux jeunes de Sicile, le Pape Benoît XVI soulignait les époux Badano «ont été les premiers à allumer dans l’âme de leur fille la petite flamme de la foi, et ils ont aidé Chiara à la garder toujours allumée, même dans les moments difficiles de sa croissance et surtout dans la grande et longue épreuve de la souffrance… La relation entre parents et enfants est fondamentale; mais pas seulement en raison d’une bonne tradition. Il y a quelque chose de plus que Jésus lui-même nous a enseigné: c’est la flamme de la foi qui se transmet de génération en génération, cette flamme qui est présente également dans le rite du baptême, lorsque le prêtre dit: “Recevez la lumière du Christ… C’est à vous que cette lumière est confiée. Veillez à l’entretenir”. La famille est fondamentale parce que c’est en son sein que germe, dans l’âme humaine, la première perception du sens de la vie. Elle germe dans la relation avec la mère et avec le père, qui ne sont pas les maîtres de la vie des enfants, mais les premiers collaborateurs de Dieu pour la transmission de la vie et de la foi. C’est ce qui s’est passé de manière exemplaire dans la famille de la bienheureuse Chiara Badano» (3 octobre 2010).
Sa première communion
Peu après sa première Communion, Chiara participe à une rencontre d’enfants organisée par les Focolari, en septembre 1980. Ce Mouvement, appelé aussi “Œuvre de Marie”, a été fondé en 1944 par Chiara Lubich (1920-2008), une jeune institutrice originaire de Trente. Chiara Badano y découvre une manière de vivre et de penser qui répond à sa soif de Dieu. La spiritualité des Focolari repose sur Dieu-Amour «C’est cette foi dans l’amour que Dieu a pour nous, écrit la fondatrice, qui nous a poussées à chercher tous les moyens pour y répondre par notre propre amour. Faire la volonté de Dieu: voilà la meilleure façon d’aimer Dieu.» Les autres piliers de cette spiritualité sont: la présence de Jésus au milieu de ses disciples (cf. Mt 18, 20), la quête de l’unité, qui est le but particulier du Mouvement né en vue de “l’unité des hommes avec Dieu et entre eux”, la Passion de Jésus, la Parole de Dieu, l’Eucharistie et la dévotion envers Marie, Mère du Mouvement.
Jésus abandonné
La vie de Chiara change: elle devient très pieuse, participe à la Messe presque chaque jour, médite, récite le chapelet, et met Dieu à la première place. Ses parents adhèrent à leur tour à cet idéal. L’enfant découvre aussi ce que Chiara Lubich appelle le mystère de “Jésus abandonné” sur la Croix. En 1983, elle participe à un congrès du Mouvement près de Rome. Quelques mois après, alors qu’elle vient d’avoir douze ans, elle écrit à la fondatrice: «J’ai découvert que Jésus abandonné est la clé de l’unité avec Dieu, je veux le choisir comme mon premier Époux et me préparer à sa venue. Le préférer! J’ai compris que je peux Le trouver dans ceux qui sont loin, dans les athées, et que je dois les aimer d’une manière toute spéciale, sans rien attendre un retour.» Chiara offre ses petites croix quotidiennes en union avec celle de Jésus, et compatit activement à celles de ses proches. Elle prend ainsi l’initiative de passer beaucoup de temps avec une voisine âgée et esseulée, ou de veiller toute une nuit ses grands-parents malades. Un de ses cousins témoignera: «Elle avait une relation tellement belle avec nos grands-parents. Elle s’entretenait longuement et affectueusement avec eux. Elle les a assistés de manière remarquable pour son âge.» Chiara considère aussi l’Évangile comme son plus cher trésor; elle le médite et souhaite le connaître à fond: «J’ai compris que je n’étais pas une chrétienne authentique, écrit-elle en 1984, parce que je ne le vivais pas jusqu’au bout. Maintenant, je veux faire de ce livre magnifique le seul but de ma vie. Je ne peux pas rester analphabète de cet extraordinaire message. Comme il m’est facile d’apprendre l’alphabet, il doit en être de même pour moi d’apprendre à vivre l’Évangile.» Sa correspondance régulière avec la fondatrice des Focolari est vitale pour l’enfant. Entre elles se noue une profonde amitié spirituelle. Elle dira qu’elle doit tout à Dieu et à Chiara Lubich.
La jeune fille possède une très belle voix, aime la musique et aussi la danse. De plus, elle a une passion pour les promenades en montagne, pour le sport, le tennis et la natation. Toujours entourée d’amis, garçons et filles, elle sait se faire apprécier: tous sont frappés par la profondeur de sa pensée, sa maturité et l’énergie spirituelle qui émane d’elle. Très à l’aise autant avec les jeunes qu’avec les adultes, Chiara est capable de s’entretenir de sujets importants et profonds sans jamais cacher ses convictions chrétiennes. Le secret d’une telle maturité se trouve dans son union avec Dieu. Elle entretient avec Lui un dialogue constant, naturel, simple, vraie relation filiale, alimentée par une confiance extrême. En Jésus, elle voit l’Ami, le Frère et l’Époux. Elle cherche son visage dans tous les événements de sa vie: mais c’est surtout dans l’Eucharistie qu’elle sait Le retrouver. Cette union à Dieu est la source où elle puise la force de maîtriser son tempérament ardent. Par exemple, entendant des propos qu’elle n’approuve pas, elle apprend à se dominer pour ne pas bondir, et suspend un moment son jugement personnel pour que l’Esprit Saint lui suggère la bonne réponse.
«Belle au-dedans»
Chiara n’aime pas parler d’elle; elle cherche moins encore à attirer les regards. Grande et élancée, elle ne passe pourtant pas inaperçue. Son regard est pur et limpide, son sourire ouvert et sincère, ses traits fins et délicats. Mais elle ne tire aucun orgueil de sa beauté physique. Elle éprouve plutôt de la gêne quand on la flatte ou qu’on lui fait des compliments. Ce qui compte pour elle, c’est d’être ordonnée et propre, «belle au-dedans». Dans ses manières et son habillement, elle suit les orientations reçues de sa famille et du Mouvement. Il lui arrive d’avoir des gestes décidés si on porte atteinte à sa pureté. Le garçon qui un jour, dans un bus, ose un geste déplacé, reçoit une gifle magistrale. Éduquée en famille au respect de la pudeur et à la délicatesse de conscience en matière de chasteté, elle s’aperçoit très vite que pour rester fidèle à ces valeurs, «il faut aller à contre-courant».
Chiara Luce BadanoCette disposition intérieure courageuse rappelle celle de saint Antonio de Sant’Anna Galvao (1739-1822), qui s’était consacré à Notre-Dame en ces termes: «Ôte-moi plutôt la vie, avant que je n’offense ton Fils béni, mon Seigneur!» Lors de la canonisation de ce religieux brésilien, le 11 mai 2007, Benoît XVI commentait ainsi ces paroles: «Elles retentissent de manière actuelle pour nous qui vivons à une époque si chargée d’hédonisme. Ce sont des paroles fortes, d’une âme passionnée, des paroles qui devraient faire partie de la vie normale de chaque chrétien, qu’il soit consacré ou non, et qui réveillent des désirs de fidélité à Dieu, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du mariage. Le monde a besoin de vies transparentes, d’âmes claires, d’intelligences simples, qui refusent d’être considérées comme des créatures de plaisir. Il est nécessaire de dire non à ces moyens de communication sociale qui tournent en ridicule la sainteté du mariage et la virginité avant le mariage. C’est précisément là que nous est donnée dans la Vierge la meilleure défense contre les maux qui affligent la vie moderne; la dévotion mariale est la garantie certaine de protection maternelle et de tutelle à l’heure de la tentation.»
Le courant ne passe pas
À l’automne de 1985, Chiara poursuit ses études au lycée classique, afin de réaliser son rêve: faire des études de médecine et partir en Afrique soigner les enfants. La famille déménage alors à Savone où elle possède un appartement. En fin de semaine, à la plus grande joie de tous, on revient au village. L’année scolaire est éprouvante pour la jeune fille, et malgré sa grande application, les résultats sont décevants: le courant ne passe pas avec l’une des enseignantes, qui la note de façon imméritée et la fera redoubler. Dans cette situation particulièrement difficile, la charité de Chiara se manifeste. L’incompréhension de ce professeur la fait beaucoup souffrir, mais jamais aucun jugement ou propos désobligeant à son égard ne sort de ses lèvres. Un épisode, en particulier, révèle sa charité. Un jour, des élèves observent que cette enseignante est sur le point d’emprunter un escalier; en un clin d’œil, ils se précipitent derrière elle dans le but de la faire tomber, car beaucoup ont des griefs contre elle! Chiara s’empresse de les arrêter et les détourne de cet acte de vengeance. Réalisant ce qui vient de se passer, l’enseignante tourne vers Chiara un regard de reconnaissance.
À la même époque, quelques difficultés surgissent dans le groupe de jeunes des Focolari, en raison d’une nouvelle assistante, plus austère, avec laquelle Chiara a bien du mal à s’accorder. Elle s’interroge même sur l’opportunité de poursuivre son chemin dans le Mouvement. Elle prie et offre à Jésus cette nouvelle souffrance, sans rien laisser voir aux autres membres du groupe. Seule une amie remarque à quel point Chiara prend sur elle pour ne pas faire peser sur ses compagnes les difficultés qu’elle rencontre, y compris ses échecs scolaires. «Elle est constamment occupée à vivre pour les autres, pour la bonne marche du groupe. Elle se montre sereine et souriante, malgré ce qu’elle est en train de vivre», témoigne-t-elle. À la fin de l’année scolaire, Chiara écrit à une autre amie: «Tu as peut-être déjà appris que je suis recalée. Pour moi, ce fut une douleur bien grande. Je n’ai pas réussi tout de suite à donner cette douleur à Jésus. Il m’a fallu beaucoup de temps pour me ressaisir, et aujourd’hui encore, quand j’y pense, j’ai envie de pleurer un peu. Mais c’est Jésus abandonné!»
Béatification de Chiara Luce Badano
Les deux années scolaires suivantes sont plus faciles, mais la croix, déjà présente dans la vie de Chiara, se révèle bientôt avec tout son réalisme. Jésus abandonné, qu’elle choisit comme son Époux, la prend au mot. Dès juin 1988, la pâleur gagne souvent son visage, et son sourire s’estompe. Elle ressent parfois une douleur à l’épaule gauche, mais ni elle ni sa famille n’en font cas. Cependant, vers la fin de l’été, tandis qu’elle joue au tennis, la douleur se manifeste avec violence au point que la raquette lui échappe. Les médecins tentent des traitements qui s’avèrent inutiles. Finalement, Ruggero et Maria Teresa apprennent les premiers les résultats des examens approfondis: leur fille est atteinte d’un ostéosarcome, forme particulièrement douloureuse du cancer des os. Commence alors l’interminable chemin de croix des examens, hospitalisations, thérapies, interventions, Chiara espère guérir et garde son merveilleux sourire; son attention aux autres ne faiblit pas, en particulier à cette jeune droguée qui occupe, à l’hôpital, la chambre voisine. Elle l’accompagne pour de longues promenades dans les couloirs. Ses parents l’invitent à ménager ses forces, mais elle leur répond: «J’aurai bien le temps de dormir plus tard.» Au mois de mars suivant, lors de sa première séance de chimiothérapie, elle réalise pleinement la gravité de sa maladie. Rentrant chez elle, livide, elle s’isole, refusant de parler, et demeure prostrée sur son lit. Vingt-cinq minutes plus tard, elle se tourne vers sa mère, souriante: «Maintenant, tu peux parler.» Chiara vient de participer à l’agonie de Jésus au jardin des Oliviers; son “oui” sans réserve à la volonté de Dieu est donné et elle ne regardera jamais plus en arrière. Le sourire qui la caractérisait depuis toujours revient sur ses lèvres.
Chiara reste heureuse même dans la maladie: «Si tu le veux, Jésus, moi aussi je le veux!»
Chiara Luce sur son lit d'hôpitalBlanche comme neige
Sachant désormais où elle va, Chiara commence une ascension spirituelle, fruit de toute sa vie passée. Malgré sa souffrance permanente, elle ne se plaint pas. Au cours de ces dix-sept mois de calvaire, elle redit constamment son “oui” à Jésus abandonné, dont elle garde l’image près de son lit: «“Si tu le veux, Jésus, moi aussi je le veux!”… Jésus me nettoie à l’eau de Javel juqu’aux plus petits points noirs, et l’eau de Javel, elle brûle. Ainsi, quand j’arriverai au paradis, je serai blanche comme neige.» Il lui arrive de reconnaître: «Il est difficile de vivre le christianisme jusqu’au bout… mais c’est la seule façon.» Cette sportive a beaucoup de mal à accepter la paralysie progressive de ses jambes, mais elle en viendra à dire: «Si on me demandait si je voulais recommencer à marcher, je dirais non, parce que c’est ainsi que je suis plus proche de Jésus.» Elle répète souvent à ses parents: «Chaque instant est précieux, il ne faut pas le gâcher; en vivant ainsi, tout acquiert un sens. Chaque chose trouve ses justes dimensions, même aux heures les plus terribles, si elle est offerte à Jésus. La douleur, il ne faut pas la gaspiller, elle a un sens si on en fait une offrande à Jésus.»
«Nous pouvons chercher à limiter la souffrance, affirme le pape Benoît XVI, à lutter contre elle, mais nous ne pouvons pas l’éliminer. Ce n’est pas le fait d’esquiver la souffrance, de fuir devant la douleur, qui guérit l’homme, mais la capacité d’accepter les tribulations et de mûrir par elles, d’y trouver un sens par l’union au Christ, qui a souffert avec un amour infini» (Encyclique Spe salvi, 30 novembre 2007, 37).
Le souci missionnaire ne quitte pas Chiara. Des centaines de personnes lui rendent visite et sont frappées par sa charité rayonnante. Sa chambre devient le théâtre de rencontres joyeuses, voire charmantes. Mgr Maritano, évêque d’Acqui, dont dépend Sassello, la rencontre plusieurs fois; ensemble, ils recommandent à Dieu les jeunes du diocèse. «Elle faisait preuve, dira-t-il, d’une maturité humaine et chrétienne au-dessus de la norme… La diminution de ses forces physiques donnait plus de relief à sa force d’âme indomptable, soutenue sans aucun doute par la grâce. Cette grâce lui donnait la certitude de la vraie vie, de la rencontre avec le Seigneur, sans hésiter, tout au long de l’évolution de la maladie. Chiara a vraiment vécu l’espérance chrétienne.» Des proches ont témoigné aussi de l’ascension spirituelle des parents; entraînés par leur enfant, unis avec elle dans un même idéal, ils reconnaissent, au-delà de la douleur, l’amour de Dieu. Ils provoquent l’étonnement des médecins: «Nous n’arrivions pas à comprendre, dira l’un d’eux, pourquoi ils n’étaient pas désespérés. Ils étaient trois, mais je ne voyais qu’une seule personne.»
Un nom nouveau
À cette époque, Chiara Lubich lui donne, selon l’usage des Focolari, un nouveau nom: Chiara Luce. Sa lumière, en effet, rayonne au loin: elle qui avait rêvé de soigner les enfants africains, se passionne maintenant pour le projet d’un ami parti forer des puits au Bénin. Elle lui donne tout l’argent reçu pour ses dix-huit ans: c’est le début d’une belle aventure qui verra la construction d’un dispensaire pour les orphelins et d’un “Centre d’accueil Chiara Luce”. Enfin, elle utilise ses dernières forces pour préparer avec sa mère et ses amis la «fête de ses noces». Après avoir choisi les lectures, les chants et la robe blanche avec la ceinture rose qu’elle désire revêtir pour ses «épousailles» avec Jésus, elle s’éteint paisiblement le 7 octobre 1990, entourée de ses parents. Elle n’a pas encore dix-neuf ans. Ses dernières paroles sont pour sa mère: «Ciao (“au revoir”), sois heureuse, parce que je le suis!», puis elle étreint la main de son père. Alors les parents s’agenouillent, récitent le Credo et ajoutent : «Dieu nous l’a donnée, Dieu nous l’a reprise, béni soit son saint Nom!» Deux mille personnes assistent à ses obsèques célébrées par Mgr Maritano. Très vite, le rayonnement de Chiara dépasse les frontières de l’Italie: des grâces de plus en plus nombreuses sont attribuées à son intercession, si bien que le procès en vue de sa béatification a été ouvert dès 1999. Elle a été béatifiée à Rome, le 25 septembre 2010.
Chiara quitte cette terre le 7 octobre 1990Le 7 octobre 1990, Chiara quitte cette terre pour rejoindre son divin Époux.
Chiara Luce avait la certitude d’être immensément aimée de Dieu; sa confiance inébranlable en la bonté divine lui donnait l’assurance que Dieu ne peut choisir pour nous que le bien. Selon le témoignage de son évêque, «elle savait que le plus important est de s’abandonner à la volonté de Dieu, et elle le faisait». Qu’à son exemple, nous puissions en toute circonstance reconnaître l’Amour de Dieu et Lui faire confiance, persuadés que tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu (Rm 8, 28)!
Dom Antoine Marie
Reproduit avec la permission de l’Abbaye Saint Joseph de Clairval, en France, qui publie chaque mois une lettre spirituelle sur la vie d’un saint. Adresse postale: Abbaye Saint-Joseph de Clairval, 21150 Flavigny sur Ozerain, France. Site internet: www.clairval.com.
https://sanctoral.com/fr/saints/le_tres_saint_rosaire.html
7 Octobre
Le Très Saint Rosaire
Le Très Saint Rosaire Notre-Dame du Saint Rosaire
En action de grâces de la décisive victoire remportée à Lépante par la flotte chrétienne sur la flotte turque, le premier dimanche d'octobre 1571, le saint Pape Pie V institua une fête annuelle sous le titre de Sainte Marie de la Victoire; mais peu après, le Pape Grégoire XII changea le nom de cette fête en celui de Notre-Dame-du-Rosaire.
Le Rosaire avait été institué par saint Dominique au commencement du XIIIe siècle. Par le zèle des Papes, et aussi par les fruits abondants qu'il produisait dans l'Église, il devenait de plus en plus populaire. Au XVe siècle, le bienheureux Alain de La Roche, Dominicain, fut suscité par Marie pour raviver cette dévotion si excellente.
Plus tard, dans les premières années du XVIIIe siècle, parut un homme extraordinaire appelé à bon droit le Dominique des temps modernes, et qui fut le grand propagateur, l'apôtre de la dévotion au saint Rosaire; c'est saint Louis-Marie Grignion de Montfort. Depuis saint Dominique, il n'y a pas eu d'homme plus zélé que ce grand missionnaire pour l'établissement de la confrérie du Rosaire: il l'érigeait dans tous les lieux où elle ne l'était pas; c'est le moyen qu'il jugeait le plus puissant pour établir le règne de Dieu dans les âmes. Il composa lui-même une méthode de réciter le Rosaire, qui est restée la meilleure entre toutes, la plus facile à retenir, la plus instructive et la plus pieuse. L'Apôtre de l'Ouest récitait tous les jours son Rosaire en entier, suivant sa méthode, et le faisait de même réciter publiquement tous les jours dans ses missions, et il a fait un point de règle à ses disciples de suivre son exemple.
Par son Rosaire quotidien, Montfort convertissait les plus grands pécheurs et les faisait persévérer dans la grâce et la ferveur de leur conversion; il pouvait dire: "Personne ne m'a résisté une fois que j'ai pu lui mettre la main au collet avec mon Rosaire!" Il avait mille industries pour propager et faire aimer le Rosaire: là, c'étaient quinze bannières représentant les quinze mystères du Rosaire; ailleurs, d'immenses Rosaires qu'on récitait en marchant, dans les églises ou autour des églises, à la manière du chemin de la Croix. Il exaltait le Rosaire dans ses cantiques; un tonnerre de voix répondait à la sienne, et tous les échos répétaient, de colline en colline, les gloires de cette dévotion bénie.
Son oeuvre a continué après lui; c'est le Rosaire à la main que la Vendée, en 1793, a défendu ses foyers et ses autels; c'est aussi le Rosaire ou le chapelet à la main que les populations chrétiennes paraissent dans toutes les cérémonies religieuses.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
AnneLéa- Messages : 262
Date d'inscription : 18/08/2014
Localisation : Québec
- Message n°357
Re: LE SAINT DU JOUR !!
http://mobile.evangelizo.org/saintsList.php?day=08&month=10&year=2018
Ste Pélagie
Ste Réparate
Bx Matteo
Bx Ambrogio Sansedoni
St Félix
St Évode
Ste Remfroide
St Hugues
Bx Jean Adams
Bx Robert Dibdale
Bx Jean Lowe
https://nominis.cef.fr/contenus/fetes/8/10/2018/8-Octobre-2018.html
Saint Amor d'Aquitaine
ermite en Belgique (9ème s.)
Saint Badilon
Moine à Vézelay puis premier abbé de Leuze en Hainaut (9ème s.)
Saint Calétric
évêque de Chartres ( v. 573)
Saint Evode
évêque de Rouen (6ème s.)
Saint Félix
évêque (4ème s.)
Saint Grat
( 652)
Saint Hugues Canefro
Chapelain des Chevaliers de l'Ordre de Saint Jean de Jérusalem à Gênes en Italie ( 1230)
Saint Ignace le Jeune
( 1814)
Bienheureux Jean Adams, Robert Dibdale et Jean Lowe
prêtres et martyrs en Angleterre ( 1586)
Vénérable József Wech Vandor
prêtre salésien ( 1979)
Saintes Laurence et Palatiate
martyres ( 302)
Sainte Libaire
vierge et martyre dans les Vosges (4ème s.)
Bienheureux Matthieu d'Eskandely
martyr hongrois en Chine ( v. 1309)
Sainte Mélarie
ermite (6ème s.)
Saint Métropole
évêque de Tongres et de Trèves et martyr ( v. 304)
Saintes Porcaire et Pallade
(5ème s.)
Sainte Remfroye
Fondatrice de l'abbaye de Denain ( 805)
Sainte Réparate
martyre ( 253)
Sainte Thaïs
Pénitente en Egypte (4ème s.)
Sainte Triduana
vierge écossaise (4ème s.)
Saint Tryphon de Vyatka
( 1612)
Sainte Pélagie la Pénitente
martyre à Antioche ( v. 302)
Nous avons le récit de sa mort grâce à saint Jean Chrysostome. Pelagia penitenteAu début de la persécution de Dioclétien vers 302, les policiers se présentent au domicile de sainte Pélagie qui n'a que 15 ans. Elle est seule et ils viennent l'emmener car elle est chrétienne. Devant leur attitude dont elle sait que cela risque de se terminer par un viol avant d'être menée au tribunal, "Pélagie, écrit saint Jean Chrysostome, imagina une ruse si habile que les soldats n'en sont pas encore revenus. D'un air calme et gai, feignant d'avoir changé d'avis, elle les prie de la laisser se retirer un moment, juste le temps de revêtir la parure qui convient à une nouvelle épousée. Ils n'y voient aucun inconvénient. Quant à elle elle sort posément de la chambre, monte en courant sur le toit de la maison et se précipite dans le vide. C'est ainsi que Pélagie déroba son corps à la souillure, qu'elle délivra son âme pour lui permettre de monter au ciel et qu'elle abandonna sa dépouille mortelle à un ennemi désormais inoffensif."
Illustration: image de la paroisse S Pelagia in Guinzano diocesi di Pavia (sites en italien)
Voir aussi sur le site internet de l'Abbaye Saint Benoît: sainte Pélagie et les homélies de saint Jean Chrysostome (1) (2).
À Antioche de Syrie, vers 302, sainte Pélagie, vierge et martyre, dont saint Jean Chrysostome a chanté hautement les louanges.
https://sanctoral.com/fr/saints/sainte_brigitte_de_suede.html
8 Octobre
23 Juillet
Sainte Brigitte de Suède
Veuve, Fondatrice d'Ordre
(1302-1373)
Sainte Brigitte de SuèdeSainte Brigitte de Suède
Sainte Brigitte naquit en Suède, de famille royale. Sa mère avait été sauvée d'un naufrage en considération de l'enfant qu'elle portait dans son sein. Bien qu'à sa naissance un saint personnage eût reçu de la Sainte Vierge l'assurance que cette enfant ferait entendre sa voix dans tout l'univers, Brigitte fut muette, jusqu'à l'âge de trois ans; mais, ce temps écoulé, elle parla tout à coup aussi bien qu'une grande personne.
A l'âge de dix ans, elle fut singulièrement touchée d'un sermon sur la Passion du Sauveur. La nuit suivante, elle vit le divin Crucifié tout couvert de plaies et de sang, et L'entendit dire: "Regarde, Ma fille, comme J'ai été traité. – Et qui Vous a traité si cruellement? dit-elle. – Ce sont ceux qui Me méprisent et sont insensibles à Mon amour pour eux." À partir de cette époque, la seule pensée des mystères de la Passion faisait couler ses larmes.
Une nuit qu'elle était en prière, sa tante, chargée de son éducation après la mort de sa mère, la surprit et voulut la frapper; mais la verge se rompit entre ses mains. Brigitte, tout enfant, était souvent assaillie par le démon qui prévoyait en elle une grande ennemie; mais elle trouvait un secours assuré en courant dans sa chambre se jeter aux pieds du crucifix qui lui avait parlé.
Malgré son goût pour la virginité, Brigitte accepta le mariage par obéissance; elle et le prince, son mari, se préparèrent par un an de prières et de bonnes oeuvres aux obligations de leur état. Dieu donna à ces pieux époux huit enfants. Brigitte fut le modèle des mères par sa sollicitude envers sa famille; elle éloignait de sa maison tout ce qui n'y aurait pas apporté l'édification et la vertu: "Après la lecture de la Bible, répétait-elle à ses enfants, n'ayez rien de plus cher que la Vie des Saints."
A la mort de son mari, elle s'adonna aux saintes oeuvres avec plus de liberté que jamais, apprenant à ses enfants à laver les pieds des pauvres, à soigner les plaies des malades, à soulager toutes les misères. Mais la grande mission de sa vie, Brigitte l'accomplit pendant ses dernières années, qu'elle passa dans la pénitence et la contemplation de Jésus Crucifié. Ses révélations étonnantes ont fait d'elle la merveille de son siècle.
C'est à Rome, où elle aimait à séjourner près des tombeaux des Saints, que le Sauveur lui fit connaître l'heure de sa mort prochaine; elle rendit le dernier soupir en prononçant avec amour les dernières paroles de Jésus expirant: "Mon Père, je remets mon âme entre Vos mains."
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
Ste Pélagie
Ste Réparate
Bx Matteo
Bx Ambrogio Sansedoni
St Félix
St Évode
Ste Remfroide
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Bx Robert Dibdale
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Saint Amor d'Aquitaine
ermite en Belgique (9ème s.)
Saint Badilon
Moine à Vézelay puis premier abbé de Leuze en Hainaut (9ème s.)
Saint Calétric
évêque de Chartres ( v. 573)
Saint Evode
évêque de Rouen (6ème s.)
Saint Félix
évêque (4ème s.)
Saint Grat
( 652)
Saint Hugues Canefro
Chapelain des Chevaliers de l'Ordre de Saint Jean de Jérusalem à Gênes en Italie ( 1230)
Saint Ignace le Jeune
( 1814)
Bienheureux Jean Adams, Robert Dibdale et Jean Lowe
prêtres et martyrs en Angleterre ( 1586)
Vénérable József Wech Vandor
prêtre salésien ( 1979)
Saintes Laurence et Palatiate
martyres ( 302)
Sainte Libaire
vierge et martyre dans les Vosges (4ème s.)
Bienheureux Matthieu d'Eskandely
martyr hongrois en Chine ( v. 1309)
Sainte Mélarie
ermite (6ème s.)
Saint Métropole
évêque de Tongres et de Trèves et martyr ( v. 304)
Saintes Porcaire et Pallade
(5ème s.)
Sainte Remfroye
Fondatrice de l'abbaye de Denain ( 805)
Sainte Réparate
martyre ( 253)
Sainte Thaïs
Pénitente en Egypte (4ème s.)
Sainte Triduana
vierge écossaise (4ème s.)
Saint Tryphon de Vyatka
( 1612)
Sainte Pélagie la Pénitente
martyre à Antioche ( v. 302)
Nous avons le récit de sa mort grâce à saint Jean Chrysostome. Pelagia penitenteAu début de la persécution de Dioclétien vers 302, les policiers se présentent au domicile de sainte Pélagie qui n'a que 15 ans. Elle est seule et ils viennent l'emmener car elle est chrétienne. Devant leur attitude dont elle sait que cela risque de se terminer par un viol avant d'être menée au tribunal, "Pélagie, écrit saint Jean Chrysostome, imagina une ruse si habile que les soldats n'en sont pas encore revenus. D'un air calme et gai, feignant d'avoir changé d'avis, elle les prie de la laisser se retirer un moment, juste le temps de revêtir la parure qui convient à une nouvelle épousée. Ils n'y voient aucun inconvénient. Quant à elle elle sort posément de la chambre, monte en courant sur le toit de la maison et se précipite dans le vide. C'est ainsi que Pélagie déroba son corps à la souillure, qu'elle délivra son âme pour lui permettre de monter au ciel et qu'elle abandonna sa dépouille mortelle à un ennemi désormais inoffensif."
Illustration: image de la paroisse S Pelagia in Guinzano diocesi di Pavia (sites en italien)
Voir aussi sur le site internet de l'Abbaye Saint Benoît: sainte Pélagie et les homélies de saint Jean Chrysostome (1) (2).
À Antioche de Syrie, vers 302, sainte Pélagie, vierge et martyre, dont saint Jean Chrysostome a chanté hautement les louanges.
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8 Octobre
23 Juillet
Sainte Brigitte de Suède
Veuve, Fondatrice d'Ordre
(1302-1373)
Sainte Brigitte de SuèdeSainte Brigitte de Suède
Sainte Brigitte naquit en Suède, de famille royale. Sa mère avait été sauvée d'un naufrage en considération de l'enfant qu'elle portait dans son sein. Bien qu'à sa naissance un saint personnage eût reçu de la Sainte Vierge l'assurance que cette enfant ferait entendre sa voix dans tout l'univers, Brigitte fut muette, jusqu'à l'âge de trois ans; mais, ce temps écoulé, elle parla tout à coup aussi bien qu'une grande personne.
A l'âge de dix ans, elle fut singulièrement touchée d'un sermon sur la Passion du Sauveur. La nuit suivante, elle vit le divin Crucifié tout couvert de plaies et de sang, et L'entendit dire: "Regarde, Ma fille, comme J'ai été traité. – Et qui Vous a traité si cruellement? dit-elle. – Ce sont ceux qui Me méprisent et sont insensibles à Mon amour pour eux." À partir de cette époque, la seule pensée des mystères de la Passion faisait couler ses larmes.
Une nuit qu'elle était en prière, sa tante, chargée de son éducation après la mort de sa mère, la surprit et voulut la frapper; mais la verge se rompit entre ses mains. Brigitte, tout enfant, était souvent assaillie par le démon qui prévoyait en elle une grande ennemie; mais elle trouvait un secours assuré en courant dans sa chambre se jeter aux pieds du crucifix qui lui avait parlé.
Malgré son goût pour la virginité, Brigitte accepta le mariage par obéissance; elle et le prince, son mari, se préparèrent par un an de prières et de bonnes oeuvres aux obligations de leur état. Dieu donna à ces pieux époux huit enfants. Brigitte fut le modèle des mères par sa sollicitude envers sa famille; elle éloignait de sa maison tout ce qui n'y aurait pas apporté l'édification et la vertu: "Après la lecture de la Bible, répétait-elle à ses enfants, n'ayez rien de plus cher que la Vie des Saints."
A la mort de son mari, elle s'adonna aux saintes oeuvres avec plus de liberté que jamais, apprenant à ses enfants à laver les pieds des pauvres, à soigner les plaies des malades, à soulager toutes les misères. Mais la grande mission de sa vie, Brigitte l'accomplit pendant ses dernières années, qu'elle passa dans la pénitence et la contemplation de Jésus Crucifié. Ses révélations étonnantes ont fait d'elle la merveille de son siècle.
C'est à Rome, où elle aimait à séjourner près des tombeaux des Saints, que le Sauveur lui fit connaître l'heure de sa mort prochaine; elle rendit le dernier soupir en prononçant avec amour les dernières paroles de Jésus expirant: "Mon Père, je remets mon âme entre Vos mains."
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
AnneLéa- Messages : 262
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- Message n°358
Re: LE SAINT DU JOUR !!
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St Jean Leonardi
Sts Cirilo Bertrán et 8 comp. et Inocencio de la Inmaculada
Bx John Henry Newman
St Denis de Paris
St Deusdedit
St Gunther
St Bernard de Rodez
St Luis Bertrán
St Abraham
Sts Diodore
St Domnin
Ste Publia
St Savin
St Domnin
St Ghislain
St Jean Leonardi
Saint Jean (Giovanni) Leonardi Prêtre et fondateur des : « Clercs réguliers de la Mère de Dieu » (o.m.d.)
Giovanni Leonardi naît en 1541, à Diecimo, un village de la petite république de Lucques (aujourd'hui en Toscane). Ses parents sont de modestes propriétaires terriens.
En 1567 il se rend dans la capitale pour y devenir pharmacien. Il se joint à une association de jeunes s'engageant à une vie radicalement évangélique, dirigée par un père dominicain. Abandonnant la pharmacie il se met à l'étude de la théologie.
Ordonné prêtre en 1572, il se consacre à la formation chrétienne des jeunes dans sa paroisse de Lucques puis fonde une « Compagnie de la Doctrine chrétienne », dont le but est de faire passer par l'enseignement les prescriptions du concile de Trente dans la vie des paroisses.
En 1574, cette communauté devient l'institut religieux des « Clercs réguliers de la Mère de Dieu ». Leur but est de travailler à l'approfondissement de la foi et de la dévotion.
Son esprit réformateur lui vaut des inimitiés, et il est expulsé de son pays, la République de Lucques. Mais il a le soutien du pape Clément VIII (Ippolito Aldobrandini, 1592-1605) qui l'invite à Rome pour y réformer plusieurs communautés religieuses. Avec ses clercs il travaille à répandre le culte marial, la dévotion aux quarante heures et la communion fréquente. Le sanctuaire de Sainte Marie in Portico leur est confié en 1601 et ils y font renaître le culte marial autour de l'ancienne et vénérable icône.
Le pape, qui l'estime pour ses qualités de fermeté et de discernement, l'emploie à diverses tâches délicates comme la réforme de la congrégation bénédictine de Montevergine. Jean Leonardi fonde ensuite avec Jean Vivès le séminaire de la Propaganda Fide (Propagation de la foi).
Il passe de la terre au ciel le 09 octobre 1609 en se dévouant auprès de ses frères atteints de l'épidémie d'influenza qui sévissait alors à Rome. Il laisse à sa mort deux maisons de Clercs de la Mère de Dieu, une à Lucques et l'autre à Rome. Trois autres furent ouvertes au XVIIe siècle.
L'institut des « Clercs réguliers de la Mère de Dieu » recevra l'approbation pontificale en 1614. La règle définitive de sa communauté n'est publiée qu'en 1851.
Giovanni Leonardi est béatifié en 1861 et canonisé en 1938. Sa dépouille repose dans l'église Sainte Marie in Portico de Rome. Liturgiquement il est commémoré le 9 octobre. Le 8 août 2006 le pape Benoît XVI l’a déclaré patron des pharmaciens.
St Jean Leonardi
Sts Cirilo Bertrán et 8 comp. et Inocencio de la Inmaculada
Bx John Henry Newman
St Denis de Paris
St Deusdedit
St Gunther
St Bernard de Rodez
St Luis Bertrán
St Abraham
Sts Diodore
St Domnin
Ste Publia
St Savin
St Domnin
St Ghislain
St Jean Leonardi
Saint Jean (Giovanni) Leonardi Prêtre et fondateur des : « Clercs réguliers de la Mère de Dieu » (o.m.d.)
Giovanni Leonardi naît en 1541, à Diecimo, un village de la petite république de Lucques (aujourd'hui en Toscane). Ses parents sont de modestes propriétaires terriens.
En 1567 il se rend dans la capitale pour y devenir pharmacien. Il se joint à une association de jeunes s'engageant à une vie radicalement évangélique, dirigée par un père dominicain. Abandonnant la pharmacie il se met à l'étude de la théologie.
Ordonné prêtre en 1572, il se consacre à la formation chrétienne des jeunes dans sa paroisse de Lucques puis fonde une « Compagnie de la Doctrine chrétienne », dont le but est de faire passer par l'enseignement les prescriptions du concile de Trente dans la vie des paroisses.
En 1574, cette communauté devient l'institut religieux des « Clercs réguliers de la Mère de Dieu ». Leur but est de travailler à l'approfondissement de la foi et de la dévotion.
Son esprit réformateur lui vaut des inimitiés, et il est expulsé de son pays, la République de Lucques. Mais il a le soutien du pape Clément VIII (Ippolito Aldobrandini, 1592-1605) qui l'invite à Rome pour y réformer plusieurs communautés religieuses. Avec ses clercs il travaille à répandre le culte marial, la dévotion aux quarante heures et la communion fréquente. Le sanctuaire de Sainte Marie in Portico leur est confié en 1601 et ils y font renaître le culte marial autour de l'ancienne et vénérable icône.
Le pape, qui l'estime pour ses qualités de fermeté et de discernement, l'emploie à diverses tâches délicates comme la réforme de la congrégation bénédictine de Montevergine. Jean Leonardi fonde ensuite avec Jean Vivès le séminaire de la Propaganda Fide (Propagation de la foi).
Il passe de la terre au ciel le 09 octobre 1609 en se dévouant auprès de ses frères atteints de l'épidémie d'influenza qui sévissait alors à Rome. Il laisse à sa mort deux maisons de Clercs de la Mère de Dieu, une à Lucques et l'autre à Rome. Trois autres furent ouvertes au XVIIe siècle.
L'institut des « Clercs réguliers de la Mère de Dieu » recevra l'approbation pontificale en 1614. La règle définitive de sa communauté n'est publiée qu'en 1851.
Giovanni Leonardi est béatifié en 1861 et canonisé en 1938. Sa dépouille repose dans l'église Sainte Marie in Portico de Rome. Liturgiquement il est commémoré le 9 octobre. Le 8 août 2006 le pape Benoît XVI l’a déclaré patron des pharmaciens.
AnneLéa- Messages : 262
Date d'inscription : 18/08/2014
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- Message n°359
Re: LE SAINT DU JOUR !!
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St Daniel Comboni
Bse María des Épousailles
St Pinytos
Ste Telchilde
Sts Sept Premiers Martyrs o.f.m.
St Jean
Bse Angèle-Marie Truszkowska
Bx Léon Wetmanski
Bx Édouard Detkens
Sts Eulampios et Eulampie
Sts Géréon et ses compagnons
Sts Victor et Mallosus
Sts Cassius
St Clair
St Cerbonius
Ste Tanche
St Paulin
https://nominis.cef.fr/
Saint Daniel et ses compagnons
Frère mineurs, martyrs à Ceuta, au Maroc ( 1227)
Ils étaient sept franciscains, six prêtres et un frère laïc, qui débarquèrent le jeudi 30 septembre à Ceuta, au Maroc, pour témoigner de Jésus-Christ devant les Sarrasins: Daniel, Domné, Nicolas, Léon, Ugolin, Samuel et Ange.
Le jeudi soir, ils allèrent loger dans le faubourg chrétien où résidaient les marchands chrétiens.
Saint Daniel et six autres martyrsLe vendredi, ils prêchèrent.
Le samedi, Daniel lava les pieds de ses compagnons, comme le Christ à la veille de sa Passion, puis ils communièrent.
Le dimanche 3, ils entrèrent dans la ville musulmane, le crucifix à la main, prêchant contre Mahomet. Ils furent aussitôt arrêtés et emprisonnés. Ils passèrent toute la semaine en prison.
Comme ils refusaient d'apostasier, ils furent conduits, le dimanche suivant, sur la grand'place et, agenouillés, ils furent décapités.
Illustration: 'Provincia 7 martyrum - S. Daniel cum sex sociis martyribus'
À Ceuta au Maroc, en 1227, la passion des sept premiers saints martyrs de l’Ordre des Mineurs: Daniel, Samuel, Ange, Léon, Nicolas et Hugolin, prêtres, ainsi que Domne, religieux. Envoyés par le frère Élie pour annoncer l’Évangile du Christ aux Maures, ils subirent des affronts, des chaînes, des coups et eurent enfin la tête tranchée, recevant ainsi la palme du martyre.
https://sanctoral.com/fr/saints/saint_francois_de_borgia.html
10 Octobre
Saint François de Borgia
Jésuite
(1510-1572)
Saint François de BorgiaSaint François de Borgia
Saint François de Borgia était Espagnol et fils de prince. À peine put-il articuler quelques mots, que sa pieuse mère lui apprit à prononcer les noms sacrés de Jésus et de Marie. Âgé de cinq ans, il retenait avec une merveilleuse mémoire les sermons, le ton, les gestes des prédicateurs, et les répétait dans sa famille avec une onction touchante. Bien que sa jeunesse se passât dans le monde, à la cour de Charles-Quint, et dans le métier des armes, sa vie fut très pure et toute chrétienne; il tenait même peu aux honneurs auxquels l'avaient appelé son grand nom et ses mérites.
A vingt-huit ans, la vue du cadavre défiguré de l'impératrice Isabelle le frappa tellement, qu'il se dit à lui-même: "François, voilà ce que tu seras bientôt... A quoi te serviront les grandeurs de la terre?..." Toutefois, cédant aux instances de l'empereur, qui le fit son premier conseiller, il ne quitta le monde qu'à la mort de son épouse, Éléonore de Castro. Il avait trente-six ans; encore dut-il passer quatre ans dans le siècle, afin de pourvoir aux besoins de ses huit enfants.
François de Borgia fut digne de son maître saint Ignace; tout son éloge est dans ce mot. L'humilité fut la vertu dominante de ce prince revêtu de la livrée des pauvres du Christ. A plusieurs reprises, le Pape voulut le nommer cardinal; une première fois il se déroba par la fuite; une autre fois, saint Ignace conjura le danger.
Étant un jour en voyage avec un vieux religieux, il dut coucher sur la paille avec son compagnon, dans une misérable hôtellerie. Toute la nuit, le vieillard ne fit que tousser et cracher; ce ne fut que le lendemain matin qu'il s'aperçut de ce qui lui était arrivé; il avait couvert de ses crachats le visage et les habits du Saint. Comme il en témoignait un grand chagrin: "Que cela ne vous fasse point de peine, lui dit François, car il n'y avait pas un endroit dans la chambre où il fallût cracher plutôt que sur moi." Ce trait peint assez un homme aux vertus héroïques.
Plus l'humble religieux s'abaissait, plus les honneurs le cherchaient. Celui qui signait toutes ses lettres de ces mots: François, pécheur; celui qui ne lisait qu'à genoux les lettres de ses supérieurs, devint le troisième général de la Compagnie de Jésus.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
St Daniel Comboni
Bse María des Épousailles
St Pinytos
Ste Telchilde
Sts Sept Premiers Martyrs o.f.m.
St Jean
Bse Angèle-Marie Truszkowska
Bx Léon Wetmanski
Bx Édouard Detkens
Sts Eulampios et Eulampie
Sts Géréon et ses compagnons
Sts Victor et Mallosus
Sts Cassius
St Clair
St Cerbonius
Ste Tanche
St Paulin
https://nominis.cef.fr/
Saint Daniel et ses compagnons
Frère mineurs, martyrs à Ceuta, au Maroc ( 1227)
Ils étaient sept franciscains, six prêtres et un frère laïc, qui débarquèrent le jeudi 30 septembre à Ceuta, au Maroc, pour témoigner de Jésus-Christ devant les Sarrasins: Daniel, Domné, Nicolas, Léon, Ugolin, Samuel et Ange.
Le jeudi soir, ils allèrent loger dans le faubourg chrétien où résidaient les marchands chrétiens.
Saint Daniel et six autres martyrsLe vendredi, ils prêchèrent.
Le samedi, Daniel lava les pieds de ses compagnons, comme le Christ à la veille de sa Passion, puis ils communièrent.
Le dimanche 3, ils entrèrent dans la ville musulmane, le crucifix à la main, prêchant contre Mahomet. Ils furent aussitôt arrêtés et emprisonnés. Ils passèrent toute la semaine en prison.
Comme ils refusaient d'apostasier, ils furent conduits, le dimanche suivant, sur la grand'place et, agenouillés, ils furent décapités.
Illustration: 'Provincia 7 martyrum - S. Daniel cum sex sociis martyribus'
À Ceuta au Maroc, en 1227, la passion des sept premiers saints martyrs de l’Ordre des Mineurs: Daniel, Samuel, Ange, Léon, Nicolas et Hugolin, prêtres, ainsi que Domne, religieux. Envoyés par le frère Élie pour annoncer l’Évangile du Christ aux Maures, ils subirent des affronts, des chaînes, des coups et eurent enfin la tête tranchée, recevant ainsi la palme du martyre.
https://sanctoral.com/fr/saints/saint_francois_de_borgia.html
10 Octobre
Saint François de Borgia
Jésuite
(1510-1572)
Saint François de BorgiaSaint François de Borgia
Saint François de Borgia était Espagnol et fils de prince. À peine put-il articuler quelques mots, que sa pieuse mère lui apprit à prononcer les noms sacrés de Jésus et de Marie. Âgé de cinq ans, il retenait avec une merveilleuse mémoire les sermons, le ton, les gestes des prédicateurs, et les répétait dans sa famille avec une onction touchante. Bien que sa jeunesse se passât dans le monde, à la cour de Charles-Quint, et dans le métier des armes, sa vie fut très pure et toute chrétienne; il tenait même peu aux honneurs auxquels l'avaient appelé son grand nom et ses mérites.
A vingt-huit ans, la vue du cadavre défiguré de l'impératrice Isabelle le frappa tellement, qu'il se dit à lui-même: "François, voilà ce que tu seras bientôt... A quoi te serviront les grandeurs de la terre?..." Toutefois, cédant aux instances de l'empereur, qui le fit son premier conseiller, il ne quitta le monde qu'à la mort de son épouse, Éléonore de Castro. Il avait trente-six ans; encore dut-il passer quatre ans dans le siècle, afin de pourvoir aux besoins de ses huit enfants.
François de Borgia fut digne de son maître saint Ignace; tout son éloge est dans ce mot. L'humilité fut la vertu dominante de ce prince revêtu de la livrée des pauvres du Christ. A plusieurs reprises, le Pape voulut le nommer cardinal; une première fois il se déroba par la fuite; une autre fois, saint Ignace conjura le danger.
Étant un jour en voyage avec un vieux religieux, il dut coucher sur la paille avec son compagnon, dans une misérable hôtellerie. Toute la nuit, le vieillard ne fit que tousser et cracher; ce ne fut que le lendemain matin qu'il s'aperçut de ce qui lui était arrivé; il avait couvert de ses crachats le visage et les habits du Saint. Comme il en témoignait un grand chagrin: "Que cela ne vous fasse point de peine, lui dit François, car il n'y avait pas un endroit dans la chambre où il fallût cracher plutôt que sur moi." Ce trait peint assez un homme aux vertus héroïques.
Plus l'humble religieux s'abaissait, plus les honneurs le cherchaient. Celui qui signait toutes ses lettres de ces mots: François, pécheur; celui qui ne lisait qu'à genoux les lettres de ses supérieurs, devint le troisième général de la Compagnie de Jésus.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
AnneLéa- Messages : 262
Date d'inscription : 18/08/2014
Localisation : Québec
- Message n°360
Re: LE SAINT DU JOUR !!
http://mobile.evangelizo.org/saintDetails.php?id=4489
St Jean XXIII
Saint Jean XXIIIPape (261e) de 1958 à 1963Surnom affectueux : « Le Bon Pape »
« Au vu de la dimension extraordinaire avec laquelle ces Souverains Pontifes ont offert au clergé et aux fidèles un modèle singulier de vertu et ont promu la vie dans le Christ, tenant compte des innombrables requêtes partout dans le monde, le Saint-Père François, faisant siens les désirs unanimes du peuple de Dieu, a disposé que les célébrations de saint Jean XXIII, Pape, et de saint Jean-Paul II, Pape, soient inscrites dans le Calendrier Romain général, la première le 11, la deuxième le 22 octobre, avec le degré de mémoire facultative. […] »
De la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, 29 mai 2014, solennité de l’Ascension du Seigneur.
Jean XXIII (au siècle : Angelo Giuseppe Roncalli) est né le 25 novembre 1881, à Sotto il Monte près de Bergame, dans une famille nombreuse de milieu modeste. Il entre au séminaire à l'âge de douze ans. Il y suit le cursus ecclésiastique classique.
En 1904, il est ordonné prêtre. Peu après, il est nommé secrétaire de Mgr Giacomo Radini Tedeschi, nouvel évêque de Bergame, et reste à son service jusqu'à la mort de ce dernier en 1914. Pendant cette période, il s'occupe aussi de l'enseignement auprès du séminaire de Bergame.
En 1915, il est incorporé dans le service des santés des armées, avant de devenir aumônier militaire. Après la guerre, il devient directeur spirituel du séminaire de Bergame.
En 1921, il entre dans la Curie romaine, dans la Congrégation pour la propagation de la foi (plus connue sous le nom de Propaganda Fide).
En 1925, Pie XI (Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939) le promut évêque et l'envoie en Bulgarie, terre orthodoxe, en tant que visiteur, puis délégué apostolique. Il occupe ensuite le même poste à Istanbul entre 1935 et 1944, ce qui lui permet de sauver, pendant l'occupation, des victimes du nazisme.
En 1945, il succède comme nonce apostolique de Paris à Mgr Valeri, compromis avec le régime de Vichy. Il règle avec succès le problème des autres évêques compromis avec le régime de Vichy, dont le gouvernement français demandait la substitution. Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958) devra accepter seulement les démissions de trois prélats : les évêques de Mende, Aix-en-Provence et Arras.
En 1953, sa carrière diplomatique s'achève, et il retourne à sa première vocation pastorale : il est nommé patriarche de Venise, puis cardinal.
Le 9 octobre 1958 le pape Pie XII vient de mourir. Le cardinal Angelo Roncalli, patriarche de Venise, âgé et malade, se rend à la Cité du Vatican pour participer au conclave qui élira un nouveau pontife. À mesure que le conclave se déroule Roncalli revoit très clairement des images de son passé, comme lorsque, jeune prêtre, il soutenait des ouvriers en grève ; ou bien cette fois où, délégué apostolique en Turquie, il a négocié secrètement avec un ambassadeur nazi afin de sauver des juifs arrivant dans les trains bondés; ou encore en France, devant un de Gaulle autoritaire, qu'il a convaincu de ne pas expulser plusieurs évêques contestés.
Au douzième tour du scrutin, le 28 octobre 1958, Angelo Giuseppe Roncalli est élu pape et prend le nom de Jean XXIII : il est couronné le 4 novembre. On s'attendait à ce qu'il soit un pape de transition sans grand éclat. Mais il surprend le monde entier en convoquant, le 25 janvier 1959, le Concile Vatican II. Cette démarche audacieuse vers une importante modernisation de l'église vise à assurer que cette institution, l'une des plus vieilles au monde, continuera de s'épanouir jusqu'à la fin du 20e siècle et bien au-delà. Il se préoccupe aussi du conflit entre les États-Unis et l'Union soviétique, qui devient de plus en plus pressant.
Le 11 octobre 1962, le concile, couramment désigné depuis lors sous le nom de « Vatican II », est ouvert. Jean XXIII y prononce un important >>> Discours. À la fin de la journée d’ouverture du Concile, était organisée une procession aux flambeaux entre le château Saint-Ange et la place Saint-Pierre. Le pape Jean XXIII, attiré par la prière de la foule, était apparu à sa fenêtre, improvisant une allocution connue aujourd’hui comme le >>> Discours à la lune. Le passage qui a fait éclater les applaudissements est celui de la larme d’un enfant : « En rentrant chez vous, vous trouverez vos enfants. Donnez une caresse à vos enfants, et dites-leur : c’est la caresse du pape. Vous trouverez peut-être quelque larme à essuyer. Ayez une bonne parole pour celui qui souffre : Le pape est avec nous, spécialement aux heures de tristesse et d’amertume ».
Vers la fin de 1962, un cancer de l’estomac est diagnostiqué. Jean XXIII s’efforce cependant de permettre au concile de continuer son travail. Le 11 avril 1963, il promulgue une encyclique qui est perçue comme étant son testament spirituel : >>> Pacem in Terris. Au-delà du monde catholique elle est adressée à tous les hommes de bonne volonté, fait l’apologie de la démocratie, affirme que la guerre ne peut être un instrument de justice et préconise que ce soit désormais la « loi morale » qui régisse la relation entre les états, prônant la solidarité, la justice et la liberté. Le 11 mai il reçoit le prix Balzan pour son engagement en faveur de la paix : c’est là sa dernière apparition publique.
Le 28 mai 1963 il est victime d'une hémorragie. À ce moment Radio Vatican transmet chaque jour l'état de santé du Pape en indiquant sa température et son pouls défaillants. Jean XXIII, entre lucidité et inconscience, continue toutefois de tenir son rôle jusqu'aux derniers moments. À l'issu d'une longue agonie il meurt le 3 juin 1963, jour de la fête de la Pentecôte. Il voulait être un prêtre ordinaire, mais il a changé la face du monde à jamais.
Jean XXIII (Angelo Giuseppe Roncalli) a été béatifié le 3 septembre 2000 par saint Jean-Paul II.
Le 27 avril 2014 sa Sainteté le pape Francesco a proclamé saints ses prédécesseurs Jean XXIII et Jean-Paul II. Un moment de joie et de prière pour les 800.000 et plus fidèles qui du monde entier ont conflué dans la place Saint-Pierre, mais aussi le début d'un voyage éternel dans la gloire de l'Église catholique.
https://sanctoral.com/fr/saints/la_maternite_divine_de_marie.html
11 Octobre
1 Janvier
La Maternité Divine de Marie
En 431, un concile général convoqué à Ephèse proclama et définit le dogme de la Maternité divine de la très Sainte Vierge. Jusque-là, il n'avait jamais été contesté qu'il y avait deux natures en Notre-Seigneur: la nature divine et la nature humaine, mais qu'il n'y a qu'une seule personne. Notre-Dame étant la Mère de l'unique personne de Jésus-Christ, a le droit d'être appelée Mère de Dieu, au même titre que nos mères, qui, bien qu'elles n'aient point formé nos âmes, mais seulement nos corps, sont cependant appelées les mères de l'homme tout entier, corps et âme. Car, si l'homme n'est homme qu'en tant que son âme est unie à son corps, Jésus-Christ n'est réellement Jésus-Christ qu'autant que Sa Divinité est unie à Son Humanité.
En 1931, à l'occasion du quinzième centenaire du grand concile d'Ephèse, Pie XI institua la fête que nous célébrons aujourd'hui.
La Maternité divine de Marie L'élève au-dessus de toutes les créatures. L'Église honore en ce jour cet incomparable privilège accordé à Marie, dogme fondamental de notre sainte religion. Grande est la dignité de la mère! Mais combien plus digne de vénération est celle de la Mère du Fils de Dieu qui a engendré dans le temps Celui qui est engendré du Père de toute éternité!
"Il y a dans cette maternité, dit saint Thomas, une dignité en quelque sorte infinie, puisqu'Elle a pour Fils Celui que les anges adorent comme leur Dieu et leur Seigneur. Cette suréminente dignité est la raison d'être de Son Immaculée Conception, de Son élévation au-dessus des anges, de la toute-puissance de Son crédit auprès de Dieu."
Cette élévation donne à Marie une autorité qui doit inspirer notre confiance envers Celle que l'Église appelle Mère de Dieu, Mère du Christ, Mère de la divine grâce, Mère très pure, Mère très chaste, Mère aimable, Mère admirable, Mère du Créateur, Mère du Sauveur.
En nous faisant vénérer ainsi la très Sainte Vierge, l'Église veut susciter en nos âmes un amour filial pour Celle qui est devenue notre propre Mère par la grâce. Marie nous a tous enfantés au pied de la croix. Notre prérogative de frères adoptifs de Jésus-Christ doit éveiller en nos coeurs une confiance illimitée envers Marie qui nous a adoptés sur le Calvaire, lorsqu'avant de mourir, le Sauveur nous a présenté à la Co-rédemptrice, en la personne de saint Jean, comme les enfants qu'Il désirait La voir adopter, disant: "Mère, voilà Votre fils; fils, voilà votre Mère! Ces paroles sont comme le legs testamentaire du Christ.
"Que peut-on concevoir au-dessus de Marie? demande saint Ambroise, quelle grandeur surpasse celle qu'a choisie pour Mère Celui qui est la grandeur même?" "Il a plu à Dieu d'habiter en Vous, ô Marie, Lui dit saint Bernard, lorsque de la substance de Votre chair immaculée, comme du bois incorruptible du Liban, le Verbe S'est édifié une maison par une construction ineffable. C'est en Vous, ô Mère unique et bien-aimée qu'Il S'est reposé et qu'Il a versé sans mesure, tous Ses trésors..."
St Jean XXIII
Saint Jean XXIIIPape (261e) de 1958 à 1963Surnom affectueux : « Le Bon Pape »
« Au vu de la dimension extraordinaire avec laquelle ces Souverains Pontifes ont offert au clergé et aux fidèles un modèle singulier de vertu et ont promu la vie dans le Christ, tenant compte des innombrables requêtes partout dans le monde, le Saint-Père François, faisant siens les désirs unanimes du peuple de Dieu, a disposé que les célébrations de saint Jean XXIII, Pape, et de saint Jean-Paul II, Pape, soient inscrites dans le Calendrier Romain général, la première le 11, la deuxième le 22 octobre, avec le degré de mémoire facultative. […] »
De la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, 29 mai 2014, solennité de l’Ascension du Seigneur.
Jean XXIII (au siècle : Angelo Giuseppe Roncalli) est né le 25 novembre 1881, à Sotto il Monte près de Bergame, dans une famille nombreuse de milieu modeste. Il entre au séminaire à l'âge de douze ans. Il y suit le cursus ecclésiastique classique.
En 1904, il est ordonné prêtre. Peu après, il est nommé secrétaire de Mgr Giacomo Radini Tedeschi, nouvel évêque de Bergame, et reste à son service jusqu'à la mort de ce dernier en 1914. Pendant cette période, il s'occupe aussi de l'enseignement auprès du séminaire de Bergame.
En 1915, il est incorporé dans le service des santés des armées, avant de devenir aumônier militaire. Après la guerre, il devient directeur spirituel du séminaire de Bergame.
En 1921, il entre dans la Curie romaine, dans la Congrégation pour la propagation de la foi (plus connue sous le nom de Propaganda Fide).
En 1925, Pie XI (Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939) le promut évêque et l'envoie en Bulgarie, terre orthodoxe, en tant que visiteur, puis délégué apostolique. Il occupe ensuite le même poste à Istanbul entre 1935 et 1944, ce qui lui permet de sauver, pendant l'occupation, des victimes du nazisme.
En 1945, il succède comme nonce apostolique de Paris à Mgr Valeri, compromis avec le régime de Vichy. Il règle avec succès le problème des autres évêques compromis avec le régime de Vichy, dont le gouvernement français demandait la substitution. Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958) devra accepter seulement les démissions de trois prélats : les évêques de Mende, Aix-en-Provence et Arras.
En 1953, sa carrière diplomatique s'achève, et il retourne à sa première vocation pastorale : il est nommé patriarche de Venise, puis cardinal.
Le 9 octobre 1958 le pape Pie XII vient de mourir. Le cardinal Angelo Roncalli, patriarche de Venise, âgé et malade, se rend à la Cité du Vatican pour participer au conclave qui élira un nouveau pontife. À mesure que le conclave se déroule Roncalli revoit très clairement des images de son passé, comme lorsque, jeune prêtre, il soutenait des ouvriers en grève ; ou bien cette fois où, délégué apostolique en Turquie, il a négocié secrètement avec un ambassadeur nazi afin de sauver des juifs arrivant dans les trains bondés; ou encore en France, devant un de Gaulle autoritaire, qu'il a convaincu de ne pas expulser plusieurs évêques contestés.
Au douzième tour du scrutin, le 28 octobre 1958, Angelo Giuseppe Roncalli est élu pape et prend le nom de Jean XXIII : il est couronné le 4 novembre. On s'attendait à ce qu'il soit un pape de transition sans grand éclat. Mais il surprend le monde entier en convoquant, le 25 janvier 1959, le Concile Vatican II. Cette démarche audacieuse vers une importante modernisation de l'église vise à assurer que cette institution, l'une des plus vieilles au monde, continuera de s'épanouir jusqu'à la fin du 20e siècle et bien au-delà. Il se préoccupe aussi du conflit entre les États-Unis et l'Union soviétique, qui devient de plus en plus pressant.
Le 11 octobre 1962, le concile, couramment désigné depuis lors sous le nom de « Vatican II », est ouvert. Jean XXIII y prononce un important >>> Discours. À la fin de la journée d’ouverture du Concile, était organisée une procession aux flambeaux entre le château Saint-Ange et la place Saint-Pierre. Le pape Jean XXIII, attiré par la prière de la foule, était apparu à sa fenêtre, improvisant une allocution connue aujourd’hui comme le >>> Discours à la lune. Le passage qui a fait éclater les applaudissements est celui de la larme d’un enfant : « En rentrant chez vous, vous trouverez vos enfants. Donnez une caresse à vos enfants, et dites-leur : c’est la caresse du pape. Vous trouverez peut-être quelque larme à essuyer. Ayez une bonne parole pour celui qui souffre : Le pape est avec nous, spécialement aux heures de tristesse et d’amertume ».
Vers la fin de 1962, un cancer de l’estomac est diagnostiqué. Jean XXIII s’efforce cependant de permettre au concile de continuer son travail. Le 11 avril 1963, il promulgue une encyclique qui est perçue comme étant son testament spirituel : >>> Pacem in Terris. Au-delà du monde catholique elle est adressée à tous les hommes de bonne volonté, fait l’apologie de la démocratie, affirme que la guerre ne peut être un instrument de justice et préconise que ce soit désormais la « loi morale » qui régisse la relation entre les états, prônant la solidarité, la justice et la liberté. Le 11 mai il reçoit le prix Balzan pour son engagement en faveur de la paix : c’est là sa dernière apparition publique.
Le 28 mai 1963 il est victime d'une hémorragie. À ce moment Radio Vatican transmet chaque jour l'état de santé du Pape en indiquant sa température et son pouls défaillants. Jean XXIII, entre lucidité et inconscience, continue toutefois de tenir son rôle jusqu'aux derniers moments. À l'issu d'une longue agonie il meurt le 3 juin 1963, jour de la fête de la Pentecôte. Il voulait être un prêtre ordinaire, mais il a changé la face du monde à jamais.
Jean XXIII (Angelo Giuseppe Roncalli) a été béatifié le 3 septembre 2000 par saint Jean-Paul II.
Le 27 avril 2014 sa Sainteté le pape Francesco a proclamé saints ses prédécesseurs Jean XXIII et Jean-Paul II. Un moment de joie et de prière pour les 800.000 et plus fidèles qui du monde entier ont conflué dans la place Saint-Pierre, mais aussi le début d'un voyage éternel dans la gloire de l'Église catholique.
https://sanctoral.com/fr/saints/la_maternite_divine_de_marie.html
11 Octobre
1 Janvier
La Maternité Divine de Marie
En 431, un concile général convoqué à Ephèse proclama et définit le dogme de la Maternité divine de la très Sainte Vierge. Jusque-là, il n'avait jamais été contesté qu'il y avait deux natures en Notre-Seigneur: la nature divine et la nature humaine, mais qu'il n'y a qu'une seule personne. Notre-Dame étant la Mère de l'unique personne de Jésus-Christ, a le droit d'être appelée Mère de Dieu, au même titre que nos mères, qui, bien qu'elles n'aient point formé nos âmes, mais seulement nos corps, sont cependant appelées les mères de l'homme tout entier, corps et âme. Car, si l'homme n'est homme qu'en tant que son âme est unie à son corps, Jésus-Christ n'est réellement Jésus-Christ qu'autant que Sa Divinité est unie à Son Humanité.
En 1931, à l'occasion du quinzième centenaire du grand concile d'Ephèse, Pie XI institua la fête que nous célébrons aujourd'hui.
La Maternité divine de Marie L'élève au-dessus de toutes les créatures. L'Église honore en ce jour cet incomparable privilège accordé à Marie, dogme fondamental de notre sainte religion. Grande est la dignité de la mère! Mais combien plus digne de vénération est celle de la Mère du Fils de Dieu qui a engendré dans le temps Celui qui est engendré du Père de toute éternité!
"Il y a dans cette maternité, dit saint Thomas, une dignité en quelque sorte infinie, puisqu'Elle a pour Fils Celui que les anges adorent comme leur Dieu et leur Seigneur. Cette suréminente dignité est la raison d'être de Son Immaculée Conception, de Son élévation au-dessus des anges, de la toute-puissance de Son crédit auprès de Dieu."
Cette élévation donne à Marie une autorité qui doit inspirer notre confiance envers Celle que l'Église appelle Mère de Dieu, Mère du Christ, Mère de la divine grâce, Mère très pure, Mère très chaste, Mère aimable, Mère admirable, Mère du Créateur, Mère du Sauveur.
En nous faisant vénérer ainsi la très Sainte Vierge, l'Église veut susciter en nos âmes un amour filial pour Celle qui est devenue notre propre Mère par la grâce. Marie nous a tous enfantés au pied de la croix. Notre prérogative de frères adoptifs de Jésus-Christ doit éveiller en nos coeurs une confiance illimitée envers Marie qui nous a adoptés sur le Calvaire, lorsqu'avant de mourir, le Sauveur nous a présenté à la Co-rédemptrice, en la personne de saint Jean, comme les enfants qu'Il désirait La voir adopter, disant: "Mère, voilà Votre fils; fils, voilà votre Mère! Ces paroles sont comme le legs testamentaire du Christ.
"Que peut-on concevoir au-dessus de Marie? demande saint Ambroise, quelle grandeur surpasse celle qu'a choisie pour Mère Celui qui est la grandeur même?" "Il a plu à Dieu d'habiter en Vous, ô Marie, Lui dit saint Bernard, lorsque de la substance de Votre chair immaculée, comme du bois incorruptible du Liban, le Verbe S'est édifié une maison par une construction ineffable. C'est en Vous, ô Mère unique et bien-aimée qu'Il S'est reposé et qu'Il a versé sans mesure, tous Ses trésors..."
AnneLéa- Messages : 262
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Localisation : Québec
- Message n°361
Re: LE SAINT DU JOUR !!
[size=18]http://mobile.evangelizo.org/saintDetails.php?id=13721
St Séraphin de Montegranaro
Bx Louis Brisson
St Félix IV
Bse Maria Teresa Fasce
St Hédiste
Bx Joseph Gonzalez Huguet
Bx Pacifique
Bx Roman Sitko
Ste Domnine
Sts Martyrs
St Opilion
St Maximilien
St Rodobalde
Bx Thomas Bullaker
St Wilfrid
Saint Séraphin de Montegranaro Religieux o.f.m. cap. (1540-1604)
Serafino (au baptême : Felice) naît à Montegranaro, dans les Marches (Italie), vers 1540, de Girolamo Rapagnano et Teodora Giovannuzzi.
Félix fut berger et aide-maçon, mais son désir était de vivre seul au fond des bois et de prier. Une dame le recommanda aux Capucins de Tolentino qui hésitèrent beaucoup à accepter ce jeune homme illettré, maladroit et de mauvaise santé ; ils s'y résignèrent cependant en 1556 et lui donnèrent le nom de Séraphin.
Ses confrères ne lui épargnèrent ni les moqueries ni les persécutions, mais il restait humble, simple et serviable envers tous. Sa vie mystique, sa dévotion eucharistique, et surtout les prodiges qu'il réalisait provoquèrent le respect et l'admiration pour cet illettré qui commentait l'Évangile avec une clarté peu commune.
Il passa les dernières années de sa vie au couvent d'Ascoli où il quitta sa demeure terrestre, pour la rencontre avec Dieu, le 12 octobre 1604.
Serafino fut canonisé le 16 juillet 1767 par le Pape Clément XIII (Carlo Rezzonico, 1758-1769).
Lettre de Saint Jean-Paul II à l’Évêque d'Ascoli Piceno (Italie) à l'occasion du IV centenaire de la mort de Saint Séraphin de Montegranaro
2. Saint Séraphin de Montegranaro appartient de plein droit à l'assemblée des saints qui ont enrichi l'Ordre capucin dès ses débuts. Il avait assimilé si profondément l'exhortation évangélique de « prier toujours, sans se lasser » (cf. Lc 18, 1; 21, 36), que son esprit restait généralement plongé dans les choses de l'esprit, si bien qu'il s'isolait souvent du monde qui l'entourait. Il s'arrêtait en contemplation devant la présence divine dans la création et en tirait son inspiration pour une union constante avec Dieu.
Sa prière se prolongeait pendant des heures dans le silence de la nuit, à la lumière tremblante de la lampe qui brûlait devant le Tabernacle, dans l'église conventuelle. Avec quelle dévotion l'humble frère participait à la célébration eucharistique! Et que de temps passait-il en adoration pleine d'extase devant le Très Saint Sacrement, laissant sa prière s'élever comme un encens agréable au Seigneur!
Animé par un intense amour pour la Passion du Christ, il s'arrêtait pour méditer sur les souffrances du Seigneur et de la Très Sainte Vierge. Il aimait répéter le Stabat Mater et, en le récitant, il s'effondrait en larmes, suscitant une profonde émotion chez ceux qui l'écoutaient. Il portait toujours avec lui un Crucifix de laiton, qui est conservé aujourd'hui encore comme une précieuse relique; il avait l'habitude de bénir les malades avec celui-ci, en implorant pour eux la guérison physique et spirituelle.
3. Le style de vie humble et essentiel qu'il menait dans une petite cellule austère et étroite, ses vêtements pauvres et rapiécés, constituent un témoignage éloquent de l'amour qu'il nourrissait pour la « Mère de la pauvreté ». La profonde conscience de sa petitesse, qui lui était devenue naturelle au fil des ans, laissait transparaître la véritable grandeur de son âme. Il avait bien compris la page évangélique qui proclame: « Celui qui voudra devenir grand parmi vous, sera votre serviteur, et celui qui voudra être le premier parmi vous, sera l'esclave de tous » (Mc 10, 43-44).
A des pénitences incessantes, librement choisies, parmi lesquelles figurait également l'usage du cilice et de la discipline, il unissait la pratique quotidienne des sacrifices et des renoncements, alors qu'il parcourait en mendiant les sentiers poussiéreux sous le soleil, partageant les difficultés d'un grand nombre de ses contemporains. Il aimait côtoyer les classes sociales les plus pauvres et abandonnées de la population, afin d'en percevoir les exigences, parfois cachées, et d'en adoucir les peines physiques et spirituelles. Il faisait preuve de la même disponibilité à l'égard de ceux qui frappaient à la porte du couvent. Il fut un grand pacificateur des familles, alternant avec sagesse, selon les circonstances, des rappels à l'ordre énergiques, des gestes de solidarité pleine d'amour et des paroles encourageantes de réconfort. [...]
Du Vatican, le 3 juin 2004[/size]
https://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Jaud_Saints/calendrier/Vies_des_Saints/10-12.htm
12 octobre
Bouquet spirituel: «Je me glorifierai volontiers de mes faiblesses, afin que la force du Christ habite en moi.» II Cor. 12, 9
Bienheureuse JEANNE LEBER
Recluse de Ville-Marie
(1662-1714)
Parmi les grandes figures religieuses qui ont illustré la Nouvelle-France à ses débuts, la bienheureuse Jeanne Leber occupe une place exceptionnelle: celle de recluse. Fille unique de Jacques Leber, le plus grand négociant du Canada, et de Jeanne Lemoyne, soeur du Baron de Longueil, tous deux excellents chrétiens, Jeanne naquit à Ville-Marie, aujourd'hui Montréal, le 4 janvier 1662. Maisonneuve lui tint lieu de parrain, et Jeanne Mance de marraine.
A quinze ans, Jeanne terminait ses études et rentrait à Ville-Marie. Ses parents l'obligèrent de s'habiller selon sa condition sociale et songèrent à lui trouver un parti avantageux. Mais Jeanne avait déjà renoncé intérieurement au monde. Son affection se portait vers les religieuses de l'Hôtel-Dieu et celles de la Congrégation Notre-Dame. Ne se sentant cependant pas appelée à la vie communautaire, Jeanne Leber commença à songer à une vie de recueillement, séparée du monde, dans la maison paternelle. Ses pieux parents respectèrent sa vocation sans toutefois la comprendre.
Elle se voua à la réparation de tous les péchés du monde, à commencer par les siens propres. Cilice et ceinture de crins, flagellations sanglantes, consommation des restes des pauvres que l'on nourrit à la porte de son père, voilà son programme journalier de pénitence. Son vêtement est d'une grossière serge de laine gris-blanc, sans parure, qu'elle porte pour honorer la pureté et l'humilité de Marie; une capeline voile sa tête. La pieuse recluse ne sort de sa retraite que pour assister à la messe.
Après cinq ans de réclusion écoulées sous l'autorité de son directeur et des supérieurs ecclésiastiques, la pieuse jeune fille prononça les voeux de perpétuelle réclusion, chasteté et pauvreté de coeur.
Le 4 juin 1685, elle quitta le toit familial pour la chapelle qu'elle avait fait construire à ses frais en faveur de la communauté de Mère Bourgeois, à la condition qu'on lui aménagerait une cellule derrière l'autel. La brève et touchante cérémonie de la réclusion solennelle eut lieu un vendredi, à l'heure de vêpres, le 5 août, fête de Notre-Dame des Neiges. Le père de Jeanne âgé de 64 ans, accompagnait son héroïque fille avec un grand nombre de parents et d'amis. Arrivé au seuil de la cellule bénie, terrassé par l'émotion, M. Leber fut contraint de se retirer. M. Dollier exhorta Mlle Leber à persévérer dans sa sainte retraite comme Marie-Madeleine dans sa grotte, après quoi la Bienheureuse s'y enferma elle-même. Tout Ville-Marie voyait avec étonnement et admiration l'amour de Dieu victorieux de la tendresse naturelle des parents.
Une table de travail, une mauvaise chaise, un poêle et une misérable paillasse placée près du Tabernacle composaient tout l'ameublement de la pauvre cellule. Pour imiter la piété de Marie envers Jésus, la bienheureuse Jeanne Leber s'appliquait à broder des ornements sacerdotaux et des parements d'autel.
Sa prière était continuelle et son immolation totale. La nuit, elle se levait sans faire de feu, même dans les plus grands froids d'hiver; elle n'allumait pas de lumière afin de n'être remarquée par personne. Se tournant alors du côté du très Saint Sacrement éclairé par la lueur de la lampe du sanctuaire, elle prolongeait son oraison pendant une heure.
Les vingt dernières années de cette victime d'amour s'écoulèrent au sein de cette prison bénie, dans des aridités et des peines intérieures continuelles. Au milieu de ces cuisantes désolations du coeur et de l'esprit, Jeanne ne consacra jamais moins de trois ou quatre heures par jour à l'oraison et n'omit pas une seule fois ses exercices de piété.
Cette âme toute céleste quitta la terre le 3 octobre 1714, à neuf heures du matin, à l'âge de cinquante-deux ans. Sa réclusion avait duré trente-quatre ans en tout. On distribua aux fidèles tous ses pauvres haillons, jusqu'à ses souliers de paille. Tous ceux qui purent obtenir quelque chose ayant appartenu à l'admirable recluse, le révérèrent comme une insigne relique. Son corps fut inhumé dans le sous-sol de la chapelle de la Congrégation.
https://sanctoral.com/fr/saints/saint_guy_d_anderlecht.html
Saint Guy d'Anderlecht
Sacristain
(1050-1112)
Saint Guy d'AnderlechtSaint Guy d'Anderlecht
Guy, surnommé le Pauvre d'Anderlecht, vint au monde vers 1050, dans les environs de Bruxelles. Ses parents étaient de simples ouvriers, qui lui répétaient souvent les paroles de Tobie: « Si nous craignons Dieu nous sommes assez riches.» Dès sa jeunesse, Guy passait chaque jour plusieurs heures en prières, partageait son pain noir avec les indigents, et se mettait au service des malades. On l'appelait déjà et il était bien l'ange du village.
Un jour qu'il se trouvait à Læken, il entra dans l'église et resta plus d'une heure à genoux devant l'autel. Le curé, qui s'en aperçut, l'appela, s'entretint avec lui, admira sa piété précoce et lui offrit de le prendre pour sacristain. Balayer l'église, parer les autels, prendre soin des ornements sacrés, servir les messes, mais rien au monde ne convenait mieux au cœur du saint jeune homme: il accepta d'emblée. Le pasteur de Læken ne tarda pas à se réjouir de son choix. Guy était ordonné, propre et ponctuel; la prière le suivait partout dans ses emplois; et son bonheur était de faire à l'église de longues oraisons: parfois il passait la nuit. Ses gages étaient fort modiques; mais il se contentait de si peu pour vivre, il se mortifiait, il jeûnait si souvent ! C'était les pauvres, en définitive, qui émargeaient à sa place. La délicatesse de sa conscience lui découvrait les plus minces imperfections, et il les expiait dans les macérations et les larmes. Avec cela, il charmait par ses manières douces et polies.
Un marchand de Bruxelles, que les qualités aimables de Guy avaient gagné, parvint à lui persuader qu'en s'associant à son commerce, il pourrait faire de plus grandes charités. Le sacristain quitta donc son emploi et suivit le négociant; mais Dieu ne bénit pas son trafic. Il revint sans tarder à sa chère église de Læken, et l'expérience qu'il venait de faire des embarras du monde le rendit plus pieux encore.
Dix ans après, il entreprit le pèlerinage des sanctuaires de l'Italie et de la Palestine. Son but était de faire pénitence et de se soustraire à des marques de vénération qui alarmait sa modestie. Il partit pour Rome à pied et mendia son pain dans tout le voyage. En terre sainte, il visita tous les lieux célèbres, sans interrompre jamais son jeune ni ses grandes austérités. Il mit sept ans pour accomplir ses dévotions. Au retour, il rencontra dans la ville éternelle le doyen de l'église d'Anderlecht et quelques autres compatriotes partant pour Jérusalem. Le bienheureux s'offrit à leur servir de guide. Là, malgré ses soins, ils succombèrent à une maladie contagieuse. Épuisé de fatigues il rentra dans Brabant et alla porter aux chanoines d'Anderlecht la triste nouvelle de la mort de leur doyen. Ces religieux le retinrent au service de leur église; il les édifia quelque temps par ses vertus et sa pénitence, et mourut bientôt en odeur de sainteté.
L'abbé Pradier, La Vie des Saints pour tous les jours de l'année
St Séraphin de Montegranaro
Bx Louis Brisson
St Félix IV
Bse Maria Teresa Fasce
St Hédiste
Bx Joseph Gonzalez Huguet
Bx Pacifique
Bx Roman Sitko
Ste Domnine
Sts Martyrs
St Opilion
St Maximilien
St Rodobalde
Bx Thomas Bullaker
St Wilfrid
Saint Séraphin de Montegranaro Religieux o.f.m. cap. (1540-1604)
Serafino (au baptême : Felice) naît à Montegranaro, dans les Marches (Italie), vers 1540, de Girolamo Rapagnano et Teodora Giovannuzzi.
Félix fut berger et aide-maçon, mais son désir était de vivre seul au fond des bois et de prier. Une dame le recommanda aux Capucins de Tolentino qui hésitèrent beaucoup à accepter ce jeune homme illettré, maladroit et de mauvaise santé ; ils s'y résignèrent cependant en 1556 et lui donnèrent le nom de Séraphin.
Ses confrères ne lui épargnèrent ni les moqueries ni les persécutions, mais il restait humble, simple et serviable envers tous. Sa vie mystique, sa dévotion eucharistique, et surtout les prodiges qu'il réalisait provoquèrent le respect et l'admiration pour cet illettré qui commentait l'Évangile avec une clarté peu commune.
Il passa les dernières années de sa vie au couvent d'Ascoli où il quitta sa demeure terrestre, pour la rencontre avec Dieu, le 12 octobre 1604.
Serafino fut canonisé le 16 juillet 1767 par le Pape Clément XIII (Carlo Rezzonico, 1758-1769).
Lettre de Saint Jean-Paul II à l’Évêque d'Ascoli Piceno (Italie) à l'occasion du IV centenaire de la mort de Saint Séraphin de Montegranaro
2. Saint Séraphin de Montegranaro appartient de plein droit à l'assemblée des saints qui ont enrichi l'Ordre capucin dès ses débuts. Il avait assimilé si profondément l'exhortation évangélique de « prier toujours, sans se lasser » (cf. Lc 18, 1; 21, 36), que son esprit restait généralement plongé dans les choses de l'esprit, si bien qu'il s'isolait souvent du monde qui l'entourait. Il s'arrêtait en contemplation devant la présence divine dans la création et en tirait son inspiration pour une union constante avec Dieu.
Sa prière se prolongeait pendant des heures dans le silence de la nuit, à la lumière tremblante de la lampe qui brûlait devant le Tabernacle, dans l'église conventuelle. Avec quelle dévotion l'humble frère participait à la célébration eucharistique! Et que de temps passait-il en adoration pleine d'extase devant le Très Saint Sacrement, laissant sa prière s'élever comme un encens agréable au Seigneur!
Animé par un intense amour pour la Passion du Christ, il s'arrêtait pour méditer sur les souffrances du Seigneur et de la Très Sainte Vierge. Il aimait répéter le Stabat Mater et, en le récitant, il s'effondrait en larmes, suscitant une profonde émotion chez ceux qui l'écoutaient. Il portait toujours avec lui un Crucifix de laiton, qui est conservé aujourd'hui encore comme une précieuse relique; il avait l'habitude de bénir les malades avec celui-ci, en implorant pour eux la guérison physique et spirituelle.
3. Le style de vie humble et essentiel qu'il menait dans une petite cellule austère et étroite, ses vêtements pauvres et rapiécés, constituent un témoignage éloquent de l'amour qu'il nourrissait pour la « Mère de la pauvreté ». La profonde conscience de sa petitesse, qui lui était devenue naturelle au fil des ans, laissait transparaître la véritable grandeur de son âme. Il avait bien compris la page évangélique qui proclame: « Celui qui voudra devenir grand parmi vous, sera votre serviteur, et celui qui voudra être le premier parmi vous, sera l'esclave de tous » (Mc 10, 43-44).
A des pénitences incessantes, librement choisies, parmi lesquelles figurait également l'usage du cilice et de la discipline, il unissait la pratique quotidienne des sacrifices et des renoncements, alors qu'il parcourait en mendiant les sentiers poussiéreux sous le soleil, partageant les difficultés d'un grand nombre de ses contemporains. Il aimait côtoyer les classes sociales les plus pauvres et abandonnées de la population, afin d'en percevoir les exigences, parfois cachées, et d'en adoucir les peines physiques et spirituelles. Il faisait preuve de la même disponibilité à l'égard de ceux qui frappaient à la porte du couvent. Il fut un grand pacificateur des familles, alternant avec sagesse, selon les circonstances, des rappels à l'ordre énergiques, des gestes de solidarité pleine d'amour et des paroles encourageantes de réconfort. [...]
Du Vatican, le 3 juin 2004[/size]
https://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Jaud_Saints/calendrier/Vies_des_Saints/10-12.htm
12 octobre
Bouquet spirituel: «Je me glorifierai volontiers de mes faiblesses, afin que la force du Christ habite en moi.» II Cor. 12, 9
Bienheureuse JEANNE LEBER
Recluse de Ville-Marie
(1662-1714)
Parmi les grandes figures religieuses qui ont illustré la Nouvelle-France à ses débuts, la bienheureuse Jeanne Leber occupe une place exceptionnelle: celle de recluse. Fille unique de Jacques Leber, le plus grand négociant du Canada, et de Jeanne Lemoyne, soeur du Baron de Longueil, tous deux excellents chrétiens, Jeanne naquit à Ville-Marie, aujourd'hui Montréal, le 4 janvier 1662. Maisonneuve lui tint lieu de parrain, et Jeanne Mance de marraine.
A quinze ans, Jeanne terminait ses études et rentrait à Ville-Marie. Ses parents l'obligèrent de s'habiller selon sa condition sociale et songèrent à lui trouver un parti avantageux. Mais Jeanne avait déjà renoncé intérieurement au monde. Son affection se portait vers les religieuses de l'Hôtel-Dieu et celles de la Congrégation Notre-Dame. Ne se sentant cependant pas appelée à la vie communautaire, Jeanne Leber commença à songer à une vie de recueillement, séparée du monde, dans la maison paternelle. Ses pieux parents respectèrent sa vocation sans toutefois la comprendre.
Elle se voua à la réparation de tous les péchés du monde, à commencer par les siens propres. Cilice et ceinture de crins, flagellations sanglantes, consommation des restes des pauvres que l'on nourrit à la porte de son père, voilà son programme journalier de pénitence. Son vêtement est d'une grossière serge de laine gris-blanc, sans parure, qu'elle porte pour honorer la pureté et l'humilité de Marie; une capeline voile sa tête. La pieuse recluse ne sort de sa retraite que pour assister à la messe.
Après cinq ans de réclusion écoulées sous l'autorité de son directeur et des supérieurs ecclésiastiques, la pieuse jeune fille prononça les voeux de perpétuelle réclusion, chasteté et pauvreté de coeur.
Le 4 juin 1685, elle quitta le toit familial pour la chapelle qu'elle avait fait construire à ses frais en faveur de la communauté de Mère Bourgeois, à la condition qu'on lui aménagerait une cellule derrière l'autel. La brève et touchante cérémonie de la réclusion solennelle eut lieu un vendredi, à l'heure de vêpres, le 5 août, fête de Notre-Dame des Neiges. Le père de Jeanne âgé de 64 ans, accompagnait son héroïque fille avec un grand nombre de parents et d'amis. Arrivé au seuil de la cellule bénie, terrassé par l'émotion, M. Leber fut contraint de se retirer. M. Dollier exhorta Mlle Leber à persévérer dans sa sainte retraite comme Marie-Madeleine dans sa grotte, après quoi la Bienheureuse s'y enferma elle-même. Tout Ville-Marie voyait avec étonnement et admiration l'amour de Dieu victorieux de la tendresse naturelle des parents.
Une table de travail, une mauvaise chaise, un poêle et une misérable paillasse placée près du Tabernacle composaient tout l'ameublement de la pauvre cellule. Pour imiter la piété de Marie envers Jésus, la bienheureuse Jeanne Leber s'appliquait à broder des ornements sacerdotaux et des parements d'autel.
Sa prière était continuelle et son immolation totale. La nuit, elle se levait sans faire de feu, même dans les plus grands froids d'hiver; elle n'allumait pas de lumière afin de n'être remarquée par personne. Se tournant alors du côté du très Saint Sacrement éclairé par la lueur de la lampe du sanctuaire, elle prolongeait son oraison pendant une heure.
Les vingt dernières années de cette victime d'amour s'écoulèrent au sein de cette prison bénie, dans des aridités et des peines intérieures continuelles. Au milieu de ces cuisantes désolations du coeur et de l'esprit, Jeanne ne consacra jamais moins de trois ou quatre heures par jour à l'oraison et n'omit pas une seule fois ses exercices de piété.
Cette âme toute céleste quitta la terre le 3 octobre 1714, à neuf heures du matin, à l'âge de cinquante-deux ans. Sa réclusion avait duré trente-quatre ans en tout. On distribua aux fidèles tous ses pauvres haillons, jusqu'à ses souliers de paille. Tous ceux qui purent obtenir quelque chose ayant appartenu à l'admirable recluse, le révérèrent comme une insigne relique. Son corps fut inhumé dans le sous-sol de la chapelle de la Congrégation.
https://sanctoral.com/fr/saints/saint_guy_d_anderlecht.html
Saint Guy d'Anderlecht
Sacristain
(1050-1112)
Saint Guy d'AnderlechtSaint Guy d'Anderlecht
Guy, surnommé le Pauvre d'Anderlecht, vint au monde vers 1050, dans les environs de Bruxelles. Ses parents étaient de simples ouvriers, qui lui répétaient souvent les paroles de Tobie: « Si nous craignons Dieu nous sommes assez riches.» Dès sa jeunesse, Guy passait chaque jour plusieurs heures en prières, partageait son pain noir avec les indigents, et se mettait au service des malades. On l'appelait déjà et il était bien l'ange du village.
Un jour qu'il se trouvait à Læken, il entra dans l'église et resta plus d'une heure à genoux devant l'autel. Le curé, qui s'en aperçut, l'appela, s'entretint avec lui, admira sa piété précoce et lui offrit de le prendre pour sacristain. Balayer l'église, parer les autels, prendre soin des ornements sacrés, servir les messes, mais rien au monde ne convenait mieux au cœur du saint jeune homme: il accepta d'emblée. Le pasteur de Læken ne tarda pas à se réjouir de son choix. Guy était ordonné, propre et ponctuel; la prière le suivait partout dans ses emplois; et son bonheur était de faire à l'église de longues oraisons: parfois il passait la nuit. Ses gages étaient fort modiques; mais il se contentait de si peu pour vivre, il se mortifiait, il jeûnait si souvent ! C'était les pauvres, en définitive, qui émargeaient à sa place. La délicatesse de sa conscience lui découvrait les plus minces imperfections, et il les expiait dans les macérations et les larmes. Avec cela, il charmait par ses manières douces et polies.
Un marchand de Bruxelles, que les qualités aimables de Guy avaient gagné, parvint à lui persuader qu'en s'associant à son commerce, il pourrait faire de plus grandes charités. Le sacristain quitta donc son emploi et suivit le négociant; mais Dieu ne bénit pas son trafic. Il revint sans tarder à sa chère église de Læken, et l'expérience qu'il venait de faire des embarras du monde le rendit plus pieux encore.
Dix ans après, il entreprit le pèlerinage des sanctuaires de l'Italie et de la Palestine. Son but était de faire pénitence et de se soustraire à des marques de vénération qui alarmait sa modestie. Il partit pour Rome à pied et mendia son pain dans tout le voyage. En terre sainte, il visita tous les lieux célèbres, sans interrompre jamais son jeune ni ses grandes austérités. Il mit sept ans pour accomplir ses dévotions. Au retour, il rencontra dans la ville éternelle le doyen de l'église d'Anderlecht et quelques autres compatriotes partant pour Jérusalem. Le bienheureux s'offrit à leur servir de guide. Là, malgré ses soins, ils succombèrent à une maladie contagieuse. Épuisé de fatigues il rentra dans Brabant et alla porter aux chanoines d'Anderlecht la triste nouvelle de la mort de leur doyen. Ces religieux le retinrent au service de leur église; il les édifia quelque temps par ses vertus et sa pénitence, et mourut bientôt en odeur de sainteté.
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