Fête de Sainte Paule Élisabeth Cerioli, Fondatrice de la « Congrégation de la Sainte Famille » (1816-1865).
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M-Odile
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LE SAINT DU JOUR !!
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LE SAINT DU JOUR !!
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Dimanche 24 Décembre 2017
Fête de Sainte Paule Élisabeth Cerioli, Fondatrice de la « Congrégation de la Sainte Famille » (1816-1865).
Fête de Sainte Paule Élisabeth Cerioli, Fondatrice de la « Congrégation de la Sainte Famille » (1816-1865).
https://nominis.cef.fr/contenus/saint/9774/Sainte-Paule-Elisabeth.html
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20171224&id=621&fd=0
Claire- Admin
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
15 Novembre
Saint Albert le Grand naquit aux environs d'Augsbourg, de parents riches des biens de la fortune. Dès son enfance, il montra dans ses études une rare perspicacité; le goût des sciences lui fit abandonner les traditions chevaleresques de sa famille et le conduisit à l'université de Padoue, alors très célèbre, où il sut tempérer son ardeur pour l'étude par une vive piété.
À l'âge de trente ans, encore incertain de son avenir, mais inspiré par la grâce, il alla se jeter aux pieds de la très Sainte Vierge, et crut entendre la céleste Mère lui dire: "Quitte le monde et entre dans l'Ordre de Saint-Dominique."
Dès lors, Albert n'hésita plus, et malgré les résistances de sa famille, il entra au noviciat des Dominicains. Tels furent bientôt ses progrès dans la science et la sainteté, qu'il dépassa ses maîtres eux-mêmes.
Muni du titre de docteur en théologie, il fut envoyé à Cologne, où sa réputation lui attira pendant longtemps de nombreux et illustres disciples. Mais un seul suffirait à sa gloire, c'est saint Thomas d'Aquin. Ce jeune religieux, déjà tout plongé dans les plus hautes études théologiques, était silencieux parmi les autres au point d'être appelé par ses condisciples: "le Boeuf muet de Sicile". Mais Albert les fit taire en disant: "Les mugissements de ce boeuf retentiront dans le monde entier." De Cologne, Albert fut appelé à l'Université de Paris avec son cher disciple. C'est là que son génie parut dans tout son éclat et qu'il composa un grand nombre de ses ouvrages.
Plus tard l'obéissance le ramène en Allemagne comme provincial de son Ordre; il dit adieu, sans murmurer, à sa cellule, à ses livres, à ses nombreux disciples, et voyage sans argent, toujours à pied, à travers un immense territoire pour visiter les nombreux monastères soumis à sa juridiction.
Il était âgé de soixante-sept ans quand il dut se soumettre à l'ordre formel du Pape et accepter, en des circonstances difficiles, le siège épiscopal de Ratisbonne; là, son zèle infatigable ne fut récompensé que par de dures épreuves où se perfectionna sa vertu.
Rendu à la paix dans un couvent de son Ordre, il lui fallut bientôt, à l'âge de soixante-dix ans, reprendre ses courses apostoliques. Enfin il put rentrer définitivement dans la retraite pour se préparer à la mort.
On s'étonne que, parmi tant de travaux, de voyages et d'oeuvres de zèle, Albert ait pu trouver le temps d'écrire sur les sciences, la philosophie et la théologie des ouvrages qui ne forment pas moins de vingt et un volumes in-folio, et on peut se demander ce qui a le plus excellé en lui du savant, du saint ou de l'apôtre.
Il mourut âgé de quatre-vingt-sept ans, le 15 novembre 1280; son corps fut enterré à Cologne dans l'église des Dominicains. Il lui a fallu attendre jusqu'au 16 décembre 1931 les honneurs de la canonisation et l'extension de son culte à l'Église universelle.
En proclamant sa sainteté, le pape Pie XI y ajouta le titre si glorieux et si bien mérité de docteur de l'Église. Sa fête a été fixée au 15 novembre, jour de sa mort.
De temps immémorial, il était connu sous le nom d'Albert le Grand.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
https://sanctoral.com/fr/saints/novembre.html
Saint Albert Le Grand
Docteur de l'Église
Docteur de l'Église
(1193-1280)
Saint Albert Le Grand
Saint Albert le Grand naquit aux environs d'Augsbourg, de parents riches des biens de la fortune. Dès son enfance, il montra dans ses études une rare perspicacité; le goût des sciences lui fit abandonner les traditions chevaleresques de sa famille et le conduisit à l'université de Padoue, alors très célèbre, où il sut tempérer son ardeur pour l'étude par une vive piété.
À l'âge de trente ans, encore incertain de son avenir, mais inspiré par la grâce, il alla se jeter aux pieds de la très Sainte Vierge, et crut entendre la céleste Mère lui dire: "Quitte le monde et entre dans l'Ordre de Saint-Dominique."
Dès lors, Albert n'hésita plus, et malgré les résistances de sa famille, il entra au noviciat des Dominicains. Tels furent bientôt ses progrès dans la science et la sainteté, qu'il dépassa ses maîtres eux-mêmes.
Muni du titre de docteur en théologie, il fut envoyé à Cologne, où sa réputation lui attira pendant longtemps de nombreux et illustres disciples. Mais un seul suffirait à sa gloire, c'est saint Thomas d'Aquin. Ce jeune religieux, déjà tout plongé dans les plus hautes études théologiques, était silencieux parmi les autres au point d'être appelé par ses condisciples: "le Boeuf muet de Sicile". Mais Albert les fit taire en disant: "Les mugissements de ce boeuf retentiront dans le monde entier." De Cologne, Albert fut appelé à l'Université de Paris avec son cher disciple. C'est là que son génie parut dans tout son éclat et qu'il composa un grand nombre de ses ouvrages.
Plus tard l'obéissance le ramène en Allemagne comme provincial de son Ordre; il dit adieu, sans murmurer, à sa cellule, à ses livres, à ses nombreux disciples, et voyage sans argent, toujours à pied, à travers un immense territoire pour visiter les nombreux monastères soumis à sa juridiction.
Il était âgé de soixante-sept ans quand il dut se soumettre à l'ordre formel du Pape et accepter, en des circonstances difficiles, le siège épiscopal de Ratisbonne; là, son zèle infatigable ne fut récompensé que par de dures épreuves où se perfectionna sa vertu.
Rendu à la paix dans un couvent de son Ordre, il lui fallut bientôt, à l'âge de soixante-dix ans, reprendre ses courses apostoliques. Enfin il put rentrer définitivement dans la retraite pour se préparer à la mort.
On s'étonne que, parmi tant de travaux, de voyages et d'oeuvres de zèle, Albert ait pu trouver le temps d'écrire sur les sciences, la philosophie et la théologie des ouvrages qui ne forment pas moins de vingt et un volumes in-folio, et on peut se demander ce qui a le plus excellé en lui du savant, du saint ou de l'apôtre.
Il mourut âgé de quatre-vingt-sept ans, le 15 novembre 1280; son corps fut enterré à Cologne dans l'église des Dominicains. Il lui a fallu attendre jusqu'au 16 décembre 1931 les honneurs de la canonisation et l'extension de son culte à l'Église universelle.
En proclamant sa sainteté, le pape Pie XI y ajouta le titre si glorieux et si bien mérité de docteur de l'Église. Sa fête a été fixée au 15 novembre, jour de sa mort.
De temps immémorial, il était connu sous le nom d'Albert le Grand.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
https://sanctoral.com/fr/saints/novembre.html
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
16 Novembre
Sainte Gertrude d'Eisleben est la plus célèbre de plusieurs Saintes qui portent le même nom, et c'est pour cela que d'anciens auteurs l'ont appelée Gertrude la Grande. On la mit, dès l'âge de cinq ans, chez les Bénédictines d'Helfa. Elle y vint comme simple religieuse, sous la direction d'une abbesse du même nom qu'elle, dont la soeur était sainte Mechtilde d'Hackeborn, qui fut la maîtresse et l'amie de notre sainte Gertrude.
Gertrude apprit le latin dans sa jeunesse, ce que faisaient alors des personnes de son sexe qui se consacraient à Dieu dans la retraite. Elle avait aussi une connaissance peu commune de l'Écriture et de toutes les sciences qui ont la religion pour objet; mais la prière et la contemplation furent toujours son principal exercice, et elle y consacrait la plus grande partie de son temps. Elle aimait particulièrement à méditer sur la Passion et sur l'Eucharistie, et elle ne pouvait alors retenir les larmes qui, malgré elle, coulaient de ses yeux en abondance. Lorsqu'elle parlait de Jésus-Christ et de Ses mystères, elle ravissait ceux qui l'entendaient. Un jour qu'on chantait à l'Église ces paroles: "J'ai vu le Seigneur face à face," elle vit une face divine d'une éclatante beauté, dont les yeux perçaient son coeur et remplirent son âme et son corps de délices inexprimables.
L'amour divin était l'unique principe de ses affections et de ses actions. De là ce crucifiement entier au monde et à toutes ses vanités. Elle fut l'objet d'un grand nombre de grâces extraordinaires; Jésus-Christ grava Ses plaies dans le coeur de Sa sainte épouse, lui mit des anneaux au doigt, Se présenta devant elle en compagnie de Sa Mère et agit en elle comme s'Il avait changé de coeur avec elle. Toutes ces grâces étonnantes ne firent que développer son amour de la souffrance. Il lui était impossible de vivre sans ressentir quelque douleur; le temps qu'elle passait sans souffrir lui paraissait perdu. Le zèle pour le salut des âmes était ardeur au coeur de Gertrude. Pensant aux âmes des pécheurs, elle répandait pour elles des torrents de larmes au pied de la Croix et devant le Saint-Sacrement.
Pendant la longue maladie de cinq mois dont elle devait mourir, elle ne donna pas le moindre signe d'impatience ou de tristesse; sa joie, au contraire augmentait avec ses douleurs. Le jour de sa mort étant venu, elle vit la Très Sainte Vierge descendre du Ciel pour l'assister; une de ses soeurs aperçut son âme allant droit au Coeur de Jésus, qui S'ouvrit pour la recevoir. Sainte Gertrude est une des grandes mystiques de l'Église. Le livre de ses Révélations est demeuré célèbre.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
Sainte Gertrude
Religieuse Bénédictine d'Eisleben
Religieuse Bénédictine d'Eisleben
(1256-1302)
Sainte Gertrude
Sainte Gertrude d'Eisleben est la plus célèbre de plusieurs Saintes qui portent le même nom, et c'est pour cela que d'anciens auteurs l'ont appelée Gertrude la Grande. On la mit, dès l'âge de cinq ans, chez les Bénédictines d'Helfa. Elle y vint comme simple religieuse, sous la direction d'une abbesse du même nom qu'elle, dont la soeur était sainte Mechtilde d'Hackeborn, qui fut la maîtresse et l'amie de notre sainte Gertrude.
Gertrude apprit le latin dans sa jeunesse, ce que faisaient alors des personnes de son sexe qui se consacraient à Dieu dans la retraite. Elle avait aussi une connaissance peu commune de l'Écriture et de toutes les sciences qui ont la religion pour objet; mais la prière et la contemplation furent toujours son principal exercice, et elle y consacrait la plus grande partie de son temps. Elle aimait particulièrement à méditer sur la Passion et sur l'Eucharistie, et elle ne pouvait alors retenir les larmes qui, malgré elle, coulaient de ses yeux en abondance. Lorsqu'elle parlait de Jésus-Christ et de Ses mystères, elle ravissait ceux qui l'entendaient. Un jour qu'on chantait à l'Église ces paroles: "J'ai vu le Seigneur face à face," elle vit une face divine d'une éclatante beauté, dont les yeux perçaient son coeur et remplirent son âme et son corps de délices inexprimables.
L'amour divin était l'unique principe de ses affections et de ses actions. De là ce crucifiement entier au monde et à toutes ses vanités. Elle fut l'objet d'un grand nombre de grâces extraordinaires; Jésus-Christ grava Ses plaies dans le coeur de Sa sainte épouse, lui mit des anneaux au doigt, Se présenta devant elle en compagnie de Sa Mère et agit en elle comme s'Il avait changé de coeur avec elle. Toutes ces grâces étonnantes ne firent que développer son amour de la souffrance. Il lui était impossible de vivre sans ressentir quelque douleur; le temps qu'elle passait sans souffrir lui paraissait perdu. Le zèle pour le salut des âmes était ardeur au coeur de Gertrude. Pensant aux âmes des pécheurs, elle répandait pour elles des torrents de larmes au pied de la Croix et devant le Saint-Sacrement.
Pendant la longue maladie de cinq mois dont elle devait mourir, elle ne donna pas le moindre signe d'impatience ou de tristesse; sa joie, au contraire augmentait avec ses douleurs. Le jour de sa mort étant venu, elle vit la Très Sainte Vierge descendre du Ciel pour l'assister; une de ses soeurs aperçut son âme allant droit au Coeur de Jésus, qui S'ouvrit pour la recevoir. Sainte Gertrude est une des grandes mystiques de l'Église. Le livre de ses Révélations est demeuré célèbre.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
16 Novembre
Sainte Marguerite
Reine d'Écosse
Reine d'Écosse
(1046-1093)
Sainte Marguerite
Reine d'Écosse
Reine d'Écosse
Sainte Marguerite était nièce de saint Étienne de Hongrie. Elle vint au monde en 1046, et montra bientôt de merveilleuses dispositions pour la vertu; la modestie rehaussait sa rare beauté, et dès son enfance elle se signalait par son dévouement aux malheureux, qui lui mérita dans la suite le nom de mère des orphelins et de trésorière des pauvres de Jésus-Christ.
Forcée de chercher un asile en Écosse, elle donna l'exemple d'une sainteté courageuse dans les épreuves, si bien que le roi Malcolm III, plein d'estime pour elle et épris des charmes de sa beauté, lui offrit sa main et son trône. Marguerite y consentit, moins par inclination que dans l'espoir de servir à propager le règne de Jésus-Christ. Elle avait alors environ vingt-trois ans (1070).
Son premier apostolat s'exerça envers son mari, dont elle adoucit les moeurs par ses attentions délicates, par sa patience et sa douceur. Convertir un roi, c'est convertir un royaume: aussi l'Écosse entière se ressentit de la conversion de son roi: la cour, le clergé, le peuple furent bientôt transformés.
Marguerite, apôtre de son mari, fut aussi l'apôtre de sa famille. Dieu lui donna huit enfants, qui firent tous honneur à la vertu de leur pieuse mère et à la valeur de leur père. Dès le berceau elle leur inspirait l'amour de Dieu, le mépris des vanités terrestres et l'horreur du péché.
L'amour des pauvres, qui avait brillé dans Marguerite enfant, ne fit que s'accroître dans le coeur de la reine: ce fut peut-être, de toutes les vertus de notre sainte, la plus remarquable. Pour les soulager, elle n'employait pas seulement ses richesses, elle se dépensait tout entière: "La main des pauvres, aimait-elle à dire, est la garantie des trésors royaux: c'est un coffre-fort que les voleurs les plus habiles ne sauraient forcer." Aussi se fit-elle plus pauvre que les pauvres eux-mêmes qui lui tendaient la main; car elle ne se privait pas seulement du superflu, mais du nécessaire, pour leur éviter des privations.
Quand elle sortait de son palais, elle était toujours environnée de pauvres, de veuves et d'orphelins, qui se pressaient sur ses pas. Avant de se mettre à table, elle servait toujours de ses mains neuf petites orphelines et vingt-quatre vieillards; l'on vit même parfois entrer ensemble dans le palais jusqu'à trois cents pauvres. Malcolm se faisait un plaisir de s'associer à sa sainte épouse pour servir les pauvres à genoux, par respect pour Notre-Seigneur, dont ils sont les membres souffrants. La mort de Marguerite jeta le deuil dans tout le royaume.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
17 Novembre
Saint Grégoire opéra tant de prodiges, que, de son vivant, il fut appelé le Thaumaturge, c'est-à-dire faiseur de miracles. Né de parents nobles et riches, mais païens, dès son enfance il eut le sentiment de la vérité du christianisme. L'enseignement du grand Origène le confirma dans cette pensée; il reçut le Baptême: "Servez-vous, lui écrivit son Maître, des talents que Dieu vous a donnés pour la défense de la religion du Christ, et pour cela, ayez surtout soin de joindre la prière à l'étude."
Grégoire eût pu occuper les plus hautes places; il préféra vendre tous ses biens, en donner le prix aux pauvres et se retirer dans la solitude pour y converser seul à seul avec Dieu. Il dut bientôt accepter le fardeau de l'épiscopat; sa science et ses miracles lui donnèrent une influence étonnante sur les peuples. Grégoire était un homme doué de l'esprit des Apôtres et des Prophètes.
Toute sa conduite, dit saint Basile, portait l'empreinte de la perfection évangélique. Jamais il ne priait que la tête découverte; il parlait avec simplicité et modestie; il avait en horreur le mensonge, l'habileté et tous les détours qui ne s'accordent point avec l'exacte vérité. Il ne pouvait supporter ce qui blesse la douceur et la charité. Il mourut ne laissant que dix-sept idolâtres où il avait trouvé dix-sept chrétiens.
17 Novembre
Sainte Élisabeth, fille d'André II, roi de Hongrie, connut toutes les joies et toutes les grandeurs, mais aussi toutes les épreuves de la vie, et Dieu a donné en elle un modèle accompli aux enfants, aux jeunes filles, aux épouses, aux mères, aux veuves et aux religieuses, aux riches et aux pauvres. Après une enfance tout angélique, elle fut fiancée au jeune prince Louis de Thuringe; toutefois le mariage n'eut lieu que quelques années plus tard. Dès lors Élisabeth donnait tout ce qu'elle avait; elle allait sans cesse dans les cuisines du château pour recueillir les restes et les porter aux pauvres. Sa piété, son amour de Dieu la poussait au sacrifice et elle s'élevait vers Dieu à toute occasion avec une facilité extraordinaire.
Les deux jeunes époux, unis par la foi encore plus que par la tendresse, eurent toujours Dieu comme lien de leur affection; peu d'alliances furent mieux assorties et plus saintes que la leur. Louis était un prince éminent par ses vertus et sa sagesse; mais Élisabeth ne lui cédait en rien. Sous ses riches vêtements, elle portait toujours un cilice; tous les vendredis et chaque jour, en Carême, elle se faisait donner la discipline. La dévotion d'Élisabeth n'était ni triste, ni exagérée; au contraire, on ne la voyait jamais qu'avec un visage doux et aimable.
Elle aimait à porter aux pauvres de l'argent et des provisions. Un jour qu'elle descendait par un petit sentier très rude, portant dans son manteau du pain, de la viande, des oeufs et autres mets destinés aux malheureux, elle se trouva tout à coup en face de son mari: "Voyons ce que vous portez" dit-il; et en même temps il ouvre le manteau; mais il n'y avait plus que des roses blanches et rouges, bien qu'on ne fût pas à la saison des fleurs. Parmi les malheureux, elle affectionnait surtout les lépreux; elle lavait leurs plaies et les baisait à genoux. Un jour, elle soigna et plaça dans son propre lit un enfant souillé de la lèpre; son mari, prévenu contre elle, allait se livrer à l'impatience, quand, à la place de l'enfant, il aperçut Jésus crucifié.
Quelle douleur pour Élisabeth, quand son royal mari partit pour la croisade! Elle souffrit avec un grand courage cette séparation, qui devait être définitive, car on apprit bientôt la nouvelle de la mort du prince Louis. Élisabeth restait veuve avec quatre enfants. Alors commença sa vie d'incroyables épreuves. Chassée du château, réduite à la pauvreté la plus entière, méprisée, foulée aux pieds, elle sut se complaire en ses souffrances, et mourut à l'âge de vingt-quatre ans, sous l'habit du Tiers Ordre de Saint-François.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
https://sanctoral.com/fr/saints/sainte_elisabeth_de_hongrie.html
Saint Grégoire le Thaumaturge
Évêque
Évêque
(† 270)
Saint Grégoire le Thaumaturge
Saint Grégoire opéra tant de prodiges, que, de son vivant, il fut appelé le Thaumaturge, c'est-à-dire faiseur de miracles. Né de parents nobles et riches, mais païens, dès son enfance il eut le sentiment de la vérité du christianisme. L'enseignement du grand Origène le confirma dans cette pensée; il reçut le Baptême: "Servez-vous, lui écrivit son Maître, des talents que Dieu vous a donnés pour la défense de la religion du Christ, et pour cela, ayez surtout soin de joindre la prière à l'étude."
Grégoire eût pu occuper les plus hautes places; il préféra vendre tous ses biens, en donner le prix aux pauvres et se retirer dans la solitude pour y converser seul à seul avec Dieu. Il dut bientôt accepter le fardeau de l'épiscopat; sa science et ses miracles lui donnèrent une influence étonnante sur les peuples. Grégoire était un homme doué de l'esprit des Apôtres et des Prophètes.
Toute sa conduite, dit saint Basile, portait l'empreinte de la perfection évangélique. Jamais il ne priait que la tête découverte; il parlait avec simplicité et modestie; il avait en horreur le mensonge, l'habileté et tous les détours qui ne s'accordent point avec l'exacte vérité. Il ne pouvait supporter ce qui blesse la douceur et la charité. Il mourut ne laissant que dix-sept idolâtres où il avait trouvé dix-sept chrétiens.
17 Novembre
Sainte Élisabeth de Hongrie
Veuve, Tertiaire de Saint-François
Veuve, Tertiaire de Saint-François
(1207-1231)
Sainte Élisabeth de Hongrie
Sainte Élisabeth, fille d'André II, roi de Hongrie, connut toutes les joies et toutes les grandeurs, mais aussi toutes les épreuves de la vie, et Dieu a donné en elle un modèle accompli aux enfants, aux jeunes filles, aux épouses, aux mères, aux veuves et aux religieuses, aux riches et aux pauvres. Après une enfance tout angélique, elle fut fiancée au jeune prince Louis de Thuringe; toutefois le mariage n'eut lieu que quelques années plus tard. Dès lors Élisabeth donnait tout ce qu'elle avait; elle allait sans cesse dans les cuisines du château pour recueillir les restes et les porter aux pauvres. Sa piété, son amour de Dieu la poussait au sacrifice et elle s'élevait vers Dieu à toute occasion avec une facilité extraordinaire.
Les deux jeunes époux, unis par la foi encore plus que par la tendresse, eurent toujours Dieu comme lien de leur affection; peu d'alliances furent mieux assorties et plus saintes que la leur. Louis était un prince éminent par ses vertus et sa sagesse; mais Élisabeth ne lui cédait en rien. Sous ses riches vêtements, elle portait toujours un cilice; tous les vendredis et chaque jour, en Carême, elle se faisait donner la discipline. La dévotion d'Élisabeth n'était ni triste, ni exagérée; au contraire, on ne la voyait jamais qu'avec un visage doux et aimable.
Elle aimait à porter aux pauvres de l'argent et des provisions. Un jour qu'elle descendait par un petit sentier très rude, portant dans son manteau du pain, de la viande, des oeufs et autres mets destinés aux malheureux, elle se trouva tout à coup en face de son mari: "Voyons ce que vous portez" dit-il; et en même temps il ouvre le manteau; mais il n'y avait plus que des roses blanches et rouges, bien qu'on ne fût pas à la saison des fleurs. Parmi les malheureux, elle affectionnait surtout les lépreux; elle lavait leurs plaies et les baisait à genoux. Un jour, elle soigna et plaça dans son propre lit un enfant souillé de la lèpre; son mari, prévenu contre elle, allait se livrer à l'impatience, quand, à la place de l'enfant, il aperçut Jésus crucifié.
Quelle douleur pour Élisabeth, quand son royal mari partit pour la croisade! Elle souffrit avec un grand courage cette séparation, qui devait être définitive, car on apprit bientôt la nouvelle de la mort du prince Louis. Élisabeth restait veuve avec quatre enfants. Alors commença sa vie d'incroyables épreuves. Chassée du château, réduite à la pauvreté la plus entière, méprisée, foulée aux pieds, elle sut se complaire en ses souffrances, et mourut à l'âge de vingt-quatre ans, sous l'habit du Tiers Ordre de Saint-François.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
18 Novembre
Après avoir célébré, le 5 août, la Dédicace de Sainte-Marie-des-Neiges, plus connue sous le nom de Sainte-Marie-Majeure, le 29 septembre celle de Saint Michel et le 6 novembre celle de Saint-Jean-de-Latran, l'Église fête aujourd'hui la Dédicace des basiliques de Saint-Pierre et de Saint-Paul à Rome.
Tous ces anniversaires se placent pendant le Temps après la Pentecôte, période pendant laquelle nous donnons toutes nos pensées à l'Église dont nos temples sont l'image vivante.
La basilique de Saint-Pierre au Vatican et celle de Saint-Paul-hors-les-Murs, construites toutes deux par les soins de Constantin à l'endroit même de leur martyre, le cèdent à peine en importance à celle de Saint-Jean-de-Latran.
Saint-Pierre s'élève sur l'emplacement du cirque de Néron et sous son maître-autel reposent les restes sacrés du Chef des Apôtres; elle est devenue comme le centre du monde chrétien. Déjà remarquable au IVe siècle, elle fut agrandie plus tard, puis reconstruite au XVIe siècle, parce qu'elle tombait de vétusté. Elle fut consacrée par le pape Urbain VIII le 18 novembre 1626.
La basilique de Saint-Paul est située à l'autre extrémité de la ville, sur le tombeau du grand Apôtre des nations. Ayant été presque complètement détruite par un incendie en 1823, cette église fut reconstruite avec une magnificence inouïe les papes Grégoire XVI et Pie IX, et consacrée par ce dernier le 10 décembre 1854. On maintient néanmoins la célébration des anniversaires des deux Dédicaces sous la date primitive du 18 novembre.
Dom Gaspar Lefebvre, Missel
Illustration: le logo de la commune. Comme le raconte la légende, sainte Aulde marche sur la Marne d'un pas leste. Elle porte une brassée de fleurs symbolisant la tradition maraîchère et rurale de la commune. Le ciel étoilé qui l'entoure, outre son caractère poétique, représente l'Europe et, tout comme le mouvement de son corps, sa marche vers l'avenir.
"Peut-être originaire de Meaux, en Seine-et-Marne, Aude sera l'une des compagnes de sainte Geneviève, à Paris, au Ve siècle. On trouve sa dévotion bien attestée en notre capitale au XIIIe siècle. C'est ainsi que le roi St Louis, en 1239, conduit une procession en l'honneur de reliques de la Passion qu'il a rapportées de Terre Sainte.
Dédicace des Basiliques des
Saints Apôtres Pierre et Paul
Saints Apôtres Pierre et Paul
(en 324)
Dédicace des Basiliques des
Saints Apôtres Pierre et Paul
Saints Apôtres Pierre et Paul
Après avoir célébré, le 5 août, la Dédicace de Sainte-Marie-des-Neiges, plus connue sous le nom de Sainte-Marie-Majeure, le 29 septembre celle de Saint Michel et le 6 novembre celle de Saint-Jean-de-Latran, l'Église fête aujourd'hui la Dédicace des basiliques de Saint-Pierre et de Saint-Paul à Rome.
Tous ces anniversaires se placent pendant le Temps après la Pentecôte, période pendant laquelle nous donnons toutes nos pensées à l'Église dont nos temples sont l'image vivante.
La basilique de Saint-Pierre au Vatican et celle de Saint-Paul-hors-les-Murs, construites toutes deux par les soins de Constantin à l'endroit même de leur martyre, le cèdent à peine en importance à celle de Saint-Jean-de-Latran.
Saint-Pierre s'élève sur l'emplacement du cirque de Néron et sous son maître-autel reposent les restes sacrés du Chef des Apôtres; elle est devenue comme le centre du monde chrétien. Déjà remarquable au IVe siècle, elle fut agrandie plus tard, puis reconstruite au XVIe siècle, parce qu'elle tombait de vétusté. Elle fut consacrée par le pape Urbain VIII le 18 novembre 1626.
La basilique de Saint-Paul est située à l'autre extrémité de la ville, sur le tombeau du grand Apôtre des nations. Ayant été presque complètement détruite par un incendie en 1823, cette église fut reconstruite avec une magnificence inouïe les papes Grégoire XVI et Pie IX, et consacrée par ce dernier le 10 décembre 1854. On maintient néanmoins la célébration des anniversaires des deux Dédicaces sous la date primitive du 18 novembre.
Dom Gaspar Lefebvre, Missel
Sainte Aude
ou Odette, vierge à Paris (5ème s.)
Disciple de sainte Geneviève, elle vécut dans le sillage de la patronne de Paris et partagea sa sainteté. Une localité rappelle sa mémoire en Ile de France : Sainte-Aulde (77250)
Selon la légende, sainte Aulde serait née dans ce village, au Ve siècle, au temps de Clovis, roi des Francs. Ayant entendu parler de sainte Geneviève, venue à Meaux, elle décida de la rejoindre à Paris pour vivre dans sa communauté religieuse... La légende raconte que sainte Aulde, souhaitant écouter la messe, se rendit dans un village proche en marchant sur la Marne et fit pousser miraculeusement sur son passage de grosses pierres qui servirent de bornes aux champs dont les propriétaires se disputaient les limites... Histoire de la commune de Sainte-Aulde.
Illustration: le logo de la commune. Comme le raconte la légende, sainte Aulde marche sur la Marne d'un pas leste. Elle porte une brassée de fleurs symbolisant la tradition maraîchère et rurale de la commune. Le ciel étoilé qui l'entoure, outre son caractère poétique, représente l'Europe et, tout comme le mouvement de son corps, sa marche vers l'avenir.
"Peut-être originaire de Meaux, en Seine-et-Marne, Aude sera l'une des compagnes de sainte Geneviève, à Paris, au Ve siècle. On trouve sa dévotion bien attestée en notre capitale au XIIIe siècle. C'est ainsi que le roi St Louis, en 1239, conduit une procession en l'honneur de reliques de la Passion qu'il a rapportées de Terre Sainte.
Le récit rapporte que les chanoines de l'église Sainte-Geneviève sont présents avec la châsse qui contient le corps de Sainte Aude."
(source: le Jour du Seigneur)
Dernière édition par Claire le Lun 19 Nov 2018 - 9:25, édité 2 fois
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
19 Novembre
Sainte Mechtilde de Hackeborn
Vierge, Bénédictine
Vierge, Bénédictine
(1240-1298)
Sainte Mechtilde de Hackeborn
Sainte Mechtilde et Sainte Gertrude sa soeur, comtesses de Hackeborn, et proches parentes de l'empereur Frédéric II, naquirent à Isèble dans la Haute-Saxe.
Mechtilde fut élevée chez les bénédictines de Rédaresdorff ou Rodersdorff, au diocèse de Halberstad. Elle montra, dès ses premières années, une grande innocence de moeurs et un grand dédain pour les vanités mondaines. Son obéissance charmait ses supérieures; on la voyait toujours exécuter avec autant de joie que de ponctualité ce qui lui avait été prescrit. Son amour pour la mortification frappait toutes les personnes qui vivaient avec elle. Jamais elle ne flattait son corps et quoiqu'elle fût d'une complexion très délicate, elle s'interdisait l'usage de la viande et du vin. Son humilité lui faisait éviter tout ce qui aurait pu sentir l'ostentation: elle mettait même autant de soin à cacher ses vertus, que les autres en mettent d'ordinaire à cacher leurs vices.
Elle ne voulut point sortir de la solitude, et quand elle fut en âge de se consacrer à Dieu par des voeux, elle fit profession dans le monastère de Rodersdorff.
Quelque temps après, on l'envoya à Diessen, en Bavière, où elle devint supérieure du monastère de ce nom.
Elle y introduisit bientôt la pratique des plus sublimes vertus. Persuadée qu'on ne peut atteindre à la perfection monastique sans une exacte observation de tous les points de la règle, elle exhortait ses soeurs à s'y conformer avec promptitude, et à anticiper plutôt sur le temps marqué pour chaque exercice, que de se permettre le moindre retard par négligence.
Le monastère d'Ottilsteten ou d'Edelstetin, en Souabe, était alors tombé dans un grand relâchement. Les évêques du pays, voulant y introduire la réforme, ordonnèrent à Mechtilde de s'y retirer et de se charger de cette bonne oeuvre: mais la sainte employa diverses raisons pour s'en dispenser; elle eut même recours aux larmes et aux prières. Tout fut inutile, il fallut obéir. Elle se rendit à sa nouvelle communauté et y rétablit en peu de temps l'esprit d'une parfaite régularité.
Personne ne peut résister à la force réunie de sa douceur et de ses exemples. Austère pour elle-même, elle était pleine de bonté pour les autres. Elle savait faire aimer la règle en la faisant observer, et tenir ce juste milieu qui consiste à ménager la faiblesse humaine, sans élargir les voies évangéliques. Ses instructions étaient toujours accompagnées de cet esprit de charité et d'insinuation qui rend la vertu aimable. Elle obligeait ses soeurs à la plus exacte clôture, et les tenait éloignées de tout commerce avec les gens du monde: les préservant ainsi de la dissipation dont l'effet ordinaire est de refroidir la charité et d'éteindre la ferveur.
Son lit était un peu de paille, sa nourriture fort grossière, encore ne mangeait-elle que pour soutenir son corps. Elle partageait tous ses moments entre la prière, la lecture et le travail des mains. Elle observait le silence le plus rigoureux. L'esprit de componction dont elle était animée fournissait à ses yeux une source continuelle de larmes. Elle ne se crut jamais dispensée de la règle, pas même à la cour de l'empereur, où elle avait été obligée d'aller pour les affaires de son monastère. Lorsque la maladie la forçait à garder le lit, sa plus grande douleur était de ne pouvoir assister, avec les autres soeurs, à la prière et à l'office de la nuit.
Elle mourut à Diessen le 29 mars, quelque temps après l'an 1300, et avant sainte Gertrude, sa soeur. Son nom n'a jamais été inséré dans le martyrologe romain; mais on le trouve dans plusieurs calendriers sous le 10 avril, le 29 mars et le 30 mai.
*Les années bissextiles, on fête ces Saints le 27 février
M. L'Abbé Jacquet, L'Année Chrétienne, La Vie d'un saint pour chaque jour, Tome I, p. 409-410
Saint Tanguy
Abbé en Bretagne (date ?)
et sa soeur sainte Haude.
A quelle époque a-t-il vécu, nul ne peut le dire. Ce qu'il a fait, seule la légende peut en parler. Ce qui est sûr c'est qu'il fut très tôt l'objet d'un culte populaire à l'abbaye de Saint Matthieu, au Conquet, à la pointe océane du Finistère. Les statues qui l'honorent ne se comptent plus dans le Finistère et le Léon.
Voir aussi l'abbaye de Saint-Matthieu ou Saint-Mathieu ou Saint-Mahé de Fine-Terre (Loc Mazé Pen-ar-Bed ou Fin ar Bed) ou de Fine-Poterne.
La légende dit qu'il était fils d'un seigneur de Tremazan qui a laissé sa soeur Haude au pays alors qu'il est envoyé à la cour pour son éducation. A son retour sa belle-mère dénonce celle-ci comme déshonorant la famille. Tanguy la tue, la victime prend sa tête et rentre à la maison pour demander les sacrements. Horrifié Tanguy se repent sévèrement et se forme à la vie monastique sous la direction de l'évêque saint Pol de Léon avant de fonder sa propre abbaye.
Illustration: Tanguy et Haude, chapelle de Kersaint (29860).
"Le souvenir de St Tanguy et de Ste Haude n'a pas totalement disparu: en dehors de la pointe St Matthieu et du Conquet, ils sont vénérés surtout à la chapelle de Kersaint, qui touche Trémazan."
Saint Tanguy et Sainte Haude (diocèse de Quimper et Léon)
https://nominis.cef.fr/contenus/saint/16/Saint-Tanguy.html
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
20 Novembre
Saint Edmond le Martyr
roi d'Est-Anglia, martyr (✝ 870)
ou saint Edme.
Il était le roi d'un petit royaume de l'est de l'Angleterre que les Danois envahissaient souvent. Fait prisonnier lors d'une bataille dans le Suffolk, il refusa leurs conditions en particulier celle d'apostasier et périt décapité après avoir été criblé de flèches. Les Anglais lui donnèrent la couronne du martyre. Il a laissé son nom à l'abbaye et à la ville de Bury-saint-Edmund (site en anglais).
Illustration: St Edmund, roi et martyr, histoire de sa légende (site en anglais)
Dans le Norfolk en Angleterre, l'an 870, saint Edmond, martyr. Roi des Angles de l'Est, il lutta contre l'invasion des Vikings, fut vaincu, capturé et tué, parce qu'il refusait de renier la foi chrétienne.
Martyrologe romain
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
Présentation de la Vierge Marie
Cet épisode de la vie de la Vierge Marie ne se trouve pas dans les quatre évangiles, mais dans un livre apocryphe, le "protévangile de Jacques".
La piété populaire et la spiritualité mariale en furent marquées, car elle soulignait bien la disponibilité de la Vierge Marie, à l'égard de la volonté divine. Tant en Orient qu'en Occident, cette fête connut un grand succès. Marie est bien prédestinée à devenir le temple vivant de la divinité.
La scène est toute simple, selon cet évangile apocryphe: Anne et Joachim voulurent remercier Dieu de la naissance de cette enfant. Ils la lui consacrèrent.
Lorsqu'elle eut trois ans, Marie fut conduite au Temple, un prêtre l'accueille par des paroles qui ressemblent au Magnificat et l'enfant s'assied sur les marches de l'autel. "Tout le peuple d'Israël l'aima".
Cette fête est attestée dès le VIe siècle.
- vidéo sur la webTV de la CEF: Présentation de Marie au temple de Jérusalem.
Au lendemain de la dédicace de la basilique Sainte-Marie-la-Neuve près du mur du Temple de Jérusalem, l'Église célèbre la consécration que fit d'elle-même à Dieu dès son enfance la future mère de Dieu, sous l'action de l'Esprit Saint, dont la grâce l'avait comblée dès sa conception immaculée.
Martyrologe romain
https://nominis.cef.fr/contenus/saint/116/Presentation-de-la-Vierge-Marie.html
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
22 Novembre
C'est sous l'empereur Alexandre Sévère que souffrit cette jeune Sainte, l'une des fleurs les plus suaves de la virginité chrétienne et du martyre. Fille d'un illustre patricien, seule chrétienne de sa famille, bien qu'elle eût consacré sa virginité à Jésus-Christ, elle dut se résigner à sortir de la maison paternelle, où elle vivait dans la prière, la lecture des Livres saints et le chant des cantiques, pour épouser le jeune Valérien, noble et bon, mais païen.
Le soir des noces, quand les époux se trouvèrent seuls, Cécile s'adressa doucement à Valérien:
"Ami très cher, lui dit-elle, j'ai un secret à te confier: mais peux-tu me promettre de le garder?"
Ayant reçu le serment du jeune homme, elle reprit:
"Écoute. Un Ange de Dieu veille sur moi, car j'appartiens à Dieu. S'il voit que tu m'aimes d'un mauvais amour, il me défendra, et tu mourras; mais si tu respectes ma virginité, alors il t'aimera comme il m'aime, et sa grâce s'étendra aussi sur toi."
Troublé, Valérien répondit:
"Cécile, pour que je puisse croire à ta parole, fais-moi voir cet Ange.
— Si tu crois au vrai Dieu et si tu reçois le Baptême des chrétiens, tu pourras voir l'Ange qui veille sur moi."
Valérien accepta la condition, se rendit près de l'évêque Urbain, à trois milles de Rome, fut instruit, reçut le Baptême et revint près de Cécile.
Près d'elle, il aperçut un Ange au visage lumineux, aux ailes éclatantes, qui tenait dans ses mains deux couronnes de roses et de lis, et qui posa l'une de ces couronnes sur la tête de Cécile, l'autre sur la tête de Valérien, et leur dit:
"Je vous apporte ces fleurs des jardins du Ciel."
Valérien avait un frère nommé Tiburce; au récit de ces merveilles, il abjura les idoles et se fit chrétien.
Les deux frères furent bientôt dénoncés, demeurèrent invincibles dans la confession et leur foi et eurent la tête tranchée.
Quant à Cécile, elle comparut elle-même devant le tribunal du préfet de Rome:
"Quel est ton nom et quelle est ta condition? lui dit-il.
— Devant les hommes, je m'appelle Cécile; mais chrétienne est mon plus beau nom.
— Sacrifie aux dieux!
— Tes dieux ne sont que des pierres, de l'airain ou du plomb."
Le préfet la fit reconduire chez elle et ordonna de la laisser mourir dans la salle de bains embrasée de vapeurs; Dieu renouvela pour elle le miracle des Hébreux dans la fournaise. Le bourreau vint pour lui trancher la tête; mais il le fit si maladroitement, qu'elle ne mourut que trois jours après.
Sainte Cécile est la patronne des musiciens.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
https://sanctoral.com/fr/saints/sainte_cecile.html
Sainte Cécile
Vierge et Martyre
Vierge et Martyre
(† 230)
Sainte Cécile
C'est sous l'empereur Alexandre Sévère que souffrit cette jeune Sainte, l'une des fleurs les plus suaves de la virginité chrétienne et du martyre. Fille d'un illustre patricien, seule chrétienne de sa famille, bien qu'elle eût consacré sa virginité à Jésus-Christ, elle dut se résigner à sortir de la maison paternelle, où elle vivait dans la prière, la lecture des Livres saints et le chant des cantiques, pour épouser le jeune Valérien, noble et bon, mais païen.
Le soir des noces, quand les époux se trouvèrent seuls, Cécile s'adressa doucement à Valérien:
"Ami très cher, lui dit-elle, j'ai un secret à te confier: mais peux-tu me promettre de le garder?"
Ayant reçu le serment du jeune homme, elle reprit:
"Écoute. Un Ange de Dieu veille sur moi, car j'appartiens à Dieu. S'il voit que tu m'aimes d'un mauvais amour, il me défendra, et tu mourras; mais si tu respectes ma virginité, alors il t'aimera comme il m'aime, et sa grâce s'étendra aussi sur toi."
Troublé, Valérien répondit:
"Cécile, pour que je puisse croire à ta parole, fais-moi voir cet Ange.
— Si tu crois au vrai Dieu et si tu reçois le Baptême des chrétiens, tu pourras voir l'Ange qui veille sur moi."
Valérien accepta la condition, se rendit près de l'évêque Urbain, à trois milles de Rome, fut instruit, reçut le Baptême et revint près de Cécile.
Près d'elle, il aperçut un Ange au visage lumineux, aux ailes éclatantes, qui tenait dans ses mains deux couronnes de roses et de lis, et qui posa l'une de ces couronnes sur la tête de Cécile, l'autre sur la tête de Valérien, et leur dit:
"Je vous apporte ces fleurs des jardins du Ciel."
Valérien avait un frère nommé Tiburce; au récit de ces merveilles, il abjura les idoles et se fit chrétien.
Les deux frères furent bientôt dénoncés, demeurèrent invincibles dans la confession et leur foi et eurent la tête tranchée.
Quant à Cécile, elle comparut elle-même devant le tribunal du préfet de Rome:
"Quel est ton nom et quelle est ta condition? lui dit-il.
— Devant les hommes, je m'appelle Cécile; mais chrétienne est mon plus beau nom.
— Sacrifie aux dieux!
— Tes dieux ne sont que des pierres, de l'airain ou du plomb."
Le préfet la fit reconduire chez elle et ordonna de la laisser mourir dans la salle de bains embrasée de vapeurs; Dieu renouvela pour elle le miracle des Hébreux dans la fournaise. Le bourreau vint pour lui trancher la tête; mais il le fit si maladroitement, qu'elle ne mourut que trois jours après.
Sainte Cécile est la patronne des musiciens.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
23 Novembre
Saint Clément était né à Rome. Riche, instruit, ardent à chercher la vérité, il trouva dans la religion chrétienne la satisfaction entière des exigences de sa raison et des aspirations de son âme. Non seulement il se fit chrétien, mais il seconda les Apôtres dans la prédication de l'Évangile; et saint Paul, dans son épître aux Philippiens, rappelant les travaux de Clément, assure que son nom est écrit au Livre de vie. Cet attachement de Clément aux Apôtres, ce zèle qu'il montra pour la foi, l'on fait appeler par les Pères homme apostolique.
Élevé à l'épiscopat par saint Pierre, il devait être son troisième successeur, vers l'an 91. Il vit la chute et la mort de Néron, ainsi que la prise et la ruine de Jérusalem.
Sous l'empereur Vespasien, Clément fut conduit au tribunal du préfet, qui demeura émerveillé de la sagesse de ses réponses; mais la volonté de l'empereur était nette: "Que Clément sacrifie aux dieux ou soit exilé en Chersonèse!"
Quelle ne fut pas la joie du saint exilé, de trouver dans ce lointain pays deux mille chrétiens ! La consolation de ces chrétiens fut indicible: "Dieu, leur dit l'humble Pontife, m'a fait une grâce dont je n'étais pas digne, en m'envoyant au milieu de vous partager vos couronnes."
Les généreux confesseurs de la foi, au milieu de leurs rudes travaux, étaient souvent privés d'eau et devaient aller la chercher à une très forte distance.
Plein de confiance en Dieu, Clément dit aux chrétiens: "Prions le Seigneur, qui a fait jaillir l'eau d'un rocher du désert; Il nous viendra en aide." Il se mit donc en prière, et bientôt, levant les yeux, il aperçut sur la colline un agneau blanc comme la neige, qui de son pied droit indiquait une source d'eau vive jaillissant soudain.
A partir de ce jour, les martyrs eurent de l'eau en abondance. La nouvelle de ce miracle fit une grande impression dans tout le pays, les conversions se multiplièrent, des églises se bâtirent, et quelques années plus tard le paganisme était complètement détruit.
Saint Clément nous a laissé dans ses lettres le plus charmant tableau de ses missions apostoliques. Ce fut seulement sous Trajan, après plus de vingt ans d'exil, que le saint Pape, devenu très suspect à cause de son zèle et de ses succès, fut jeté à la mer, une ancre au cou. Les chrétiens priaient sur la plage. La mer se retira, chose inouïe, d'une lieue et demi, et le corps du martyr parut à découvert, dans une chapelle de marbre construite par les anges. Les marins ont pris saint Clément pour patron.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
Saint Clement I
Pape et martyr
Pape et martyr
(† 100)
Saint Clement I
Saint Clément était né à Rome. Riche, instruit, ardent à chercher la vérité, il trouva dans la religion chrétienne la satisfaction entière des exigences de sa raison et des aspirations de son âme. Non seulement il se fit chrétien, mais il seconda les Apôtres dans la prédication de l'Évangile; et saint Paul, dans son épître aux Philippiens, rappelant les travaux de Clément, assure que son nom est écrit au Livre de vie. Cet attachement de Clément aux Apôtres, ce zèle qu'il montra pour la foi, l'on fait appeler par les Pères homme apostolique.
Élevé à l'épiscopat par saint Pierre, il devait être son troisième successeur, vers l'an 91. Il vit la chute et la mort de Néron, ainsi que la prise et la ruine de Jérusalem.
Sous l'empereur Vespasien, Clément fut conduit au tribunal du préfet, qui demeura émerveillé de la sagesse de ses réponses; mais la volonté de l'empereur était nette: "Que Clément sacrifie aux dieux ou soit exilé en Chersonèse!"
Quelle ne fut pas la joie du saint exilé, de trouver dans ce lointain pays deux mille chrétiens ! La consolation de ces chrétiens fut indicible: "Dieu, leur dit l'humble Pontife, m'a fait une grâce dont je n'étais pas digne, en m'envoyant au milieu de vous partager vos couronnes."
Les généreux confesseurs de la foi, au milieu de leurs rudes travaux, étaient souvent privés d'eau et devaient aller la chercher à une très forte distance.
Plein de confiance en Dieu, Clément dit aux chrétiens: "Prions le Seigneur, qui a fait jaillir l'eau d'un rocher du désert; Il nous viendra en aide." Il se mit donc en prière, et bientôt, levant les yeux, il aperçut sur la colline un agneau blanc comme la neige, qui de son pied droit indiquait une source d'eau vive jaillissant soudain.
A partir de ce jour, les martyrs eurent de l'eau en abondance. La nouvelle de ce miracle fit une grande impression dans tout le pays, les conversions se multiplièrent, des églises se bâtirent, et quelques années plus tard le paganisme était complètement détruit.
Saint Clément nous a laissé dans ses lettres le plus charmant tableau de ses missions apostoliques. Ce fut seulement sous Trajan, après plus de vingt ans d'exil, que le saint Pape, devenu très suspect à cause de son zèle et de ses succès, fut jeté à la mer, une ancre au cou. Les chrétiens priaient sur la plage. La mer se retira, chose inouïe, d'une lieue et demi, et le corps du martyr parut à découvert, dans une chapelle de marbre construite par les anges. Les marins ont pris saint Clément pour patron.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
24 Novembre
Saint Jean de la Croix naquit près d'Avila, en Espagne. Jouant un jour au bord d'un étang, il glissa au fond de l'eau; une grande et belle dame vint lui offrir la main pour le sauver: "Non, dit l'enfant, vous êtes trop belle, ma main salirait la vôtre." Alors un vieillard se présenta, marchant aussi dans l'eau, tendit son bâton à l'enfant et le ramena sur le bord. Une autre fois il tomba dans un puits; on croyait l'y retrouver mort; il était assis paisiblement: "Une belle dame, dit-il, m'a reçu dans son manteau et m'a gardé." Ainsi Jean croissait sous le regard de Marie.
Un jour qu'il priait Notre-Seigneur de lui faire connaître sa vocation, une voix intérieure lui dit: "Tu entreras dans un Ordre religieux, dont tu relèveras la ferveur primitive." Il avait vingt et un ans quand il entra au Carmel, et dépassa de beaucoup tous ses frères, tout en cachant ses oeuvres extraordinaires. Il habitait un réduit obscur, mais dont la fenêtre donnait dans la chapelle, en face du Très Saint-Sacrement. Il portait autour du corps une chaîne de fer hérissée de pointes, et par-dessus cette chaîne un vêtement étroit et serré, composé de joncs enlacés par de gros noeuds. Ses disciplines étaient si cruelles, que le sang jaillissait en abondance.
Le sacerdoce ne fit que redoubler son désir de la perfection. Il songeait à s'ensevelir à la Chartreuse, quand sainte Thérèse, éclairée de Dieu sur son mérite, lui confia ses projets de réforme du Carmel et l'engagea à se faire son auxiliaire. Jean se retira dans une maison étroite, pauvre, insuffisante, et commença seul un nouveau genre de vie, conforme aux Règle primitives de l'Ordre du Carmel. Peu de jours après, il avait deux compagnons: la réforme était fondée.
Ce ne fut pas sans tempêtes qu'elle se développa, car l'enfer sembla s'acharner contre elle, et tandis que le peuple vénérait Jean comme un Saint, il eut à souffrir, de la part de ceux qui auraient dû le seconder, d'incroyables persécutions, les injures, les calomnies, jusqu'à la prison. Pour le consoler, Marie lui apparut et lui annonça sa délivrance prochaine; en effet, quelques jours après, il se trouva, sans savoir comment, au milieu de la ville de Tolède. Dieu le récompensa de ses épreuves par des extases fréquentes; sainte Thérèse l'appelait un homme tout divin. Il écrivit des ouvrages spirituels d'une élévation sublime. Une colombe le suivait partout, et une odeur suave s'exhalait de son corps. Au moment de sa mort, un globe de feu brillant comme un soleil entoura son corps.
Le Pape Pie XI l'a proclamé Docteur de l'Église, le 24 août 1926.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
https://sanctoral.com/fr/saints/saint_jean_de_la_croix.html
ET :
À Cordoue en Andalousie, l'an 854, les saintes Flora et Marie, vierges et martyres, qui, durant la persécution des Maures, furent jetées en prison en même temps que saint Euloge et périrent par l'épée.
14 Décembre
Saint Jean de la Croix
Religieux Carme
Religieux Carme
(1542-1591)
Saint Jean de la Croix
O.D.M. pinxit
O.D.M. pinxit
Saint Jean de la Croix naquit près d'Avila, en Espagne. Jouant un jour au bord d'un étang, il glissa au fond de l'eau; une grande et belle dame vint lui offrir la main pour le sauver: "Non, dit l'enfant, vous êtes trop belle, ma main salirait la vôtre." Alors un vieillard se présenta, marchant aussi dans l'eau, tendit son bâton à l'enfant et le ramena sur le bord. Une autre fois il tomba dans un puits; on croyait l'y retrouver mort; il était assis paisiblement: "Une belle dame, dit-il, m'a reçu dans son manteau et m'a gardé." Ainsi Jean croissait sous le regard de Marie.
Un jour qu'il priait Notre-Seigneur de lui faire connaître sa vocation, une voix intérieure lui dit: "Tu entreras dans un Ordre religieux, dont tu relèveras la ferveur primitive." Il avait vingt et un ans quand il entra au Carmel, et dépassa de beaucoup tous ses frères, tout en cachant ses oeuvres extraordinaires. Il habitait un réduit obscur, mais dont la fenêtre donnait dans la chapelle, en face du Très Saint-Sacrement. Il portait autour du corps une chaîne de fer hérissée de pointes, et par-dessus cette chaîne un vêtement étroit et serré, composé de joncs enlacés par de gros noeuds. Ses disciplines étaient si cruelles, que le sang jaillissait en abondance.
Le sacerdoce ne fit que redoubler son désir de la perfection. Il songeait à s'ensevelir à la Chartreuse, quand sainte Thérèse, éclairée de Dieu sur son mérite, lui confia ses projets de réforme du Carmel et l'engagea à se faire son auxiliaire. Jean se retira dans une maison étroite, pauvre, insuffisante, et commença seul un nouveau genre de vie, conforme aux Règle primitives de l'Ordre du Carmel. Peu de jours après, il avait deux compagnons: la réforme était fondée.
Ce ne fut pas sans tempêtes qu'elle se développa, car l'enfer sembla s'acharner contre elle, et tandis que le peuple vénérait Jean comme un Saint, il eut à souffrir, de la part de ceux qui auraient dû le seconder, d'incroyables persécutions, les injures, les calomnies, jusqu'à la prison. Pour le consoler, Marie lui apparut et lui annonça sa délivrance prochaine; en effet, quelques jours après, il se trouva, sans savoir comment, au milieu de la ville de Tolède. Dieu le récompensa de ses épreuves par des extases fréquentes; sainte Thérèse l'appelait un homme tout divin. Il écrivit des ouvrages spirituels d'une élévation sublime. Une colombe le suivait partout, et une odeur suave s'exhalait de son corps. Au moment de sa mort, un globe de feu brillant comme un soleil entoura son corps.
Le Pape Pie XI l'a proclamé Docteur de l'Église, le 24 août 1926.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
https://sanctoral.com/fr/saints/saint_jean_de_la_croix.html
ET :
Saintes Flora et Marie
Martyres à Cordoue (✝ 854)
Sainte Flora ou Flore et sainte Marie qui, durant la persécution des Maures, furent jetées en prison en même temps que saint Euloge et périrent décapitées à Cordoue pour avoir refusé de devenir musulmanes.
À Cordoue en Andalousie, l'an 854, les saintes Flora et Marie, vierges et martyres, qui, durant la persécution des Maures, furent jetées en prison en même temps que saint Euloge et périrent par l'épée.
Martyrologe romain
https://nominis.cef.fr/contenus/saint/176/Saintes-Flora-et-Marie.html
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
25 Novembre
Sainte Catherine d'Alexandrie
vierge et martyre (4ème s.)
L'une des plus célèbres martyres des premiers siècles. La plus jolie et la plus savante des jeunes filles de tout l'Empire.
Elle était mystiquement fiancée à la Sagesse éternelle.
Son inspiration lui fit écarter avec succès les objections contre la Foi des philosophes chargés de la convaincre de la stupidité du Christianisme. Sa légende a masqué son existence historique, recouverte de broderies fabuleuses. Ainsi peut-être le récit de son martyre qui la fait mourir déchiquetée par quatre roues armées de pointes. Très populaire au Moyen Age, elle fut l'une des 'voix' de sainte Jeanne d'Arc. Son culte reste très vivant au monastère situé au pied du Mont-Sinaï où des anges l'auraient portée.
Illustration: Le mariage mystique de Sainte Catherine d'Alexandrie, bois sculpté église de Rioux (diocèse de La Rochelle).
Des internautes nous indiquent
- Sainte Catherine d'Alexandrie est la sainte patronne des bateleurs et mariniers de la Garonne et qu'elle est vénérée à Auvillar et Boudou (dans le Tarn-et-Garonne)
- Sainte Catherine d'Alexandrie est également la sainte patronne de la ville de Fribourg en Suisse avec Saint Nicolas (de Myre), une place à côté de la Cathédrale porte désormais son nom.
- Eglise Sainte Catherine du Port, Auvillar, diocèse de Montauban
- Chapelle Sainte Catherine, dédiée à la patronne des gens de la rivière et des philosophes, Auvillar.
- "Honneur aux femmes de savoir" (portail catholique Suisse)
Mémoire de sainte Catherine, qui fut, dit-on, vierge et martyre à Alexandrie, aussi remplie d'acuité d'esprit et de sagesse que de force d'âme. Son corps est l'objet d'une pieuse vénération au célèbre monastère du mont Sinaï.
Martyrologe romain
Je suis la descendante de l'illustre roi Costos. On m'appelle Catherine. J'ai étudié les langues, exploré toute la science des philosophes et des poètes. Mais j'ai compris: ce ne sont que vanités! Alors j'ai suivi mon Seigneur Jésus-Christ. Je n'épouserai que mon Dieu !"La passion de Sainte Catherine"
https://nominis.cef.fr/contenus/saint/21/Sainte-Catherine-d-Alexandrie.html
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
26 Novembre
Saint Innocent d'Irkoutsk
Missionnaire en Sibérie (✝ 1731)
Saint Innocent voulait convertir la Chine au christianisme lorsque l'empereur de Chine, en 1692, ouvrit son pays à l'Evangile. Sous l'influence des pères jésuites, les missionnaires inculturèrent (*) l'Evangile dans les coutumes chinoises.
Quand les dominicains vinrent se joindre à eux, ils les critiquèrent comme faisant une dérive théologique que Rome condamna à trois reprises sous leur influence. A la suite de quoi, l'empereur interdit le christianisme en 1717. Saint Innocent pensa que c'était seulement les catholiques qui étaient ainsi expulsés. Mais en fait c'était le christianisme. Il dut rebrousser chemin lorsqu'il lui fut interdit d'entrer en Chine. C'est ainsi qu'il devint l'apôtre de la Sibérie méridionale et le premier évêque d'Irkoutsk non loin du lac Baikal.
Illustration: Icône, chapelle du monastère Spaso-Vlakhernskogo, à Dedenovo dans la région de Dmitrovski...
(*) dans le processus d'inculturation, «l'Église universelle elle-même s'enrichit d'expressions et de valeurs nouvelles dans les divers secteurs de la vie chrétienne, [...]; elle connaît et exprime mieux le mystère du Christ, et elle est incitée à se renouveler constamment» (Note Doctrinale sur certains aspects de l'évangélisation - site du Vatican)
L'incompréhension peut engendrer le découragement si nous ne jugeons qu'avec notre regard humain. Par delà cet échec, le regard de la foi découvre une vision de la volonté de Dieu.Lectionnaire Emmaüs
Le silence lui-même devient parole et appel de Dieu à prendre un autre chemin pour le servir.
https://nominis.cef.fr/contenus/saint/129/Saint-Innocent-d-Irkoutsk.html
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
27 Novembre
Fête de la Vierge Marie en son icône du signe
Miracle commémoré chaque année
Novgorod en Russie possédait une icône de la Mère de Dieu sur le modèle byzantin de la Vierge du Signe*. Ce modèle représente Marie portant en médaillon, sur le devant, le Christ enfant et bénissant. Son nom évoque le 'signe de la Vierge enceinte' annoncé par le prophète Isaïe.
Le 27 novembre 1150, la ville est assiégée. Son archevêque place l'icône au-dessus des remparts ; la Vierge est frappée d'une flèche, les ténèbres couvrent la ville et les ennemis doivent lever le siège. Ce miracle est commémoré chaque année. Six cent quatre vingt ans plus tard, la Mère de Dieu apparaît à une humble religieuse, sœur Catherine Labouré que nous fêterons demain, 28 novembre et lui fait réaliser une médaille, la Médaille Miraculeuse, en raison des innombrables miracles qui lui sont attribués.
* Illustration: icône de Marie enceinte, appelée Vierge du Signe, car elle illustre la prophétie d'Isaïe: Ecoutez donc, Maison de David!... Le Seigneur lui-même vous donnera un signe. Voici que la Vierge est enceinte et va enfanter un fils, et elle l'appellera Emmanuel (Dieu avec nous). (Isaïe 7, 13-14) source: Mission d'Orient des Augustins et des Oblates de l'Assomption.
Voir aussi:
- Le site officiel de la chapelle Notre Dame de la Médaille Miraculeuse - Les apparitions un 27 novembre...
- Pourquoi y a-t-il des apparitions? question de la place des apparitions dans notre foi...
- Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse... (diocèse de Paris).
Réjouis-toi, Mère de Dieu, joie des anges et des hommes ; réjouis-toi, ferme espoir et protection de la ville ; réjouis-toi, car par ta puissance, nous terrassons nos ennemis ; réjouis-toi, Mère du soleil spirituel qui éclaire les fidèles et plonge les infidèles dans l'obscurité ; réjouis-toi, ô Vierge, louange des chrétiens.
https://nominis.cef.fr/contenus/saint/9970/Fete-de-la-Vierge-Marie-en-son-icone-du-signe.html
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
Nos modèles et nos protecteurs
28 Novembre
Saint Jacques de la Marche
Franciscain
Franciscain
(1391-1476)
Saint Jacques de la Marche
Ce grand religieux était originaire de la Marche d'Ancône; son berceau fut entouré d'une vive lumière qui présageait d'une manière évidente son glorieux avenir. Quand il fut en âge de choisir un état de vie, sa première pensée fut de se faire Chartreux: mais quelques relations qu'il eut avec les Franciscains le décidèrent à entrer dans leur Ordre. Il fut, dès son noviciat, le modèle des vertus héroïques. Il ne donnait que trois heures au sommeil et passait le reste de la nuit à prier au pied du crucifix, pendant que des larmes inondaient son visage.
C'est dans la méditation des souffrances de son Sauveur qu'il puisa cette énergie surhumaine dont il montra de si beaux exemples durant ses courses apostoliques. Jamais il ne mangeait de viande; un peu de pain et quelques herbes étaient sa nourriture. Tous les jours il se donnait la discipline jusqu'au sang, et, pendant dix-huit ans, il porta sur sa chair nue un cilice avec une cotte de mailles armée de pointes de fer aiguës. Telle fut la préparation de l'apôtre.
Il eut d'immenses succès, en Allemagne, contre les hérétiques; dans une seule ville, deux cents jeunes gens, entraînés par ses exemples embrassèrent la vie religieuse. Une fois, les hérétiques tentèrent de l'empoisonner; mais voyant le plat se briser, au seul signe de la Croix fait par le Saint, ils s'écrièrent: "Le doigt de Dieu est là", et ils se convertirent. En Norvège et en Danemark, il administra le Baptême à deux cent mille personnes. La Bohème était la proie de l'hérésie. A Prague, les hérétiques, pleins d'admiration pour l'éloquence de l'apôtre, lui promirent de se convertir s'il faisait un miracle. Après avoir invoqué Dieu et fait le signe de la Croix, il avala un breuvage empoisonné sans en ressentir aucun mauvais effet.
De retour en Italie, ayant affaire à un batelier qui refusait de lui faire traverser le Pô, Jacques n'hésita pas, étendit son manteau sur le fleuve et vogua heureusement vers l'autre rive. Un jour qu'il avait combattu avec véhémence le vice de l'impureté, un auditeur, qui s'était cru visé personnellement, alla se poster sur son passage, dans un sanctuaire dédié à Marie, pour l'assassiner; mais il entendit une voix irritée qui lui cria: "Malheureux! Que fais-tu en Ma présence? Tu veux faire mourir Mon serviteur et le serviteur de Mon Fils!" Le coupable, demi-mort de peur, renonça à son criminel dessein. Le prodige le plus étonnant de l'illustre apôtre fut la découverte et la résurrection d'un enfant assassiné par un Juif et coupé en morceaux.
[size=31]Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950[/size]
[size=31]https://sanctoral.com/fr/saints/novembre.html[/size]
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
Le 28 novembre
Santa Catalina Labouré
Vierge
Vierge
(1806-1876)
Santa Catalina Labouré
Sainte Catherine Labouré, surnommée Zoé en tant que famille, est née en Bretagne, en France, en 1806. Ses parents étaient agriculteurs. Zoé était le neuvième des onze frères survivants, des dix-sept qui sont nés.
Quand Zoé eut neuf ans, sa mère mourut. Zoé doit s'occuper des tâches ménagères. Elle se prépare intensément pour la Sainte Communion. Va beaucoup à l'église, en particulier à la chapelle de la Vierge.
Zoé prend la décision de devenir religieuse, à l'instar de sa sœur aînée. Son père est opposé. Il l'envoie à Paris pour qu'elle connaisse le monde et change d'avis.
Enfin, son père consent et entre au noviciat des Filles de la Charité de Saint-Vincent de Paul. Adopte le nom de Catalina. C'était très gratifiant, mais sans qualités extraordinaires ni vertus frappantes.
Et c'est à elle que la Vierge Marie apparaît à plusieurs reprises en 1830.
Catherine avait ardemment souhaité que la Vierge soit communiquée. La première apparition a eu lieu au mois de juillet. Catherine raconte franchement l'apparition, avec l'intervention de l'Ange Gardien.
La comparution principale était en novembre. Son confesseur, le P. Aladel, le dit ainsi: «La Vierge a été montrée dans un portrait ovale. Il était sur le globe, vêtu d'une robe blanche et d'un manteau bleu. De ses mains sortirent des rayons radiants qui tombèrent sur la terre. Au-dessus, il était écrit: Ô Marie, conçue sans péché, prie pour nous que nous nous tournions vers toi! ...
Au verso du retable se trouvait la lettre M sur laquelle était une croix posée sur un bar et sous le cœur de Jésus et de Maria. Puis il a entendu ces mots: Vous devez frapper une médaille selon ce modèle. Ceux qui le portent et prient dans la prière recevront une protection spéciale de la Vierge. Et la vision a disparu ».
Plus tard, en 1832, le père Aladel rend visite à Mgr Quelen, archevêque de Paris, et obtient l’autorisation de graver la médaille, selon la Vierge qui l'a manifesté à Catherine. Le même archevêque de Paris a pu vérifier les fruits spirituels de la médaille à plusieurs reprises.
La médaille s'est propagée très rapidement. Catalina était très préoccupée par cela, mais avec une telle discrétion que le nom du voyant était gardé secret. Elle a seulement parlé à son confesseur et a poursuivi sa vie normale.
Les gens l'appelaient la Médaille Miraculeuse pour ses nombreuses merveilles. Le plus célèbre fut la conversion du juif Alfonso de Ratisbonne.
Ratisbonne accepte une médaille de la Vierge miraculeuse par courtoisie, sur recommandation de la prière quotidienne des "Acordaos" de San Bernardo.
Visite à Rome de l'église San Andrea delle Fratte. Il s'approche de la chapelle de la Vierge qui lui apparaît telle qu'elle était gravée sur la médaille. Il s'est agenouillé et s'est transformé. Il fut baptisé, devint prêtre, convertit de nombreux juifs et fonda les Sœurs de Sion pour cet apostolat.
Pendant ce temps, Catalina continue dans l’humilité et l’anonymat. Sert les personnes âgées, travaille dans la cuisine, dans le poulailler, à l'infirmerie, chez le concierge. Il souffre en silence du manque de compréhension du nouveau confesseur. Faites monter l'autel, avec la statue qui perpétue les apparitions, dans la chapelle où il avait reçu les confidences de la Vierge.
Catherine est décédée à Paris en 1876. Son corps, qui repose sur l'autel de la Vierge du Globe, a été retrouvé intact quarante-six ans plus tard, intact, aux beaux yeux bleus qui avaient vu la Vierge. Béatifié par Pie XI en 1923, elle est canonisée par Pie XII en 1947.
http://sanctoral.com/es/santoral/santa_catalina_laboure.html
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
Le 29 novembre
Saturnino, évêque de Toulouse, est l'un des saints les plus populaires en France et en Espagne. La Passio Saturnini est avant tout un document très important pour la connaissance de l'ancienne église de Gaule. Selon l'auteur de la Passion, écrit entre 430 et 450, Saturnino aurait établi sa résidence à Toulouse en 250, sous les consulats de Decio et Grato. Selon l'auteur, à cette époque, il y avait peu de communautés chrétiennes en Gaule, avec un petit nombre de fidèles, alors que les temples païens étaient remplis d'adorateurs sacrifiant à des idoles.
Saturninus, récemment arrivé à Toulouse, probablement d’Afrique (son nom est bien africain) ou d’Orient, comme on peut le lire dans le Missale Gothicum, avait déjà récolté les premiers fruits de sa prédication, attirant sa foi en Christ un bon nombre de citoyens. Le saint évêque, pour arriver à un petit oratoire de sa propriété, passait tous les matins devant le Capitole, c’est-à-dire le principal temple païen, dédié à Jupiter capitolin, où les prêtres païens offraient en sacrifice au dieu païen un taureau à obtenir les grâces demandées par les fidèles.
Il semble que la présence de Saturnino soit revenue muette aux dieux et que les prêtres païens aient accusé l'évêque chrétien, dont l'irrévérence aurait irrité la susceptibilité des divinités païennes. Un jour, la foule entoura Saturnino d'une manière menaçante et l'obligea à sacrifier un taureau sur l'autel de Jupiter. Avant le refus de l'évêque de sacrifier l'animal, qui deviendrait peu après l'instrument inconscient de son martyre, et surtout pour ce que les païens considéraient comme un outrage à la divinité, car Saturnino disait qu'il n'avait pas peur des rayons du soleil. Jupiter, parce qu'il était impuissant parce qu'il n'existait pas, ils l'ont attrapé enragé et l'ont attaché au cou du taureau, piqué pour descendre du Capitole, traînant l'évêque.
Saturninus, le corps déchiré, mourut peu de temps après et son corps fut laissé dans la rue, où deux femmes pieuses le soulevèrent et l'enterrèrent "dans un puits très profond". Un siècle plus tard, San Hilario construisit sur cette tombe une chapelle en bois qui fut bientôt détruite et perdue de mémoire, et ce jusqu'au moment où, au VIème siècle, le duc de Leunebaldo, retrouvant les reliques du martyre place l'église dédiée à San Saturnino, en français Saint-Sernin-du-Taur, qui dans le Troisième a pris le nom actuel de Notre-Dame du Taur.
San Saturnino
Evêque et martyr
Evêque et martyr
(Ier siècle)
Saint Saturnino,
évêque et martyr
évêque et martyr
Saturnino, évêque de Toulouse, est l'un des saints les plus populaires en France et en Espagne. La Passio Saturnini est avant tout un document très important pour la connaissance de l'ancienne église de Gaule. Selon l'auteur de la Passion, écrit entre 430 et 450, Saturnino aurait établi sa résidence à Toulouse en 250, sous les consulats de Decio et Grato. Selon l'auteur, à cette époque, il y avait peu de communautés chrétiennes en Gaule, avec un petit nombre de fidèles, alors que les temples païens étaient remplis d'adorateurs sacrifiant à des idoles.
Saturninus, récemment arrivé à Toulouse, probablement d’Afrique (son nom est bien africain) ou d’Orient, comme on peut le lire dans le Missale Gothicum, avait déjà récolté les premiers fruits de sa prédication, attirant sa foi en Christ un bon nombre de citoyens. Le saint évêque, pour arriver à un petit oratoire de sa propriété, passait tous les matins devant le Capitole, c’est-à-dire le principal temple païen, dédié à Jupiter capitolin, où les prêtres païens offraient en sacrifice au dieu païen un taureau à obtenir les grâces demandées par les fidèles.
Il semble que la présence de Saturnino soit revenue muette aux dieux et que les prêtres païens aient accusé l'évêque chrétien, dont l'irrévérence aurait irrité la susceptibilité des divinités païennes. Un jour, la foule entoura Saturnino d'une manière menaçante et l'obligea à sacrifier un taureau sur l'autel de Jupiter. Avant le refus de l'évêque de sacrifier l'animal, qui deviendrait peu après l'instrument inconscient de son martyre, et surtout pour ce que les païens considéraient comme un outrage à la divinité, car Saturnino disait qu'il n'avait pas peur des rayons du soleil. Jupiter, parce qu'il était impuissant parce qu'il n'existait pas, ils l'ont attrapé enragé et l'ont attaché au cou du taureau, piqué pour descendre du Capitole, traînant l'évêque.
Saturninus, le corps déchiré, mourut peu de temps après et son corps fut laissé dans la rue, où deux femmes pieuses le soulevèrent et l'enterrèrent "dans un puits très profond". Un siècle plus tard, San Hilario construisit sur cette tombe une chapelle en bois qui fut bientôt détruite et perdue de mémoire, et ce jusqu'au moment où, au VIème siècle, le duc de Leunebaldo, retrouvant les reliques du martyre place l'église dédiée à San Saturnino, en français Saint-Sernin-du-Taur, qui dans le Troisième a pris le nom actuel de Notre-Dame du Taur.
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
Le 30 novembre
Dans le lac de Genesaret ou Tibériade, ou mer de Galilée - trois beaux noms pour la même réalité - un bateau a récemment été retrouvé. Les techniciens assurent que c'est du temps du Christ. De certains pêcheurs de cette époque: Andrés et Simón, de Santiago et Juan, ou de tout autre.
À côté du lac de Genesaret, à côté de la harpe, se trouvait Magdala, le village de Magdalena. Et aussi, Tibériade, où il semblerait que Jésus n'ait jamais été là, Capernaum, où il a accompli de nombreux miracles, Corozain et Bethsaïda, qui ont subi l'apostrophe de Jésus, pour ne pas l'avoir reçu.
Deux habitants de Bethsaïda ont accueilli Jésus. Le premier était Andrés. Il y avait ces jours de grande effervescence et de rumeurs sur l'arrivée du Messie. Jean-Baptiste baptisé dans le Jourdain et réchauffe les esprits. Il avait beaucoup de disciples avec lui. L'un d'eux était Andres.
Un après-midi, Andres était avec son professeur. Jésus est passé par là. Et Juan, dans un geste généreux de celui qui ne veut rien conserver pour lui-même, mais le moment venu, il sait abandonner ce qu'il veut le plus, il dit à son disciple: "Voici l'Agneau de Dieu". Et il lui dit de l'inviter à le suivre. Juan Evangelista était avec Andrés, mais comme Andrés est le premier nommé, on l'appelle "les enveloppélettes", le premier appel.
Immédiatement, André courait après Jésus. Que veux-tu? Dit Jésus. Andrés ne cherche pas un mot-réponse simple, mais une connaissance plus complète. C'est pourquoi il répond avec une réponse plus ambitieuse: Où habitez-vous? Et le rabbin répondit: Viens voir. Il est parti et il a dû être si heureux qu'il est resté avec lui toute la journée. «Qui pourrait nous dire ce que le disciple a appris en ces heures!» (Saint Augustin).
Fou de joie, Andres veut partager son expérience. Il rencontre son frère Simon et le mène à Jésus qui change son nom en Peter. La même chose a fait Juan avec Santiago et Nathanael avec Felipe. L'expérience les avait tatoués pour toujours. C'était une expérience contagieuse.
André et Simón sont retournés dans leurs réseaux. Un jour, Jésus s'approcha de la rive du lac et dit: "Venez après moi et je ferai de vous des pêcheurs d'hommes." Et aussitôt ils ont tout quitté et l'ont suivi. C'était la vocation définitive.
Viennent ensuite trois années de coexistence intense et intime avec le Maître. Quand les foules suivent Jésus et que le Maître veut satisfaire sa faim, Andrés le présente à un garçon qui a du pain et du poisson. Et avec Philippe, il amène devant Jésus des Grecs qui voulaient le voir.
Quand les apôtres se sont dispersés dans le monde entier pour prêcher l'Évangile, Andrew a parcouru l'Asie mineure, le Péloponnèse, la Thrace, la Scythie et même la mer Noire et le Caucase. A Patras, ville d'Achaïe, il se présente devant le préfet. André est un passionné de la croix. La croix est son drapeau, son épée et son armure. "Si toi, Egeas, dis-lui, tu saurais le mystère de la croix, tu croirais sûrement en lui et l'adoreras."
Ces mots provoquèrent la colère du préfet. André a été condamné à mort sur une croix en forme de lame. Plein de joie en mourant en tant que son maître, en voyant la croix, il éclata en ces mots que la liturgie lui appliquait: "Oh bonne croix, oh croix ardemment désirée et enfin trouvée si heureusement ! Oh, croix, que tu aies servi de lit à mon Seigneur et à mon Maître, reçois-moi dans tes bras et prends-moi du milieu des hommes, afin que je puisse être reçu par celui qui m'a racheté pour toi et que ton amour me possède éternellement ».
Ainsi mourut André «le premier-né des apôtres», comme l'appelle Bossuet.
http://sanctoral.com/es/santoral/san_andres.html
Saint-André
Apôtre
Apôtre
(+ s. I)
San Andrés, apôtre
ODM pinxit
ODM pinxit
Dans le lac de Genesaret ou Tibériade, ou mer de Galilée - trois beaux noms pour la même réalité - un bateau a récemment été retrouvé. Les techniciens assurent que c'est du temps du Christ. De certains pêcheurs de cette époque: Andrés et Simón, de Santiago et Juan, ou de tout autre.
À côté du lac de Genesaret, à côté de la harpe, se trouvait Magdala, le village de Magdalena. Et aussi, Tibériade, où il semblerait que Jésus n'ait jamais été là, Capernaum, où il a accompli de nombreux miracles, Corozain et Bethsaïda, qui ont subi l'apostrophe de Jésus, pour ne pas l'avoir reçu.
Deux habitants de Bethsaïda ont accueilli Jésus. Le premier était Andrés. Il y avait ces jours de grande effervescence et de rumeurs sur l'arrivée du Messie. Jean-Baptiste baptisé dans le Jourdain et réchauffe les esprits. Il avait beaucoup de disciples avec lui. L'un d'eux était Andres.
Un après-midi, Andres était avec son professeur. Jésus est passé par là. Et Juan, dans un geste généreux de celui qui ne veut rien conserver pour lui-même, mais le moment venu, il sait abandonner ce qu'il veut le plus, il dit à son disciple: "Voici l'Agneau de Dieu". Et il lui dit de l'inviter à le suivre. Juan Evangelista était avec Andrés, mais comme Andrés est le premier nommé, on l'appelle "les enveloppélettes", le premier appel.
Immédiatement, André courait après Jésus. Que veux-tu? Dit Jésus. Andrés ne cherche pas un mot-réponse simple, mais une connaissance plus complète. C'est pourquoi il répond avec une réponse plus ambitieuse: Où habitez-vous? Et le rabbin répondit: Viens voir. Il est parti et il a dû être si heureux qu'il est resté avec lui toute la journée. «Qui pourrait nous dire ce que le disciple a appris en ces heures!» (Saint Augustin).
Fou de joie, Andres veut partager son expérience. Il rencontre son frère Simon et le mène à Jésus qui change son nom en Peter. La même chose a fait Juan avec Santiago et Nathanael avec Felipe. L'expérience les avait tatoués pour toujours. C'était une expérience contagieuse.
André et Simón sont retournés dans leurs réseaux. Un jour, Jésus s'approcha de la rive du lac et dit: "Venez après moi et je ferai de vous des pêcheurs d'hommes." Et aussitôt ils ont tout quitté et l'ont suivi. C'était la vocation définitive.
Viennent ensuite trois années de coexistence intense et intime avec le Maître. Quand les foules suivent Jésus et que le Maître veut satisfaire sa faim, Andrés le présente à un garçon qui a du pain et du poisson. Et avec Philippe, il amène devant Jésus des Grecs qui voulaient le voir.
Quand les apôtres se sont dispersés dans le monde entier pour prêcher l'Évangile, Andrew a parcouru l'Asie mineure, le Péloponnèse, la Thrace, la Scythie et même la mer Noire et le Caucase. A Patras, ville d'Achaïe, il se présente devant le préfet. André est un passionné de la croix. La croix est son drapeau, son épée et son armure. "Si toi, Egeas, dis-lui, tu saurais le mystère de la croix, tu croirais sûrement en lui et l'adoreras."
Ces mots provoquèrent la colère du préfet. André a été condamné à mort sur une croix en forme de lame. Plein de joie en mourant en tant que son maître, en voyant la croix, il éclata en ces mots que la liturgie lui appliquait: "Oh bonne croix, oh croix ardemment désirée et enfin trouvée si heureusement ! Oh, croix, que tu aies servi de lit à mon Seigneur et à mon Maître, reçois-moi dans tes bras et prends-moi du milieu des hommes, afin que je puisse être reçu par celui qui m'a racheté pour toi et que ton amour me possède éternellement ».
Ainsi mourut André «le premier-né des apôtres», comme l'appelle Bossuet.
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
Le 1er décembre
San Eligio
Bishop
Bishop
(590-659)
San Eligio
Les bijoutiers, fabricants ou vendeurs de couteaux, les orfèvres, les forgerons, les silleros, les marchands de chevaux, les cochers, les mécaniciens et les métallurgistes vénèrent San Eligio comme leur patron céleste, car pendant sa vie terrestre, il exerça ces diverses professions, plus que celle de l'évêque. Eligio est né à Chaptelat dans 588 familles gallo-romaines. Selon la tradition, joaillier et orfèvre, il a fait preuve d'une honnêteté rare. Clotario II lui aurait confié un trône tout en or (parfois l'ambition tient davantage aux apparences qu'à la fonctionnalité) et Eligio, qui à Lyon avait travaillé comme apprenti auprès du principal intendant dans la frappe des pièces royales, mettait tant d'efforts et tellement d'honnêteté qu'avec le métal précieux que le trésor royal lui a donné au lieu de faire un trône, il en a fait deux.
Cela le conduisit au poste de directeur de la Monnaie de Marseille: certaines pièces portent sa signature. Il n’était pas un réalisateur au sens moderne du terme, c’est-à-dire de ceux qui dirigent l’œuvre depuis un bureau luxueux, avec secrétaire et téléphone: Eligio travaillait toujours dans sa forge, au volant de pinces et de marteaux. Donc, en effet, de nombreux peintres l'ont dit et, selon la légende, le chaste forgeron a rejeté ici une tentation diabolique, tenant avec la pince le nez d'une fille drôle, sans vergogne provocante, sous les apparences de laquelle il devinait la présence du méchant.
À l'époque où Eligio était directeur de la Monnaie, il continua à travailler avec beaucoup de zèle dans des ouvrages importants tels que le tombeau de San Martín de Tours, le mausolée de San Dionisio à Paris, le calice de Chelles, bien que les historiens accepter d'attribuer la paternité de ces œuvres. Ce qui est certainement attribué à son mérite, ce sont les nombreuses œuvres de charité qu’il a accomplies à cette époque, telles que le sauvetage de nombreux prisonniers à qui il a rendu leur liberté, et la construction d’une abbaye en 632 à Solignac. Il faisait confiance à la direction de San Remaclo. Puis, en 633, il fonda un monastère féminin à Paris.
En 639, à la mort du roi, il démissionna de son poste et poursuivit sa carrière ecclésiastique. Après deux ans, il est consacré évêque et responsable du gouvernement du diocèse de Noyon-Tournai, qui mène pendant 21 ans en se consacrant à de multiples activités apostoliques: fondation de monastères, voyages missionnaires en Flandre et chez les Frisons. Il mourut lors d'un de ces voyages de prédication, en Hollande, le premier décembre de l'année 660.
http://sanctoral.com/es/santoral/san_eligio.html
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
Le 2 décembre
Santa Bibiana
Martyre
Martyre
(† 363)
Santa Bibiana
Sainte Bibiana est l'une des dernières victimes de la persécution antichrétienne de Julien l'Apostat (361-363). Dans une Passio Sanctae Bibianae, pas avant le VIIe siècle, on lit que le gouverneur d’Apronian, après avoir tué Faust et Daphrosa, sûr de pouvoir s’emparer de leur patrimoine, tenta de forcer l’apostasie des jeunes filles des martyrs.
Enfermé dans une prison, Demetria est décédé avant le terrible procès.
Bibiana, intrépide et résolue, confronta le gouverneur qui, pour affaiblir sa résistance, la confia inutilement à une femme au pouvoir. Puis il a ordonné que Bibiana soit attachée à une colonne et flagellée.
Remplie de plaies sur tout le corps, la jeune martyre a finalement donné son âme à Dieu. Ils ont jeté son corps aux chiens, mais des chrétiens l'ont secourue et l'ont enterrée près du tombeau de ses parents et de sa soeur, près de chez elle, où ils ont construit une chapelle et plus tard l'actuelle basilique du mont Esquilino.
C'est ce que raconte le biographe du pape Simplicio (468-83), attribuant à ce pontife la construction de la basilique en l'honneur de la martyre bienheureuse Bibiana "juxta Licinianum ubi corpus eius requiescit".
http://sanctoral.com/es/santoral/santa_bibiana.html
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
Le 3 décembre
San Francisco Javier est né dans le château de Javier en 1506, fils de Juan de Jassu et de María Azpilicueta.
Columbus est mort la même année, après avoir éclairé un nouveau monde en suivant la route du Soleil. Et est né Javier, qui allait éclairer un nouveau monde d'âmes, l'Inde et le Japon, en suivant la route opposée.
C'est ainsi que l'Espagne, avec les caravelles de Columbus et les sandales des pèlerins de Javier, a inondé de flammes solaires les deux hémisphères de la planète. Une belle conjonction de soleils.
À partir de 1525, Javier étudie à Paris avec son ami Pedro Fabro.
Vie étudiante au collège Santa Bárbara, à côté de la Sorbonne. Vie sévère et en même temps émue et dangereuse, dans laquelle les aventures et les fêtes ne manquaient pas. Javier était l'un des plus heureux. La vie lui sourit. Je serais un enseignant célèbre.
Jusqu'à ce qu'entre dans sa vie "le pèlerin", un étudiant plus âgé, Ignacio de Loyola. Javier se méfie d'Ignacio, mais avoue qu'il le subjugue. Le stratège Ignacio attend l'occasion. Quand Javier semble plus satisfait de lui-même, Ignacio le prend brutalement: à quoi sert un homme de gagner le monde entier s’il perd son âme? Javier résiste. Ignacio insiste et finit par battre les fiers remparts de Javier. De là, avec leur nouvelle boussole, partirent sur des nouvelles routes qui les mèneront à l'est.
L’année 1534, le 15 août, est une date clé. Javier, avec Ignacio, Fabro, Laínez, Salmerón, Rodríguez et Bobadilla, à Montmartre, Paris, prononcent des voeux de pauvreté, de chasteté et d'obéissance et de pèlerinage en Terre Sainte. Ils vont à Venise, ils sont ordonnés prêtres, mais ils ne peuvent pas aller en Terre Sainte.
Ils marchent vers Rome et s'offrent sous les ordres du pape. L'année 1540 est dispersée. Le roi du Portugal demande à Ignacio deux missionnaires pour l'Inde. Javier souhaitait être élu. Ignacio choisit Rodriguez et Bobadilla. Il tombe malade et est remplacé par Javier. Ils sont pressés d'aller à Lisbonne pour embarquer. Ils passent par Roncevaux. Il ne peut pas dire au revoir à son peuple. Javier savait qu'il ne les verrait plus jamais. Et il pressa le mulet boiteux qu'il chevaucha.
A partir de maintenant les dates se précipitent. En 1541 il part pour l'Inde. Treize mois de navigation risquée, en bordure du continent africain.
En mai 1542, ils arrivèrent à Goa. "Quel moment d'émotion, crier : Écoutez, et rompez avec notre accent, la virginité d'un vent, qui n'a jamais entendu la vérité!". (Le divin impatient, de Pemán).
Misiona Goa, Pesquería, Malaca, Macassar, Socotora, Célèbes, Moluques, Singapour, Travancore ... villes, îles, régions. Ils traduisent les articles de foi et les prières dans les langues autochtones. Ils travaillent sans repos. Ils doivent tenir son bras, il en a assez de baptiser autant.
"La main de Javier, qui a semé des miracles, a baptisé un million de païens, a apaisé les tempêtes, a guéri les malades, a ressuscité les morts, a prodigué des bénédictions partout !"
La main de Javier, qui a écrit à Ignacio sur ses genoux, qui a écrit des lettres enflammées, ce qui a fait beaucoup de bien en Occident.
Les étudiants universitaires de la Sorbonne ont été invités à oublier leurs dons personnels et à offrir à leur peuple et à leur vie de travailler pour le salut des âmes.
Il passe deux ans en mission au Japon. Retourne à Goa. Organise les missions comme un héritage du pape pour tout l'Est. Planifie le voyage en Chine depuis l'île de Sanchón. La conversion de la Chine aurait une grande influence sur le Japon ...
Il y meurt consumé par son zèle apostolique, ce divin impatient, le 3 décembre 1552, à l'âge de 46 ans. Pendant ce temps, ils ont vu que le Christ du château de Javier saignait.
Son corps est à Goa et un bras à Rome, dans l'église de Gesu.
http://sanctoral.com/es/santoral/san_francisco_javier.html
San Francisco Javier
Presbytère
Presbytère
(1506-1552)
San Francisco Javier
San Francisco Javier est né dans le château de Javier en 1506, fils de Juan de Jassu et de María Azpilicueta.
Columbus est mort la même année, après avoir éclairé un nouveau monde en suivant la route du Soleil. Et est né Javier, qui allait éclairer un nouveau monde d'âmes, l'Inde et le Japon, en suivant la route opposée.
C'est ainsi que l'Espagne, avec les caravelles de Columbus et les sandales des pèlerins de Javier, a inondé de flammes solaires les deux hémisphères de la planète. Une belle conjonction de soleils.
À partir de 1525, Javier étudie à Paris avec son ami Pedro Fabro.
Vie étudiante au collège Santa Bárbara, à côté de la Sorbonne. Vie sévère et en même temps émue et dangereuse, dans laquelle les aventures et les fêtes ne manquaient pas. Javier était l'un des plus heureux. La vie lui sourit. Je serais un enseignant célèbre.
Jusqu'à ce qu'entre dans sa vie "le pèlerin", un étudiant plus âgé, Ignacio de Loyola. Javier se méfie d'Ignacio, mais avoue qu'il le subjugue. Le stratège Ignacio attend l'occasion. Quand Javier semble plus satisfait de lui-même, Ignacio le prend brutalement: à quoi sert un homme de gagner le monde entier s’il perd son âme? Javier résiste. Ignacio insiste et finit par battre les fiers remparts de Javier. De là, avec leur nouvelle boussole, partirent sur des nouvelles routes qui les mèneront à l'est.
L’année 1534, le 15 août, est une date clé. Javier, avec Ignacio, Fabro, Laínez, Salmerón, Rodríguez et Bobadilla, à Montmartre, Paris, prononcent des voeux de pauvreté, de chasteté et d'obéissance et de pèlerinage en Terre Sainte. Ils vont à Venise, ils sont ordonnés prêtres, mais ils ne peuvent pas aller en Terre Sainte.
Ils marchent vers Rome et s'offrent sous les ordres du pape. L'année 1540 est dispersée. Le roi du Portugal demande à Ignacio deux missionnaires pour l'Inde. Javier souhaitait être élu. Ignacio choisit Rodriguez et Bobadilla. Il tombe malade et est remplacé par Javier. Ils sont pressés d'aller à Lisbonne pour embarquer. Ils passent par Roncevaux. Il ne peut pas dire au revoir à son peuple. Javier savait qu'il ne les verrait plus jamais. Et il pressa le mulet boiteux qu'il chevaucha.
A partir de maintenant les dates se précipitent. En 1541 il part pour l'Inde. Treize mois de navigation risquée, en bordure du continent africain.
En mai 1542, ils arrivèrent à Goa. "Quel moment d'émotion, crier : Écoutez, et rompez avec notre accent, la virginité d'un vent, qui n'a jamais entendu la vérité!". (Le divin impatient, de Pemán).
Misiona Goa, Pesquería, Malaca, Macassar, Socotora, Célèbes, Moluques, Singapour, Travancore ... villes, îles, régions. Ils traduisent les articles de foi et les prières dans les langues autochtones. Ils travaillent sans repos. Ils doivent tenir son bras, il en a assez de baptiser autant.
"La main de Javier, qui a semé des miracles, a baptisé un million de païens, a apaisé les tempêtes, a guéri les malades, a ressuscité les morts, a prodigué des bénédictions partout !"
La main de Javier, qui a écrit à Ignacio sur ses genoux, qui a écrit des lettres enflammées, ce qui a fait beaucoup de bien en Occident.
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