Fête de Sainte Paule Élisabeth Cerioli, Fondatrice de la « Congrégation de la Sainte Famille » (1816-1865).
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M-Odile
Marie du 85
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LE SAINT DU JOUR !!
Marie du 85- Messages : 423
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- Message n°1
LE SAINT DU JOUR !!
Rappel du premier message :
Dimanche 24 Décembre 2017
Fête de Sainte Paule Élisabeth Cerioli, Fondatrice de la « Congrégation de la Sainte Famille » (1816-1865).
Fête de Sainte Paule Élisabeth Cerioli, Fondatrice de la « Congrégation de la Sainte Famille » (1816-1865).
https://nominis.cef.fr/contenus/saint/9774/Sainte-Paule-Elisabeth.html
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20171224&id=621&fd=0
M-Odile- Messages : 589
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- Message n°441
Re: LE SAINT DU JOUR !!
de nous permettre de retrouver la vie du saint du jour…. pour ta fidélité, alors que toi aussi, tu es prise sur ts les fronts… Hier, cela me faisait mal au de penser que tu allais te sentir obligée de rattraper les jours de retard. Et c'est ce que tu viens de faire ce matin de bonne heure. J'espère que tu as bien récupéré après avoir pu assister au fameux film sur notre pape… Je viens de voir que notre ami Gilles vient de ns donner la possibilité de le visionner . Vivement que je trouve un peu de temps ! Et si possible avec J-Marie ! Je sais que c'est………….
Ce n'est pas en publiant la vie de ma sainte patronne que ça t'a vraiment aidée, mais si chacun disait bien à l'avance de quel saint il pourrait "s'occuper" à l'occasion, je suis sûre que tu apprécierais la collaboration. Ce n'est pas du tt important qu'il y ait titres, couleurs, images…
, toi et vs ts ! M-O
Ce n'est pas en publiant la vie de ma sainte patronne que ça t'a vraiment aidée, mais si chacun disait bien à l'avance de quel saint il pourrait "s'occuper" à l'occasion, je suis sûre que tu apprécierais la collaboration. Ce n'est pas du tt important qu'il y ait titres, couleurs, images…
, toi et vs ts ! M-O
Claire- Admin
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- Message n°442
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Merci M-Odile pour ton intervention et c'est vrai que parfois j'aimerais être aidée.
Par exemple entre le 31 Décembre et le 7 Janvier où je serai absente mais si personne ne peut s'en occuper ce n'est pas grave, chacun aura ses occupations en cette fin 2018 et ce début d'année 2019.
En attendant,
Par exemple entre le 31 Décembre et le 7 Janvier où je serai absente mais si personne ne peut s'en occuper ce n'est pas grave, chacun aura ses occupations en cette fin 2018 et ce début d'année 2019.
En attendant,
AZUR- Messages : 1736
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- Message n°443
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Et comment vas ta fille?
Mieux, j’espère!
Mieux, j’espère!
Claire- Admin
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- Message n°444
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Merci Azur de prendre des nouvelles, elle va mieux bien que fatiguée. Elle est finalement restée 3 semaines à l'hôpital. Elle est en arrêt de travail jusqu'au 7 janvier. Et fin janvier on lui enlève la vésicule biliaire.
Merci Seigneur car elle revient de loin !
Merci Seigneur car elle revient de loin !
Claire- Admin
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- Message n°445
Re: LE SAINT DU JOUR !!
St Etienne
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PREMIER MARTYR
Fête Le 26 Décembre
Saint Étienne
Premier Martyr
(Ier siècle)
Premier Martyr
(Ier siècle)
É |
tienne fut-il disciple de Jésus-Christ ou converti par les prédications des Âpôtres ? On l’ignore, mais il est certain qu'il se fit promptement remarquer par ses vertus, et mérita d'être le chef des sept diacres élus par les Âpôtres pour les aider dans les fonctions secondaires de leur ministère.
Le récit de son élection, de sa prédication et de son martyre lui attribue cinq plénitudes :
1. Il était plein de foi, parce qu'il croyait fermement tous les mystères et qu'il avait une grâce spéciale pour les expliquer.
2. Il était plein de sagesse, et nul ne pouvait résister aux paroles qui sortaient de sa bouche.
3. Il était plein de grâce, montrant dans tous ses actes une ferveur toute céleste et un parfait amour de Dieu.
4. Il était plein de force, comme son martyre en fut la preuve éloquente.
5. Enfin il était plein du Saint-Esprit, qu'il avait reçu au cénacle par l'imposition des mains des Âpôtres.
Tant de vertus ne tardèrent pas à produire dans Jérusalem d'abondants fruits de salut. Étienne, élevé à l'école de Gamaliel, dans toute la science des Juifs, avait même une autorité spéciale pour convertir les prêtres et les personnes instruites de sa nation. Ses miracles ajoutaient encore au prestige de son éloquence et de sa sainteté. De tels succès excitèrent bientôt la jalousie ; on l'accusa de blasphémer contre Moïse et contre le temple.
Étienne fut traîné devant le Conseil, répondit victorieusement aux attaques dirigées contre lui, et prouva que le blasphème était du côté de ses adversaires et de ses accusateurs. À ce moment le visage du saint diacre parut éclatant de lumière comme celui d'un ange. Mais il avait affaire à des obstinés, à des aveugles. Pour toute réponse à ses paroles et au prodige céleste qui en confirmait la vérité, ils grinçaient des dents contre lui et se disposaient à la plus noire vengeance.
Afin de rendre leur conduite plus coupable, Dieu fit un nouveau miracle ; le ciel s'entrouvrit et le saint, levant les yeux en haut, s'écria avec ravissement : « Je vois les cieux ouverts et le Fils de l'homme debout à la droite de Dieu. »
À ces mots ses ennemis ne se contiennent plus ; ils poussent des cris de mort, entraînent le martyr hors de la ville et le lapident comme un blasphémateur. Étienne, calme et souriant, invoquait Dieu et disait : « Seigneur, reçois mon esprit !... Seigneur, ne leur impute point ce péché. »
Saul, le futur saint Paul, était parmi les bourreaux. « Si Étienne n'avait pas prié, dit saint Augustin, nous n'aurions pas eu saint Paul. »
Pour approfondir, lire la Catéchèse du pape Benoît XVI :
>>> Étienne, le Protomartyr
[Allemand, Anglais, Croate, Espagnol, Français, Italien, Portugais]
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Claire- Admin
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- Message n°446
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Fête Le 27 Décembre
Saint Jean
Apôtre et évangéliste
(† v. 103)
Apôtre et évangéliste
(† v. 103)
J |
ean occupe une place de choix et dans l'Évangile et au sein du collège apostolique.
Représentant l'Amour, il marche à côté de Pierre, qui symbolise la Doctrine. Jésus semble avoir réservé à cet apôtre les plus tendres effusions de son Cœur. Plus que tout autre, en effet, Jean pouvait rendre amour pour amour au divin Maître.
Le Sauveur prit plaisir à multiplier les occasions de témoigner envers son cher disciple une prédilection singulière : il le fit témoin de la résurrection de la fille de Jaïre ; il lui montra sa gloire sur le Thabor, au jour de sa transfiguration. Mais surtout, la veille de sa Passion, à la dernière cène, il lui permit de reposer doucement la tête sur son Cœur divin, où il puisa cette charité et cette science des choses de Dieu, qu'il répandit dans ses écrits et au sein des peuples auxquels il porta le flambeau de l'Évangile.
Une des gloires de saint Jean fut d'être le seul, parmi les apôtres, fidèle à Jésus dans ses souffrances ; il le suivit dans l'agonie du calvaire ; il accompagna, dans ces douloureux instants, la Mère du Sauveur.
« Jésus, voyant sa mère, et près d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère : “Femme, voici ton fils.” Puis il dit au disciple : “Voici ta mère.” Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui. » (Jn 19,26-27)
L'Apôtre, en cette circonstance, nous disent les saints docteurs, représentait l'humanité tout entière ; en ce moment solennel Marie devenait la Mère de tous les hommes, et les hommes recevaient le droit de s'appeler les enfants de Marie.
Il était juste que saint Jean, ayant participé aux souffrances de la Passion, goûtât, l'un des premiers, les joies pures de la Résurrection. Le jour où le Sauveur apparut sur le rivage du lac de Génésareth, pendant que les disciples étaient à la pêche, saint Jean fut le seul à Le reconnaître. C'est le Seigneur, dit-il à Pierre. Jean était donc bien, comme tout l'Évangile le prouve, le disciple que Jésus aimait.
Pour approfondir, lire les Catéchèses du pape Benoît XVI :
>>> 1) Jean, apôtre
[Allemand, Anglais, Croate, Espagnol, Français, Italien, Portugais]
>>> 2) Jean, le théologien
>>> 2) Jean, le théologien
[Allemand, Anglais, Croate, Espagnol, Français, Italien, Portugais]
>>> 3) Jean, le Voyant de Patmos
[Allemand, Anglais, Croate, Espagnol, Français, Italien, Portugais]
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Invité- Invité
- Message n°447
Re: LE SAINT DU JOUR !!
1er janvier : Solennité de Sainte Marie, Mère de Dieu (In octava Nativitatis Domini)
Huit jours après la Sainte Nativité de Notre Seigneur, la Liturgie de l'Église nous invite aujourd'hui à célébrer Sa Très Sainte Mère, Celle qui Lui a donné avec l'Esprit-Saint Sa Sainte Substance humaine, corps et âme raisonnable, la plaçant ainsi dans l'orbite de la Paternité Divine. C'est pourquoi le Concile d'Ephèse (431) proclama le Dogme de la "Theotokos" (Θεοτόκος), c'est-à-dire de la Mère "qui a enfanté Dieu" dans le temps, puisque Son Divin Fils est véritablement Dieu par la Deuxième Personne Divine de la Très Sainte et Adorable Trinité qui s'est incarnée en Son précieux sein depuis la Très Sainte Union Hypostatique lors de l'Annonciation. Introït de la Messe : « Salve sancta parens enixa puerpera Regem qui caelum terramque regit in saecula saeculorum. Ps. Eructavit cor meum Verbum bonum. Dico ego opera mea Regi. Gloria Patri... » (« Salut O Sainte Mère, Toi qui a enfanté un Roi, qui gouverne le ciel et la terre pour les siècles des siècles. Ps. Mon coeur frémit de bonnes paroles. Je dis mon oeuvre pour le Roi. Gloire au Père... »)Confiteor + Kyriale IX (cum iubilo) + Credo IV
« Je m'étonne qu'il y ait des gens pour poser cette question : faut-il, ou ne faut-il pas appeler la Sainte Vierge Mère de Dieu ? Car si Notre-Seigneur Jésus-Christ est Dieu, comment la Vierge qui l'a mis au monde ne serait-elle pas la Mère de Dieu ? [...] L'Ecriture divinement inspirée déclare que le Verbe de Dieu s'est fait chair, c'est-à-dire s'est uni à une chair douée d'une âme raisonnable. A sa suite le grand et saint concile de Nicée enseigne que c'est le même Fils unique de Dieu, engendré de la substance du Père, par qui tout a été fait, en qui tout subsiste, qui pour nous autres hommes et pour notre salut est descendu des cieux, s'est incarné, s'est fait homme, a souffert, est ressuscité, et reviendra un jour comme juge ; le Concile nomme le Verbe de Dieu : le seul Seigneur Jésus-Christ. Et que l'on observe bien qu'en parlant d'un seul Fils, et en le nommant le Seigneur, le Christ-Jésus, le Concile déclare qu'il est engendré par Dieu le Père, qu'il est le Monogène. Dieu de Dieu, lumière de lumière, engendré, non créé, consubstantiel au Père... Et dès lors la Sainte Vierge peut être appelée à la fois Mère du Christ, et Mère de Dieu, car elle a mis au monde non point un homme comme nous [ce qui explique le miracle de la Virginité Perpétuelle : la naissance est exclusivement Divine car l'Éternelle Personne qui est née dans le temps est exclusivement divine, nullement humaine. Nombreux sont les hérétiques nestoriens qui existent encore aujourd'hui. NDLR], mais bien le Verbe du Père qui s'est incarné et s'est fait homme. Mais, dira-t-on : "La Vierge est-elle donc Mère de la divinité ?". A quoi nous répondons : Le Verbe vivant, subsistant, a été engendré de la substance même de Dieu le Père, il existe de toute éternité, conjointement avec celui qui l'a engendré, il est en lui, avec lui. Mais dans la suite des temps, il s'est fait chair, c'est-à-dire s'est uni une chair possédant une âme raisonnable, dès lors on peut dire qu'il est né de la femme, selon la chair. Ce mystère d'ailleurs a quelque analogie avec notre génération même. Sur la terre en effet les mères, d'après les lois mêmes de la nature, portent dans leur sein un fruit qui, obéissant aux mystérieuses énergies déposées par Dieu, évolue et finalement se développe en forme humaine ; mais c'est Dieu qui dans ce petit corps met une âme de la manière que lui seul connaît. "C'est Dieu qui façonne l'âme de l'homme", dit le prophète. Or, autre chose est la chair, autre chose est l'âme. Pourtant bien que les mères aient produit le corps seulement, on ne laisse pas de dire qu'elles ont mis au monde l'être vivant, corps et âme, et non point seulement une de ses parties. Nul ne dirait par exemple qu'Elisabeth est la mère de la chair (sarkotokos), qu'elle n'est pas la mère de l'âme (psychotokos) ; car elle a mis au monde Jean-Baptiste, avec son corps et son âme, cette personne unique, l'homme composé de corps et d'âme. C'est quelque chose de semblable qui se passe à la naissance de l'Emmanuel. II a été engendré, avons-nous dit, de la substance du Père, étant son Verbe, son Fils unique ; mais quand il a pris chair, et qu'il s'est fait Fils de l'homme, il est nécessaire de confesser, qu'il est né de la femme selon la chair [...] »
Lettre de St Cyrille d'Alexandrie aux moines d'Egypte, avant le Concile, pour les mettre en garde contre Nestorius
Epist. I, P.G., 77. (traduction E. Amann, "Le dogme catholique dans les Pères de l'Eglise", Beauchesne, 1922)
Epist. I, P.G., 77. (traduction E. Amann, "Le dogme catholique dans les Pères de l'Eglise", Beauchesne, 1922)
Invité- Invité
- Message n°448
Re: LE SAINT DU JOUR !!
02 Janvier 2019 : Fête de Saint Basile le Grand, Moine, Évêque de Césarée de Cappadoce, Docteur de l'Église (329-✝ 379).
Un des plus importants parmi les Pères de l’Église, saint Basile, est appelé dans les textes de la liturgie byzantine "un phare de l’Église". Ce fut un grand évêque du IVe siècle, que regardent avec admiration aussi bien l’Église d’Orient que l’Église d’Occident, à cause de la sainteté de sa vie, de l’excellence de sa doctrine et de l’harmonieuse synthèse de ses qualités spéculatives et pratiques.[1]
Saint Basile naquit à Césarée en Cappadoce (Asie Mineure, actuelle Turquie), l'an 329, d'une famille où la sainteté était héréditaire; son père et sa mère, deux de ses frères, une de ses sœurs, sont placés au rang des saints. Un seul défaut paraissait dans cet enfant de prédilection, sa faible santé; elle se rétablit pourtant, grâce aux prières de ses parents.
Doué d'un heureux génie, Basile étudia auprès des meilleurs maîtres d’Athènes et de Constantinople. Ne se satisfaisant pas de ses réussites mondaines, et se rendant compte d’une importante perte de temps dans les vanités, il allait confesser lui-même :
Attiré par le Christ il commença à regarder vers lui et à n’écouter que lui (cf. Moralia, 80, 1, Patr. Gr. 31, 860bc). Il se livra avec zèle à la vie monastique dans la prière, dans la méditation des Saintes Écritures et des écrits des Pères de l’Église, et dans l’exercice de la charité (cf. Lettres 2 et 22), suivant l’exemple de sa sœur, sainte Macrine la Jeune qui déjà vivait dans l’ascétisme monacal. Il fut ensuite ordonné prêtre et finalement, en 370, évêque de Césarée de Cappadoce, dans la Turquie actuelle."Un jour, comme me réveillant d’un profond sommeil, je me tournai vers l’admirable lumière de l’Évangile (…) et pleurai sur ma misérable vie" (cf. Lettres 223).
Comme évêque et pasteur de son vaste diocèse, Basile se préoccupa constamment des conditions matérielles difficiles dans lesquelles vivaient les fidèles ; il dénonça les maux avec fermeté ; il s’engagea en faveur des plus pauvres et des marginalisés ; il intervint également auprès des autorités pour alléger les souffrances des populations, surtout dans les moments de calamités ; il veilla à la liberté de l’Église, et même s’opposa aux puissants pour défendre le droit de professer la vraie foi (cf. Grégoire de Nazianze, Discours 43, 48-51).
À Dieu, qui est amour et charité, Basile rendit le puissant témoignage de la construction d’hospices pour les malheureux (cf. Lettres 94), telle une cité de la miséricorde, qui prit de lui le nom de "Basiliade" (cf. Sozomène, Histoire Ecclesiastique 6, 34). Elle est à l’origine des institutions hospitalières modernes d’accueil et soin des malades.
À vingt-trois ans, il parut à Athènes et se lia avec Grégoire de Nazianze, au point que tous les deux ne faisaient qu'un cœur et qu'une âme. De retour en son pays, les applaudissements qu'il reçut l'exposèrent à une tentation de vaine gloire dont il fut si effrayé, qu'il embrassa l'état monastique pour y vivre dans l'oubli du monde et la pénitence; il fonda plusieurs monastères, écrivit des ouvrages ascétiques très estimés et traça des règles de vie religieuse demeurées célèbres.
Un très léger repas par jour, un sommeil très court, de longues veilles, un vêtement léger par les temps les plus froids, tel était l'ordinaire de ce saint austère, "dont la pâleur, dit saint Grégoire, annonçait un mort plutôt qu'un vivant." Basile eut à souffrir d'infirmités continuelles; dans le temps de sa meilleure santé, dit-il lui-même, il était plus faible que ne sont les malades abandonnés des médecins.
Le zèle contre l'hérésie d'Arius le fit un jour sortir de sa retraite. Avec zèle et courage Basile sut s’opposer aux hérétiques qui niaient que Jésus-Christ fût Dieu comme le Père (cf. Basile, Lettres 9, 3 ; Lettres 52, 1-3 ; Contre Eunome 1, 20). De la même façon, contre ceux qui n’acceptaient pas la divinité du Saint-Esprit, il soutint que l’Esprit est Dieu et "doit être reconnu et glorifié avec le Père et le Fils" (cf. Traité sur le Saint Esprit, SC 17bis, 348). Il nous dévoile comment l’Esprit anime l’Église, la remplit de ses dons, la sanctifie. Basile est par là un des principaux Pères à avoir formulé la doctrine sur la Trinité : le Dieu unique, parce qu’il est Amour, est un Dieu en trois Personnes, lesquelles constituent la plus profonde unité qui existe, l’unité divine.
La lumière resplendissante du mystère divin se reflète sur l’homme, image de Dieu, et exalte sa dignité. En regardant le Christ, on comprend pleinement la dignité de l’homme. Basile s’exclame :
En particulier, le chrétien qui vit en conformité avec l’Évangile reconnaît que les hommes sont tous frères entre eux ; que la vie est une administration des biens reçus de Dieu, dont chacun est responsable vis-à-vis d’autrui ; et celui qui est riche doit être comme "un exécutant des ordres de Dieu-bienfaiteur" (Homélie 6 De l’avarice). Nous devons nous aider et coopérer comme les membres d’un corps (Lettres 203, 3).Ô homme, mesure la grandeur qui est la tienne en considérant le prix payé pour toi : évalue le prix de ton rachat et comprends ta dignité ! (In Psal., 48, 8).
Il est par conséquent bien mérité cet éloge que faisait Grégoire de Nazianze disant, après la mort de Basile :
Paroles tout à fait actuelles. Nous voyons comment Basile est réellement l’un des Pères de la doctrine sociale de l’Église.Basile nous convainc que nous, parce que nous sommes humains, ne devons pas mépriser les hommes, ni, par notre inhumanité à l’égard des hommes, outrager le Christ, chef commun de tous ; mais bien plutôt, dans les disgrâces qui atteignent le prochain, devons-nous répandre le bien et emprunter de Dieu notre miséricorde, parce que nous avons besoin de miséricorde (Grégoire de Nazianze, Discours 43, 63).
En outre, Basile nous rappelle que pour garder vivants notre amour de Dieu et notre amour des hommes, l’Eucharistie est nécessaire, nourriture tout indiquée pour les baptisés, et capable d’alimenter les nouvelles énergies découlant du baptême (cf. Du baptême, 1, 3 ; SC 357,192). Pouvoir participer à l’Eucharistie est cause de joie immense (Moralia, 21, 3), car elle fut instituée "pour garder sans cesse le souvenir de celui qui est mort et ressuscité pour nous" (id. 80, 22).
L’Eucharistie, don immense de Dieu, conserve en chacun de nous le souvenir du sceau baptismal et permet de vivre en plénitude et avec fidélité la grâce du baptême. Pour cela le saint évêque recommande la communion fréquente, et même quotidienne :
En un mot, l’Eucharistie nous est indispensable pour accueillir en nous la véritable vie, la vie éternelle (cf. Moralia, 21, 1).Aller jusqu’à communier chaque jour, recevant par là les saints corps et sang du Christ, est chose bonne et utile, parce que lui-même dit clairement "Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle" (Jn 6, 5). Qui donc alors douterait que communier continûment à la vie soit vivre en plénitude ? (Lettres 93).
Ni les intrigues, ni les menaces n'eurent jamais prise sur cette grande âme. Un préfet le mande un jour et lui enjoint d'obéir à un prince arien, sous peine de confiscation de ses biens, de l'exil, des tourments, et de mort : "Faites-moi d'autres menaces, dit Basile, car il n'y a rien là que je puisse craindre; le premier coup suffira pour achever mes peines; la mort m'unira à mon Dieu." L'empereur dut s'avouer vaincu.
Le saint pontife mourut à cinquante et un ans, ne laissant pas de quoi se faire élever un tombeau de pierre.[2]
Il est reconnu Docteur de l'Église en 1568 par le pape Pie V. [3]
Sources: 1, 2, 3
Source : Saint Basile le Grand, docteur de l'Église (+ 379) - Christ Roi christroi.over-blog.com/article-saint-basile-le-grand-docteur-de-l-eglise-379-6379205...
Claire- Admin
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
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- Message n°450
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Saint Grégoire de Nazianze
Évêque, Docteur de l'Église (312-389)
Je m'aperçois que https://levangileauquotidien.org/FR/gospel nous a mis la même image que pr St Basile que ns fêtons aussi aujourd'hui ! Je ne peux pas prendre le temps d'en chercher une autre… Ce n'est pas le + important…
Je pense très fort à toi, ma chère Claire et aussi à vs ts ! Comme toi, Marie- Rose, je vais me connecter + souvent. Je veux que le forum VIVE !!!
Grégoire doit sa naissance aux prières et aux larmes de sa mère. Elle se chargea elle-même de sa première éducation et lui apprit à lire, à comprendre et à aimer les Saintes Écritures. L'enfant devint digne de sa sainte mère, et demeura pur au milieu des séductions.
« Un jour, raconte-t-il lui-même, j'aperçus près de moi deux vierges d'une majesté surhumaine. On aurait dit deux sœurs. La simplicité et la modestie de leurs vêtements, plus blancs que la neige, faisaient toute leur parure. À leur vue, je tressaillis d'un transport céleste. "Nous sommes la Tempérance et la Chasteté, me dirent-elles ; nous siégeons auprès du Christ-Roi. Donne-toi tout à nous, cher fils, accepte notre joug, nous t'introduirons un jour dans les splendeurs de l'immortelle Trinité." »
La voie de Grégoire était tracée : il la suivit sans faiblir toute sa vie.
Il s'embarqua pour Athènes, afin de compléter ses études. Dieu mit sur le chemin de Grégoire, dans la ville des arts antiques, une âme grande comme la sienne : St Basile. Qui dira la beauté et la force de cette amitié, dont le but unique était la vertu ! « Nous ne connaissions que deux chemins, raconte Grégoire, celui de l'église et celui des écoles. » La vertu s'accorde bien avec la science ; partout où l'on voulait parler de deux jeunes gens accomplis, on nommait Basile et Grégoire.
Revenus dans leur patrie, ils se conservèrent toujours cette affection pure et dévouée qui avait sauvegardé leur jeunesse, et qui désormais fortifiera leur âge mûr et consolera leur vieillesse. Rien de plus édifiant que la correspondance de ces deux grands hommes, frères d'abord dans l'étude, puis dans la solitude de la vie monastique et enfin dans les luttes de l'épiscopat.
À la mort de son père, qui était devenu évêque de Nazianze, Grégoire lui succède ; mais, au bout de deux ans, son amour de la solitude l'emporte, et il va se réfugier dans un monastère. Bientôt on le réclame pour le siège patriarcal de Constantinople. Il résiste : « Jusqu'à quand, lui dit-on, préférerez-vous votre repos au bien de l'Église ? » Grégoire est ému ; il craint de résister à la volonté divine et se dirige vers la capitale de l'empire, dont il devient le patriarche légitime. Là, sa mansuétude triomphe des plus endurcis, il fait l'admiration de ses ennemis, et il mérite, avec le nom de Père de son peuple, le nom glorieux de théologien, que l'Église a consacré.
Avant de mourir, Grégoire se retira à Nazianze, où sa vie s'acheva dans la pratique de l'oraison, du jeûne et du travail.
Je m'aperçois que https://levangileauquotidien.org/FR/gospel nous a mis la même image que pr St Basile que ns fêtons aussi aujourd'hui ! Je ne peux pas prendre le temps d'en chercher une autre… Ce n'est pas le + important…
Je pense très fort à toi, ma chère Claire et aussi à vs ts ! Comme toi, Marie- Rose, je vais me connecter + souvent. Je veux que le forum VIVE !!!
Grégoire doit sa naissance aux prières et aux larmes de sa mère. Elle se chargea elle-même de sa première éducation et lui apprit à lire, à comprendre et à aimer les Saintes Écritures. L'enfant devint digne de sa sainte mère, et demeura pur au milieu des séductions.
« Un jour, raconte-t-il lui-même, j'aperçus près de moi deux vierges d'une majesté surhumaine. On aurait dit deux sœurs. La simplicité et la modestie de leurs vêtements, plus blancs que la neige, faisaient toute leur parure. À leur vue, je tressaillis d'un transport céleste. "Nous sommes la Tempérance et la Chasteté, me dirent-elles ; nous siégeons auprès du Christ-Roi. Donne-toi tout à nous, cher fils, accepte notre joug, nous t'introduirons un jour dans les splendeurs de l'immortelle Trinité." »
La voie de Grégoire était tracée : il la suivit sans faiblir toute sa vie.
Il s'embarqua pour Athènes, afin de compléter ses études. Dieu mit sur le chemin de Grégoire, dans la ville des arts antiques, une âme grande comme la sienne : St Basile. Qui dira la beauté et la force de cette amitié, dont le but unique était la vertu ! « Nous ne connaissions que deux chemins, raconte Grégoire, celui de l'église et celui des écoles. » La vertu s'accorde bien avec la science ; partout où l'on voulait parler de deux jeunes gens accomplis, on nommait Basile et Grégoire.
Revenus dans leur patrie, ils se conservèrent toujours cette affection pure et dévouée qui avait sauvegardé leur jeunesse, et qui désormais fortifiera leur âge mûr et consolera leur vieillesse. Rien de plus édifiant que la correspondance de ces deux grands hommes, frères d'abord dans l'étude, puis dans la solitude de la vie monastique et enfin dans les luttes de l'épiscopat.
À la mort de son père, qui était devenu évêque de Nazianze, Grégoire lui succède ; mais, au bout de deux ans, son amour de la solitude l'emporte, et il va se réfugier dans un monastère. Bientôt on le réclame pour le siège patriarcal de Constantinople. Il résiste : « Jusqu'à quand, lui dit-on, préférerez-vous votre repos au bien de l'Église ? » Grégoire est ému ; il craint de résister à la volonté divine et se dirige vers la capitale de l'empire, dont il devient le patriarche légitime. Là, sa mansuétude triomphe des plus endurcis, il fait l'admiration de ses ennemis, et il mérite, avec le nom de Père de son peuple, le nom glorieux de théologien, que l'Église a consacré.
Avant de mourir, Grégoire se retira à Nazianze, où sa vie s'acheva dans la pratique de l'oraison, du jeûne et du travail.
M-Odile- Messages : 589
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Localisation : Herlies
- Message n°451
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Sainte Geneviève
Vierge, Patronne de Paris
Geneviève, naît au village de Nanterre, vers l'an 422.
C'est bien dans une vie comme la sienne que l'on reconnaît la vérité et que l'on trouve la réalisation de cette parole de St Paul : « Dieu choisit dans ce monde les instruments les plus faibles pour confondre l'orgueil et les prétentions des hommes. »
Elle était âgée de sept ans quand saint Germain, évêque d'Auxerre, traversa le village de Nanterre, où elle habitait. Éclairé par une lumière divine, le saint discerna cette modeste enfant parmi la foule accourue sur ses pas :« Béni soit, dit-il à ses parents, le jour où cette enfant vous fut donnée. Sa naissance a été saluée par les anges, et Dieu la destine à de grandes choses. » Puis, s'adressant à la jeune enfant, il la confirma dans son désir de se donner tout à Dieu : «Ayez confiance, ma fille, lui dit-il, demeurez inébranlable dans votre vocation ; le Seigneur vous donnera force et courage. »
Depuis ce moment, Geneviève se regarda comme consacrée à Dieu ; elle s'éloigna de plus en plus des jeux et des divertissements de l'enfance et se livra à tous les exercices de la piété chrétienne avec une ardeur bien au-dessus de son âge. Rarement on vit, dans une existence si humble, de si admirables vertus. Elle n'était heureuse que dans son éloignement du monde, en la compagnie de Jésus, de Marie et de son ange gardien.
Geneviève reçut le voile à quatorze ans, des mains de l'archevêque de Paris, et, après la mort de ses parents, elle quitta Nanterre pour se retirer à Paris même, chez sa marraine, où elle vécut plus que jamais saintement. Malgré ses austérités, ses extases, ses miracles, elle devint bientôt l'objet de la haine populaire, et le démon jaloux suscita contre elle une guerre acharnée. Il fallut un nouveau passage de St Germain de Nanterre pour rétablir sa réputation : « Cette vierge, dit-il, sera votre salut à tous. »
Bientôt, en effet, le terrible Attila, surnommé le Fléau de Dieu, envahissait la Gaule ; mais Geneviève prêcha la pénitence, et, selon sa prédiction, Paris ne fut pas même assiégé. La sainte meurt à quatre-vingt-neuf ans, le 3 janvier 512.
D'innombrables miracles ont été opérés par son intercession. Son tombeau est toujours entouré d'une grande vénération à l'église Saint-Étienne-du-Mont, à Paris.
Elle est une des grandes patronnes de la France. https://levangileauquotidien.org/FR/gospel
Ste Geneviève, toi sur qui s’est déchaîné le Mal, ns te demandons ton intercession pressante pr sauver, non seulement ta chère ville de Paris, mais aussi la France notre cher pays dont tu es une des grandes patronnes…
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
Église du Gesù - Église Mère des Jésuites à Rome, Italie
Jeudi 03 Janvier 2019 : Fête du Très Saint Nom de Jésus
[Accordée en 1530 aux Frères Mineurs et étendue à l'Église universelle en 1722 par Innocent XIII]
[Malheureusement supprimée après la réforme liturgique, elle est rétablie en 2002 par Saint Jean-Paul II]
Conformément à ce que l'Archange Gabriel dit à St Joseph (cf : Matthieu 1, 21), le Divin Enfant de Bethléem pris le Nom de Jésus le huitième jour après Sa Naissance.
Qui dira la grandeur de sa signification, puisqu'il signifie Sauveur, la grandeur de son origine, puisqu'il fut apporté du Ciel, sa grandeur sur la terre, où il a opéré et opère toujours tant de merveilles, sa grandeur jusque dans les enfers où il fait trembler les démons ?
Qui dira sa puissance, puisque c'est par ce Nom que l'Église prie, qu'elle administre les Sacrements et donne ses Bénédictions, et que les Apôtres et les Saints ont opéré des multitudes de miracles ?
Qui dira sa douceur, ses charmes, son amabilité, puisque les Saints l'ont si bien chanté et que les Chrétiens l'ont invoqué et l'invoquent toujours avec tant de confiance, de fruits et d'Amour ?
Puisse donc le Nom de Jésus être souvent sur nos lèvres, et toujours dans notre cœur pendant la vie !
Puisse-t-il être notre espérance et notre dernière parole à l'heure de la mort, notre Joie et notre chant éternel dans les Cieux.
Lire la suite de ce long mais très beau texte : Le Très Saint Nom de Jésus. Fête le 03 Janvier. - réflexion chrétienne reflexionchretienne.e-monsite.com/.../le-tres-saint-nom-de-jesus-fete-le-03-janvier.ht...
[Malheureusement supprimée après la réforme liturgique, elle est rétablie en 2002 par Saint Jean-Paul II]
Conformément à ce que l'Archange Gabriel dit à St Joseph (cf : Matthieu 1, 21), le Divin Enfant de Bethléem pris le Nom de Jésus le huitième jour après Sa Naissance.
Qui dira la grandeur de sa signification, puisqu'il signifie Sauveur, la grandeur de son origine, puisqu'il fut apporté du Ciel, sa grandeur sur la terre, où il a opéré et opère toujours tant de merveilles, sa grandeur jusque dans les enfers où il fait trembler les démons ?
Qui dira sa puissance, puisque c'est par ce Nom que l'Église prie, qu'elle administre les Sacrements et donne ses Bénédictions, et que les Apôtres et les Saints ont opéré des multitudes de miracles ?
Qui dira sa douceur, ses charmes, son amabilité, puisque les Saints l'ont si bien chanté et que les Chrétiens l'ont invoqué et l'invoquent toujours avec tant de confiance, de fruits et d'Amour ?
Puisse donc le Nom de Jésus être souvent sur nos lèvres, et toujours dans notre cœur pendant la vie !
Puisse-t-il être notre espérance et notre dernière parole à l'heure de la mort, notre Joie et notre chant éternel dans les Cieux.
Lire la suite de ce long mais très beau texte : Le Très Saint Nom de Jésus. Fête le 03 Janvier. - réflexion chrétienne reflexionchretienne.e-monsite.com/.../le-tres-saint-nom-de-jesus-fete-le-03-janvier.ht...
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- Message n°453
Re: LE SAINT DU JOUR !!
4 Janvier: St Odilon
Saint Odilon, le cinquième abbé Odilon, né en 961 ou 962 est originaire d'Auvergne. Il appartient à la puissante famille de Mercoeur et il a d'abord été chanoine de Brioude, le plus prestigieux sanctuaire de la région.ll institue vers 1030, la Fête des morts célébrée le 2 novembre et élabore l'idéologie de la mémoire des défunts, entretenue par les prières des moines.
Saint Odilon est le cinquième abbé de Cluny (Mercoeur 962 - Souvigny 1049). Véritable chef de la chrétienté médiévale à partir de son accession à l'abbatiat (994), il établit la "trêve de Dieu" et institua la fête des morts, 2 novembre.
Saint Odilon est le cinquième abbé de Cluny (Mercoeur 962 - Souvigny 1049). Véritable chef de la chrétienté médiévale à partir de son accession à l'abbatiat (994), il établit la "trêve de Dieu" et institua la fête des morts, 2 novembre.
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
Saint Edouard le Confesseur - Roi d'Angleterre (✝ 1066)
5 janvier
Il fut le dernier roi à régner sur l'Angleterre avant la conquête de ce pays par les Normands de Guillaume le Conquérant. Il avait horreur du sang versé. Son peuple le chérissait. Aussi éminent par sa piété que par sa générosité, il sut se faire l'ami des petites gens et fut vite l'objet d'un culte populaire, mais il n'était pas fait pour être roi.
Après bien des querelles pour le pouvoir en Angleterre, la situation n'était pas bien claire. Les Danois avec le roi Canut régnaient sur l'est du pays, la Norvège et le Danemark. Edmond "Côte de Fer" prince d'Angleterre avait été assassiné et sa femme s'était réfugiée en Normandie. Edouard, son demi-frère, revint en Angleterre et y rétablit la couronne par sa sagesse, son humilité et sa compétence. Il cherchait toujours l'entente et la réconciliation là où c'était possible. Les expéditions danoises échouèrent. Le royaume connut une période moins troublée. Il épousa une princesse et vécurent toujours l'un et l'autre dans l'union la plus intime et la plus parfaite. Pourtant les guerres continuaient de se succéder entre Gallois et Anglais, entre les partisans d'Harold et ceux de Malcolm en Ecosse, ce qui n'empêcha pas saint Edouard de légiférer pour son royaume afin d'y établir meilleure justice et plus grande attention aux pauvres. Il résidait à Londres et à Westminster où il fit construire sa cathédrale. Il mourut quelque temps après sa dédicace.
Décédé le 5 janvier 1066, il est aussi fêté le 13 octobre, date à laquelle son corps fut transféré dans le tombeau prévu pour lui (1163).
Voir sur le site (en anglais) de l'abbaye de Westminster.
- vidéo, webTV de la CEF: le pape a offert à la reine Elisabeth en 2014 une reproduction d'un document grâce auquel le culte de Saint Edouard le Confesseur s'est étendu à l'Eglise universelle.
À Londres, en 1066, saint Édouard le Confesseur, roi d'Angleterre, qui fut très aimé de son peuple à cause de sa remarquable charité. Il assura la paix à son royaume et maintint avec soin la communion avec le Siège romain.
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Autres Fêtes du Jour :
Saint Charles de Saint André Houbenprêtre passionniste ( 1893)Saint Conwoionabbé de Redon ( 868)Saint DeogratiasEvêque et confesseur à Carthage ( 457)Sainte EmilienneTante de saint Grégoire le Grand (VIe siècle)Bienheureux François Peltier, Jacques Ledoyen, Pierre Tessierprêtres, martyrs de la révolution française ( 1794)Sainte Geneviève Torres Moralesfondatrice de la 'Société Angélique' ( 1956)Saint GerlacErmite à Houthem ( v. 1170)Saint Grégoire d'Akritas( 820)Saint Jean Népomucène NeumannEvêque de Philadelphie ( 1860)Bienheureuse Marcelline Darowskafondatrice de la Congrégation des Soeurs de l'Immaculée Conception de la Vierge Marie ( 1911)Bienheureuse Marie RepettoSoeur de Notre-Dame du Refuge du Mont Calvaire ( 1890)Saint Ménas le Sinaïte(VIe siècle)Bienheureux Pierre Bonillifondateur de l'Institut des Soeurs de la Sainte Famille ( 1935)Bienheureux Roger de Todifranciscain ( 1237)Saint Romanos le Néomartyr( 1694)Sainte Synclétiquemoniale en Égypte (IVe siècle)Saint ThéodoreMartyr à Cagliari en Sardaigne ( 313)Saint Théoeidos ( 303)
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
6 Janvier
ENSEIGNEMENT DU PÈRE DOMENICO PICCINATO, MISSIONNAIRE, OBLAT DE MARIE IMMACULÉE POUR LE 6 JANVIER 2019
FETE DE L’EPIPHANIE
Selon les différents évangiles la fête de l’Epiphanie, fait suite à la fête de la Nativité, parce que Noël est à la grotte (bœuf, âne et mangeoire) ce que l’Epiphanie est à la maison de Bethléem. Celui qui par nature est invisible se rend visible à nos yeux (Hostie). C’est la manifestation de l’Enfant Dieu aux mages astrologues par l’étoile miraculeuse qui les conduit à la maison de Bethléem, ce qui signifie la maison du pain. Les trois mages offrent à l’Enfant Dieu, l’or, l’encens et la myrrhe. Ils représentent les trois branches de l’humanité, Melchior : les descendants de Sem, Gaspard : ceux de Cham et Balthazar : ceux de Japhet. C’est un appel à tous les peuples à la foi au Fils de Dieu. L’église chante : « Brille dans toute ta splendeur Jérusalem, l’univers vient à toi ».
Aujourd’hui, offrons à Dieu, l’or de notre amour, l’encens de nos prières, la myrrhe de nos sacrifices.
« Mais » me direz-vous : « pourquoi deux évangiles différents pour la naissance de Jésus ? ». Parce qu’il s’agit de deux évènements qui se suivent et ne se ressemblent pas. Noël est aux bergers (Luc 1,10) ce que l’Epiphanie est aux mages (Mt 2,9).
Luc montre le choix préférentiel des pauvres pour Dieu. Matthieu exprime un salut universel offert à tous sans exception.
L’Epiphanie est aussi appelée fête des rois, en l’honneur des rois mages. Fête folklorique pour les petits enfants. L’enfant est choisi comme roi s’il a la fève dans la galette en recevant la couronne de papier doré. Ce jour se rattachait à un culte solaire très chrétien dont une fête était célébrée le 6 janvier après le solstice d’hiver. L’enfant était appelé petit roi, ou enfant soleil. A Jésus l’appellation : « Le soleil de justice » (Malachie 3,20). A ce titre Jésus est le roi (Jean 19,19).
La galette pour Jésus c’est l’hostie qui signifie sacrifice (Luc 21,14) Quant à la fève, dans l’antiquité, elle était omniprésente dans tous les foyers. Elle symbolisait la fécondité parce qu’elle possèdait un germe prêt à reprendre vie.
A Jésus l’expression : « Germe de Vie » (Zacharie 6,12 et 1 Jean 3,9). De la vraie vie en Dieu offerte à toute l’humanité rachetée par son Sang, le Vendredi Saint, sur la Croix au Golgotha.
Merci au père Domenico pour ces enseignements !
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
7 janvier 2019
Saint Raymond de Penyafort († 1275)
Né près de Barcelone, dans le château familial de Villafranca de Penades, probablement vers 1175, Raymond de Penyafort était apparenté aux comtes de Barcelone et aux rois d'Aragon. Il étudia à l'école cathédrale de Barcelone où, à peine âgé de vingt ans, il enseigna la rhétorique et la logique. En 1210, il partit étudier le droit civil et le droit canonique à Bologne. En compagnie de Pierre Ruber, il fit la route à pied, par Arles et Turin ; il s’arrêtèrent quelques jours à Briançon pour constater un miracle que venait d’opérer Notre-Dame de Delbeza qui rendit les yeux et les mains à un jeune homme mutilé par des brigands.
Après avoir été reçu docteur (1216), il resta à Bologne où, pendant trois ans, il enseigna le droit canonique avec tant de succès que les Bolonais lui offrirent des appointements prélevés sur les ressources de la ville ; après avoir donné le dixième de son salaire au clergé de sa paroisse, il distribuait le reste aux pauvres, ne gardant pour lui que le strict nécessaire. L'évêque de Barcelone, Bérenguer de Palou, qui passait par Bologne, au retour d’un pèlerinage à Rome, entendit si fort chanter les louanges de Raymond de Penyafort qu'il le recruta pour le séminaire qu'il voulait fonder dans son diocèse, et l'emmena avec lui (1219). A Viterbe où résidait le pape Honorius III, ils rencontrèrent saint Dominique qui leur donna quelques uns de ses frères.
Raymond de Penyafort fut nommé chanoine de la cathédrale de Barcelone, puis prévôt du chapitre, archidiacre, grand vicaire et official (1220) ; outre qu'il fit donner une grande solennité à l'Ascension, il travailla fort au soin des pauvres qu'il nommait ses créanciers. Le Vendredi Saint 1222, il quittait le clergé séculier pour les Dominicains, sans perdre pour autant son influence sur l'évêque et le diocèse de Barcelone. Voyant que ses supérieurs ne le traitaient pas comme les autres novices, le frère Raymond de Penyafort demanda qu’on lui imposât une pénitence particulière pour les fautes commises pendant sa vie séculière ; c’est pour répondre à sa demande que le provincial lui ordonna d’écrire la « Summa de pænitentia », premier ouvrage du genre, qui rassemble les cas de conscience à l'usage des confesseurs.
Lorsque Pierre Nolasque, ancien marchand, fonda l'Ordre de la Bienheureuse Vierge Marie de la Merci pour la rédemption des captifs (1223)3, pour le rachat des prisonniers faits par les Musulmans, c'est Raymond de Penyafort qui, dans la cathédrale de Barcelone, en présence de l'évêque et du roi Jacques Ier d'Aragon, donna l'habit et le scapulaire aux premiers mercédaires ; il rédigera aussi la règle de ce nouvel ordre pour laquelle il obtiendra l'approbation du pape Grégoire IX (1235). Quelques années plus tard (1229), le cardinal de Sainte-Sabine, Jean d'Abbeville, fut envoyé comme légat en Espagne pour prêcher la Croisade contre les Maures, et mettre en application les décrets du quatrième concile du Latran7 ; il devait aussi déclarer nul le mariage de Jacques Ier d’Aragon avec Eléonore de Castille. Le légat s'adjoignit Raymond de Penyafort qui le précéda dans toutes ses visites canoniques et prit part à tous les actes importants de la légation.
Le cardinal de Sainte-Sabine en rendant compte de sa mission au Pape (Pérouse le 25 novembre 1229), mit en avant la coopération efficace de Raymond de Penyafort qui, le 28 novembre, fut chargé par Grégoire IX8 de prêcher dans les provinces d'Arles et de Narbonne la Croisade dirigée par Jacques Ier d’Aragon pour chasser les Maures de Majorque. L'année suivante, Grégoire IX l'appela à la cour pontificale et en fit son confesseur, puis son chapelain ; nommé pénitencier (1230), il fit instaurer l'Inquisition en Aragon, révisa les décrétales et en fit établir la nouvelle collection promulguée par la bulle « Rex pacificus » (5 septembre 1234). Après que le Pape eut accepté qu'il refusât l'archevêché de Tarragone pourvu qu'il en désignât lui-même le titulaire (1234), exténué de fatigue et brisé de maladie, Raymond de Penyafort quitta Rome (avril 1236) pour rentrer en Espagne où il arriva par mer au début de l’été.
Lorsque Raymond de Penyafort débarqua au port catalan de Zossa, on le conduisit près d’un malade appelé Barcelon du Fare ; le pauvre homme qui était à toute extrémité, avait perdu l’usage de ses sens, et ses parents se morfondait qu’il ne pût se confesser avant de mourir. Raymond de Penyafort pria longtemps près de l’agonisant puis lui demanda s’il voulait se confesser, mais il n’obtint aucune réponse. Il fit alors mettre en prière tous ceux qui se trouvaient là. Au bout d’une longue prière collective, Raymond de Penyafort reposa la question ; cette fois, le malade parut sortir d’un profond sommeil et dit : « Mais oui, je veux me confesser et j’en ai un vif désir. » Raymond de Penyafort fit sortir les assistants, entendit le malade qui, l’absolution dite, rendit paisiblement l’âme. Le 15 octobre, il participa aux Cortès où Jacques Ier d’Aragon prépara l’expédition contre le royaume maure de Valence.
Le 5 février 1537, Grégoire IX le chargea d’absoudre Jacques Ier d'Aragon de l’excommunication qu’il avait encourue pour avoir quelque peu fait malmener à Huesca l'évêque élu de Saragosse qui s’en allait se faire sacrer à Tarragone. Il dut quitter un moment Barcelone puisqu’on le voit exercer les fonctions de pénitencier en 1237. Après la mort en mer du bienheureux Jourdain de Saxe (12 février 1237), le chapitre général de son Ordre qui se réunit à Bologne à la Pentecôte 1238, l'élit Raymond de Penyafort comme maître général bien qu’il fût resté à Barcelone. Il résista aussi longtemps que possible à son élection puis finit par l’accepter, convaincu par les avis pressants de plusieurs provinciaux venus à Barcelonne, dont celui de France, Hugues de Saint-Cher. Soucieux de conserver la régulière observance, dès le chapitre général de Paris (1239), Raymond de Penyafort fit établir de nouvelles constitutions (approuvées en 1240, confirmées en 1241) qui restèrent en usage jusqu'en 1924. Il demanda à saint Thomas d'Aquin de rédiger la « Somme contre les gentils. »
Raymond de Penyafort se démit de sa charge de maître général (1240) et retourna dans son couvent de Barcelone d'où il partit souvent pour de nombreuses prédications et pour conseiller le roi Jacques Ier d'Aragon. Il avait pour Jacques Ier d’Aragon une très forte affection mais il était parfaitement lucide sur les faiblesses du Roi qu’il n’excusait pas. Vers la fin du règne de Jacques Ier , Raymond de Penyafort accompagna le roi dans l'île de Majorque qu’il fallait remettre en ordre. Or, après qu’il eut débarqué, Raymond de Penyafort s’aperçu que le roi entrenait des relations coupables avec une dame de la cour ; comme, malgré ses objurgations, Jacques Ier ne se décidait pas à rompre, le dominicain résolut de retourner à Barcelone, ce que voulut empêcher le roi qui fit défense à tout vaisseau de l’embarquer. Aucun marin n’ayant osé désobéir au roi, Raymond de Penyafort s'avança sur les rochers que baigne la mer, et dit au frère qui l’accompagnait : « Puisque les hommes n’ont point de bateau à nous offrir, tu va voir comment Dieu va nous en fabriquer un » ; ce disant, il étendit sur l'eau son manteau, et en redressa un coin avec son bâton pour en faire une voile ; il monta sur le manteau qui surnagea et s'avança rapide sous les yeux stupéfaits du compagnon qui, demeuré timidement sur le bord, le vit disparaître à l'horizon. Ce fut assez pour que Jacques Ier cessa ses désordres.
Raymond de Penyafort fit beaucoup l’apostolat auprès des Juifs et des Musulmans ; il fut aussi un adversaire efficace de l’hérésie en Catalogne et en Espagne, obtenant que Jacques I° introduisît l’Inquisition en ses Etats. Pour former les missionnaires, il fonda quelques écoles de langues orientales comme l'école arabe de Tunis (1245) et l'école d'hébreu de Murcie (1266). Outre la « Summa de pænitentia », Raymond de Penyafort a laissé une œuvre écrite considérable dont la plupart des ouvrages servirent longtemps de référence chez les Dominicains et à l’Université de Paris. Il s’agit moins de traités théoriques que de réponses pratiques à des questions concrètes ; Raymond de Penyafort que ses contemporains ont appelé le « Doctor humanus », donne des jugements et des conseils où il se montre plus soucieux du bien des pénitents que du juste équilibre d'un traité de Droit canon ; il est toujours nuancé, désireux de sauvegarder la bonne foi des autres, surtout des simples, alors qu'on pourrait les juger proches des courants hétérodoxes.
Son mérite principal est de réaliser un ensemble équilibré de divers courants de pensée quant au renouveau de la vie chrétienne de son temps, singulièrement à propos de la formation des ministres sacrés en matière de vie morale, de doctrine et de prédication. Raymond de Penyafort qui, depuis sa démission de la maîtrise générale des Dominicains, s’était chaque jour préparé à la mort, accueillit avec joie sa dernière maladie. Entouré des rois d'Aragon et de Castille, il mourut à Barcelone le 6 janvier 1275, jour de l’Epiphanie, sur les dix heures du matin. En 1279, le concile de Tarragone demanda au pape Nicolas IV la canonisation de Raymond de Penyafort pour sa « sainteté au service de la justice », mais il ne fut béatifié que par Paul III, en 1542, et canonisé par Clément VIII, le 29 avril 1601.
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
8 janvier 2019
Saint Lucien de Beauvais - Martyr en Beauvaisis (+ 290)
On pense qu'il fut l'un des prêtres romains qui vinrent évangéliser la Gaule au début du troisième siècle et qui donnèrent leur vie pour le Christ. Saint Lucien évangélisa la région de Beauvais et si grande fut son action qu'elle permit à la légende de la rendre plus vivante.
"Saint Lucien est honoré comme apôtre du Beauvaisis. Après qu'il eut appelé à la foi et au baptême de nombreux habitants de cette région, une persécution s'ensuivit; il fut arrêté et décapité. Sa Passion lui adjoint deux disciples, Maxien (Maximien) et Julien, martyrisés avec lui sur la colline de Montmille (fin du IIIe siècle)."
Vers 290, L’empereur Dioclétien et son administration imposent une persécution dans tout l’Empire. le préfet, ayant appris les conquêtes de l’Evangile dans le Beauvaisis, décide d’y mettre un terme. Il donne l’ordre à Latinus, Jarius et Antor de tuer Lucien. Averti, celui-ci quitte la ville avec Maxien et Julien et se dirige vers une colline, nommée Montmille. Rattrapés par les Romains ses deux compagnons sont décapités ; lui est battu de verges puis devant son refus persistant de renier sa foi, un soldat lui tranche la tête.
(source: diocèse de Beauvais)
À Beauvais, vers 290, les saints Lucien, Maximien et Julien, martyrs.
Martyrologe romain
Sa devise :
"Je crois de cœur et je confesse de bouche, que Jésus-Christ est le fils de Dieu."
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/392/Saint-Lucien-de-Beauvais.html
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
à toi, cher Gilles d'avoir le souci d'alléger un peu la tâche de notre amie Claire de façon aussi spontanée et fidèle.
Sur levangileauquotidien.org dont j'essaie, qd c'est possible, d'écouter les textes du jour en allemand, je viens de découvrir la vie très édifiante (comme toujours !) d'une personne dont la fête tombe aussi aujourd'hui. Il s'agit de…
Connue sous le nom de « Mamma Rosa »
Fêtée le 08 janvier (dies natalis) selon le Martyrologe romain et le 09 janvier dans le Diocèse de Vicence (Vénétie).
Eurosia Fabris naît le 27 septembre 1866 à Quinto Vicentino, une commune agricole à peu de kilomètres de Vicence (Vénétie), fille de Luigi et Maria Fabris, des petits paysans.
En 1870, Eurosia avait quatre ans quand elle se transféra avec sa famille à Marola, près de Vicence, où elle y restera pendant toute sa vie. Elle fréquenta seulement les deux premières années de classes élémentaires de 1872 à 1874. Il fallait aider ses parents aux travaux des champs et soutenir sa maman dans l’accomplissement des tâches domestiques. Ce qui lui suffit, toutefois, pour apprendre à écrire et à lire l’Écriture sainte ou des textes à thème religieux comme le catéchisme, l’Histoire sainte, la Philothée, les Maximes éternelles de saint Alphonse de Liguori.
Outre les activités domestiques, Eurosia aidait aussi sa maman dans son métier de couturière, profession qu’elle-même exercera plus tard. Riche en qualités humaines et religieuses, elle sera toujours attentive aux besoins de sa famille.
À douze ans, elle reçut la première communion. À partir de ce jour-là, elle s’approchera du sacrement eucharistique à chaque fête religieuse. En ce temps-là, on ne pratiquait pas encore la communion quotidienne. Il faudra attendre le fameux Décret de saint Pie X (Giuseppe Melchiorre Sarto, 1903-1914), en 1905.
Inscrite à l’Association des Filles de Marie dans la paroisse de Marola, elle fut assidue aux réunions périodiques du groupe. Elle en observa le statut avec diligence. La ferveur de sa piété mariale s’accrut encore sous l’influence du sanctuaire voisin de la Madone de Monte Berico, point de référence de sa dévotion, car, depuis Marola, le sanctuaire était bien visible au sommet de la montagne.
Elle avait comme objet de ses dévotions : l’Esprit saint, la Crèche, le Crucifix, l’Eucharistie, la très sainte Vierge, les âmes du Purgatoire. Elle fut un apôtre dans sa famille, parmi ses amies et à la paroisse, où elle enseignait le catéchisme aux enfants. Elle l’enseigna aussi aux jeunes filles qui fréquentaient sa maison pour apprendre l’art de la couture et de la découpe des vêtements.
À 18 ans, Eurosia était une jeune fille sérieuse, pieuse et travailleuse. Ces vertus et sa prestance physique ne passaient pas inaperçues, lui occasionnant plusieurs propositions de mariage, qu’elle ne prit jamais en considération.
En 1885 Rosine (c’est ainsi qu’on l’appelait aussi dans la famille) fut touchée par un événement tragique : une jeune épouse, sa voisine, mourut, laissant trois filles bien jeunes. La première mourra d’ailleurs peu après. Les deux autres, Chiara Angela et Italia, avaient respectivement 20 et 4 mois. Un oncle et le grand père, malade chronique, vivaient avec le père des deux orphelines. C’étaient trois hommes au caractère bien trempé, qui se disputaient souvent. Rosine en fut profondément émue. Pendant six mois, chaque matin, elle alla soigner ces enfants et mettre de l’ordre dans la maison. Ensuite, suivant le conseil de ses parents et de son curé, après avoir longtemps prié, elle accepta d’épouser Carlo Barban, bien consciente des sacrifices qu’elle devrait affronter dans l’avenir. Elle considéra la chose comme la volonté de Dieu qui l’appelait à une nouvelle mission. Le curé dira plus tard : « Ce fut vraiment un acte héroïque de charité envers le prochain » .
Le mariage fut célébré le 5 mai 1886 et comblé par la naissance de neuf enfants, auxquels il faudrait ajouter les deux petites orphelines et d’autres enfants accueillis dans la maison. Notons parmi eux Mansueto Mazzuco entré plus tard, comme Franciscain, dans l’Ordre des Frères Mineurs. Il y porta le nom de Frère Giorgio. À tous ces enfants, « Mamma Rosa », comme on l’appela après son mariage, offrit de l’affection, des soins assidus, des sacrifices ainsi qu’une solide formation chrétienne. Pendant le triennat de 1918 à 1921, trois de ses fils furent ordonnés prêtres : deux diocésains et un franciscain, le frère Bernardino, qui fut son premier biographe.
Elle accomplit, avec la plus grande fidélité, ses obligations de vie conjugale : elle vécut dans une profonde communion avec son mari. Elle devint sa conseillère et son réconfort ; elle montra un tendre amour pour tous ses enfants ; une capacité de travail hors normes ; le soin de répondre à tous les besoins de son prochain ; une vie de prière intense, l’amour de Dieu, la dévotion envers l’Eucharistie et la Vierge Marie.
Eurosia devint pour sa famille un vrai trésor,la femme forte dont parle l’Écriture. Elle sut gérer l’économie familiale, bien maigre, mais en exerçant néanmoins une intense charité envers les pauvres avec lesquels elle partageait le pain quotidien ; l’amour et le soin des malades, en leur offrant une assistance constante et prolongée. Elle démontra un courage héroïque au cours de la maladie qui mena à la mort son mari Carlo Barban, en 1930.
Elle entra dans le tiers ordre franciscain, aujourd’hui OFS, fréquenta les réunions mais en vécut surtout l’esprit dans la pauvreté et la joie, le travail et la prière, l’attention délicate envers le prochain, la louange au Dieu Créateur, source de tout bien et de toute notre espérance.
La famille de Mamma Rosa fut vraiment une petite église domestique. Elle sut y éduquer les enfants à la prière, à l’obéissance, à la crainte de Dieu, au sacrifice, à l’amour du travail et à toutes les vertus chrétiennes.
Dans cette mission de mère chrétienne, Mamma Rosa s’est sacrifiée et consumée dans un long et permanent service, jour après jour, comme un luminaire sur l’autel de la charité. Elle meurt le 8 janvier 1932. Elle repose dans l’église de Marola, dans l’attente de la Résurrection.
Le procès canonique en vue de la béatification et de la canonisation ne débuta que le 3 février 1975 à la Curie épiscopale de Padoue, après avoir surmonté les incompréhensions et les difficultés surgies entre les diverses personnes juridiques qui devaient promouvoir la Cause.
Lumineux modèle de sainteté vécue dans le quotidien de la vie familiale, ainsi que maman de fils prêtres et religieux animés par son exemple de vie chrétienne authentique, le titre de Vénérable lui fut attribué le 7 juillet 2003 par saint Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005), reconnaissant la valeur héroïque des vertus qu’elle avait pratiquées.
C’est ainsi que s’accomplissait le souhait du vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958) :
« Il faut faire connaître cette belle âme, c’est un exemple pour les familles d’aujourd’hui ! » .
Eurosia Fabris a été béatifiée le 6 novembre 2005, en la cathédrale de Vicence (Italie), par le Card. José Saraiva Martins, Préfet de la Congrégation pour les causes des saints, qui représentait le pape Benoît XVI (Joseph Ratzinger, 2005-2013).
pour vos prières pour ma maman qui souffre beaucoup. Demain elle va voir un chirurgien et c'est lui qui décidera si c'est raisonnable de l'opérer… Belle et bonne journée à tous et que le Seigneur vous bénisse TOUS !
Sur levangileauquotidien.org dont j'essaie, qd c'est possible, d'écouter les textes du jour en allemand, je viens de découvrir la vie très édifiante (comme toujours !) d'une personne dont la fête tombe aussi aujourd'hui. Il s'agit de…
Bienheureuse Eurosia Fabris
Connue sous le nom de « Mamma Rosa »
Fêtée le 08 janvier (dies natalis) selon le Martyrologe romain et le 09 janvier dans le Diocèse de Vicence (Vénétie).
Eurosia Fabris naît le 27 septembre 1866 à Quinto Vicentino, une commune agricole à peu de kilomètres de Vicence (Vénétie), fille de Luigi et Maria Fabris, des petits paysans.
En 1870, Eurosia avait quatre ans quand elle se transféra avec sa famille à Marola, près de Vicence, où elle y restera pendant toute sa vie. Elle fréquenta seulement les deux premières années de classes élémentaires de 1872 à 1874. Il fallait aider ses parents aux travaux des champs et soutenir sa maman dans l’accomplissement des tâches domestiques. Ce qui lui suffit, toutefois, pour apprendre à écrire et à lire l’Écriture sainte ou des textes à thème religieux comme le catéchisme, l’Histoire sainte, la Philothée, les Maximes éternelles de saint Alphonse de Liguori.
Outre les activités domestiques, Eurosia aidait aussi sa maman dans son métier de couturière, profession qu’elle-même exercera plus tard. Riche en qualités humaines et religieuses, elle sera toujours attentive aux besoins de sa famille.
À douze ans, elle reçut la première communion. À partir de ce jour-là, elle s’approchera du sacrement eucharistique à chaque fête religieuse. En ce temps-là, on ne pratiquait pas encore la communion quotidienne. Il faudra attendre le fameux Décret de saint Pie X (Giuseppe Melchiorre Sarto, 1903-1914), en 1905.
Inscrite à l’Association des Filles de Marie dans la paroisse de Marola, elle fut assidue aux réunions périodiques du groupe. Elle en observa le statut avec diligence. La ferveur de sa piété mariale s’accrut encore sous l’influence du sanctuaire voisin de la Madone de Monte Berico, point de référence de sa dévotion, car, depuis Marola, le sanctuaire était bien visible au sommet de la montagne.
Elle avait comme objet de ses dévotions : l’Esprit saint, la Crèche, le Crucifix, l’Eucharistie, la très sainte Vierge, les âmes du Purgatoire. Elle fut un apôtre dans sa famille, parmi ses amies et à la paroisse, où elle enseignait le catéchisme aux enfants. Elle l’enseigna aussi aux jeunes filles qui fréquentaient sa maison pour apprendre l’art de la couture et de la découpe des vêtements.
À 18 ans, Eurosia était une jeune fille sérieuse, pieuse et travailleuse. Ces vertus et sa prestance physique ne passaient pas inaperçues, lui occasionnant plusieurs propositions de mariage, qu’elle ne prit jamais en considération.
En 1885 Rosine (c’est ainsi qu’on l’appelait aussi dans la famille) fut touchée par un événement tragique : une jeune épouse, sa voisine, mourut, laissant trois filles bien jeunes. La première mourra d’ailleurs peu après. Les deux autres, Chiara Angela et Italia, avaient respectivement 20 et 4 mois. Un oncle et le grand père, malade chronique, vivaient avec le père des deux orphelines. C’étaient trois hommes au caractère bien trempé, qui se disputaient souvent. Rosine en fut profondément émue. Pendant six mois, chaque matin, elle alla soigner ces enfants et mettre de l’ordre dans la maison. Ensuite, suivant le conseil de ses parents et de son curé, après avoir longtemps prié, elle accepta d’épouser Carlo Barban, bien consciente des sacrifices qu’elle devrait affronter dans l’avenir. Elle considéra la chose comme la volonté de Dieu qui l’appelait à une nouvelle mission. Le curé dira plus tard : « Ce fut vraiment un acte héroïque de charité envers le prochain » .
Le mariage fut célébré le 5 mai 1886 et comblé par la naissance de neuf enfants, auxquels il faudrait ajouter les deux petites orphelines et d’autres enfants accueillis dans la maison. Notons parmi eux Mansueto Mazzuco entré plus tard, comme Franciscain, dans l’Ordre des Frères Mineurs. Il y porta le nom de Frère Giorgio. À tous ces enfants, « Mamma Rosa », comme on l’appela après son mariage, offrit de l’affection, des soins assidus, des sacrifices ainsi qu’une solide formation chrétienne. Pendant le triennat de 1918 à 1921, trois de ses fils furent ordonnés prêtres : deux diocésains et un franciscain, le frère Bernardino, qui fut son premier biographe.
Elle accomplit, avec la plus grande fidélité, ses obligations de vie conjugale : elle vécut dans une profonde communion avec son mari. Elle devint sa conseillère et son réconfort ; elle montra un tendre amour pour tous ses enfants ; une capacité de travail hors normes ; le soin de répondre à tous les besoins de son prochain ; une vie de prière intense, l’amour de Dieu, la dévotion envers l’Eucharistie et la Vierge Marie.
Eurosia devint pour sa famille un vrai trésor,la femme forte dont parle l’Écriture. Elle sut gérer l’économie familiale, bien maigre, mais en exerçant néanmoins une intense charité envers les pauvres avec lesquels elle partageait le pain quotidien ; l’amour et le soin des malades, en leur offrant une assistance constante et prolongée. Elle démontra un courage héroïque au cours de la maladie qui mena à la mort son mari Carlo Barban, en 1930.
Elle entra dans le tiers ordre franciscain, aujourd’hui OFS, fréquenta les réunions mais en vécut surtout l’esprit dans la pauvreté et la joie, le travail et la prière, l’attention délicate envers le prochain, la louange au Dieu Créateur, source de tout bien et de toute notre espérance.
La famille de Mamma Rosa fut vraiment une petite église domestique. Elle sut y éduquer les enfants à la prière, à l’obéissance, à la crainte de Dieu, au sacrifice, à l’amour du travail et à toutes les vertus chrétiennes.
Dans cette mission de mère chrétienne, Mamma Rosa s’est sacrifiée et consumée dans un long et permanent service, jour après jour, comme un luminaire sur l’autel de la charité. Elle meurt le 8 janvier 1932. Elle repose dans l’église de Marola, dans l’attente de la Résurrection.
Le procès canonique en vue de la béatification et de la canonisation ne débuta que le 3 février 1975 à la Curie épiscopale de Padoue, après avoir surmonté les incompréhensions et les difficultés surgies entre les diverses personnes juridiques qui devaient promouvoir la Cause.
Lumineux modèle de sainteté vécue dans le quotidien de la vie familiale, ainsi que maman de fils prêtres et religieux animés par son exemple de vie chrétienne authentique, le titre de Vénérable lui fut attribué le 7 juillet 2003 par saint Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005), reconnaissant la valeur héroïque des vertus qu’elle avait pratiquées.
C’est ainsi que s’accomplissait le souhait du vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958) :
« Il faut faire connaître cette belle âme, c’est un exemple pour les familles d’aujourd’hui ! » .
Eurosia Fabris a été béatifiée le 6 novembre 2005, en la cathédrale de Vicence (Italie), par le Card. José Saraiva Martins, Préfet de la Congrégation pour les causes des saints, qui représentait le pape Benoît XVI (Joseph Ratzinger, 2005-2013).
pour vos prières pour ma maman qui souffre beaucoup. Demain elle va voir un chirurgien et c'est lui qui décidera si c'est raisonnable de l'opérer… Belle et bonne journée à tous et que le Seigneur vous bénisse TOUS !
Claire- Admin
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Date d'inscription : 19/07/2009
Age : 74
Localisation : NORD
- Message n°459
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Merci beaucoup pour votre aide Gilles et M-Odile !
Me voilà rentrée de Bavière, bien fatiguée mais sur pied.
Je reprendrai ce fil ! soyez soulagés !
Nous continuons la prière pour ta maman M-Odile, je suis sûre qu'elle offre ses souffrances.
Plus l'épreuve est grande, plus la bénédiction sera abondante, ce n'est pas moi qui le dis, je l'ai lu dans la Victoire de l'Amour.
Je vous embrasse toutes les deux !
Me voilà rentrée de Bavière, bien fatiguée mais sur pied.
Je reprendrai ce fil ! soyez soulagés !
Nous continuons la prière pour ta maman M-Odile, je suis sûre qu'elle offre ses souffrances.
Plus l'épreuve est grande, plus la bénédiction sera abondante, ce n'est pas moi qui le dis, je l'ai lu dans la Victoire de l'Amour.
Je vous embrasse toutes les deux !
Invité- Invité
- Message n°460
Re: LE SAINT DU JOUR !!
chère "Claire" et bon retour à la maison !
9 janvier 2019
Bienheureuse Alix Le Clerc
Fondatrice de la congrégation des Chanoinesses de Notre-Dame (✝ 1622)
Sa famille qui habitait Remiremont dans les Vosges était riche; Alix était belle, elle aimait la vie, la danse et les danseurs. Et puis, un jour, elle se convertit. Elle avait vingt et un ans. Sous la direction spirituelle de saint Pierre Fourier, elle se donna à l'éducation des jeunes filles en fondant la congrégation Notre-Dame (Chanoinesses de Saint-Augustin).
Sa vie est faite de simplicité, de prière et de respect de la grâce de Dieu en chaque jeune dont elle recevait la charge éducative.
- site de la Congrégation Notre-Dame.
...Elle meurt le 9 janvier 1622 au monastère de Nancy, récemment fondé. Pie XII la béatifie le 4 mai 1947. Aujourd'hui encore ses filles rayonnent son idéal dans le monde... (diocèse de Saint-Dié)
Un internaute nous signale: "Elle fut béatifiée avant la découverte de ses reliques, fait exceptionnel. Ses reliques ont été transférées le 14 octobre 2007 à la Cathédrale de Nancy. Une grande cérémonie a eu lieu en présence de l'évêque Mgr Papin."
- Bienheureuse Alix Le Clerc (1576-1622) Encouragée par saint Pierre Fourier de Mattaincourt, son jeune curé, cette religieuse lorraine fonde la Congrégation Notre-Dame et se consacre à l'éducation des jeunes filles dont personne ne s'occupe.
Témoins - site de l'Église catholique en France
À Nancy, en 1622, la bienheureuse Alix Le Clerc (Marie-Thérèse de Jésus), vierge, qui fonda, avec saint Pierre Fourier, la Congrégation des Chanoinesses régulières de Notre-Dame, sous la Règle de saint Augustin, pour l'éducation des jeunes filles.
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Claire- Admin
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Date d'inscription : 19/07/2009
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- Message n°461
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Merci cher Gilles ! on est bien chez soi. J'ai pensé à toi et à toute cette neige à longueur d'hiver....
Je ne pourrai pas vivre là-bas. Cette semaine il n'arrête pas de neiger, les enfants n'ont pas classe.
Au début, c'est beau tous ces paysages enneigés, mais quand il faut sortir et déblayer tous les jours....
Sans compter les accidents sur les routes. Un copain de classe de mon petit fils s'est tué en voiture samedi dernier en glissant sur une plaque de verglas ! 19 ans !
Même les enfants à la fin de l'hiver aspirent au temps sec, mais pas avant Avril.
Bon courage à tous ceux qui se trouvent bloqués en ce moment ! Union de prière.
Comment ça va chez toi Gilles ?
Je ne pourrai pas vivre là-bas. Cette semaine il n'arrête pas de neiger, les enfants n'ont pas classe.
Au début, c'est beau tous ces paysages enneigés, mais quand il faut sortir et déblayer tous les jours....
Sans compter les accidents sur les routes. Un copain de classe de mon petit fils s'est tué en voiture samedi dernier en glissant sur une plaque de verglas ! 19 ans !
Même les enfants à la fin de l'hiver aspirent au temps sec, mais pas avant Avril.
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