Fête de Sainte Paule Élisabeth Cerioli, Fondatrice de la « Congrégation de la Sainte Famille » (1816-1865).
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M-Odile
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LE SAINT DU JOUR !!
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LE SAINT DU JOUR !!
Rappel du premier message :
Dimanche 24 Décembre 2017
Fête de Sainte Paule Élisabeth Cerioli, Fondatrice de la « Congrégation de la Sainte Famille » (1816-1865).
Fête de Sainte Paule Élisabeth Cerioli, Fondatrice de la « Congrégation de la Sainte Famille » (1816-1865).
https://nominis.cef.fr/contenus/saint/9774/Sainte-Paule-Elisabeth.html
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20171224&id=621&fd=0
Claire- Admin
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
Le 3 décembre
San Francisco Javier est né dans le château de Javier en 1506, fils de Juan de Jassu et de María Azpilicueta.
Columbus est mort la même année, après avoir éclairé un nouveau monde en suivant la route du Soleil. Et est né Javier, qui allait éclairer un nouveau monde d'âmes, l'Inde et le Japon, en suivant la route opposée.
C'est ainsi que l'Espagne, avec les caravelles de Columbus et les sandales des pèlerins de Javier, a inondé de flammes solaires les deux hémisphères de la planète. Une belle conjonction de soleils.
À partir de 1525, Javier étudie à Paris avec son ami Pedro Fabro.
Vie étudiante au collège Santa Bárbara, à côté de la Sorbonne. Vie sévère et en même temps émue et dangereuse, dans laquelle les aventures et les fêtes ne manquaient pas. Javier était l'un des plus heureux. La vie lui sourit. Je serais un enseignant célèbre.
Jusqu'à ce qu'entre dans sa vie "le pèlerin", un étudiant plus âgé, Ignacio de Loyola. Javier se méfie d'Ignacio, mais avoue qu'il le subjugue. Le stratège Ignacio attend l'occasion. Quand Javier semble plus satisfait de lui-même, Ignacio le prend brutalement: à quoi sert un homme de gagner le monde entier s’il perd son âme? Javier résiste. Ignacio insiste et finit par battre les fiers remparts de Javier. De là, avec leur nouvelle boussole, partirent sur des nouvelles routes qui les mèneront à l'est.
L’année 1534, le 15 août, est une date clé. Javier, avec Ignacio, Fabro, Laínez, Salmerón, Rodríguez et Bobadilla, à Montmartre, Paris, prononcent des voeux de pauvreté, de chasteté et d'obéissance et de pèlerinage en Terre Sainte. Ils vont à Venise, ils sont ordonnés prêtres, mais ils ne peuvent pas aller en Terre Sainte.
Ils marchent vers Rome et s'offrent sous les ordres du pape. L'année 1540 est dispersée. Le roi du Portugal demande à Ignacio deux missionnaires pour l'Inde. Javier souhaitait être élu. Ignacio choisit Rodriguez et Bobadilla. Il tombe malade et est remplacé par Javier. Ils sont pressés d'aller à Lisbonne pour embarquer. Ils passent par Roncevaux. Il ne peut pas dire au revoir à son peuple. Javier savait qu'il ne les verrait plus jamais. Et il pressa le mulet boiteux qu'il chevaucha.
A partir de maintenant les dates se précipitent. En 1541 il part pour l'Inde. Treize mois de navigation risquée, en bordure du continent africain.
En mai 1542, ils arrivèrent à Goa. "Quel moment d'émotion, crier : Écoutez, et rompez avec notre accent, la virginité d'un vent, qui n'a jamais entendu la vérité!". (Le divin impatient, de Pemán).
Misiona Goa, Pesquería, Malaca, Macassar, Socotora, Célèbes, Moluques, Singapour, Travancore ... villes, îles, régions. Ils traduisent les articles de foi et les prières dans les langues autochtones. Ils travaillent sans repos. Ils doivent tenir son bras, il en a assez de baptiser autant.
"La main de Javier, qui a semé des miracles, a baptisé un million de païens, a apaisé les tempêtes, a guéri les malades, a ressuscité les morts, a prodigué des bénédictions partout !"
La main de Javier, qui a écrit à Ignacio sur ses genoux, qui a écrit des lettres enflammées, ce qui a fait beaucoup de bien en Occident.
Les étudiants universitaires de la Sorbonne ont été invités à oublier leurs dons personnels et à offrir à leur peuple et à leur vie de travailler pour le salut des âmes.
Il passe deux ans en mission au Japon. Retourne à Goa. Organise les missions comme un héritage du pape pour tout l'Est. Planifie le voyage en Chine depuis l'île de Sanchón. La conversion de la Chine aurait une grande influence sur le Japon ...
Il y meurt consumé par son zèle apostolique, ce divin impatient, le 3 décembre 1552, à l'âge de 46 ans. Pendant ce temps, ils ont vu que le Christ du château de Javier saignait.
Son corps est à Goa et un bras à Rome, dans l'église de Gesu.
http://sanctoral.com/es/santoral/san_francisco_javier.html
San Francisco Javier
Presbytère
Presbytère
(1506-1552)
San Francisco Javier
San Francisco Javier est né dans le château de Javier en 1506, fils de Juan de Jassu et de María Azpilicueta.
Columbus est mort la même année, après avoir éclairé un nouveau monde en suivant la route du Soleil. Et est né Javier, qui allait éclairer un nouveau monde d'âmes, l'Inde et le Japon, en suivant la route opposée.
C'est ainsi que l'Espagne, avec les caravelles de Columbus et les sandales des pèlerins de Javier, a inondé de flammes solaires les deux hémisphères de la planète. Une belle conjonction de soleils.
À partir de 1525, Javier étudie à Paris avec son ami Pedro Fabro.
Vie étudiante au collège Santa Bárbara, à côté de la Sorbonne. Vie sévère et en même temps émue et dangereuse, dans laquelle les aventures et les fêtes ne manquaient pas. Javier était l'un des plus heureux. La vie lui sourit. Je serais un enseignant célèbre.
Jusqu'à ce qu'entre dans sa vie "le pèlerin", un étudiant plus âgé, Ignacio de Loyola. Javier se méfie d'Ignacio, mais avoue qu'il le subjugue. Le stratège Ignacio attend l'occasion. Quand Javier semble plus satisfait de lui-même, Ignacio le prend brutalement: à quoi sert un homme de gagner le monde entier s’il perd son âme? Javier résiste. Ignacio insiste et finit par battre les fiers remparts de Javier. De là, avec leur nouvelle boussole, partirent sur des nouvelles routes qui les mèneront à l'est.
L’année 1534, le 15 août, est une date clé. Javier, avec Ignacio, Fabro, Laínez, Salmerón, Rodríguez et Bobadilla, à Montmartre, Paris, prononcent des voeux de pauvreté, de chasteté et d'obéissance et de pèlerinage en Terre Sainte. Ils vont à Venise, ils sont ordonnés prêtres, mais ils ne peuvent pas aller en Terre Sainte.
Ils marchent vers Rome et s'offrent sous les ordres du pape. L'année 1540 est dispersée. Le roi du Portugal demande à Ignacio deux missionnaires pour l'Inde. Javier souhaitait être élu. Ignacio choisit Rodriguez et Bobadilla. Il tombe malade et est remplacé par Javier. Ils sont pressés d'aller à Lisbonne pour embarquer. Ils passent par Roncevaux. Il ne peut pas dire au revoir à son peuple. Javier savait qu'il ne les verrait plus jamais. Et il pressa le mulet boiteux qu'il chevaucha.
A partir de maintenant les dates se précipitent. En 1541 il part pour l'Inde. Treize mois de navigation risquée, en bordure du continent africain.
En mai 1542, ils arrivèrent à Goa. "Quel moment d'émotion, crier : Écoutez, et rompez avec notre accent, la virginité d'un vent, qui n'a jamais entendu la vérité!". (Le divin impatient, de Pemán).
Misiona Goa, Pesquería, Malaca, Macassar, Socotora, Célèbes, Moluques, Singapour, Travancore ... villes, îles, régions. Ils traduisent les articles de foi et les prières dans les langues autochtones. Ils travaillent sans repos. Ils doivent tenir son bras, il en a assez de baptiser autant.
"La main de Javier, qui a semé des miracles, a baptisé un million de païens, a apaisé les tempêtes, a guéri les malades, a ressuscité les morts, a prodigué des bénédictions partout !"
La main de Javier, qui a écrit à Ignacio sur ses genoux, qui a écrit des lettres enflammées, ce qui a fait beaucoup de bien en Occident.
Les étudiants universitaires de la Sorbonne ont été invités à oublier leurs dons personnels et à offrir à leur peuple et à leur vie de travailler pour le salut des âmes.
Il passe deux ans en mission au Japon. Retourne à Goa. Organise les missions comme un héritage du pape pour tout l'Est. Planifie le voyage en Chine depuis l'île de Sanchón. La conversion de la Chine aurait une grande influence sur le Japon ...
Il y meurt consumé par son zèle apostolique, ce divin impatient, le 3 décembre 1552, à l'âge de 46 ans. Pendant ce temps, ils ont vu que le Christ du château de Javier saignait.
Son corps est à Goa et un bras à Rome, dans l'église de Gesu.
http://sanctoral.com/es/santoral/san_francisco_javier.html
Claire- Admin
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
Le 4 décembre
Fille d'un riche païen d'Héliopolis (Hélénopont) nommé Dioscore, Sainte Barbara vivait sous le règne de l'empereur Maximien (284-305).
Jaloux de sa remarquable beauté, Dioscore, sur le point de partir pour un lointain voyage, fit enfermer sa fille en haut d'une tour élevée de son palais, afin qu'aucun homme ne la vît. Il avait pris soin de la combler de tous les biens et de lui donner une éducation raffinée, mais il n'avait pu empêcher la jeune fille d'exercer sa fine intelligence de manière conforme à l'image de Dieu déposée en chaque homme. D'elle-même, en contemplant le reflet de la présence de Dieu dans la nature, elle était parvenue à la connaissance du Dieu Un dans la Trinité et, se détournant des vanités, elle ne sentait son coeur s'émouvoir que pour le Christ, l'Epoux céleste.
Dioscore avait fait entreprendre la construction d'un bain au pied de la tour et avait ordonné d'y faire seulement deux fenêtres. En voyant la construction pendant l'absence de son père, Barbara commanda aux ouvriers d'en ouvrir une troisième, pour que la salle soit éclairée par une triple lumière, symbole de la triple lumière du Père, du Fils et du Saint-Esprit, qui illumine tout homme venant en ce monde.
Lorsque Dioscore rentra de son voyage avec des propositions d'un riche mariage, il s'opposa au refus de la jeune fille qui désirait consacrer au Christ sa virginité.
L'étonnement du méchant homme se changea en une violente colère lorsqu'il apprit l'ouverture de la troisième fenêtre sur l'ordre de sa fille. Comme il lui en demandait la raison, Barbara fit devant lui le signe de la Croix et, lui montrant ses trois doigts réunis, elle lui dit: «Le Père, le Fils et le Saint-Esprit, c'est par cette unique lumière que toute la création est illuminée, et c'est par ce signe que les hommes sont sauvés».
Ne contenant plus sa fureur, Dioscore saisit son épée et voulut lui trancher immédiatement la tête; mais, heureusement, la jeune vierge s'échappa et se réfugia dans la montagne, où un rocher se fendit miraculeusement pour l'abriter.
A la suite d'une dénonciation, son père finit par la découvrir. Il s'en empara et la livra au gouverneur de la province, devant lequel la Sainte confessa ardemment le Christ et méprisa les idoles. Elle fut alors cruellement frappée, sa chair fut déchirée à coups d'épingles, ses côtés brûlés et sa tête meurtrie par de grosses pierres, de sorte que, jetée dans un sombre cachot, son corps n'était plus qu'une plaie sanglante. Or, la nuit venue, le Seigneur Jésus-Christ lui apparut entouré d'une radieuse lumière et, après avoir guéri toutes ses plaies, Il lui promit de l'assister jusqu'à la fin dans son combat.
Le lendemain, Barbara comparut une seconde fois devant le tyran stupéfait de la voir si soudainement rétablie. On la soumit à de nouveaux supplices, et le juge ordonna de la dépouiller de ses vêtements et de la livrer nue à la risée publique. Mais le Seigneur ne laissa pas les regards impudiques outrager la pureté de Sa vierge, et un globe de feu descendit soudain du ciel, recouvrant la jeune Martyre d'un vêtement de lumière.
Devant le spectacle de l'endurance de la Sainte et des Miracles par lesquels Dieu manifestait Sa faveur, une jeune femme du nom de Julienne se déclara elle aussi Chrétienne et résolue à partager le sort de Barbara. On se saisit d'elle aussitôt et on lui fit partager les supplices de sa compagne.
Le tyran décida finalement de faire décapiter les deux jeunes filles. A la proclamation de la sentence, Dioscore, qui avait assisté impitoyable à toutes les tortures de sa fille, proposa au gouverneur de lui trancher la tête de ses propres mains. Une fois rendues au sommet de la montagne où devait avoir lieu l'exécution, Julienne et Barbara offrirent en même temps leurs âmes au Seigneur: la première décapitée par un bourreau et la seconde par celui-là même qui lui avait donné le jour.
Mais la vengeance divine ne tarda pas, dès qu'il prit le chemin du retour, le cruel Dioscore fut soudain frappé par un coup de foudre et fut réduit en cendres.
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsdecembre/dec04.html
Sainte Barbara
Vierge et martyre
Vierge et martyre
(† 255)
Sainte Barbara
Fille d'un riche païen d'Héliopolis (Hélénopont) nommé Dioscore, Sainte Barbara vivait sous le règne de l'empereur Maximien (284-305).
Jaloux de sa remarquable beauté, Dioscore, sur le point de partir pour un lointain voyage, fit enfermer sa fille en haut d'une tour élevée de son palais, afin qu'aucun homme ne la vît. Il avait pris soin de la combler de tous les biens et de lui donner une éducation raffinée, mais il n'avait pu empêcher la jeune fille d'exercer sa fine intelligence de manière conforme à l'image de Dieu déposée en chaque homme. D'elle-même, en contemplant le reflet de la présence de Dieu dans la nature, elle était parvenue à la connaissance du Dieu Un dans la Trinité et, se détournant des vanités, elle ne sentait son coeur s'émouvoir que pour le Christ, l'Epoux céleste.
Dioscore avait fait entreprendre la construction d'un bain au pied de la tour et avait ordonné d'y faire seulement deux fenêtres. En voyant la construction pendant l'absence de son père, Barbara commanda aux ouvriers d'en ouvrir une troisième, pour que la salle soit éclairée par une triple lumière, symbole de la triple lumière du Père, du Fils et du Saint-Esprit, qui illumine tout homme venant en ce monde.
Lorsque Dioscore rentra de son voyage avec des propositions d'un riche mariage, il s'opposa au refus de la jeune fille qui désirait consacrer au Christ sa virginité.
L'étonnement du méchant homme se changea en une violente colère lorsqu'il apprit l'ouverture de la troisième fenêtre sur l'ordre de sa fille. Comme il lui en demandait la raison, Barbara fit devant lui le signe de la Croix et, lui montrant ses trois doigts réunis, elle lui dit: «Le Père, le Fils et le Saint-Esprit, c'est par cette unique lumière que toute la création est illuminée, et c'est par ce signe que les hommes sont sauvés».
Ne contenant plus sa fureur, Dioscore saisit son épée et voulut lui trancher immédiatement la tête; mais, heureusement, la jeune vierge s'échappa et se réfugia dans la montagne, où un rocher se fendit miraculeusement pour l'abriter.
A la suite d'une dénonciation, son père finit par la découvrir. Il s'en empara et la livra au gouverneur de la province, devant lequel la Sainte confessa ardemment le Christ et méprisa les idoles. Elle fut alors cruellement frappée, sa chair fut déchirée à coups d'épingles, ses côtés brûlés et sa tête meurtrie par de grosses pierres, de sorte que, jetée dans un sombre cachot, son corps n'était plus qu'une plaie sanglante. Or, la nuit venue, le Seigneur Jésus-Christ lui apparut entouré d'une radieuse lumière et, après avoir guéri toutes ses plaies, Il lui promit de l'assister jusqu'à la fin dans son combat.
Le lendemain, Barbara comparut une seconde fois devant le tyran stupéfait de la voir si soudainement rétablie. On la soumit à de nouveaux supplices, et le juge ordonna de la dépouiller de ses vêtements et de la livrer nue à la risée publique. Mais le Seigneur ne laissa pas les regards impudiques outrager la pureté de Sa vierge, et un globe de feu descendit soudain du ciel, recouvrant la jeune Martyre d'un vêtement de lumière.
Devant le spectacle de l'endurance de la Sainte et des Miracles par lesquels Dieu manifestait Sa faveur, une jeune femme du nom de Julienne se déclara elle aussi Chrétienne et résolue à partager le sort de Barbara. On se saisit d'elle aussitôt et on lui fit partager les supplices de sa compagne.
Le tyran décida finalement de faire décapiter les deux jeunes filles. A la proclamation de la sentence, Dioscore, qui avait assisté impitoyable à toutes les tortures de sa fille, proposa au gouverneur de lui trancher la tête de ses propres mains. Une fois rendues au sommet de la montagne où devait avoir lieu l'exécution, Julienne et Barbara offrirent en même temps leurs âmes au Seigneur: la première décapitée par un bourreau et la seconde par celui-là même qui lui avait donné le jour.
Mais la vengeance divine ne tarda pas, dès qu'il prit le chemin du retour, le cruel Dioscore fut soudain frappé par un coup de foudre et fut réduit en cendres.
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsdecembre/dec04.html
Claire- Admin
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
5 Décembre
Saint Gérald
Archevêque de Braga (✝ 1109)
Originaire du Quercy, il était moine dans l'abbaye de Moissac. C'est là que l'évêque de Tolède, Bernard, admirant la beauté des chants liturgiques, vint le chercher, lui demandant de rénover la musique liturgique à Tolède. Saint Gérald y réussit aussi bien qu'à Moissac.
Sa réputation en fit un évêque de Braga au nord du Portugal dont il poursuivit l'évangélisation après une période de déchristianisation due à la présence des Maures.
En portugais:
- S. Geraldo - Padroeiro da Cidade de Braga - diocèse de Braga
- Dia de São Geraldo (ville de Braga dont il est le saint patron)
À Braga au Portugal en 1109, saint Gérald, évêque. Après avoir été moine et abbé de Moissac, il fut avant tout pasteur en restaurant le culte divin, en construisant des églises, en rétablissant la discipline ecclésiastique, et mourut à Bornos en visite pastorale dans une région éloignée de son diocèse.
Martyrologe romain
https://nominis.cef.fr/contenus/saint/224/Saint-Gerald.html
Claire- Admin
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
6 Décembre
Saint Nicolas de Myre
Evêque de Myre (✝ v. 350)
Nous ne savons que peu de choses de lui. Il naquit en Asie Mineure, devint évêque de Myre et, à ce titre, il assiste et souscrit au concile de Nicée en 325.
Par contre, sa vie posthume est beaucoup plus riche, grâce aux légendes sans doute fondées sur la réputation de sa bonté envers les pauvres et les enfants.
Son tombeau devient un lieu de pèlerinage, d'abord à Myre, puis à Bari en Italie où ses reliques furent transportées au XIe siècle pour les protéger des Musulmans.
Chaque année, des délégations des Églises orthodoxes, particulièrement de Russie, viennent se joindre au pèlerinage des catholiques latins, en une rencontre œcuménique significative.
Le "bon saint Nicolas" est invoqué aussi bien en Orient où il est le patron des Russes, qu'en Occident où il est le patron des enfants et, si l'on peut parler ainsi, l'ancêtre du Père Noël.
Il est fêté le 9 mai par les Églises d'Orient.
Un internaute nous signale: "St Nicolas honoré en Lorraine est aussi le protecteur des filles à marier et des prisonniers.
Deux épisodes de sa légende: l'un explique qu'il fournit secrètement une dot à trois sœurs dont le père trop pauvre ne pouvait les marier, l'autre rapporte qu'il exauça les prières du seigneur de Réchicourt (actuelle Moselle), prisonnier en Terre Sainte depuis des années, qui se retrouva miraculeusement libéré de ses chaînes sur le parvis de la basilique à St Nicolas de Port (Meurthe-et-Moselle)."
L'évêché de Metz nous signale: "La fête de St Nicolas de Smyrne est une fête obligatoire pour toute la Lorraine: il est son saint patron. Le diocèse de Nancy possède la Basilique St Nicolas de Port qui abrite des reliques rapportées par le chevalier Aubert de Bari. Le diocèse de Metz compte 36 églises ou chapelles de ce patronyme."
Nicolas fut évêque de Myre (Asie Mineure) dans la première moitié du IVe siècle. Au VIe siècle, une église à son nom abritait son tombeau. Mais, en 1087, des marins de Bari s'emparèrent de ses reliques et les emportèrent dans leur ville qui est devenue le centre de son culte. A la même époque, le chevalier Aubert, de Port, près de Nancy, rapporta d'un voyage à Bari une relique du saint. Dans cette localité, qui prit plus tard le nom de Saint-Nicolas-de-Port, plusieurs églises furent construites successivement jusqu'à la belle basilique actuelle où viendront, nombreux, les pèlerins à l'exemple de Jeanne-la- Lorraine.
Dans le diocèse de Metz, trente-six églises ou chapelles portent le titre de saint Nicolas. La plus célèbre est celle de Munster.
Mémoire de saint Nicolas, évêque de Myre en Lycie au IVe siècle, célèbre en Occident comme en Orient, car Dieu récompensa par de nombreux miracles sa charité et son zèle apostolique.
Martyrologe romain
Délivre-nous de toutes nécessités, ô saint Père, par tes prières auprès du Seigneur.Office orthodoxe des Sobors moscovites
Ô saint pontife Nicolas, port tranquille où trouve un abri quiconque réclame ton secours au milieu de la tempête, prie le Christ qu'il daigne déployer pour nos âmes sa grande miséricorde.
https://nominis.cef.fr/contenus/saint/227/Saint-Nicolas-de-Myre.html
M-Odile- Messages : 589
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- Message n°425
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Un peu de répit pr toi, ma chère Claire. Souvent ça me démange de poster aussi de belles choses sur le saint du jour. Ds la mesure du possible je commence la journée pdt sue J-Marie dort encore par foncer sur https://evangeliumtagfuertag.org où j'ai la chance de pouvoir écouter les 3 textes du jours en allemand et de lire un texte d'un père de l'Eglise, par ex. Un régal ! Tjs la possibilité de comparer ou de comprendre des subtilités en me référant à la version française : https://levangileauquotidien.org/FR
Donc c'est la référence de ce qui suit sur :
Ambroise naît vers 340 à Trèves (Allemagne) où son père était préfet du prétoire pour les Gaules.
A la mort de son père, sa mère, qui était une pieuse chrétienne, alla habiter Rome avec ses trois enfants. Après des études classiques et juridiques, Ambroise parcourut rapidement une brillante carrière administrative. Ses plaidoiries ayant attiré sur lui l’attention, le préfet du prétoire de Valentinien Ier le nomma gouverneur de l’Émilie et de Ligurie, en résidence à Milan, avec le titre consulaire (374).
L'évêque légitime de Milan, saint Denis, était mort en exil, et l'intrus arien Auxence, qui venait de mourir, avait, durant près de vingt ans, opprimé les catholiques.
Survenant, comme un pacificateur, dans une élection épiscopale que des divergences tumultueuses rendaient difficile, Ambroise, quoique simple catéchumène, sur le cri d’un enfant, fut acclamé évêque et malgré ses résistances, ne put se dérober à une charge aussi lourde qu’imprévue. Les évêques d’Italie et l’Empereur donnèrent leur approbation au choix du peuple de Milan. Ambroise fut baptisé et, huit jours plus tard, fut consacré évêque (7 décembre 374).
On sait comment le nouvel évêque comprit la mission qu'il avait reçue d'une manière si providentielle. Ambroise fut le fléau des ariens et le vaillant défenseur de la vraie foi. Parmi toutes ses vertus, l'énergie, une fermeté tout apostolique, semble avoir été la principale.
Un jour on vient lui apporter un ordre injuste signé par l'empereur Valentinien : « Allez dire à votre maître, répondit Ambroise, qu'un évêque ne livrera jamais le temple de Dieu. »
Bientôt il apprend que les hérétiques ariens, soutenus par l'autorité, vont s'emparer de deux basiliques : « Allez, s'écria Ambroise du haut de la chaire sacrée, dire aux violateurs des temples saints que l'évêque de Milan excommunie tous ceux qui prendront part au sacrilège.»
Le fait le plus célèbre, c'est le châtiment qu'il osa imposer à l'empereur Théodose. Ce prince, les mains encore souillées du sang versé au massacre de Thessalonique, se présente au seuil du temple. Ambroise est là : « Arrêtez, lui dit-il ; imitateur de David dans son crime, imitez-le dans sa pénitence. »
Saint Ambroise fut un grand évêque, un savant docteur, un orateur éloquent, un homme de haute sainteté. Il meurt à Milan dans la nuit du 3 au 4 avril 397 ; c'était l'aube du Samedi Saint.
Pour approfondir, on peut lire la Catéchèse du Pape Benoît XVI du mercredi 24 octobre 2007:
Comme je le fais le + souvent possible sur "en marche vers dimanche", je me permets de vs dire ce qui m'a frappée ds cette lecture assez longue mais très intéressante :
Saint Augustin avait appris précisément d'Ambroise cette "écoute au-dedans", cette assiduité dans la lecture des Saintes Ecritures, dans une attitude priante, de façon à accueillir réellement dans son cœur la Parole de Dieu et à l'assimiler.
Au cours des premiers siècles chrétiens la lecture était strictement conçue dans le but de la proclamation, et lire à haute voix facilitait également la compréhension de celui qui lisait. Le fait qu'Ambroise puisse parcourir les pages uniquement avec les yeux, révèle à un Augustin admiratif une capacité singulière de lecture et de familiarité avec les Ecritures.
Et bien, dans cette "lecture du bout des lèvres", où le cœur s'applique à parvenir à la compréhension de la Parole de Dieu, on peut entrevoir la méthode de la catéchèse ambrosienne: c'est l'Ecriture elle-même, intimement assimilée, qui suggère les contenus à annoncer pour conduire à la conversion des cœurs.
Et Benoît XVI conclut ainsi : Plaçons nous aussi notre espérance dans le Christ. Nous serons ainsi bienheureux et nous vivrons en paix.
Bon, voilà. Je suis trop contente d'avoir pu prendre le temps de vs partager tt ça. J'entends mon chéri s'épuiser à tousser ds la chambre. Cette maudite bronchite ne le lâche pas et les antibiotiques sont terminés depuis 4 jours. Avec l'insuffisance rénale, il ne peut pas prendre de médicaments comme tt le monde. J'en ai le cœur déchiré. La kiné respi ne fait rien. Confions au Seigneur nos malades, ceux qui ne vont pas bien et, en ces temps si agités et pleins de confusion l'avenir de notre cher pays, entre autre. Merci encore à toi, chère Gospa, pr les prières que tu ns donnes à méditer si régulièrement. Je les avais mises hier en vitesse sur la tablette pr en lire une à notre groupe de prière du Renouveau : la Pâque du Seigneur, au cas où...mais je n'ai pas eu l'occasion de le faire : ns avons prié autrement.
Je continue de vs prendre ds mes intentions de prière et surtt dès 10h30 : comme ts les vendredis matin, j'anime le chapelet à la maison de retraite. Le Seigneur ne regarde pas le nombre des participants mais la ferveur qui les anime (4 résidents et 3 ou 4 personnes du village). . Tte mon amitié ds le Christ à chacun d'entre vs. M-O
PS je viens de m'assurer que tu n'avais pas encore posté le saint du jour, Claire. Je me dépêche car je suis loin d'être prête pr le chapelet…
Donc c'est la référence de ce qui suit sur :
St Ambroise
évêque de Milan et docteur de l'Église († 397)
Ambroise naît vers 340 à Trèves (Allemagne) où son père était préfet du prétoire pour les Gaules.
A la mort de son père, sa mère, qui était une pieuse chrétienne, alla habiter Rome avec ses trois enfants. Après des études classiques et juridiques, Ambroise parcourut rapidement une brillante carrière administrative. Ses plaidoiries ayant attiré sur lui l’attention, le préfet du prétoire de Valentinien Ier le nomma gouverneur de l’Émilie et de Ligurie, en résidence à Milan, avec le titre consulaire (374).
L'évêque légitime de Milan, saint Denis, était mort en exil, et l'intrus arien Auxence, qui venait de mourir, avait, durant près de vingt ans, opprimé les catholiques.
Survenant, comme un pacificateur, dans une élection épiscopale que des divergences tumultueuses rendaient difficile, Ambroise, quoique simple catéchumène, sur le cri d’un enfant, fut acclamé évêque et malgré ses résistances, ne put se dérober à une charge aussi lourde qu’imprévue. Les évêques d’Italie et l’Empereur donnèrent leur approbation au choix du peuple de Milan. Ambroise fut baptisé et, huit jours plus tard, fut consacré évêque (7 décembre 374).
On sait comment le nouvel évêque comprit la mission qu'il avait reçue d'une manière si providentielle. Ambroise fut le fléau des ariens et le vaillant défenseur de la vraie foi. Parmi toutes ses vertus, l'énergie, une fermeté tout apostolique, semble avoir été la principale.
Un jour on vient lui apporter un ordre injuste signé par l'empereur Valentinien : « Allez dire à votre maître, répondit Ambroise, qu'un évêque ne livrera jamais le temple de Dieu. »
Bientôt il apprend que les hérétiques ariens, soutenus par l'autorité, vont s'emparer de deux basiliques : « Allez, s'écria Ambroise du haut de la chaire sacrée, dire aux violateurs des temples saints que l'évêque de Milan excommunie tous ceux qui prendront part au sacrilège.»
Le fait le plus célèbre, c'est le châtiment qu'il osa imposer à l'empereur Théodose. Ce prince, les mains encore souillées du sang versé au massacre de Thessalonique, se présente au seuil du temple. Ambroise est là : « Arrêtez, lui dit-il ; imitateur de David dans son crime, imitez-le dans sa pénitence. »
Saint Ambroise fut un grand évêque, un savant docteur, un orateur éloquent, un homme de haute sainteté. Il meurt à Milan dans la nuit du 3 au 4 avril 397 ; c'était l'aube du Samedi Saint.
Pour approfondir, on peut lire la Catéchèse du Pape Benoît XVI du mercredi 24 octobre 2007:
Comme je le fais le + souvent possible sur "en marche vers dimanche", je me permets de vs dire ce qui m'a frappée ds cette lecture assez longue mais très intéressante :
Saint Augustin avait appris précisément d'Ambroise cette "écoute au-dedans", cette assiduité dans la lecture des Saintes Ecritures, dans une attitude priante, de façon à accueillir réellement dans son cœur la Parole de Dieu et à l'assimiler.
Au cours des premiers siècles chrétiens la lecture était strictement conçue dans le but de la proclamation, et lire à haute voix facilitait également la compréhension de celui qui lisait. Le fait qu'Ambroise puisse parcourir les pages uniquement avec les yeux, révèle à un Augustin admiratif une capacité singulière de lecture et de familiarité avec les Ecritures.
Et bien, dans cette "lecture du bout des lèvres", où le cœur s'applique à parvenir à la compréhension de la Parole de Dieu, on peut entrevoir la méthode de la catéchèse ambrosienne: c'est l'Ecriture elle-même, intimement assimilée, qui suggère les contenus à annoncer pour conduire à la conversion des cœurs.
Et Benoît XVI conclut ainsi : Plaçons nous aussi notre espérance dans le Christ. Nous serons ainsi bienheureux et nous vivrons en paix.
Bon, voilà. Je suis trop contente d'avoir pu prendre le temps de vs partager tt ça. J'entends mon chéri s'épuiser à tousser ds la chambre. Cette maudite bronchite ne le lâche pas et les antibiotiques sont terminés depuis 4 jours. Avec l'insuffisance rénale, il ne peut pas prendre de médicaments comme tt le monde. J'en ai le cœur déchiré. La kiné respi ne fait rien. Confions au Seigneur nos malades, ceux qui ne vont pas bien et, en ces temps si agités et pleins de confusion l'avenir de notre cher pays, entre autre. Merci encore à toi, chère Gospa, pr les prières que tu ns donnes à méditer si régulièrement. Je les avais mises hier en vitesse sur la tablette pr en lire une à notre groupe de prière du Renouveau : la Pâque du Seigneur, au cas où...mais je n'ai pas eu l'occasion de le faire : ns avons prié autrement.
Je continue de vs prendre ds mes intentions de prière et surtt dès 10h30 : comme ts les vendredis matin, j'anime le chapelet à la maison de retraite. Le Seigneur ne regarde pas le nombre des participants mais la ferveur qui les anime (4 résidents et 3 ou 4 personnes du village). . Tte mon amitié ds le Christ à chacun d'entre vs. M-O
PS je viens de m'assurer que tu n'avais pas encore posté le saint du jour, Claire. Je me dépêche car je suis loin d'être prête pr le chapelet…
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
9 Décembre
Il réforme son abbaye puis devient curé de Mattaincourt pendant 30 ans, mettant en pratique sa devise : "Ne nuire à personne, être utile à tous".
Avec Alix Leclerc il fonde en 1597 la Congrégation des Chanoinesses de Notre Dame pour l'éducation chrétienne des jeunes filles.
Il meurt en exil à Gray le 9 décembre 1640. Béatifié le 29 janvier 1730, il est canonisé par Léon XIII le 27 mai 1897. Son corps est conservé en l'église paroissiale de Mattaincourt, il est le patron et le modèle des prêtres vosgiens. (diocèse de Saint-Dié)
Pierre Fourier naquit à Mirecourt, dans les Vosges, le 30 novembre 1565. A l'âge de vingt ans, il entra chez les chanoines réguliers de Chaumouzez. Comme curé de Mattaincourt, il régénéra entièrement cette paroisse, grâce à son zèle pastoral et à l'exemple de ses grandes vertus. Il fonda la congrégation des Chanoinesses régulières de Notre-Dame, destinée à l'éducation des jeunes filles. Il introduisit aussi la réforme chez les chanoines réguliers. C'est à Gray qu'il mourut le 9 décembre 1640. Son corps repose dans l'église paroissiale de Mattaincourt. (Source: Diocèse de Metz)
Des internautes nous signalent:
- "Saint Pierre Fourier était curé de Mattaincourt en Lorraine. Il est né à Mirecourt, à côté de Mattaincourt (actuellement département des Vosges). C'est un fidèle Lorrain comme il a été fidèle à Notre Seigneur. C'est pour sanctionner cette fidélité au duc de Lorraine que Richelieu l'a exilé à Gray en Franche Comté en 1636. Il est resté environ 40 ans curé dans cette petite paroisse rurale de Lorraine parce que c'était son choix."
- "Pierre Fourier a plusieurs fois refusé d'être élevé à l'épiscopat. Il fait partie des grands saints du 17e siècle fondateurs de congrégation féminine comme François de Sales et Vincent de Paul."
- "Pierre Fourier n'était pas prêtre à Gray. Il y était en exil (la Franche-Comté étant alors terre espagnole) préférant être fidèle à son souverain légitime le duc de Lorraine plutôt que se soumettre au roi de France dont les armées occupaient sa patrie."
À Gray en Bourgogne, où il s'était retiré en exil, en 1640, le trépas de saint Pierre Fourier, prêtre. Il avait fait son choix de la paroisse misérable de Mattaincourt en Lorraine et il en fut un curé admirable; il restaura les Chanoines réguliers du Saint-Sauveur et fonda l'Institut des Chanoinesses régulières de Notre-Dame pour l'éducation gratuite des filles.
Saint Pierre Fourier
Prêtre à Gray, en Franche-Comté (✝ 1640)
Fils d'un marchand lorrain, il fit de bonnes études. A vingt ans, il entra chez les Chanoines Réguliers de Saint Augustin. Prêtre, il récusa la charge de professeur de théologie pour devenir curé d'une petite commune où dominent les protestants au point qu'on appelait sa paroisse de Mattaincourt, "la petite Genève". Mais cela ne le décourageait pas. Il réorganise sa paroisse, fonde une caisse de secours mutuel pour venir en aide aux plus pauvres, crée une association pour l'éducation des filles, association qui deviendra la Congrégation Notre-Dame , animée par Alix Le Clerc à partir de 1628. Il se voit confier la réforme des Chanoines de Saint Augustin dont il devient le supérieur général. Pendant le même temps, il parcourt la région pour prêcher, passe ses nuits à écrire des lettres. En 1636, Richelieu l'exile en Franche-Comté où il terminera ses jours.
Né à Mirecourt le 30 novembre 1565, brillant étudiant à l'université de Pont-à-Mousson, chanoine régulier à Chaumousey, il est ordonné prêtre le 25 février 1589 à Trèves.
Né à Mirecourt le 30 novembre 1565, brillant étudiant à l'université de Pont-à-Mousson, chanoine régulier à Chaumousey, il est ordonné prêtre le 25 février 1589 à Trèves.
Il réforme son abbaye puis devient curé de Mattaincourt pendant 30 ans, mettant en pratique sa devise : "Ne nuire à personne, être utile à tous".
Avec Alix Leclerc il fonde en 1597 la Congrégation des Chanoinesses de Notre Dame pour l'éducation chrétienne des jeunes filles.
Il meurt en exil à Gray le 9 décembre 1640. Béatifié le 29 janvier 1730, il est canonisé par Léon XIII le 27 mai 1897. Son corps est conservé en l'église paroissiale de Mattaincourt, il est le patron et le modèle des prêtres vosgiens. (diocèse de Saint-Dié)
Pierre Fourier naquit à Mirecourt, dans les Vosges, le 30 novembre 1565. A l'âge de vingt ans, il entra chez les chanoines réguliers de Chaumouzez. Comme curé de Mattaincourt, il régénéra entièrement cette paroisse, grâce à son zèle pastoral et à l'exemple de ses grandes vertus. Il fonda la congrégation des Chanoinesses régulières de Notre-Dame, destinée à l'éducation des jeunes filles. Il introduisit aussi la réforme chez les chanoines réguliers. C'est à Gray qu'il mourut le 9 décembre 1640. Son corps repose dans l'église paroissiale de Mattaincourt. (Source: Diocèse de Metz)
Des internautes nous signalent:
- "Saint Pierre Fourier était curé de Mattaincourt en Lorraine. Il est né à Mirecourt, à côté de Mattaincourt (actuellement département des Vosges). C'est un fidèle Lorrain comme il a été fidèle à Notre Seigneur. C'est pour sanctionner cette fidélité au duc de Lorraine que Richelieu l'a exilé à Gray en Franche Comté en 1636. Il est resté environ 40 ans curé dans cette petite paroisse rurale de Lorraine parce que c'était son choix."
- "Pierre Fourier a plusieurs fois refusé d'être élevé à l'épiscopat. Il fait partie des grands saints du 17e siècle fondateurs de congrégation féminine comme François de Sales et Vincent de Paul."
- "Pierre Fourier n'était pas prêtre à Gray. Il y était en exil (la Franche-Comté étant alors terre espagnole) préférant être fidèle à son souverain légitime le duc de Lorraine plutôt que se soumettre au roi de France dont les armées occupaient sa patrie."
À Gray en Bourgogne, où il s'était retiré en exil, en 1640, le trépas de saint Pierre Fourier, prêtre. Il avait fait son choix de la paroisse misérable de Mattaincourt en Lorraine et il en fut un curé admirable; il restaura les Chanoines réguliers du Saint-Sauveur et fonda l'Institut des Chanoinesses régulières de Notre-Dame pour l'éducation gratuite des filles.
Martyrologe romain
https://nominis.cef.fr/contenus/saint/240/Saint-Pierre-Fourier.html
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
9 Décembre
Illustration: Parroquia De Santa Leocadia, Calle Santa Leocadia, 1, 45002 Toledo
À Tolède en Espagne, peut-être en 304, sainte Léocadie, vierge et martyre, célèbre par sa confession du Christ.
Sainte Léocadie
Vierge et martyre à Tolède (✝ v. 303)
Elle est la patronne de Tolède de temps immémorial.
Mise en demeure de renier sa foi, elle fut fouettée publiquement, dévêtue pour l'humilier comme une esclave, elle qui était de noble condition. Elle fut jetée ensuite, inanimée, dans un cachot jusqu'à en mourir. Nous connaissons, sous son vocable, une ancienne basilique reconstruite en son honneur en 618. De nombreux documents liturgiques lui donnent le titre de 'confesseur du Christ' en particulier 'l'oracional visigoto' qui contient vingt-neuf prières à 'l'illustre confesseur Léocadie'.
Illustration: Parroquia De Santa Leocadia, Calle Santa Leocadia, 1, 45002 Toledo
À Tolède en Espagne, peut-être en 304, sainte Léocadie, vierge et martyre, célèbre par sa confession du Christ.
Martyrologe romain
Elle connut l'humiliation, elle connut la souffrance longue et sans espoir d'un cachot sordide. Elle fait partie de cette cohorte de témoins de la foi, de l'amour et du don total à ce Christ qui était toute sa vie. Elle fait partie de tous ceux qui, sur tous les continents et à travers vingt siècles, ont préféré la croix dans la lumière de la résurrection. A nous de les rejoindre dans ce quotidien qui est aussi parfois un chemin de croix, celui que le Christ nous offre à la mesure de nos forces.Lectionnaire Emmaüs
https://nominis.cef.fr/contenus/saint/239/Sainte-Leocadie.html
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
10 Décembre
A Ravenne, dès le milieu du VIe siècle, dans une procession céleste des mosaïques de l'église Saint-Apollinaire-le-Neuf, apparaît une Eulalie parmi les vierges.
Un internaute nous informe:
"La Cantilène de sainte Eulalie raconte comment, au cours de la persécution des Chrétiens ordonnée dans tout l'empire romain par Dioclétien, une jeune fille de treize ans appartenant à une riche famille de Mérida refusa de renier sa foi. C'était aller au-devant du martyre qu'Eulalie subit avec un courage exemplaire.
Un internaute nous indique que "le manuscrit de la cantilène est précieusement conservé dans la bibliothèque de Valenciennes"
À Merida en Espagne, vers 304, sainte Eulalie, vierge et martyre, qui, dans son adolescence, dit-on, n'hésita pas à offrir sa vie pour le Christ.
Sainte Eulalie
Vierge et martyre à Mérida (✝ 304)
Citée par saint Augustin, nous n'avons d'elle qu'un hymne de l'écrivain Prudence qui chante son supplice en des termes légendaires. Elle eut pour compagne de martyre, sainte Julie de Merida. Elle avait treize ans quand elle fut condamnée à mourir brûlée sur un bûcher, ce qui en fait une des martyres les plus vénérées de la tradition espagnole.
A Ravenne, dès le milieu du VIe siècle, dans une procession céleste des mosaïques de l'église Saint-Apollinaire-le-Neuf, apparaît une Eulalie parmi les vierges.
Un internaute nous informe:
l'hymne latin de Prudence n'est pas le seul texte que l'on ait sur Sainte-Eulalie. Saint Augustin, Fortunat (évêque de Poitiers), Grégoire de Tours la citent... et surtout l'auteur de la fameuse "Cantilène" ou "Séquence de Sainte Eulalie", 29 vers écrits en langue romane vers 881 et qui constitue le premier texte de la poésie française... Ce qui fait de ce texte, hors son caractère hagiographique, un texte de très haute importance historique, linguistique, littéraire et musicologique.
Pour ce qui est de l'Eulalie de Barcelone, rien ne nous incite à la différencier de la première (notez que ces deux martyres datent de la même année!) De même: dans la "Séquence", il est dit qu'Eulalie est présentée à Maximilien, ce qui situerait la scène en Italie...
Autant de variantes et de légendes différentes sur le même personnage!
Autant de variantes et de légendes différentes sur le même personnage!
"La Cantilène de sainte Eulalie raconte comment, au cours de la persécution des Chrétiens ordonnée dans tout l'empire romain par Dioclétien, une jeune fille de treize ans appartenant à une riche famille de Mérida refusa de renier sa foi. C'était aller au-devant du martyre qu'Eulalie subit avec un courage exemplaire.
Au moment où Eulalie expira, on vit une colombe blanche sortir de la bouche de celle-ci et s'élever vers le ciel. C'est par cette image, suivie d'une prière, que s'achève le texte de la Cantilène." (cantilène de sainte Eulalie et sa transcription - Bibliothèque de Valenciennes)
Un internaute nous indique que "le manuscrit de la cantilène est précieusement conservé dans la bibliothèque de Valenciennes"
À Merida en Espagne, vers 304, sainte Eulalie, vierge et martyre, qui, dans son adolescence, dit-on, n'hésita pas à offrir sa vie pour le Christ.
Martyrologe romain
https://nominis.cef.fr/contenus/saint/242/Sainte-Eulalie.html
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
11 Décembre
Illustration: Saint Daniel le Stylite d'après une enluminure du manuscrit 'le Ménologe de l'empereur Basile II'
À Constantinople, en 493, saint Daniel, prêtre, surnommé le Stylite. Après avoir vécu dans un monastère et supporté de nombreux travaux, il se tint en haut d'une colonne à la manière et à l'exemple de saint Siméon le Stylite et y demeura pendant trente-trois ans et trois mois jusqu'à sa mort, sans se laisser briser par la violence du froid, de la chaleur ou des vents.
Saint Daniel le Stylite
Prêtre au Proche-Orient (✝ 489)
Originaire de l'Asie Mineure, il passera les trente-trois dernières années de sa vie sur une colonne, au bord du Bosphore, c'est-à-dire une petite plate-forme montée sur deux piliers et entourée d'une balustrade. Il exhortait les fidèles qui venaient à ses pieds et laissait monter ceux qui voulaient lui parler.
Illustration: Saint Daniel le Stylite d'après une enluminure du manuscrit 'le Ménologe de l'empereur Basile II'
À Constantinople, en 493, saint Daniel, prêtre, surnommé le Stylite. Après avoir vécu dans un monastère et supporté de nombreux travaux, il se tint en haut d'une colonne à la manière et à l'exemple de saint Siméon le Stylite et y demeura pendant trente-trois ans et trois mois jusqu'à sa mort, sans se laisser briser par la violence du froid, de la chaleur ou des vents.
Martyrologe romain
https://nominis.cef.fr/contenus/saint/247/Saint-Daniel-le-Stylite.html
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
12 Décembre
'J'ai déposé les fruits du premier Synode américain aux pieds de la Sainte Vierge Marie de Guadalupe, sous la protection maternelle de laquelle s'est développée l'évangélisation du Nouveau Continent. Elle est à juste titre invoquée aujourd'hui comme l'étoile de sa nouvelle évangélisation. C'est pourquoi j'ai établi que la fête ou la solennité liturgique qui lui est consacrée, le 12 décembre, soit proclamée comme fête sur tout le Continent américain.' (Jean-Paul II après son voyage au Mexique, le 10 février 1999)
Illustration: Notre Dame de Guadalupe à Fourvière
Message du pape François pour la fête de Notre Dame de Guadalupe du 12 décembre 2013, la patronne de l'Amérique: Lorsque la Vierge est apparue à saint Juan Diego, a-t-il dit en espagnol, 'son visage était celui d'une métisse et ses vêtements couverts de motifs indigènes. Comme Jésus, Marie se fait proche de ses enfants, qu'elle accompagne en mère sur le chemin de la vie'...
Elle apparut à saint Juan Diego le 9 et le 12 décembre 1531.
Mémoire de Notre-Dame de Guadalupe au Mexique, dont une foule immense implore le secours maternel sur la colline Tepeyac près de Mexico, et qu'elle salue avec confiance comme une étoile pour l'évangélisation des familles, des peuples et comme l'assistance des indigènes et des pauvres.
ET AUSSI :
Il fait partie des "Sept-Saints" qui évangélisèrent la Bretagne et qui ont nom: saint Tugdual de Tréguier, saint Paterne de Vannes, saint Samson de Dol, saint Pol de Léon, saint Malo et saint Brieuc. Il est certain que saint Corentin a existé et qu'il a assuré l'implantation de l'Église de Cornouailles. Il participa au concile d'Angers en 453.
Illustration: Saint Corentin - église Saint Germain à Pleyben (photo envoyée par un internaute)
Un internaute nous écrit: "Né en Armorique, il se retire dans la solitude dans la forêt de Nevet afin de servir Dieu, à l'exemple de nombreux ascètes. Se nourrissant de racines et de baies, un fontaine jaillit à sa prière, lui permettant d'avoir un peu d'eau. Chaque jour, le même poisson vient s'offrir à lui en nourriture; Corentin en coupe un morceau et remet le poisson encore en vie dans l'eau et chaque jour, le poisson revient...
Le Roi Gradlon lui donne des terres afin d'y construire un monastère.
Les nombreux miracles qu'il accomplit et la sainteté de sa vie conduisent les chrétiens de Cornouailles à le choisir comme évêque. Le roi Gradlon lui offre son palais situé au confluent de l'Odet et du Frout: là où s'élève toujours la cathédrale de Quimper."
À Quimper en Bretagne, saint Corentin, honoré comme le premier évêque de la cité, qui joignait à l'épiscopat la rude vie d'ermite.
Notre Dame de Guadalupe
'Je suis venu ici pour déposer aux pieds de la Vierge métisse du Tepeyac, Etoile du Nouveau Monde, l'Exhortation apostolique Ecclesia in America, qui rassemble les contributions et les suggestions pastorales de ce Synode, confiant à la Mère et Reine de ce continent, l'avenir de son évangélisation' (homélie du pape Jean-Paul II, le 23 janvier 1999, Basilique Notre-Dame de Guadalupe)
'J'ai déposé les fruits du premier Synode américain aux pieds de la Sainte Vierge Marie de Guadalupe, sous la protection maternelle de laquelle s'est développée l'évangélisation du Nouveau Continent. Elle est à juste titre invoquée aujourd'hui comme l'étoile de sa nouvelle évangélisation. C'est pourquoi j'ai établi que la fête ou la solennité liturgique qui lui est consacrée, le 12 décembre, soit proclamée comme fête sur tout le Continent américain.' (Jean-Paul II après son voyage au Mexique, le 10 février 1999)
Illustration: Notre Dame de Guadalupe à Fourvière
Message du pape François pour la fête de Notre Dame de Guadalupe du 12 décembre 2013, la patronne de l'Amérique: Lorsque la Vierge est apparue à saint Juan Diego, a-t-il dit en espagnol, 'son visage était celui d'une métisse et ses vêtements couverts de motifs indigènes. Comme Jésus, Marie se fait proche de ses enfants, qu'elle accompagne en mère sur le chemin de la vie'...
Elle apparut à saint Juan Diego le 9 et le 12 décembre 1531.
Mémoire de Notre-Dame de Guadalupe au Mexique, dont une foule immense implore le secours maternel sur la colline Tepeyac près de Mexico, et qu'elle salue avec confiance comme une étoile pour l'évangélisation des familles, des peuples et comme l'assistance des indigènes et des pauvres.
Martyrologe romain
Je demande à Notre-Dame de Guadalupe d'éclairer les peuples du Nouveau Monde tout au long du troisième millénaireJean-Paul II
ET AUSSI :
Saint Corentin
Evêque de Quimper (5ème s.)
ou Cury, évêque de Quimper.
Il fait partie des "Sept-Saints" qui évangélisèrent la Bretagne et qui ont nom: saint Tugdual de Tréguier, saint Paterne de Vannes, saint Samson de Dol, saint Pol de Léon, saint Malo et saint Brieuc. Il est certain que saint Corentin a existé et qu'il a assuré l'implantation de l'Église de Cornouailles. Il participa au concile d'Angers en 453.
Mais il est le seul des sept à ne pas avoir une localité pour conserver sa pieuse mémoire en Bretagne (On oublie souvent le vrai nom de Quimper: Quimper-Corentin). Par contre le village de Cury en Cornouailles britannique ne l'a pas oublié. Cependant de très nombreuses églises et chapelles se sont placées sous son vocable dans le Finistère et les Côtes d'Armor.
Illustration: Oriflamme de Saint Corentin, église paroissiale de Locronan.
Illustration: Oriflamme de Saint Corentin, église paroissiale de Locronan.
"Patron principal du diocèse de Quimper. Né en Armorique, Corentin vécut pendant plusieurs années la vie érémitique, dans les bois qui couvraient le versant sud du Ménez-Hom, en Plomodiern. Réclamé comme évêque par le roi Gradlon et son peuple, il partagea dès lors son temps entre sa tâche épiscopale à Quimper et la vie érémitique à laquelle il restait fidèle. L'époque où il vécut ne peut être précisée; un manuscrit d'Angers, daté de 897, place un saint Corentin au calendrier le 1er mai. Les reliques du saint, dispersées lors des invasions normandes (Marmoutier - Abinbdon, Waltham et Glastonbury en G.-B.), furent partiellement restituées à la cathédrale de Quimper en 1623, où elles furent longtemps en honneur." (diocèse de Quimper et Léon)
Illustration: Saint Corentin - église Saint Germain à Pleyben (photo envoyée par un internaute)
Un internaute nous écrit: "Né en Armorique, il se retire dans la solitude dans la forêt de Nevet afin de servir Dieu, à l'exemple de nombreux ascètes. Se nourrissant de racines et de baies, un fontaine jaillit à sa prière, lui permettant d'avoir un peu d'eau. Chaque jour, le même poisson vient s'offrir à lui en nourriture; Corentin en coupe un morceau et remet le poisson encore en vie dans l'eau et chaque jour, le poisson revient...
Le Roi Gradlon lui donne des terres afin d'y construire un monastère.
Les nombreux miracles qu'il accomplit et la sainteté de sa vie conduisent les chrétiens de Cornouailles à le choisir comme évêque. Le roi Gradlon lui offre son palais situé au confluent de l'Odet et du Frout: là où s'élève toujours la cathédrale de Quimper."
À Quimper en Bretagne, saint Corentin, honoré comme le premier évêque de la cité, qui joignait à l'épiscopat la rude vie d'ermite.
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
à vous tous !
Brr… Il fait bien frisquet. Rien à voir avec les températures actuelles qui sévissent au Canada, par ex, n'est ce pas Gilles ?
J'ai tjs eu une dévotion particulière pr ma sainte patrone. Voilà ce que je peux vs faire connaître d'elle. En fait, les récits qu'on a fait de sa vie divergent pas mal. Voici la source de celui-ci:
https://levangileauquotidien.org/
Je n'ai rien trouvé de + sur le site de référence de Claire : https://nominis.cef.fr/ ,
En fait, c'est mon papa qui tenait à donner ce nom à la 1ère fille qu'il aurait car, déjà à cette époque, il avait des yeux très fragiles… Jusqu'à présent, j'ai eu la chance de me rendre 3 fois au Mont Ste Odile… A chaque fois, je suis envahie d'une très grande émotion.
La fête de sainte Odile a longtemps été célébrée le 13 décembre, qui était aussi la fête de sainte Lucie, elle aussi invoquée par les fidèles pour guérir les maladies oculaires ; par conséquent, on a préféré reporter la fête d'Odile au 14 décembre, pour distinguer les deux fêtes, mais elle demeure le 13 décembre en Alsace.
Le plus ancien document sur la vie de sainte Odile est un parchemin du Xe siècle où un moine a noté ce que la tradition orale transmettait depuis près de deux cents ans, au mont Sainte-Odile qui domine la plaine d'Alsace.
Au temps du roi mérovingien Childéric II, Aldaric, troisième duc d'Alsace, père de sainte Odile, tenait sous son empire toute la vallée du Rhin, de Strasbourg à Bâle. Aldaric était un chrétien sincère, mais il s'arrachait avec peine aux coutumes barbares ; ses réactions étaient impulsives et même dangereuses : pas de pardon pour qui l'offense.
En 660, alors qu’il attendait avec impatience la naissance de son fils premier-né, lui naquit une petite fille aveugle. Son premier réflexe fut de vouloir la tuer, mais devant les pleurs de sa femme, Béreswinde, il accepta de lui laisser la vie à condition que le bébé disparût aussitôt. Béreswinde, bouleversée, se mit en quête d'une nourrice. Odile fut emmenée à Scherwiller, à une trentaine de kilomètres d'Obernai. Devant le beau linge du bébé et les soins particuliers dont il était entouré, les langues allaient bon train. Bientôt Odile ne fut plus en sécurité chez la nourrice et, à un an, dut reprendre la route pour Baume-les-Dames, près de Besançon, où elle franchit les portes d'un monastère.
Pendant toute son enfance, Odile était entourée du silence et de la paix des moniales qui essayaient de lui faire oublier sa cécité : elle apprit à se diriger seule dans le cloître, à reconnaître les appels de la cloche, à chanter par cœur les offices, faisant la joie de ses mères adoptives.
L'évêque Ehrhardt de Ratisbonne arriva un jour au monastère pour, dit-il, baptiser la petite aveugle. Devant la communauté, Ehrhardt prononça les paroles sacramentelles : « Odilia, je te baptise au Nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. » Odilia veut dire : soleil de Dieu. Au moment où l'eau coula sur son front, Odile ouvrit les paupières... elle voyait !
Après la guérison, l’évêque fit avertir Aldaric qui n'eut aucun geste de repentir. Il avait maintenant quatre fils et une fille, sa fille aînée était oubliée. Odile demeura donc à Palma chez les religieuses qui lui apprirent aussitôt à écrire et à lire dans les livres saints. La souffrance et la cécité l'avaient mûrie : elle faisait preuve d'une force d'âme et d'un détachement extraordinaires. Au fur et à mesure que les mois passaient, Odile sentait grandir en elle le désir de connaître sa famille. Certains voyageurs, qui s'arrêtaient au monastère, lui avaient déjà parlé de son frère Hugon qu’ils disaient aimable et généreux. Par l'intermédiaire d'un pèlerin, Odile lui fit parvenir une lettre qui émut Hugon au point qu’il osa affronter son père.
L'heure du pardon n'avait pas encore sonné, Aldaric ne voulait pas revoir sa fille mais Hugon écrivit cependant à sa sœur de venir au château, pensant que la vue d'Odile ferait tomber la colère de son père. Hélas, à l'arrivée de sa fille aînée la colère d’Aldaric redoubla : il frappa Hugon qui mourut des suites des blessures. Ce fut le dernier accès de colère du terrible barbare qui, désespéré par la mort de son fils préféré, installa sa fille à Hohenbourg et assura sa subsistance. Odile eut la patience de vivre ignorée des siens et se contenta de ce que lui donnait son père qu'elle n'osait plus affronter. Elle ne vivait que pour les pauvres avec qui elle partageait ses maigres ressources. Peu à peu Aldaric se transforma et offrit à Odile le Hohenbourg et toutes ses dépendances à condition qu'elle priât pour lui.
La jeune fille humiliée va devenir la célèbre Abbesse représentée par les statues et les tapisseries. Son cœur profond, son austère vertu, sa grande charité attirèrent plus de cent trente moniales et la plupart des membres de sa famille. Les travaux commencèrent rapidement pour transformer le Hohenbourg en un monastère. Odile qui était une âme d'oraison, couvrit de chapelles tout le sommet de la colline dont la première fut dédiée à Notre-Dame, puis une autre à saint Jean-Baptiste qu'Odile vénérait particulièrement depuis son baptême. Un soir, la moniale chargée d'appeler ses compagnes pour l'office fut éblouie par une violente clarté : Odile conversait avec saint Jean-Baptiste. De jour, de nuit, par petits groupes qui se succédaient, les moniales chantaient sans cesse la louange de Dieu. L'Abbesse était la plus ardente à la prière ; elle aimait la mortification, mais elle était sage et prudente pour ses filles.
Peu de temps après la construction du monastère, Aldaric mourut. Avertie par une vision, Odile le sut en Purgatoire et se mit en prière jusqu'à ce que Notre-Seigneur lui apparût pour lui apprendre l'entrée de son père en Paradis. Une chapelle, dite des larmes, se dresse encore aujourd'hui sur la terrasse du couvent ; la tradition assure qu'une pierre creusée par les genoux de la sainte existe encore devant le maître-autel.
Le Hohenbourg était le refuge des pauvres, des malheureux, des malchanceux et des pèlerins qui savaient y trouver bon accueil. Un vieillard tomba en montant vers le monastère. Odile le rencontra un moment plus tard et, comme pour le soulager, il fallait de l'eau, Odile implora le secours de Dieu, frappa le rocher et une source jaillit qui ne tarira jamais. Mais la preuve était faite que tous ceux qui désiraient du secours ne pouvaient parvenir au sommet de la colline.
Aussi un autre monastère fut construit en bas. Aucun des deux couvents ne voulait se passer de la présence d'Odile qui allait donc du cloître du haut à celui du bas. En chemin elle aidait les éclopés et les infirmes. De toutes parts on venait la voir car on savait que ses mains étaient bénies. Parfois lorsqu'elle pansait des blessés ou des lépreux, les plaies se fermaient et les douleurs s'apaisaient. Sa préférence allait aux aveugles en souvenir de son infirmité. Elle présidait tout, elle prévoyait tout et s'intéressait à chacun en particulier.
Mais ses compagnes la voyaient de plus en plus lasse. Sentant la faiblesse la gagner, Odile se rendit à la chapelle Saint-Jean-Baptiste ; une dernière fois elle s'adressa à ses filles puis, à l'heure de l'office elle les envoya à l'église. Quand les moniales revinrent de l'office, Odile les avait quittées. Leur peine était grande d'autant plus que leur mère était partie sans avoir communié. Elles se mirent en prière et Odile revint à elle. Après les avoir réprimandées, l'Abbesse réclama le ciboire, se communia et quitta définitivement la terre, le 13 décembre 720.
Justement, le téléphone vient de sonner : c'est ma maman qui m'appelle de la région de Liège pr souhaiter ma fête. Elle a 93 ans et demi et habite chez ma petite sœur depuis le départ de Papa fin février 2000. J-Marie se lève à l'instant. J'ose espérer que sa bronchite s'améliore un tt petit peu… Quel amour! Il n'a pas oublié qu'on est le 14 déc. C'est vrai que ds la famille, on tient bcp aux fêtes et anniversaires… C'est pr ça que j'aime les souhaiter autour de moi…
A bientôt de vs retrouver sur "en marche vers dimanche "!
Brr… Il fait bien frisquet. Rien à voir avec les températures actuelles qui sévissent au Canada, par ex, n'est ce pas Gilles ?
J'ai tjs eu une dévotion particulière pr ma sainte patrone. Voilà ce que je peux vs faire connaître d'elle. En fait, les récits qu'on a fait de sa vie divergent pas mal. Voici la source de celui-ci:
https://levangileauquotidien.org/
Je n'ai rien trouvé de + sur le site de référence de Claire : https://nominis.cef.fr/ ,
En fait, c'est mon papa qui tenait à donner ce nom à la 1ère fille qu'il aurait car, déjà à cette époque, il avait des yeux très fragiles… Jusqu'à présent, j'ai eu la chance de me rendre 3 fois au Mont Ste Odile… A chaque fois, je suis envahie d'une très grande émotion.
Sainte Odile (Odilia)
Vierge, première abbesse du monastère d’Hohenbourg
Patronne de l'Alsace
La fête de sainte Odile a longtemps été célébrée le 13 décembre, qui était aussi la fête de sainte Lucie, elle aussi invoquée par les fidèles pour guérir les maladies oculaires ; par conséquent, on a préféré reporter la fête d'Odile au 14 décembre, pour distinguer les deux fêtes, mais elle demeure le 13 décembre en Alsace.
Le plus ancien document sur la vie de sainte Odile est un parchemin du Xe siècle où un moine a noté ce que la tradition orale transmettait depuis près de deux cents ans, au mont Sainte-Odile qui domine la plaine d'Alsace.
Au temps du roi mérovingien Childéric II, Aldaric, troisième duc d'Alsace, père de sainte Odile, tenait sous son empire toute la vallée du Rhin, de Strasbourg à Bâle. Aldaric était un chrétien sincère, mais il s'arrachait avec peine aux coutumes barbares ; ses réactions étaient impulsives et même dangereuses : pas de pardon pour qui l'offense.
En 660, alors qu’il attendait avec impatience la naissance de son fils premier-né, lui naquit une petite fille aveugle. Son premier réflexe fut de vouloir la tuer, mais devant les pleurs de sa femme, Béreswinde, il accepta de lui laisser la vie à condition que le bébé disparût aussitôt. Béreswinde, bouleversée, se mit en quête d'une nourrice. Odile fut emmenée à Scherwiller, à une trentaine de kilomètres d'Obernai. Devant le beau linge du bébé et les soins particuliers dont il était entouré, les langues allaient bon train. Bientôt Odile ne fut plus en sécurité chez la nourrice et, à un an, dut reprendre la route pour Baume-les-Dames, près de Besançon, où elle franchit les portes d'un monastère.
Pendant toute son enfance, Odile était entourée du silence et de la paix des moniales qui essayaient de lui faire oublier sa cécité : elle apprit à se diriger seule dans le cloître, à reconnaître les appels de la cloche, à chanter par cœur les offices, faisant la joie de ses mères adoptives.
L'évêque Ehrhardt de Ratisbonne arriva un jour au monastère pour, dit-il, baptiser la petite aveugle. Devant la communauté, Ehrhardt prononça les paroles sacramentelles : « Odilia, je te baptise au Nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. » Odilia veut dire : soleil de Dieu. Au moment où l'eau coula sur son front, Odile ouvrit les paupières... elle voyait !
Après la guérison, l’évêque fit avertir Aldaric qui n'eut aucun geste de repentir. Il avait maintenant quatre fils et une fille, sa fille aînée était oubliée. Odile demeura donc à Palma chez les religieuses qui lui apprirent aussitôt à écrire et à lire dans les livres saints. La souffrance et la cécité l'avaient mûrie : elle faisait preuve d'une force d'âme et d'un détachement extraordinaires. Au fur et à mesure que les mois passaient, Odile sentait grandir en elle le désir de connaître sa famille. Certains voyageurs, qui s'arrêtaient au monastère, lui avaient déjà parlé de son frère Hugon qu’ils disaient aimable et généreux. Par l'intermédiaire d'un pèlerin, Odile lui fit parvenir une lettre qui émut Hugon au point qu’il osa affronter son père.
L'heure du pardon n'avait pas encore sonné, Aldaric ne voulait pas revoir sa fille mais Hugon écrivit cependant à sa sœur de venir au château, pensant que la vue d'Odile ferait tomber la colère de son père. Hélas, à l'arrivée de sa fille aînée la colère d’Aldaric redoubla : il frappa Hugon qui mourut des suites des blessures. Ce fut le dernier accès de colère du terrible barbare qui, désespéré par la mort de son fils préféré, installa sa fille à Hohenbourg et assura sa subsistance. Odile eut la patience de vivre ignorée des siens et se contenta de ce que lui donnait son père qu'elle n'osait plus affronter. Elle ne vivait que pour les pauvres avec qui elle partageait ses maigres ressources. Peu à peu Aldaric se transforma et offrit à Odile le Hohenbourg et toutes ses dépendances à condition qu'elle priât pour lui.
La jeune fille humiliée va devenir la célèbre Abbesse représentée par les statues et les tapisseries. Son cœur profond, son austère vertu, sa grande charité attirèrent plus de cent trente moniales et la plupart des membres de sa famille. Les travaux commencèrent rapidement pour transformer le Hohenbourg en un monastère. Odile qui était une âme d'oraison, couvrit de chapelles tout le sommet de la colline dont la première fut dédiée à Notre-Dame, puis une autre à saint Jean-Baptiste qu'Odile vénérait particulièrement depuis son baptême. Un soir, la moniale chargée d'appeler ses compagnes pour l'office fut éblouie par une violente clarté : Odile conversait avec saint Jean-Baptiste. De jour, de nuit, par petits groupes qui se succédaient, les moniales chantaient sans cesse la louange de Dieu. L'Abbesse était la plus ardente à la prière ; elle aimait la mortification, mais elle était sage et prudente pour ses filles.
Peu de temps après la construction du monastère, Aldaric mourut. Avertie par une vision, Odile le sut en Purgatoire et se mit en prière jusqu'à ce que Notre-Seigneur lui apparût pour lui apprendre l'entrée de son père en Paradis. Une chapelle, dite des larmes, se dresse encore aujourd'hui sur la terrasse du couvent ; la tradition assure qu'une pierre creusée par les genoux de la sainte existe encore devant le maître-autel.
Le Hohenbourg était le refuge des pauvres, des malheureux, des malchanceux et des pèlerins qui savaient y trouver bon accueil. Un vieillard tomba en montant vers le monastère. Odile le rencontra un moment plus tard et, comme pour le soulager, il fallait de l'eau, Odile implora le secours de Dieu, frappa le rocher et une source jaillit qui ne tarira jamais. Mais la preuve était faite que tous ceux qui désiraient du secours ne pouvaient parvenir au sommet de la colline.
Aussi un autre monastère fut construit en bas. Aucun des deux couvents ne voulait se passer de la présence d'Odile qui allait donc du cloître du haut à celui du bas. En chemin elle aidait les éclopés et les infirmes. De toutes parts on venait la voir car on savait que ses mains étaient bénies. Parfois lorsqu'elle pansait des blessés ou des lépreux, les plaies se fermaient et les douleurs s'apaisaient. Sa préférence allait aux aveugles en souvenir de son infirmité. Elle présidait tout, elle prévoyait tout et s'intéressait à chacun en particulier.
Mais ses compagnes la voyaient de plus en plus lasse. Sentant la faiblesse la gagner, Odile se rendit à la chapelle Saint-Jean-Baptiste ; une dernière fois elle s'adressa à ses filles puis, à l'heure de l'office elle les envoya à l'église. Quand les moniales revinrent de l'office, Odile les avait quittées. Leur peine était grande d'autant plus que leur mère était partie sans avoir communié. Elles se mirent en prière et Odile revint à elle. Après les avoir réprimandées, l'Abbesse réclama le ciboire, se communia et quitta définitivement la terre, le 13 décembre 720.
Justement, le téléphone vient de sonner : c'est ma maman qui m'appelle de la région de Liège pr souhaiter ma fête. Elle a 93 ans et demi et habite chez ma petite sœur depuis le départ de Papa fin février 2000. J-Marie se lève à l'instant. J'ose espérer que sa bronchite s'améliore un tt petit peu… Quel amour! Il n'a pas oublié qu'on est le 14 déc. C'est vrai que ds la famille, on tient bcp aux fêtes et anniversaires… C'est pr ça que j'aime les souhaiter autour de moi…
A bientôt de vs retrouver sur "en marche vers dimanche "!
Claire- Admin
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
13 Décembre
Elle se serait rendue en pèlerinage à Catane sur le tombeau de sainte Agathe pour demander la guérison de sa mère. Ce miracle accompli elle distribua sa fortune aux pauvres. Dénoncée comme chrétienne, condamnée à être livrée à des débauchés, elle fut comme une 'colonne inébranlable' d'après une hymne... De cette 'fabuleuse' passion, nous retiendrons la réponse qu'elle fit à son juge: "Toi tu gardes les volontés de tes princes et moi j'observe nuit et jour les volontés de mon Dieu... Toi tu désires leur plaire et moi je n'ai d'autre ambition que de plaire au Christ seul. Fais donc ce qui te semble utile et moi je ferai ce qui sera utile au salut de mon âme".
De Syracuse où elle était l'objet d'une dévotion fort tendre dès le IVe siècle, son culte se répandit dans tout l'occident. La Corse du Moyen Age lui a dédié quelque vingt-neuf sanctuaires. (d'après 'Église de Corse en prière' - diocèse d'Ajaccio)
- vidéo de la webTV de la CEF: Fête de Sainte Lucie à Ville di Pietrabugno.
Illustration: photo prise dans une église de la citadelle de Rhodes. Elle représente Sainte Lucie (XIVe siècle, école toscane)
Mémoire de sainte Lucie, vierge et martyre à Syracuse en Sicile, vers 300. Tant qu'elle vécut, elle garda sa lampe allumée pour aller au-devant de l'Époux et, conduite à la mort pour le Christ, elle mérita d'entrer avec lui dans la salle des noces et de posséder la lumière qui n'a pas de fin.
Sainte Lucie de Syracuse
Vierge et martyre en Sicile (✝ v. 305)
Vierge et martyre à Syracuse, elle est victime de la persécution de
Dioclétien en 304.
Son nom même évoque la lumière, mais sa vie reste dans l'ombre. Elle fut très populaire et son culte remonte aux premiers siècles. Il s'étendit jusqu'en Scandinavie, en particulier en Suède où la fête païenne de la lumière et des mauvais esprits qui luttent contre elle, a été remplacée par la fête de sainte Lucie. A cette date, ce sont les longues nuits de l'hiver nordique. Nous connaissons aussi de longues nuits dans les doutes de notre foi. La rédaction de sa 'passion' date du Ve voire du VIe siècle et beaucoup de détails y sont légendaires: enfermée dans un lieu de prostitution, elle sut résister à toute avance; attelée à deux bœufs pour l'écarteler, ils ne purent bouger; mise sur un bûcher, les flammes s'éloignèrent d'elle. Ses reliques vénérées à Syracuse ont été transportées d'abord à Constantinople et actuellement à Venise. Saint Thomas d'Aquin parle d'elle à deux reprises dans sa 'Somme théologique'.
Elle se serait rendue en pèlerinage à Catane sur le tombeau de sainte Agathe pour demander la guérison de sa mère. Ce miracle accompli elle distribua sa fortune aux pauvres. Dénoncée comme chrétienne, condamnée à être livrée à des débauchés, elle fut comme une 'colonne inébranlable' d'après une hymne... De cette 'fabuleuse' passion, nous retiendrons la réponse qu'elle fit à son juge: "Toi tu gardes les volontés de tes princes et moi j'observe nuit et jour les volontés de mon Dieu... Toi tu désires leur plaire et moi je n'ai d'autre ambition que de plaire au Christ seul. Fais donc ce qui te semble utile et moi je ferai ce qui sera utile au salut de mon âme".
De Syracuse où elle était l'objet d'une dévotion fort tendre dès le IVe siècle, son culte se répandit dans tout l'occident. La Corse du Moyen Age lui a dédié quelque vingt-neuf sanctuaires. (d'après 'Église de Corse en prière' - diocèse d'Ajaccio)
- vidéo de la webTV de la CEF: Fête de Sainte Lucie à Ville di Pietrabugno.
Illustration: photo prise dans une église de la citadelle de Rhodes. Elle représente Sainte Lucie (XIVe siècle, école toscane)
Mémoire de sainte Lucie, vierge et martyre à Syracuse en Sicile, vers 300. Tant qu'elle vécut, elle garda sa lampe allumée pour aller au-devant de l'Époux et, conduite à la mort pour le Christ, elle mérita d'entrer avec lui dans la salle des noces et de posséder la lumière qui n'a pas de fin.
Martyrologe romain
https://nominis.cef.fr/contenus/saint/253/Sainte-Lucie-de-Syracuse.html
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
M-Odile a écrit: à vous tous !
Brr… Il fait bien frisquet. Rien à voir avec les températures actuelles qui sévissent au Canada, par ex, n'est ce pas Gilles ?
J'ai tjs eu une dévotion particulière pr ma sainte patrone. Voilà ce que je peux vs faire connaître d'elle. En fait, les récits qu'on a fait de sa vie divergent pas mal. Voici la source de celui-ci:
https://levangileauquotidien.org/
Je n'ai rien trouvé de + sur le site de référence de Claire : https://nominis.cef.fr/ ,
En fait, c'est mon papa qui tenait à donner ce nom à la 1ère fille qu'il aurait car, déjà à cette époque, il avait des yeux très fragiles… Jusqu'à présent, j'ai eu la chance de me rendre 3 fois au Mont Ste Odile… A chaque fois, je suis envahie d'une très grande émotion.Sainte Odile (Odilia)Vierge, première abbesse du monastère d’HohenbourgPatronne de l'Alsace
La fête de sainte Odile a longtemps été célébrée le 13 décembre, qui était aussi la fête de sainte Lucie, elle aussi invoquée par les fidèles pour guérir les maladies oculaires ; par conséquent, on a préféré reporter la fête d'Odile au 14 décembre, pour distinguer les deux fêtes, mais elle demeure le 13 décembre en Alsace.
Le plus ancien document sur la vie de sainte Odile est un parchemin du Xe siècle où un moine a noté ce que la tradition orale transmettait depuis près de deux cents ans, au mont Sainte-Odile qui domine la plaine d'Alsace.
Au temps du roi mérovingien Childéric II, Aldaric, troisième duc d'Alsace, père de sainte Odile, tenait sous son empire toute la vallée du Rhin, de Strasbourg à Bâle. Aldaric était un chrétien sincère, mais il s'arrachait avec peine aux coutumes barbares ; ses réactions étaient impulsives et même dangereuses : pas de pardon pour qui l'offense.
En 660, alors qu’il attendait avec impatience la naissance de son fils premier-né, lui naquit une petite fille aveugle. Son premier réflexe fut de vouloir la tuer, mais devant les pleurs de sa femme, Béreswinde, il accepta de lui laisser la vie à condition que le bébé disparût aussitôt. Béreswinde, bouleversée, se mit en quête d'une nourrice. Odile fut emmenée à Scherwiller, à une trentaine de kilomètres d'Obernai. Devant le beau linge du bébé et les soins particuliers dont il était entouré, les langues allaient bon train. Bientôt Odile ne fut plus en sécurité chez la nourrice et, à un an, dut reprendre la route pour Baume-les-Dames, près de Besançon, où elle franchit les portes d'un monastère.
Pendant toute son enfance, Odile était entourée du silence et de la paix des moniales qui essayaient de lui faire oublier sa cécité : elle apprit à se diriger seule dans le cloître, à reconnaître les appels de la cloche, à chanter par cœur les offices, faisant la joie de ses mères adoptives.
L'évêque Ehrhardt de Ratisbonne arriva un jour au monastère pour, dit-il, baptiser la petite aveugle. Devant la communauté, Ehrhardt prononça les paroles sacramentelles : « Odilia, je te baptise au Nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. » Odilia veut dire : soleil de Dieu. Au moment où l'eau coula sur son front, Odile ouvrit les paupières... elle voyait !
Après la guérison, l’évêque fit avertir Aldaric qui n'eut aucun geste de repentir. Il avait maintenant quatre fils et une fille, sa fille aînée était oubliée. Odile demeura donc à Palma chez les religieuses qui lui apprirent aussitôt à écrire et à lire dans les livres saints. La souffrance et la cécité l'avaient mûrie : elle faisait preuve d'une force d'âme et d'un détachement extraordinaires. Au fur et à mesure que les mois passaient, Odile sentait grandir en elle le désir de connaître sa famille. Certains voyageurs, qui s'arrêtaient au monastère, lui avaient déjà parlé de son frère Hugon qu’ils disaient aimable et généreux. Par l'intermédiaire d'un pèlerin, Odile lui fit parvenir une lettre qui émut Hugon au point qu’il osa affronter son père.
L'heure du pardon n'avait pas encore sonné, Aldaric ne voulait pas revoir sa fille mais Hugon écrivit cependant à sa sœur de venir au château, pensant que la vue d'Odile ferait tomber la colère de son père. Hélas, à l'arrivée de sa fille aînée la colère d’Aldaric redoubla : il frappa Hugon qui mourut des suites des blessures. Ce fut le dernier accès de colère du terrible barbare qui, désespéré par la mort de son fils préféré, installa sa fille à Hohenbourg et assura sa subsistance. Odile eut la patience de vivre ignorée des siens et se contenta de ce que lui donnait son père qu'elle n'osait plus affronter. Elle ne vivait que pour les pauvres avec qui elle partageait ses maigres ressources. Peu à peu Aldaric se transforma et offrit à Odile le Hohenbourg et toutes ses dépendances à condition qu'elle priât pour lui.
La jeune fille humiliée va devenir la célèbre Abbesse représentée par les statues et les tapisseries. Son cœur profond, son austère vertu, sa grande charité attirèrent plus de cent trente moniales et la plupart des membres de sa famille. Les travaux commencèrent rapidement pour transformer le Hohenbourg en un monastère. Odile qui était une âme d'oraison, couvrit de chapelles tout le sommet de la colline dont la première fut dédiée à Notre-Dame, puis une autre à saint Jean-Baptiste qu'Odile vénérait particulièrement depuis son baptême. Un soir, la moniale chargée d'appeler ses compagnes pour l'office fut éblouie par une violente clarté : Odile conversait avec saint Jean-Baptiste. De jour, de nuit, par petits groupes qui se succédaient, les moniales chantaient sans cesse la louange de Dieu. L'Abbesse était la plus ardente à la prière ; elle aimait la mortification, mais elle était sage et prudente pour ses filles.
Peu de temps après la construction du monastère, Aldaric mourut. Avertie par une vision, Odile le sut en Purgatoire et se mit en prière jusqu'à ce que Notre-Seigneur lui apparût pour lui apprendre l'entrée de son père en Paradis. Une chapelle, dite des larmes, se dresse encore aujourd'hui sur la terrasse du couvent ; la tradition assure qu'une pierre creusée par les genoux de la sainte existe encore devant le maître-autel.
Le Hohenbourg était le refuge des pauvres, des malheureux, des malchanceux et des pèlerins qui savaient y trouver bon accueil. Un vieillard tomba en montant vers le monastère. Odile le rencontra un moment plus tard et, comme pour le soulager, il fallait de l'eau, Odile implora le secours de Dieu, frappa le rocher et une source jaillit qui ne tarira jamais. Mais la preuve était faite que tous ceux qui désiraient du secours ne pouvaient parvenir au sommet de la colline.
Aussi un autre monastère fut construit en bas. Aucun des deux couvents ne voulait se passer de la présence d'Odile qui allait donc du cloître du haut à celui du bas. En chemin elle aidait les éclopés et les infirmes. De toutes parts on venait la voir car on savait que ses mains étaient bénies. Parfois lorsqu'elle pansait des blessés ou des lépreux, les plaies se fermaient et les douleurs s'apaisaient. Sa préférence allait aux aveugles en souvenir de son infirmité. Elle présidait tout, elle prévoyait tout et s'intéressait à chacun en particulier.
Mais ses compagnes la voyaient de plus en plus lasse. Sentant la faiblesse la gagner, Odile se rendit à la chapelle Saint-Jean-Baptiste ; une dernière fois elle s'adressa à ses filles puis, à l'heure de l'office elle les envoya à l'église. Quand les moniales revinrent de l'office, Odile les avait quittées. Leur peine était grande d'autant plus que leur mère était partie sans avoir communié. Elles se mirent en prière et Odile revint à elle. Après les avoir réprimandées, l'Abbesse réclama le ciboire, se communia et quitta définitivement la terre, le 13 décembre 720.
Justement, le téléphone vient de sonner : c'est ma maman qui m'appelle de la région de Liège pr souhaiter ma fête. Elle a 93 ans et demi et habite chez ma petite sœur depuis le départ de Papa fin février 2000. J-Marie se lève à l'instant. J'ose espérer que sa bronchite s'améliore un tt petit peu… Quel amour! Il n'a pas oublié qu'on est le 14 déc. C'est vrai que ds la famille, on tient bcp aux fêtes et anniversaires… C'est pr ça que j'aime les souhaiter autour de moi…
A bientôt de vs retrouver sur "en marche vers dimanche "!
Bonne fête Marie-Odile !
(je n'avais pas eu le temps hier de mettre le saint du jour, c'est réparé)
Claire- Admin
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
14 Décembre
Saint Jean de la Croix
Carme, docteur de l'Église ( 1591)
Juan est né en Vieille-Castille dans une famille pauvre. Il est très jeune quand meurt son père. Sa mère doit se louer comme nourrice. Lui-même, pour payer ses études, travaille comme infirmier à l'hôpital de la ville. A 21 ans, il décide d'entrer chez les Pères Carmes et ses supérieurs l'envoient à l'Université de Salamanque. Il aspire à retrouver la règle primitive de l'Ordre, faite d'austérité et de prière, mais il n'essuie que des refus. Devenu prêtre, il songe à changer d'Ordre religieux, quand Dieu lui fait rencontrer sainte Thérèse d'Avila.
Avec elle, il réalisera cette réforme dans une vie toute faite d'absolu. Il devint ainsi, auprès de ses frères, un signe de contradiction. On l'emprisonne neuf mois à Tolède, menottes aux mains, dans un cachot. Et, de son âme dépouillée de tout appui humain, jaillira le " Cantique spirituel ". Il finit par s'enfuir et il est recueilli par des carmélites déchaussées. Commence alors pour Jean de la Croix, une période d'activité rayonnante, ouvrant à tous, carmes et carmélites, gens du peuple et universitaires, l'étroit sentier de la parfaite docilité à l'Esprit-Saint. De retour en Castille, il exerce de lourdes responsabilité, tout en désirant la parfaite ressemblance d'amour avec son Seigneur crucifié. Démis de toute charge, malade, calomnié, enfin se déchire la "toile de cette vie", il entre dans la vision de Dieu et va chanter son Cantique spirituel. "A la fin du jour, c'est sur l'amour qu'on vous examinera." (St Jean de la Croix - Maxime 80)
Illustration: Prier avec Jean de la Croix (jeunes cathos)
Il faisait partie des Saints patrons des JMJ de Madrid.
- Prier avec l'icône de saint Jean de la Croix, vidéo webTV CEF
Le 16 février 2011, le Saint-Père a tracé le portrait de saint Jean de la Croix, "ami spirituel de sainte Thérèse d'Avila, qui réforma avec elle le Carmel, et qui a été proclamé par Pie XI en 1926 Docteur de l'Église".
Le Doctor Mysticus est né en 1542 près d'Avila (Espagne) dans une famille pauvre. Devenu carme, il fut ordonné prêtre en 1567 puis prit le nom de Jean de la Croix lors de ses vœux définitifs. C'est lors de sa première messe qu'il rencontra Thérèse, laquelle lui exposa son projet de réforme de leur ordre religieux. Son étroite collaboration à la réforme fut pour lui source de souffrances, y compris une incarcération injuste. Alors qu'il se préparait à gagner le Mexique, il tomba malade et mourut en décembre 1591. Clément X le béatifia en 1675 et Benoît XIII le canonisa en 1726.
Benoît XVI a rappelé que saint Jean de la Croix est "considéré comme l'un des poètes lyriques majeurs de la littérature espagnole. Ses œuvres principales sont Montée au Mont Carmel, Nuit obscure, Le cantique spirituel, La vive flamme de l'amour.
Dans le cantique, il présente un chemin de purification de l'âme... Dans la flamme il poursuit ce projet, décrivant en détail l'état de l'union transformatrice avec Dieu... La Montée au Mont Carmel est un itinéraire spirituel centré sur la purification progressive de l'âme, nécessaire pour atteindre le sommet de la perfection chrétienne que le Mont Carmel symbolise". Puis il a indiqué que "Nuit obscure décrit l'aspect de l'intervention divine dans le processus de purification de l'âme. L'effort humain est de fait incapable de parvenir seul à la racine des mauvaises inclinations et habitudes. Il ne peut que les freiner, sans pouvoir les déraciner car pour ce la personne a besoin de l'action de Dieu qui, seul, peut purifier radicalement l'esprit en le disposant à s'unir à lui".
"Le rythme croissant de la foi, de l'espérance et de la charité, va de pair avec l'action purificatrice et la progressive union à Dieu, jusqu'à s'y conformer totalement. Parvenu à ce but, l'âme est immergée dans la vie trinitaire...
C'est pourquoi Jean de la Croix soutient qu'il n'y a pas de véritable union avec Dieu qui ne culmine dans la fusion trinitaire".
Le Saint-Père a conclu en se demandant si la vie du Docteur mystique pouvait servir de modèle au chrétien d'aujourd'hui, ou bien si elle est réservée à des âmes choisies pour suivre la voie de la purification et de l'ascèse.
"Cheminer avec le Christ -a dit Benoît XVI- n'est pas un poids supplémentaire à celui déjà pesant de notre vie... C'est une chose totalement distincte, une lumière et une force qui nous aide à porter le poids de l'existence. Se laisser aimer par le Christ est la lumière qui nous soutient dans l'avancée quotidienne vers la sainteté, qui est un processus personnel ardu... Demandons à Dieu de nous aider à être saints, à nous laisser aimer, car c'est la vocation même de chacun de nous". (source: VIS 20110216 520)
Mémoire de saint Jean de la Croix, prêtre et docteur de l'Église. Sur le conseil de sainte Thérèse de Jésus, il entreprit, le premier parmi ses frères, la réforme de l'Ordre du Carmel, qu'il soutint par des travaux et des œuvres sans nombre, ainsi que par d'âpres tribulations. Au témoignage de ses écrits, en cherchant à mener une vie cachée dans le Christ et consumé par la flamme de l'amour de Dieu, il accomplit, à travers une nuit obscure, sa montée vers Dieu et s'endormit dans le Seigneur à Ubéda en Espagne, en 1591.
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
15 DÉCEMBRE
Sainte Ninon
Une jeune esclave est vendue, puis emmenée en Géorgie. Comme elle n'a d'autre nom que « chrétienne », on lui attribue le diminutif de Christiana, qui devint Ninon, en géorgien. Sa douceur et sa vertu entraînent la reine, puis le roi, à devenir chrétiens. Et c'est ainsi que le pays fut évangélisé.
Les Eglises d'Orient, et principalement celle de Géorgie, fêtent sainte Nina le 14 janvier.
https://croire.la-croix.com/Saints/Sainte-Ninon
Sur
https://viechretienne.catholique.org/saints/412-sainte-ninon
Sainte Ninon
(IVème siècle)
Sainte Ninon
Une jeune esclave est vendue, puis emmenée en Géorgie. Comme elle n'a d'autre nom que « chrétienne », on lui attribue le diminutif de Christiana, qui devint Ninon, en géorgien. Sa douceur et sa vertu entraînent la reine, puis le roi, à devenir chrétiens. Et c'est ainsi que le pays fut évangélisé.
Les Eglises d'Orient, et principalement celle de Géorgie, fêtent sainte Nina le 14 janvier.
https://croire.la-croix.com/Saints/Sainte-Ninon
Sur
https://viechretienne.catholique.org/saints/412-sainte-ninon
Sainte Ninon
(IVème siècle)
Jeune femme, elle avait été emmenée captive dans la capitale de la Géorgie vers 337, et comme on ne savait d’où elle venait, on la surnomma ’Christiana’ du nom de sa religion, ce qui devint par abréviation Nina ou Ninon.
Ayant appris qu’elle avait guéri un enfant, la reine Nana se fit porter chez elle pour être soigner d’un mal étrange. Y recouvrant la santé, elle voulut couvrir de cadeaux sa bienfaitrice mais celle-ci refusa. La reine insistant, elle déclara que le seul cadeau qu’elle accepterait serait la conversion de ses souverains.
La reine puis le roi se convertirent et demandèrent à l’empereur Constantin de leur envoyer des missionnaires.
Ninon est ainsi à la base du Christianisme en Géorgie.
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
16 Décembre
Elle était à la fois reine d'Italie, reine d'Allemagne et elle sera la première en date des impératrices du Saint Empire-Romain Germanique à la suite de son mariage avec Othon Ier, lorsqu'elle fut veuve du roi d'Italie.
À l'abbaye de Seltz en Alsace, l'an 999, la naissance au ciel de sainte Adélaïde, qui épousa Otton Ier et devint impératrice. Elle manifesta une gravité pleine de charme aux gens de sa maison, une dignité très noble aux étrangers, une bienveillance infatigable aux pauvres et une largesse très abondante pour honorer les églises de Dieu.
Sainte Adélaïde
impératrice du Saint Empire (✝ 999)
ou Alice.
Elle était à la fois reine d'Italie, reine d'Allemagne et elle sera la première en date des impératrices du Saint Empire-Romain Germanique à la suite de son mariage avec Othon Ier, lorsqu'elle fut veuve du roi d'Italie.
A la mort d'Othon Ier, elle exerça la régence pendant cinq ans, durant l'enfance d'Othon II. Puis à nouveau pendant la minorité d'Othon III. Ce furent pour elle des périodes difficiles, pleines de souffrances et d'épreuves. Mais sa force de caractère et sa bonté, puisées dans sa foi, surmontèrent tous les obstacles. Elle montra toutes les qualités d'un chef d'Etat dans la justice de sa charge et toutes les vertus chrétiennes dans sa charité attentive aux pauvres.
Elle consacra les trois dernières années de sa vie à promouvoir le bien de l'Eglise et des pauvres. Elle se montra le ferme appui de la culture occidentale en favorisant le monachisme clunisien.
Elle meurt à Seltz, près de Strasbourg, lors d'un voyage qu'elle effectuait dans l'un des nombreux monastères qu'elle avait fondés.
À l'abbaye de Seltz en Alsace, l'an 999, la naissance au ciel de sainte Adélaïde, qui épousa Otton Ier et devint impératrice. Elle manifesta une gravité pleine de charme aux gens de sa maison, une dignité très noble aux étrangers, une bienveillance infatigable aux pauvres et une largesse très abondante pour honorer les églises de Dieu.
Martyrologe romain
https://nominis.cef.fr/contenus/saint/264/Sainte-Adelaide.html
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
17 Décembre
Il régna sur la Bretagne à partir de 632. En 636, saint Eloi lui fit rencontrer à Clichy, près de Paris, le roi Dagobert pour signer un traité de paix entre Bretons et Francs.
"Judicaël était le fils de Judhaël, roi de la Domnonée, un royaume qui occupait alors le nord de l'Armorique.
- vidéo : Monftort, Paimpont, Saint-Méen : le sentier des 3 abbayes en Brocéliande.
En Bretagne, l'an 658, saint Judicaël, roi de Domnonée, qui contribua beaucoup à établir la paix entre les Bretons et les Francs et, après avoir quitté sa charge, termina sa vie au monastère de saint Méen.
Saint Judicaël
Roi de Bretagne puis moine (✝ 658)
ou Gaël ou Giguel ou Gicquel ou Juzel.
Il régna sur la Bretagne à partir de 632. En 636, saint Eloi lui fit rencontrer à Clichy, près de Paris, le roi Dagobert pour signer un traité de paix entre Bretons et Francs.
Deux ans plus tard, il laissa son trône et se fit moine pour les 20 dernières années de sa vie.
"Judicaël était le fils de Judhaël, roi de la Domnonée, un royaume qui occupait alors le nord de l'Armorique.
A la mort de Judhaël, vers 605, Judicaël, pourtant le fils aîné et l'héritier, préféra se retirer au monastère Saint-Jean de Gaël que saint Méen venait d'ériger. Il quitta cependant le monastère pour prendre la direction du royaume de Domnonée. Pendant vingt ans, il gouverna le royaume avec autorité et sagesse. Ses qualités de diplomate lui permirent de régler des différends avec le roi Dagobert et de conclure avec lui une alliance. Cela fait, il décida d'abdiquer de nouveau et de reprendre la vie monacale." (diocèse de Quimper et Léon - Saint Judicaël 16 décembre)
- vidéo : Monftort, Paimpont, Saint-Méen : le sentier des 3 abbayes en Brocéliande.
En Bretagne, l'an 658, saint Judicaël, roi de Domnonée, qui contribua beaucoup à établir la paix entre les Bretons et les Francs et, après avoir quitté sa charge, termina sa vie au monastère de saint Méen.
Martyrologe romain
https://nominis.cef.fr/contenus/saint/272/Saint-Judica%EBl.html
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
18 Décembre
- illustration: le pilier situé au centre du grand portail de la cathédrale Saint-Gatien de Tours, porte la statue en bois d'un évêque. Peut-être Gatien, le premier évêque de Tours (IIIe-IVe siècle). (un Regard sur Tours)
Saint Gatien (251-304) évêque de Tours sur le site diocésain où il est le patron de la cathédrale.
À Tours, au début du IVe siècle, saint Gatien, premier évêque de la cité. Il fut, dit saint Grégoire de Tours, un des sept évêques qui vinrent de Rome en Gaule et il fut inhumé dans le cimetière des chrétiens du lieu.
https://nominis.cef.fr/contenus/saint/278/Saint-Gatien-de-Tours.html
Saint Gatien de Tours
évêque de Tours (IVe siècle)
Envoyé de Rome à Tours pour être son premier évêque selon une tradition qui le fait venir au premier siècle. En fait l'évangélisation commença à la fin du IIIe siècle. Tout d'abord traité avec méfiance et dureté par les habitants de la région, il les convertit peu à peu par sa douceur et sa persévérance. Il fut honoré comme un saint par son successeur, saint Lidoire (337-371). Saint Martin vint en pèlerinage sur le tombeau de saint Gatien.
- illustration: le pilier situé au centre du grand portail de la cathédrale Saint-Gatien de Tours, porte la statue en bois d'un évêque. Peut-être Gatien, le premier évêque de Tours (IIIe-IVe siècle). (un Regard sur Tours)
Saint Gatien (251-304) évêque de Tours sur le site diocésain où il est le patron de la cathédrale.
À Tours, au début du IVe siècle, saint Gatien, premier évêque de la cité. Il fut, dit saint Grégoire de Tours, un des sept évêques qui vinrent de Rome en Gaule et il fut inhumé dans le cimetière des chrétiens du lieu.
Martyrologe romain
Tu as dissous les ténèbres et fait naître la lumière afin de créer toutes choses dans la lumière et de donner consistance à la matière instable en la façonnant en forme de monde. Tu as ici-bas introduit l'image de la splendeur d'en-haut, afin que par la lumière l'homme regarde la lumière et devienne tout entier lumière.Saint Grégoire de Nazianze-Poème dogmatique
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
19 Décembre
Saint Anastase Ier est fêté le 19 décembre.
Bienheureux Urbain V
Pape (200e) de 1362 à 1370
Pape (200e) de 1362 à 1370
U |
rbain V, de son nom de famille Guillaume de Grimoard, naquit près de Mende. Il gravit rapidement les degrés successifs de l'échelle des lettres et des sciences. La vie religieuse s'offrit alors à lui comme l'idéal qui répondait le mieux aux tendances de son esprit et aux besoins de son cœur. Il alla frapper à la porte de l'abbaye de Saint-Victor, près de Marseille, et, à l'ombre paisible du cloître, il s'éleva chaque jour de vertu en vertu. On remarquait particulièrement en lui une tendre dévotion pour la Sainte Vierge.
La profession religieuse n'avait fait que développer son ardeur pour la science, les supérieurs crurent bientôt l'humble moine capable d'enseigner, et, en effet, il illustra successivement les chaires qui lui furent confiées à Montpellier, à Paris, à Avignon et à Toulouse. Quelques années plus tard, après avoir été peu de temps abbé de Saint-Germain d'Auxerre, il fut envoyé en Italie par le Pape Clément VI (Pierre Roger, 1342-1352) en qualité de légat. C'était, à son insu, un acheminement vers la plus haute dignité qui soit au monde.
Il fut élu pape en 1362 et prit le nom d'Urbain V, parce que tous les Papes qui avaient porté ce nom l'avaient illustré par la sainteté de leur vie. C'est lui qui ajouta à la tiare papale une troisième couronne, non par orgueil, mais pour symboliser la triple royauté du pape sur les fidèles, sur les évêques et sur les États romains.
Il se proposa, en montant sur le trône de saint Pierre, trois grands projets : ramener la papauté d'Avignon à Rome, réformer les mœurs, propager au loin la foi catholique. Le retour de la papauté à Rome fut un triomphe, et les poètes le saluèrent comme l'augure d'un nouvel âge d'or. Pendant ces grandes œuvres, Urbain vivait en saint, jeûnait comme un moine, et rapportait toute gloire à Dieu. A sa mort, il demanda qu'on permît au peuple de circuler autour de son lit : « Il faut, dit-il, que le peuple puisse voir comment les papes meurent. »
https://levangileauquotidien.org/FR/gospel
Saint Anastase Ier
39e pape de 399 à 401
39e pape de 399 à 401
A |
nastase, naît à Rome dans la famille des Massimi, est pape du 27-11-399 au 19-12-401.
Il condamne les doctrines d'Origène et les donatistes ; plus modéré que Jérôme contre Origène, il se montre plus ferme envers les donatistes de l'Église en Afrique.
Il censure les ouvrages qui ne correspondent pas à la cosmologie chrétienne (la censure chrétienne sera souvent appelée anastasie).
Il condamne les doctrines d'Origène et les donatistes ; plus modéré que Jérôme contre Origène, il se montre plus ferme envers les donatistes de l'Église en Afrique.
Il censure les ouvrages qui ne correspondent pas à la cosmologie chrétienne (la censure chrétienne sera souvent appelée anastasie).
Cependant, il est un homme de conciliation et se montre très attentif au retour paisible des chrétiens qui, devant la persécution, ont cédé par faiblesse : il y a quelques lettres qui témoignent de cette miséricorde très fraternelle. Il réconcilie les Églises de Rome et d’Antioche.
Anastase combattit les disciples d'une secte qui pratiquait des rites hétérodoxes et décida que les prêtres devaient se lever et tenir la tête inclinée durant la lecture de l'Évangile.
Il meurt le 19 décembre 401. Il est enterré à Rome, sur la via Ostiense, au-dessus des catacombes de Saint-Pontien. Son fils lui succède sur le trône de Pierre : Innocent Ier.
Il meurt le 19 décembre 401. Il est enterré à Rome, sur la via Ostiense, au-dessus des catacombes de Saint-Pontien. Son fils lui succède sur le trône de Pierre : Innocent Ier.
Homme de très riche pauvreté, dit saint Jérôme, et d’ardeur apostolique, qui, dans un bref pontificat, s’opposa fermement aux doctrines hérétiques. (M.R.)
Saint Anastase Ier est fêté le 19 décembre.
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- Message n°441
Re: LE SAINT DU JOUR !!
de nous permettre de retrouver la vie du saint du jour…. pour ta fidélité, alors que toi aussi, tu es prise sur ts les fronts… Hier, cela me faisait mal au de penser que tu allais te sentir obligée de rattraper les jours de retard. Et c'est ce que tu viens de faire ce matin de bonne heure. J'espère que tu as bien récupéré après avoir pu assister au fameux film sur notre pape… Je viens de voir que notre ami Gilles vient de ns donner la possibilité de le visionner . Vivement que je trouve un peu de temps ! Et si possible avec J-Marie ! Je sais que c'est………….
Ce n'est pas en publiant la vie de ma sainte patronne que ça t'a vraiment aidée, mais si chacun disait bien à l'avance de quel saint il pourrait "s'occuper" à l'occasion, je suis sûre que tu apprécierais la collaboration. Ce n'est pas du tt important qu'il y ait titres, couleurs, images…
, toi et vs ts ! M-O
Ce n'est pas en publiant la vie de ma sainte patronne que ça t'a vraiment aidée, mais si chacun disait bien à l'avance de quel saint il pourrait "s'occuper" à l'occasion, je suis sûre que tu apprécierais la collaboration. Ce n'est pas du tt important qu'il y ait titres, couleurs, images…
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